L’Association des anciens, anciennes et amis de l’Université de Moncton, campus de Moncton (AAAUM) a renouvelé son engagement envers le programme Repères en y apportant une contribution de 10 000 $ pour une septième année consécutive.

Offert dans le cadre du programme d’appui à la réussite des études au Campus de Moncton, Repères est une collaboration entre l’AAAUM, les Services aux étudiantes et étudiants et le Service d'orientation de l’Université de Moncton. Cette initiative connaît toujours un vif succès puisqu’elle permet aux étudiants et aux étudiantes de rencontrer une personne diplômée exerçant la profession qui les intéresse ou travaillant dans un domaine professionnel privilégié. L'étudiant ou l'étudiante peut ainsi obtenir des renseignements concernant la profession, le milieu du travail, l'entreprise ou organisme visité, la réalité du domaine professionnel, ainsi que toute autre renseignement permettant de clarifier ou de confirmer ses décisions sur le plan professionnel.

Depuis ses débuts en 2004, le programme a permis à plus de 330 étudiants et étudiantes, tant au niveau du baccalauréat que de la maîtrise, de participer à un jumelage ou à une session de groupe. Plus de 150 diplômés ou diplômées de l’U de M ont accepté de partager leur expertise. Le programme est offert aux étudiants et étudiantes de septembre à avril. La date limite pour s’inscrire au programme Repères est le vendredi 25 février.

Les personnes peuvent obtenir de plus amples renseignements à http://www.umoncton.ca/umcm-saee-reperes.

Gaétane Dostie, professeure au Département des lettres et communications de l’Université de Sherbrooke, prononcera deux conférences les 27 et 28 janvier lors de son passage au Département d’études françaises.

La conférence publique portera sur « Les formes euphémisées de sacres en français québécois : crime, christie, tabarouette ». La seconde conférence, intitulée « Les marqueurs discursifs : variation et régularité sémantique », sera présentée dans le cadre du séminaire de maîtrise et de doctorat en sciences du langage, donné par Gisèle Chevalier. Le cas de l’adjectif sérieux est utilisé par les jeunes locuteurs en divers lieux de la francophonie (ex. : sérieux à Toronto ça fume pas dans les bars là). L’heure et le lieu des conférences seront annoncés prochainement.

Gaétane Dostie effectue des travaux axés sur des phénomènes lexicaux variés caractéristiques du français parlé, tels qu’ils se manifestent de façon particulière en français québécois. L’optique sémantique retenue débouche de manière naturelle sur des propositions de type lexicographique. La problématique de la variation linguistique, centrale dans la réflexion, est abordée sous un angle intrasystémique : le but est de dégager les ingrédients, contenus dans le système linguistique français, susceptibles d’avoir favorisé l’émergence de phénomènes, parfois inusités au premier abord. Les thèmes de la grammaticalisation et de la pragmaticalisation sont mis à l’avant-scène.

Les recherches se présentent en trois volets, lexico-grammatical, lexico-discursif et un troisième relatif à la linguistique de corpus.

Volet lexico-grammatical
Les productions orales recèlent nombre de séquences où un même mot se voit reproduit sans pause. Ce phénomène est connu sous diverses appellations dont celle de réduplication. L’objectif est d’en rendre compte sous un angle grammatical (général, valable pour les diverses classes sémantiques de mots concernés) et lexical (individuel, dans les cas où le procédé en cause est exploité à des fins de création lexicale). On croise ici des domaines variés de la grammaire dont celui de l’adjectif (où intervient notamment une question de graduation) et du quantifieur/intensifieur (où surgissent notamment des problèmes liés à la scalarité et à la polarisation).

Volet lexico-discursif
Les interactions verbales se caractérisent en outre par la présence d’unités lexicales, appelées marqueurs discursifs, qui jouent un rôle au plan de la macro-syntaxe du discours (ex. : t’sais, fait que, pis, coudon, etc.). L’objectif de la recherche est de dégager leurs propriétés communes (sémantiques, syntaxiques, etc.) et de voir ce qui les caractérise en propre sur le plan individuel. Une attention spéciale a récemment été accordée à une catégorie fréquente de gros mots, les sacres, et à leurs formes euphémisées.

Linguistique de corpus
Les travaux reposent sur une exploration minutieuse d’un corpus de données orales contemporaines produites en contexte naturel, le Corpus de français parlé au Québec. Celui-ci est en voie de réalisation dans le cadre des activités du Centre d’analyse et de traitement informatique du français québécois.

