Lors d’une intervention dans le cadre du séminaire LING7980 - Idéologies linguistiques et discours médiatiques - Carole Salmon, professeure à l'University of Massachusetts Lowell, Department of Cultural Studies, a prononcé une conférence au campus de Moncton de l’Université de Moncton, intitulée « La représentation linguistique des Franco-Américains à travers l’analyse de la presse francophone : l’exemple de Lowell au Massachusetts ».

Cette présentation a retracé l’historique de la presse francophone en Nouvelle-Angleterre et a examiné la représentation linguistique et culturelle de la communauté franco-américaine à travers l’analyse du contenu et de la langue en prenant pour terrain d’étude la ville de Lowell dans le Massachusetts et ses deux principaux journaux en français : l’Etoile (1886-1957) et le Journal de Lowell (1975-1995).

Le Laboratoire de recherche en éthique et dans les organisations (LAREO) organise un colloque international, intitulé « Penser la différence des sexes : que proposent les théories ? », du jeudi 20 octobre à 14 heures au vendredi 21 octobre à 17 h 30 dans la salle 136 du pavillon Léopold-Taillon au campus de Moncton de l’Université de Moncton.

Conscients de l’importance des enjeux théoriques que la question de la différence des sexes soulève, plusieurs chercheuses et chercheurs d’ici et d’ailleurs se réuniront à l’Université de Moncton pour susciter une réflexion collective qui s’attachera à saisir ce que précisément les théories en disent. Comment l’interprètent-elles ? Quel rôle lui font-elles jouer dans la construction des psychismes et des sociétés ? Quelle fonction lui attribuent-elles dans la mise en scène du pouvoir politique ? Quelle efficacité lui découvrent-elles dans la structuration des mentalités ?

Le colloque s’intéressera donc aux discours que les théories du lien tiennent sur cette différence essentielle, la plus fondamentale sans doute, qui impose à tout être entrant dans le monde d’y rencontrer, outre son semblable, un autre sexuellement différent capable d’attiser en lui la haine aussi bien que le désir.

Conférences
Le jeudi 20 octobre, à compter de 14 heures et sous la présidence de séance de Maurice Rainville, il y aura accueil des participants et participantes en compagnie du recteur Yvon Fontaine, Lise Dubois, doyenne de la Faculté des études supérieures et de la recherche, Norma Dubé, sous-ministre adjointe à la Direction des questions féminines du gouvernement du Nouveau-Brunswick; et Lisa Roy, doyenne de la Faculté des arts et des sciences sociales.

À 14 h 30, Anne Decerf, chercheuse associée à l’Université de Moncton., prononcera la conférence d’ouverture, intitulée « La différence des sexes, un écart difficile à penser ». Elle sera suivie à 15 h 15 de Gilles Labelle, professeur à l’Université d’Ottawa, qui parlera de « Irène Théry et la question des genres ». Et à 16 heures, la professeure Jalila Jbilou, de l’Université de Moncton présentera « Bob Connell et la masculinité hégémonique ». Un débat suivra de 16 h 45 à 17 h 30. M. le recteur Fontaine offrira ensuite un vin d’honneur.

Le vendredi 21 octobre, la journée commencera dès 9 heures avec une conférence de Beatriz Carneiro Dos Santos, chercheuse à l’Université de Paris 7, intitulée « Les différences sexuelles de la psychanalyse : entre bissexualité, sexuation et temporalité ». À 9 h 55, David Risse, chercheur à l’Université de Montréal, enchaînera avec « La diversité sexuelle dans « Le deuxième sexe ». À 11 h 10, Marie-Andrée Pelland, professeure à l’Université de Moncton, présentera « Être femme et criminelle : analyse critique du regard théorique de Freda Adler ». Et à 12 h 5, Bernadette Bawin-Legros, professeure émérite à l’Université de Liège, parlera de « Pierre Bourdieu et la domination masculine ». La présidente de séance sera Lise Savoie.

Trois autres conférences seront présentées en après-midi, à compter de 14 heures, sous la présidence de séance de Marie-Andrée Pelland.

À 14 heures, Marie-Thérèse Seguin, professeure à l’Université de Moncton, présentera « De la différence à l’égalité, la pensée de John Stuart Mill ». À 14 h 15, suivra Carolle Gagnon, professeure à l’Université Laurentienne, avec « Du Dasein de Heidegger à l'espace sexué d'Elsa Triolet ». Et à 16 h 10, Anne Decerf, chercheuse associée à l’Université de Moncton, parlera de « L’impossible rencontre des sexes chez le Marquis de Sade. »

La conclusion et la clôture du colloque se feront par Maurice Rainville vers 17 h 30.

Les commanditaires de ce colloque international sont le Rectorat de l’Université de Moncton, le Vice-rectorat à l’administration et aux ressources humaines, la Faculté des études supérieures et de la recherche, la Faculté des arts et des sciences sociales, le Département d'administration publique et Centre de commercialisation internationale de la Faculté d'administration, le Département de science politique, le Département de sociologie, l’École de travail social, le Centre Métropolis Atlantique, la Chaire d’études acadiennes, Assomption Vie, le Bureau du Québec, le Bureau du conseil exécutif, Direction des questions féminines, gouvernement du Nouveau Brunswick; Coop atlantique; et Landal Inc. Courtiers en savoir.

Il faut s’inscrire d’ici le 14 octobre. Même si l’inscription est obligatoire, la participation au colloque est sans frais. Seuls les frais de participation aux repas sont exigés (35 $ pour le souper du 20 octobre; et 15 $ - dîner et 35 $ - souper le 21 octobre).

Renseignements : Marie-Andrée Pelland, au 858-4210; Lise Savoie, au 858-4234; ou Marie-Thérèse Séguin, au 858-4193 / sexesdif@umoncton.ca

Lors d’une intervention dans le cadre du séminaire LING7980 - Idéologies linguistiques et discours médiatiques -, Chantal Bouchard, de l’Université McGill, prononcera une conférence, intitulée « Méchante Langue - La légitimité linguistique en question », le mardi 11 octobre à midi dans la salle 107 de l’édifice des arts au campus de Moncton.

Tout au long du 18e siècle, les Canadiens avaient la réputation de parler une langue conforme au « bon usage ».

Pourtant, avant le milieu du 19e siècle, la légitimité de leur langue est fortement remise en question. L’étude détaillée d’une polémique dans les journaux de Québec et de Montréal, déclenchée en 1842 par la parution du Manuel des difficultés les plus communes de la langue française, de l’abbé Thomas Maguire, permet de cerner ce qui, aux yeux des lettrés québécois d’alors, est légitime ou non en matière de langue.

D’avril à novembre 1842, dans la Gazette de Québec, le Canadien et l’Encyclopédie canadienne, les critiques et les commentaires de l’abbé Joseph Demers, pédagogue, du journaliste Étienne Parent et du polygraphe Michel Bibaud, ainsi que les réponses de Thomas Maguire, nous en donnent une bonne idée.

Bienvenue à tous et à toutes.

Renseignements : 858-4800 ou 858-4050.

Du 12 au 16 septembre, la direction générale de l’Éducation permanente a accueilli à Moncton près d’une cinquantaine de participantes et participants en provenance de partout au Canada, dans le cadre de la formation « Le fonctionnaire provincial et territorial sur la scène internationale ».

Ce programme de perfectionnement professionnel composé de sept modules de formation visait à procurer des connaissances aux personnes participantes, notamment sur le plan diplomatique, pour œuvrer plus efficacement sur la scène internationale, et à favoriser la coopération entre les diverses institutions gouvernementales à l’échelle du pays.

Dans le cadre de cette activité, la direction générale de l’Éducation permanente et ses partenaires ont fait appel à des experts de renom du domaine des relations internationales en provenance du secteur gouvernemental et universitaire. Cette formation, une première du genre à l’échelle nationale, a connu un immense succès et les organisateurs souhaitent d’ailleurs la reprendre au cours de la prochaine année.