Bienvenue à tous et à toutes. Renseignements : 858-4054,gisele.chevalg@umoncton.ca.

Le lancement d’un guide pédagogique, intitulé « La pédagogie actualisante : du discours à la pratique », a eu lieu au pavillon Jeanne-de-Valois en présence de quelques auteures du guide et de membres du corps professoral de la Faculté des sciences de l’éducation.

Ce collectif pratique d’environ une centaine de pages a été élaboré par des enseignants et enseignantes et des directions des écoles francophones du Nouveau-Brunswick dans le cadre du cours de maîtrise « Tendances nouvelles et pédagogie actualisante », dirigé par Jeanne d’Arc Gaudet, professeure au Département d'enseignement au secondaire et des ressources humaines à la Faculté des sciences de l’éducation.

Les auteures et auteurs du guide sont Ian Jason Arsenault, Mélissa Beaupré, Gisèle Cormier, Éric Godin, Éric Desjardins, Anik Duplessis, Marielle Greer, Sophie Lacroix, Charlyne Lavoie et Lise Vienneau.

Les étudiants et étudiantes du cours se sont inspirés des principes de la pédagogie actualisante, un cadre théorique et réflexif constituant la mission et la vision de l’enseignement et de l’apprentissage à la Faculté des sciences de l’éducation. À partir des huit volets composant cette vision, ils ont élaboré une trousse d’activités pédagogiques qu’ils ont voulu mettre à la disposition de toute personne qui désire améliorer ses pratiques en salle de classe.

La mission même de l’école francophone en milieu minoritaire fait appel à la créativité de son personnel enseignant pour les inciter à utiliser une pédagogie qui soit à la fois conscientisante et communautarisante. Il s’agit donc d’explorer des idées novatrices afin de guider les élèves à développer leur autonomie ainsi que la dimension socialisante de leur formation.

On convient que ce guide ne peut couvrir tous les aspects d’une pédagogie actualisante. Cependant, on propose, à titre d’exemples, des outils qui peuvent servir d’inspiration à celles et ceux qui éprouvent le besoin d’aller plus loin. Les auteurs n’ont pas la prétention de croire qu'ils peuvent résoudre tous les problèmes mais ils veulent partager quelques idées pratiques susceptibles de mieux répondre aux besoins des apprenants et des apprenantes.

Vous pouvez consulter le guide à http://www8.umoncton.ca/umcm-grip/.

Dans le cadre du cours Séminaire de musicologie et suite aux séminaires annuels consacrés à la musique de tradition orale au Département de musique, le compositeur, interprète et musicologue Dariush Zarbafian a décidé de consacrer celui de cette année à la musique traditionnelle acadienne.

Pour enrichir ce séminaire, Ronald Labelle, Michel Deschênes, Roger Castonguay, Robert Richard et Eddie Poirier étaient présents et ont fait partie du débat de la soirée.

Cela fait deux ans que M. Zarbafian essaie de sensibiliser les étudiants et étudiantes à la discipline ethnomusicologique. Les efforts commencent à porter ses fruits à tel point qu’une relation est créée entre le Département de musique, la Chaire de recherche McCain en ethnologie acadienne et le Centre d'études acadiennes Anselme-Chiasson.

Cette relation a même favorisé un début de collaboration et un éventuel projet ambitieux autour de la culture acadienne. Les événements des années précédentes et l’intérêt accru montré par les étudiants et étudiantes encouragent M. Zarbafian à poursuivre les activités dans ce domaine.

L’histoire, la diversité et la richesse de la musique acadienne au Nouveau-Brunswick, dans le reste du Canada et même ailleurs montrent que ce patrimoine mérite d’être pris en considération et qu’il soit l’objet d’une étude plus approfondie. M. Zarbafian espère attirer l’attention des responsables, des amateurs et des passionnés de cette culture afin de créer un centre d’ethnomusicologie de la musique acadienne.

Le Département de musique présente en concert « Moineaux d’Entendre », composé par Nadia Francavilla au violon et D’Arcy Philip Gray aux instruments de percussion, le samedi 15 janvier à 20 heures dans la salle Neil-Michaud du pavillon des Beaux-arts. Au programme, vous pourrez entendre l’œuvre « Dirt Road », de Linda Smith. On demande aux personnes qui assisteront à ce concert d’une durée d’une heure sans entracte d’apporter un coussin ou un oreiller pour s’asseoir par terre. L’entrée est libre. Bienvenue à tous et à toutes.
Renseignements : 858-4041.