Ce programme a été offert par la direction générale de l’Éducation permanente, en partenariat avec le ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick et le ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada.

C’est le traditionnel lancement automnal des Éditions Perce-Neige, le mardi 11 octobre, de 18 heures à 20 heures au deuxième étage du Centre culturel Aberdeen à Moncton.

Parmi les nouveautés de la maison, on découvrira « D’ici et d’ailleurs. Regards croisés sur l’immigration », du professeur Chedly Belkhodja, du Département de science politique; « Gènes et genèses », de Christian Roy; « Ton dictionnaire du bout de la Terre », de Philippe Garon; et « Lieux cachés », de Serge Patrice Thibodeau. Les auteurs seront présents et le public est invité à venir les rencontrer. L’entrée est libre.

« C’est la diversité que nous proposons à nos lecteurs et lectrices cet automne, souligne Serge Patrice Thibodeau, directeur des Éditions Perce-Neige. Christian Roy revient avec un cinquième recueil de poésie et Perce-Neige accueille deux nouveaux auteurs, Philippe Garon et Chedly Belkhodja, le premier présente un récit et le second, un essai. »

« D’ici et d’ailleurs. Regards croisés sur l’immigration » se veut une réflexion sur l’importance que le professeur Belkhodja attache à la notion d’un lieu habité, à son existence et à son rapport à l’intégration de l’Autre et de sa différence dans le quotidien des choses. L'auteur propose une sorte de va-et-vient entre des travaux de recherche menés depuis une dizaine d’années et des observations personnelles, en passant par son engagement communautaire et sa trajectoire identitaire comme Acadien et immigrant de seconde génération.

« Gènes et genèses », de Christian Roy, est un livre dense et contrasté au centre duquel le narrateur étonne en déployant son jardin secret. On y entend des accents gothiques entremêlés à des échos lyriques et foisonnants comme autant de rappels du sacré et d’évocations du désir amoureux. Empreint d’un discours à la fois urbain et terrien, ce recueil est une contribution majeure à la poésie acadienne contemporaine.

Philippe Garon a écrit « Ton dictionnaire du bout de la Terre » pour son fils à qui il explique la Gaspésie en 132 textes suivant l’ordre alphabétique. Dans ce récit percutant, l’auteur pose un regard polémique et poétique sur le yin et le yang de sa région natale. Parmi les thèmes abordés : la complaisance, la démographie, la morue, la pauvreté, la religion, la solidarité, l’uranium, etc. On appréciera les 34 photographies de Frédérick DeRoy reproduites dans ce livre ainsi que les 13 pièces musicales de Guillaume Arsenault qui l’accompagnent et dont la bande sonore est disponible sur Internet.

Enfin, les Éditions Perce-Neige ont procédé à la réédition de « Lieux cachés », des récits de voyage de Serge Patrice Thibodeau présentés dans un nouveau format.

Renseignements : 384-6897 / caroldou@nbnet.nb.ca

Le Conseil supérieur de la langue française du Québec a attribué le Prix du 3 Juillet 1608 à « Coup de cœur francophone », récompensant ainsi un organisme qui s’est distingué par son action exemplaire pour la défense et la promotion de la langue et de la culture françaises en Amérique.

Fondé à Montréal en 1987, Coup de cœur francophone est un festival dédié à la découverte et à la circulation de la chanson dans ses multiples expressions. Présenté chaque année en novembre dans quelque 35 villes canadiennes dont Moncton, il réunit des artistes de la scène nationale et internationale qui s’inscrivent dans une programmation principalement axée sur l’émergence, l’audace et la création.

En 1995, Coup de cœur francophone crée son volet « festival itinérant » en mettant en place le Réseau pancanadien qui regroupe aujourd’hui dix partenaires actifs au cœur des communautés francophones, dont le Service des loisirs socioculturels de l’Université de Moncton. Survolant six fuseaux horaires, l’événement présente chaque année environ 200 spectacles dispersés de l’Atlantique au Pacifique. Le Réseau pancanadien vise à offrir une vitrine à la création francophone et à faciliter la circulation des artistes, dont plusieurs sont issus de communautés francophones en situation minoritaire. De plus, il permet aux communautés d’avoir accès à une programmation diversifiée qui donne une large place aux nouvelles tendances.

Coup de cœur francophone, c’est un festival comme nul autre en son genre qui a su prendre le large afin de faire naviguer la chanson au fil des courants de la francophonie canadienne et internationale.

L’Ordre des francophones d’Amérique
Pour l’Acadie, le Conseil supérieur de la langue française a aussi remis l’Ordre des francophones d’Amérique à Liane Roy, qui occupe depuis 2010 le poste de première présidente et directrice générale du Collège communautaire du Nouveau Brunswick, société collégiale francophone pleinement autonome.

Le développement de l’Acadie, du Nouveau Brunswick de la région atlantique et le rayonnement de la francophonie internationale, tels sont deux des principaux champs d’action de Liane Roy tout au long de sa vie professionnelle. Après des études en service social et en éducation, Mme Roy entreprend sa carrière à titre de directrice adjointe, puis devient directrice générale de la Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau Brunswick et ensuite conseillère provinciale pour le secteur francophone des services d’orientation professionnelle et directrice de la Stratégie jeunesse. En 1990, elle occupe le poste de sous ministre adjointe au ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau Brunswick, ce qui lui ouvre les portes du réseau de la francophonie nationale et internationale. De 1995 à 1998, elle assume la présidence de la Société nationale de l’Acadie. En 1999, elle ne manque pas l’occasion de faire un saut au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie pour œuvrer à la coordination du volet jeunesse du Sommet de la Francophonie à Moncton. Elle pousse plus loin son engagement au sein de la francophonie internationale en acceptant, de 2002 à 2004, la gestion d’un projet de recherche action en alphabétisation à Ouagadougou au Burkina Faso. De 2008 à 2010, elle devient sous ministre adjointe de l’Éducation postsecondaire au Nouveau Brunswick.

La ville de Moncton désire aviser les automobilistes que l’avenue Morton est réduite à deux voies jusqu'à la fin du mois d'octobre entre la rue Pascal-Poirier et le chemin Crowley Farm pour permettre l’installation d’un collecteur d’égout sanitaire sur l’avenue Morton.

À l’heure actuelle, on estime que les travaux seront complétés vers la fin octobre. Les automobilistes doivent prévoir certains retards pendant les heures de pointe. Par conséquent, on vous encourage à emprunter un autre trajet.

La ville de Moncton vous remercie à l’avance pour votre compréhension et votre collaboration.

Renseignements : Kelly Jones, agente des communications, ville de Moncton, au 877-7745.

Jenny Losier, étudiante de 2e année en éducation secondaire au campus de Shippagan, est l’une des trois finalistes du Prix littéraire Antonine-Maillet-Acadie Vie - volet Jeunesse Richelieu pour son récit « Promenade sur le sable ».

Originaire de Sainte-Rose, Jenny en est à sa première expérience du genre. « C’est dans le cadre du cours de littérature canadienne-française au campus de Shippagan que j’ai écrit ce récit, mentionne Jenny. On devait écrire sur une relation de conflit entre deux personnes. La professeure encourageait les étudiants à soumettre leur texte, ce que j’ai fait. Pour moi, c’était déjà très bien et je ne m’attendais absolument pas à devenir finaliste. À ma grande surprise, j’ai reçu une lettre deux semaines avant la rentrée universitaire. »

Jenny a toujours aimé l’écriture et recevait de bons commentaires de ses enseignants au secondaire. Son récit, une histoire entre un gamin et un vieillard, saura vous captiver jusqu’à la toute fin. Elle caresse le rêve d’écrire un jour un livre, peut-être dans le domaine de l’éducation. « Le fait d’être finaliste à ce concours me confirme que j’ai peut-être ce qu’il faut pour continuer, ajoute-t-elle. Ça m’encourage certainement à poursuivre. »

Depuis sa fondation en 1998, le Prix littéraire Antonine-Maillet-Acadie Vie fait la promotion de la littérature acadienne et française. Avec la création de ce prix et l’octroi de bourses, Acadie Vie souligne le travail des Acadiens et Acadiennes et des francophones dans domaine littéraire. Grâce à la qualité de leur travail, ils participent au rayonnement et à la promotion de l’Acadie dans le monde.