Le professeur Yves Gagnon, titulaire de la Chaire K.-C.-Irving en développement durable de l’Université de Moncton, a fait l’objet d’un documentaire à l’émission Les Éclaireurs lors de la première diffusion nationale de cette série qui a eu lieu le 4 janvier sur les ondes de TFO, la télévision éducative et culturelle de l'Ontario français.

Les Éclaireurs, c’est est une série documentaire de dix émissions de 30 minutes chacune qui trace le portrait de scientifiques. Étant donné ses activités de recherche et un profil qui cadre bien avec les objectifs de la série, Yves Gagnon a été choisi pour une émission dont le thème a porté sur l’énergie éolienne et le développement durable.

« Nous avons été très heureux de constater comment le professeur Gagnon s’est révélé un précurseur, un visionnaire, un chercheur chevronné au Canada mentionne Michel Laliberté, producteur de la série. Il a été généreux de son temps et de son savoir pour permettre à l’équipe de production de réinterpréter, à l’écran, les enjeux de sa démarche »

« La Chaire K.-C.-Irving en développement durable est un fleuron de la recherche non seulement à l’Université de Moncton, mais également dans notre région et dans le reste du Canada, estime Francis LeBlanc, doyen de la Faculté des sciences. Nous avons été honorés qu’un des nôtres soit le profil d’une émission de télévision nationale portant sur la démarche d’un chercheur. »

Les Éclaireurs est produit par Productions Tout Écran. La série bénéficie du soutien financier de TFO, du Fonds des Médias du Canada, et des crédits d’impôt du Canada et du Québec.

Le Groupe Média TFO produit et diffuse des contenus plurimédias éducatifs et culturels de choix, et produit et distribue des contenus complémentaires selon les besoins et les aspirations de la clientèle ciblée. Ainsi, TFO participe à l’épanouissement civique et culturel de la communauté francophone en Ontario et rend ses contenus accessibles sur un grand nombre de plateformes multimédias

La Chaire K.-C.-Irving en développement durable oeuvre dans plusieurs secteurs du développement durable, notamment des travaux de recherche et d’innovation dans les énergies renouvelables avec une attention particulière à l’énergie éolienne, les changements climatiques et l’éco-efficacité en entreprise.

Renseignements : 858-4152 ou 875-1896, yves.gagnon@umoncton.ca

Diplômée de l’Université de Moncton, la coureuse Patricia Blanchard, de Dieppe, a été intronisée au Temple de la renommée de la course du Nouveau-Brunswick, en reconnaissance pour ses nombreuses réussites sportives et sa contribution à l’avancement du sport.

« Cet honneur m’a beaucoup touchée et m’a fait réfléchir sur ma carrière et sur l’importance de la course dans ma vie, dit-elle. J’ai vécu de très belles expériences grâce à mon sport; j’ai fait de beaux voyages et tissé des liens d’amitié avec des gens de partout. »
Patricia Blanchard fait du sport depuis sa tendre enfance. À l’école primaire déjà, elle aimait courir, puis au secondaire elle jouait aussi au volleyball, au basketball et au badminton. Elle a commencé à faire du sport de haut niveau en 1978 alors qu’elle était étudiante à l’Université de Moncton.

Au cours de sa carrière sportive, elle a été huit fois membre des équipes nationales canadiennes. Parmi ses meilleures performances, elle a remporté en 1990 la deuxième place au McGill Performance au 800 mètres et la quatrième place au Championnat canadien à Montréal au 1 500 mètres. En 1992, elle a remporté la deuxième place au Championnat canadien sur route au 3 000 mètres.

Elle a à son actif des records provinciaux (catégorie ouverte) aux 800 mètres, au 1 500 mètres, au 3 000 mètres, au 5 000 mètres, au 5 000 mètres (sur route), au 10 000 mètres (sur route) et au demi-marathon. Elle a aussi battu plusieurs records canadiens et des records mondiaux dans la catégorie des maîtres. À l’âge de 50 ans, elle est devenue la femme la plus rapide au monde au 800 mètres en salle. Elle a réalisé son exploit lors d’une compétition présentée au Ceps Louis-J.-Robichaud du Campus de Moncton. Alors qu’elle visait le record canadien dans sa catégorie (50-54 ans), elle a atteint le record du monde avec un chrono de 2 minutes 25 secondes et 2 centièmes. Ce dernier record a toutefois été dépassé cette année par une espagnole.