C’est donc un rendez-vous littéraire à ne pas manquer, le vendredi 7 octobre à 20 heures au Centre Rhéal-Cormier dans le cadre du Salon du livre de la Péninsule acadienne. Antonine Maillet sera sur place pour remettre les prix.

Valois Robichaud, professeur à la retraite au campus de Shippagan, publie son plus récent ouvrage, intitulé « La peur de vieillir, un pas vers l’euthanasie! »

Les Éditions du CRAM vous invitent au lancement, le vendredi 7 octobre à 16 heures à l’amphithéâtre Gisèle-McGraw lors de la 8e édition du Salon du livre de la Péninsule acadienne.

Spécialiste des âges de la vie, chargé d’enseignement au Centre d’études du vieillissement de l’Université de Moncton et thérapeute en relation d’aide, Valois Robichaud intervient depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle et d’un public diversifiés, allant des enfants aux étudiants jusqu’aux personnes en fin de vie.

Il est l’auteur de « Vivre la retraite avec sérénité », « Accueillir les besoins psychiques de l’adulte vieillissant », ainsi que« Et si on enseignait l’espoir? », tous aux Éditions du CRAM.

La peur du vieillissement, unique antichambre et première étape vers l’euthanasie, est caractéristique d’une génération qui refuse toute forme d’impuissance, de dépendance et de faiblesse; elle refuse surtout cette incapacité radicale face à la mort qui lui vole insidieusement sa croissance, sa pleine conscience et sa totale liberté.

La génération toute puissante des baby-boomers crie son mal-être! Le droit de décider de notre mort diminue-t-il vraiment notre angoisse existentielle?

Pendant deux jours, un groupe de professeures et professeurs s’est perfectionné dans le domaine de l’apprentissage par projet en milieu universitaire. Et afin de privilégier un apprentissage authentique, il a participé à un projet collectif. Ces journées ont été consacrées à la préparation, l’exécution et l’évaluation du projet. Les participantes et participants prévoient expérimenter cette année et participer à une publication de leurs résultats.

Martin Dubé, professeur agrégé de biologie au campus d’Edmundston, a reçu le prix Mary-E.-Elliott, remis annuellement à un individu s’étant illustré grâce à son dévouement auprès de l’Association botanique du Canada (ABC).

M. Dubé a été récompensé pour ses nombreuses années au sein de l’Association botanique grâce notamment à son travail d’éditeur du Bulletin de 2002 à 2006. Lors de l’attribution du prix, on a également souligné son travail pour la numérisation de tous les numéros de ce Bulletin de l’ABC depuis 1968.

« Un exploit de M. Dubé a été celui de numériser tous les numéros du bulletin de l’ABC publiés depuis le tout début jusqu’en 2006. Cette tâche monumentale a été complétée pendant son mandat d’éditeur. Les réalisations de l’Association sont donc facilement accessibles et la valeur historique de ce travail sera très bénéfique et indispensable pour les années à venir », peut-on lire dans l’éloge attribué à M. Dubé.

Spécialiste en taxonomie des plantes, le professeur Dubé joue un rôle clé dans la sauvegarde de l’herbier Erik-Leonard-Ekman, de l’Université d’État d’Haïti, collection menacée en raison de l’instabilité politique de ce pays et du récent séisme qui a été destructeur.

Le prix Mary-E.-Elliott a été attribué la première fois en 1978, en mémoire de cette dame qui a œuvré pendant quatre ans au sein du comité de direction de l’ABC (secrétaire, vice-présidente et présidente). Elle a également travaillé pendant 28 ans avec Agriculture Canada à la Ferme expérimentale centrale à Ottawa en tant que pathologiste végétal et mycologue.

Le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) et Spirafilm invitent les réalisateurs acadiens à déposer leur projet de court métrage pour avoir la possibilité de le tourner dans la ville de Québec. La date limite pour s’inscrire est le 3 novembre.

Avec ce projet de résidence d’artiste Tourne à Québec!, le FICFA et Spirafilm souhaitent permettre à un cinéaste acadien de vivre une expérience de réalisation dans la ville de Québec avec une équipe de tournage constituée de membres de Spirafilm, une coopérative de cinéastes indépendants. Sur une période d’environ six jours, le réalisateur et son équipe tourneront un court métrage ne dépassant pas dix minutes. Le projet de film proposé doit inclure une équipe (DOP, preneur de son, machiniste, électro, DA, comédiens) et le tournage doit être réalisable dans un délai de trois jours de tournage.

L’équipement et l’encadrement à Québec seront fournis par Spirafilm ; la coordination du projet se fera par Spirafilm et le FICFA.

Conditions de participation :
Le cinéaste doit être disponible pour le tournage qui aura lieu sur une période d’environ une semaine entre janvier et mai 2012. Spirafilm fournira au cinéaste les équipements nécessaires à la réalisation du tournage et avec le FICFA, ils remettront au cinéaste un cachet de 500 $, un petit budget pour le tournage ainsi que des perdiems pour les journées de tournage à Québec. Spirafilm et le FICFA paieront le transport et l’hébergement à Québec (six nuits).

Le but du projet Tourne à Québec! est de permettre l’échange et le développement des compétences. Spirafilm et le FICFA recherchent donc une réalisatrice ou un réalisateur acadien qui possède déjà une expérience de réalisation, qui désire parfaire son apprentissage et pour qui ce projet s’inscrit dans sa démarche artistique. Comme les deux organismes oeuvrent dans le cinéma indépendant, une grande latitude sera laissée au réalisateur qui pourra expérimenter. Ce projet de résidence vise le partage et l’apprentissage, il est donc primordial que les candidats aient le désir et une facilité à travailler en équipe.

La candidature retenue sera annoncée le 26 novembre lors de la soirée de clôture de la 25e édition du FICFA. La postproduction pourra se faire à Québec ou en Acadie et le film sera ensuite présenté en primeur à Québec et au FICFA à l’automne.

Ce projet est rendu possible grâce à l’appui du Programme de coopération culturelle entre la Direction des arts du Nouveau Brunswick et le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du Québec.

Inscription : Voir site Web ci-dessous
Renseignements : 855 6050 / communications@ficfa.com

Depuis six ans déjà, le Chœur Neil-Michaud organise un Bien-cuit annuel avec double objectif : souligner le mérite exceptionnel de personnalités qui se sont distinguées dans leur carrière professionnelle et au service de leur communauté, et appuyer le Fonds de bourses Neil-Michaud pour aider financièrement des étudiantes et étudiants méritants inscrits en musique à l’Université de Moncton. Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson de l’Université de Moncton, le CNM a remis les DVD et autres documents rattachés aux six derniers bien-cuits.

Le Service de l’activité physique et sportive du campus de Moncton de l’Université de Moncton a choisi la joueuse de défense Geneviève David, d’Acton Vale, et l’attaquant Marc-André Côté, de Saint-Léonard, tous deux du Québec, comme athlètes Antonio’s Pizza de la semaine pour la période du 26 septembre au 3 octobre.

Geneviève David a été performante à la défensive pendant toute la fin de semaine alors que les Aigles Bleues ont remporté les honneurs de leur tournoi présaison tenu à l’aréna J.-Louis-Lévesque. « Elle a marqué le premier but des siennes en finale et a fait preuve de leadership tant sur la glace qu’au vestiaire », de dire son entraîneur Denis Ross.

Marc-André Côté a compté deux buts et a ajouté une aide dans une victoire de 9 à 6 des Aigles Bleus aux dépens des Panthers de l’University of Prince Edward Island dimanche à Cocagne. Il a joué lors des désavantages numériques en plus de son temps de glace régulier avec son trio qui a marqué cinq buts lors de la soirée. Il a également bien joué vendredi lors d’un revers de son équipe.