Plusieurs distinctions ont récompensé les performances de l’athlète au fil des ans. En 1990, elle a été nommée athlète de l’année par le quotidien l’Acadie Nouvelle et elle est devenue la Personnalité sportive de l’année de Radio-Canada en 1991. En 2006 alors qu’elle effectuait un retour aux études à l’Université de Moncton, elle a été nommée l’athlète la plus utile au cross-country et elle a décroché le Prix du Recteur soulignant ses qualités de leadership, ses capacités athlétiques et l’excellence de son rendement académique.

Possédant le baccalauréat en éducation de l’Université de Moncton, Patricia est enseignante en immersion française dans le système scolaire anglophone. Elle prévoit que l’été prochain sera très occupé. La course étant toujours sa passion, elle participera au Championnat mondial d’athlétisme extérieur à Sacramento, en Californie, au 5 000 mètres, au 1 500 mètres et possiblement au 800 mètres si sa condition physique le permet.

Les étudiants et étudiantes du Club Right To Play de l’Université de Moncton, campus de Moncton, accompagnés du professeur Roger G. LeBlanc, ont participé au défilé de Noël de Moncton. Et comme il s’agissait d’une première fois, ils se sont plutôt bien débrouillés en remportant la première position dans la section des organismes de charité ex aequo avec celui des Amputés de guerre.

Il y avait beaucoup d’enthousiasme sur le char allégorique puisque les étudiants et étudiantes ont voulu sensibiliser les quelque 100 000 personnes massées tout le long du défilé en faisant la promotion de leur cause humanitaire qui est celle du droit au jeu pour les enfants.

Right To Play est un organisme humanitaire international qui s’est engagé à améliorer la vie des enfants défavorisés et de renforcer leurs communautés en mettant sur pied grâce au loisir et au sport des programmes dans les régions les plus démunies du monde. Il fournit des programmes dans plus de 25 pays affectés par la guerre, la pauvreté et des maladies en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et au Moyen Orient.

Le Club Right To Play de l’Université de Moncton est le seul parmi une trentaine d’autres dans les universités canadiennes à assurer une présence francophone. Quand les enfants jouent, le monde y gagne.

Renseignements : 858-4967, Roger.g.leblanc@umoncton.ca.

Des membres du personnel du Campus de Moncton ont uni leurs efforts pour une 27e année consécutive et ont recueilli quelque 300 cadeaux de Noël d’une valeur approximative de 15 $ chacun qui ont été distribués aux enfants de familles démunies de la région par l’entremise du Centre d’intervention familiale Headstart, de la Maison Nazareth et du Groupe d’appui pour les familles monoparentales au Campus de Moncton.

Trois membres du corps professoral du Campus d’Edmundston ont présenté leur nouveau livre devant collègues et amis.

Invités à prononcer une allocution, Tina Émond, enseignante clinique au Secteur science infirmière, Robert Levesque, professeur au Secteur de l’éducation, de la kinésiologie et de la récréologie, et Nicole Lang, professeure d’histoire au Secteur des sciences humaines, ont présenté une description de leur ouvrage. Pour Tina Émond et Robert Levesque, il s’agissait de la publication d’un premier livre.

Tina Émond
« L’allaitement… un précieux cadeau! Guide d’information pour les parents » est le fruit du travail de Tina Émond. Ce livre a été accueilli chaleureusement par différents professionnels de la santé et a été présenté en octobre dernier au Salon du livre de la Péninsule acadienne à Shippagan et au Salon du livre de Dieppe.

Lors de sa maîtrise en science infirmière, Tina Émond a voulu approfondir le sujet de l’allaitement en rendant la compréhension de la démarche plus facile. Elle a d’ailleurs peaufiné son document de maitrise pour en faire un livre. Ce guide s’adresse aux femmes enceintes, celles qui allaitent ainsi qu’à leur conjoint ou autre personne significative. Il est primordial qu’une femme voulant allaiter renseigne concernant l’allaitement pendant la grossesse. Ce livre répond à plusieurs questions dans le but de faciliter l’initiation et le succès de l’allaitement.

Disponible dans la plupart des librairies et pharmacies du Nouveau-Brunswick, ce guide publié par les Éditions de la Francophonie sera traduit en anglais. Von Bébé et moi en santé vient d’annoncer l’achat de 300 exemplaires du livre qui sera remis à des femmes enceintes de 24 ans et moins de la province. Tina Émond a tenu à remercier l’engagement provincial et son intérêt envers la distribution de son livre.

Robert Levesque
Le professeur Rober Levesque s’est inspiré de son expérience d’enseignant du système scolaire pour écrire « Le respect dans le milieu scolaire : une analyse comparée de la perception des élèves et des enseignants ».

L’auteur a démontré que les perceptions varient en fonction de l’âge des enseignants et en fonction du sexe des répondants. Des gestes, considérés comme irrespectueux aux yeux des enseignants sont sujets à des interprétations qui peuvent varier selon différentes caractéristiques. C’est pourquoi il est important de souligner ces différences afin d’éviter des conflits inutiles entre les enseignants et les élèves ainsi qu’entre les enseignants eux-mêmes.

Ces différences entre les perceptions contribuent potentiellement à la détérioration du climat de travail, de la santé des enseignants et de l’apprentissage des élèves. Une prise de conscience de cette réalité de la part des enseignants permettrait de diminuer le risque de conflits inutiles et favoriserait un milieu propice à l’apprentissage. Elle permettrait aussi de mieux munir l’enseignant dans sa gestion de classe lors des situations conflictuelles liées à des différences de perceptions. Publié par les Éditions universitaires européennes, le livre est disponible par l’entremise des sites www.editions-ue.com/ et www.amazone.com.

Nicole Lang
Rédigé par les professeurs d'histoire David Frank, de la University of New Brunswick, et Nicole Lang, le livre « Labour Landmarks in New Brunswick - Lieux historiques ouvriers au Nouveau-Brunswick » présente aux lecteurs 50 lieux de mémoire dispersés dans la province où des familles, des travailleurs, des travailleuses, des syndicats et des communautés ont souligné l'importance du rôle des travailleurs et des travailleuses dans l'histoire du Nouveau-Brunswick du 20e siècle.

Que ce soit à titre individuel, par l’entremise des collectivités, des syndicats ou des gouvernements, les travailleurs et les travailleuses ont collaboré à l’histoire du travail telle qu’elle s’inscrit dans la mémoire collective provinciale. En jetant la lumière sur un certain nombre de lieux historiques ouvriers, les auteurs ont voulu faire redécouvrir l’histoire des travailleuses et des travailleurs du Nouveau-Brunswick et attirer l’attention sur la place qu’ils occupent dans l’identité provinciale.

Cet ouvrage bilingue comporte dix courts chapitres, de nombreuses illustrations, des notes explicatives et une carte. Il est publié par le Comité canadien sur l'histoire du travail en collaboration avec le projet d'histoire du travail au Nouveau-Brunswick, une alliance de recherche universités-communautés qui regroupe des chercheurs et chercheuses de la University of New Brunswick et de l'Université de Moncton. Ce projet est subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

Pour plus de renseignements, consultez le site http://www.lhtnb.ca/02/fr_annonce.cfm.

La première conférence de la Chaire d’études Jeanne et J.-Louis-Levesque en gestion financière a connu beaucoup de succès.

En effet, plus d’une soixantaine de participantes et participantes ont assisté à la conférence donnée par Joel Attis, vice-président du Conseil d’administration de la Société de gestion des placements du Nouveau-Brunswick et président de l’entreprise Attis Corp. Financial Group inc., qui offre des services financiers aux particuliers et aux entreprises.

Lors de sa présentation, M. Attis a discuté des principes de base menant à une planification financière personnelle réussie, en particulier l’importance de bien planifier sa retraite en commençant à investir le plus tôt possible pour bénéficier de l’intérêt composé, et de choisir un investissement conforme au profil de risque de l’investisseur.

Renseignements : Tania Morris, au 858-4218.

Dans le cadre du 11e colloque étudiant annuel du Programme d'information-communication de l’Université de Moncton intitulé « Élections et médiacratie », huit étudiants et étudiantes ont présenté les résultats d'analyses de la couverture médiatique des élections provinciales qui ont eu lieu en septembre dernier au Nouveau-Brunswick. Ce colloque est organisé dans le cadre du séminaire de fin de baccalauréat en information-communication par la professeure Marie-Linda Lord.