Les étudiantes et étudiants/athlètes de l'Université de Moncton ont participé à une session d'orientation portant sur la prochaine saison des sports universitaires. Les membres du personnel de soutien, incluant les soigneurs, administrateurs et autres, ont eu la chance d'expliquer leur rôle respectif. Les participants et participantes ont également pu entendre un exposé concernant les commotions cérébrales et leurs conséquences possibles sur le cerveau. La nouvelle vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, Marie-Linda Lord, et le directeur de l'activité physique et sportive, Marc Boudreau, ont également souhaité une bonne saison sportive et académique aux athlètes.

Le Comité vert du campus de Shippagan présente sa toute nouvelle équipe pour l’année 2011-2012. Anne Doiron, étudiante au baccalauréat en gestion intégrée des zones côtières (BGIZC), et Alain Patoine, professeur en gestion de l’environnement au campus de Shippagan, assumeront la coprésidence du comité. Anne Fauré, professeure au BGIZC, en sera la vice-présidente. Julie Guillemot, professeure au BGIZC, occupera le poste de trésorière alors que Karima Guessaf, étudiante à la maîtrise de passage au campus de Shippagan, s’occupera du secrétariat. D’autres membres du comité apporteront leur soutien au comité exécutif en s’occupant de divers dossiers du futur plan d’action.

« Maintenant que notre équipe est formée, nous travaillons à établir un plan d’action qui comprendra plusieurs activités de sensibilisation qui auront lieu au cours de l’année universitaire afin d’améliorer la qualité de l’environnent au campus, mentionne la coprésidente Anne Doiron. De plus, nous établirons des objectifs à court et à long terme nous permettant ainsi d’atteindre un jour le but ultime, soit de devenir un campus durable. »

Ce plan d’action sera ensuite proposé à la direction du campus de Shippagan pour ainsi s’assurer que toute la communauté universitaire soit appelée à contribuer, par de simples gestes ou actions, à créer un meilleur environnement universitaire.

Cette saison, les parties de hockey et de soccer (masculin et féminin) et celles du volleyball sont retransmises en direct sur Internet.

Merci de partager ce message avec vos parents et amis.

Voici les liens :

Hockey féminin et masculin
http://playerV2.streamit.ca/PlayerV2.aspx?eventid=20 (http://playerv2.streamit.ca/PlayerV2.aspx?eventid=20)

Soccer et volleyball
http://playerV2.streamit.ca/PlayerV2.aspx?eventid=21 (http://playerv2.streamit.ca/PlayerV2.aspx?eventid=21)

La semaine dernière, deux athlètes de l'Université de Moncton ont participé au Relais soulignant le 25e anniversaire de la tournée mondiale de Rick Hansen en fauteuil roulant.

L'équipe du Relais a fait un arrêt au campus de Moncton alors que Josée LeBlanc, de Grande Digue, de l'équipe de soccer, a porté la médaille commémorative du 25e anniversaire sur une distance de 250 mètres avant de la remettre à l'athlète Jason MacKenzie, de Campbellton, de l'équipe d'athlétisme.

La directrice générale des relations universitaires, Linda Schofield, a souhaité la bienvenue aux membres du Relais et a souligné le travail et la détermination de nos athlètes en combinant études et sports. Les participants et les participantes ont exprimé leur satisfaction de participer à ce Relais tout en soulignant le courage de Rick Hansen dans ses efforts de sensibilisation en ce qui a trait à la condition des personnes en fauteuil roulant.

D'autres étudiants et étudiantes ont participé à ce Relais un peu partout dans la province.

La communauté universitaire a été attristée d'apprendre le décès à la suite d'un cancer de Mathieu Maillet de Moncton, âgé de 20 ans et étudiant de 4e année en physique au campus de Moncton, survenu le 2 octobre.

Mathieu excellait au niveau académique et prenait une part active à la recherche scientifique du Département, en plus de participer pleinement aux activités de son Département et de sa Faculté. Son départ à la suite d'un cancer a profondément touché tous ceux et celles qu'il a côtoyés lors de son séjour à l'Université de Moncton.

Nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis.

Marc Surette, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en métabolisme cellulaire des lipides et professeur titulaire au Département de chimie et biochimie, a accepté un troisième mandat comme membre du conseil de rédaction de la revue Molecular and Cellular Proteomics.

Lors de leur récente réunion annuelle, les rédacteurs de cette revue officielle du American Society for Biochemistry and Molecular Biology ont exprimé sans équivoque que le professeur Surette a été un membre important du conseil de rédaction de la revue et que son expertise était toujours très en demande. Ils lui ont donc offert l’invitation de siéger pour un autre mandat de cinq ans comme membre du conseil de rédaction de la revue.

La protéomique est l’étude des protéines et de leurs interactions. C’est un domaine de recherche qui permet une plus grande compréhension des systèmes biologiques cellulaires. Ce domaine d’étude a connu des avancées impressionnantes au cours des dernières années à la suite de progrès en instrumentation analytique comme la spectrométrie de masse.

« Nous pouvons maintenant étudier avec beaucoup plus de précision le rôle biologique des diverses protéines, de même que les molécules centrales dans le fonctionnement des cellules et des organismes vivants », estime le professeur Surette.

Molecular and Cellular Proteomics est la revue la plus citée en protéomique et se classe parmi celles ayant des facteurs d’impact (mesure de la fréquence de citations) les plus élevés en sciences.

Le professeur Surette est aussi très actif comme arbitre pour plusieurs revues scientifiques et comme arbitre externe pour des demandes de subvention du CRSNG et des IRSC. Il siège présentement comme membre du comité d'examen par les pairs des subventions de recherche de la Fondation canadienne du cancer du sein et celui des bourses d'études supérieures du Canada Vanier.

Florent Aziosmanoff, psychosociologue de formation et spécialisé en ergonomie cognitive, prononcera une conférence publique, intitulée « Living Art, de l’interaction à la relation », le jeudi 13 octobre à midi à la Galerie d'art Louise et Reuben-Cohen au campus de Moncton.

Cette conférence vous permettra de découvrir ce qu'est vraiment « l’art numérique », la réalisation d’œuvres qui réagissent en fonction du spectateur sur le modèle des jeux vidéo.

La spécificité de l’expression par le medium numérique réside dans sa capacité à réaliser des systèmes « d’acteurs autonomes », aux comportements complexes et entretenant une « relation » sensible à leurs spectateurs. Ce type de création met en œuvre, dans des systèmes temps réel, les techniques de « prise d’initiatives », intelligence artificielle, vie artificielle, technologie d’apprentissage, générateurs, moteurs d’analyse, etc. Cela consiste concrètement à utiliser les technologies du jeu vidéo appliquées à la création artistique pour réaliser des œuvres de living art comme Florent Aziosmanoff les désigne.

Florent Aziosmanoff mène une activité de réalisateur vidéo. Il se consacre à compter de 1988 à la création et à la direction d’ART3000 et de la revue NOV’ART, dirigeant de nombreuses manifestations, expositions et colloques, dont les États généraux de l’écriture interactive.

Il est directeur du Pôle Création du Cube, centre de création numérique à Issy-les-Moulineaux, près de Paris, où il est en charge de la formation des artistes, de la production des œuvres et de leur diffusion. Il contribue à l’élaboration d’un langage permettant de réaliser des œuvres basées sur l’intelligence artificielle.

Artiste, il a réalisé notamment « Le petit chaperon rouge » (2002) et « Le jardin des amours » (2011), des systèmes fictionnels utilisant des robots autonomes. Il est aussi l’auteur de l’ouvrage « Living Art », l’art numérique paru aux éditions CNRN en décembre 2009.

Un gouter sera servi à l’issu de la présentation. Le livre « Living art, l’art numérique » sera en vente.

Renseignements : 858 4088 / galrc@umoncton.ca