L’Institut d’études acadiennes et les recteurs de l’Université de Moncton et de Mount Allison University, Yvon Fontaine et Robert M. Campbell, ont procédé au lancement du livre « Entre textes et images : Constructions identitaires en Acadie et au Québec », sous la direction de Monika Boehringer, Kirsty Bell et Hans R. Runte, à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen au Campus de Moncton.

À l’âge de la mondialisation, la notion de l’identité est loin d’être éculée. Au contraire, elle reste primordiale dans un monde caractérisé par d’importants mouvements de migration. Aujourd’hui, les constructions identitaires s’avèrent hybrides et métissées. L’hétérogène et l’interculturel l’emportent sur le stable et l’enraciné, si bien que les identités se construisent, se déconstruisent et se reconstruisent inlassablement selon les contextes socioculturels dans lesquels elles évoluent.

En Amérique du Nord, les littératures acadiennes et québécoises témoignent parmi d’autres de la complexité de ce phénomène. Ainsi, les textes réunis dans cet ouvrage se donnent pour objectif d’examiner les enjeux multiples de l’identitaire, et ceci dans les espaces littéraire et pictural de l’Acadie et du Québec. Car l’identité ne veut pas seulement se faire circonscrire par le discours littéraire ou savant, par des formules toujours plus finement cisélées, elle veut aussi se faire voir, se présenter dans tout un éventail de formes et de couleurs nuancées qui permettent de l’appréhender de divers angles.

Plusieurs articles portent sur un tel entrelacement de textes et d’images. Tous contribuent, souhaitent les auteurs, à faire avancer les connaissances dans la grande dynamique de l’identitaire.

Cet ouvrage collectif, paru dans la Collection Pascal-Poirier de l’Institut d’études acadiennes, rassemble des textes de Denis Bourque, Herménégilde Chiasson, Carola David, Jean-Luc Desalvo, Ingo Kolboom, Denise Lamontagne, Julie LeBlanc, Corrie Level-Scott, Irène Oore, Joëlle Papillon, François Paré, Claudine Potvin, Amy J. Ransom, France St-Jean, Jimmy Thibeault, Emmanuelle Tremblay et Ania Wroblewski. Ils examinent les enjeux multiples de l'identitaire dans des écrits littéraires en lien avec diverses expressions iconiques de l'Acadie et du Québec dont ceux d’Antonine Maillet, Michel Roy, Dano LeBlanc, Jean Babineau, France Daigle, Nelly Arcan, Pauline Harvey, Monique Bosco, Régine Robin, Stanley Péan, Dany Laferrière, Monique Proulx, Marie-Claire Blais, Roméo Savoie et Roland Giguère.

Le recteur, Yvon Fontaine, rappelle que l’Université de Moncton a été heureuse de s’associer à cet ouvrage collectif. « En effet, certains textes sont le produit de recherches menées par nos collègues des campus de Moncton et de Shippagan et l’équipe de l’Institut d’études acadiennes y a investi talent et expertise à titre d’éditeur », dit-il.

M. Fontaine souligne également l’excellente initiative des collègues de Mount Allison University, particulièrement les professeures Monika Boehringer et Kirsty Belle, qui sont à l’origine de ce projet. « L’Université de Moncton salue de telles collaborations et souhaite qu’elles se multiplient dans un avenir rapproché », ajoute M. Fontaine.

Depuis plusieurs années, les chercheurs et chercheuses en études acadiennes et en études québécoises collaborent à différents projets de recherche et à de nombreuses publications. De par son approche comparative, cet ouvrage a le mérite d’encourager la dialogue déjà entamé entre ceux et celles qui s’intéressent aux différentes réalités historiques et contemporaines des deux plus anciennes sociétés francophones en Amérique du Nord.

« Au nom de l’Université de Moncton, je tiens à féliciter tous les collaborateurs de ce projet, depuis le colloque initial jusqu’à la publication de cet ouvrage, pour cette ambitieuse réalisation », conclut M. Fontaine.

Renseignements : Marie-Linda Lord, au 858-4426, http://www.umoncton.ca/iea.

La saison 2010-2011 des Rendez-vous de l’ONF en Acadie reprendra dès la semaine du 16 janvier et la saison d’hiver s’annonce remplie de belles découvertes portant sur les enjeux sociaux actuels, les arts, l’environnement et plus encore.

Cet hiver, les Rendez-vous de l’ONF en Acadie vous invitent à la découverte. Celle de soi d’abord, des désirs qui nous portent, du passé qui nous marque à jamais et des multiples facettes qui font de nous des humains. À la découverte de l’autre, ensuite, travailleur immigré devenu débroussailleur en Abitibi, médecin étranger diplômé mais empêché d’exercer, ou encore Jamaïcain du ghetto de Kingston rencontré par hasard. Les rendez-vous sont aussi un voyage à travers les époques et les arts, entre compositeurs d’hier et chef d’orchestre d’aujourd’hui, chorégraphe de génie, extravagance et fantaisie. Enfin, partez découvrir le monde, contempler la nature et comprendre les menaces qui pèsent sur notre Terre. Cet hiver, chaque semaine, partez à l’aventure.

La saison commence sur une note musicale. Trois films qui permettent d’entrer dans l’univers de certains des grands chefs d’orchestre contemporains. Yannick Nézet Séguin : sans entracte (2010, Theodore Ushev; 5 minutes 54 secondes); Wilfrid Pelletier, chef d’orchestre et éducateur (1960, Louis Portugais; 19 minutes 15 secondes) et Stravinski (1965, Wolf Koening et Roman Kroitor; 27 minutes 58 secondes) lanceront le bal dès le 16 janvier.

Les spectateurs seront dépaysés pendant la semaine du 13 février avec les films REW-FFWD (1994, Denis Villeneuve; 30 minutes 43 secondes) qui nous plonge dans un ghetto en Jamaïque; Mamori (2010, Karl Lemieux ; 7 minutes 44 secondes) film d’animation expérimental composé d’images et de sons captés dans la forêt amazonienne, et Vivre en Amazonie (1992, German Gutierrez; 24 minutes 10 secondes), du réalisateur de L’affaire Coca-Cola (2009) qui nous invite à découvrir les Huni Kui, société libre qui va au rythme des saisons.

Les Fros-o-la-gaspesie, de Stéphanie Lanthier (2010, 71 minutes 14 secondes) sera à l’affiche pendant la semaine du 3 avril. Un voyage en Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, permet de rencontrer des bûcherons du 21e siècle qui montent au Nord travailler dans les bois. Du Québec, d’Afrique, de l’Europe de l’Est et d’Asie, des gens de partout se côtoient, loin de leur famille, cinq à six mois par année, tout en s’initiant à la forêt boréale québécoise. Les Fros a été présenté comme film d’ouverture aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal en novembre 2010.

Du grand large aux Grands Lacs (1982, Jacques-Yves Cousteau et Jacques Gagné; 96 minutes 17 secondes) invite le spectateur à naviguer sur le fleuve Saint-Laurent en scrutant le fond des eaux pendant la semaine du 6 mars; Socalled, le film (2010, Garry Beitel, 87 minutes 30 secondes) permet de découvrir un artiste multidisciplinaire, Josh Dolgin, qui fait allègrement sauter les barrières entre les musiques issues de cultures, d’époques et de générations différentes. Le film prendra l’affiche pendant la semaine du 13 mars. Dès le 20 mars, l’occasion de redécouvrir un bijou du grand écran qui a remporté plusieurs prix internationaux : J.A Martin photographe (1975, Jean Beaudin; 101 minutes 13 secondes), très beau film qui peint le portrait tout en nuance d’un couple qui tente de se retrouver.

Pendant la semaine du 27 mars, revoyez À la dérive, du célèbre explorateur et cinéaste Jean Lemire, une réalisation de Patricio Henríquez sur les inquiétudes face aux changements climatiques (2003, 52 minutes). Plusieurs autres films sont à l’horaire jusqu’au 7 avril.

Ces soirées cinéma vous sont offertes sans frais. À Moncton, les films sont projetés à compter de 19 heures dans l’amphithéâtre 163 du pavillon Jacqueline-Bouchard au Campus de Moncton.

Pour obtenir plus de détails sur les films au programme : http://ONF.ca/rendez-vous.

Une table ronde portant sur l’innovation et la créativité au sein de nos petites et moyennes entreprises (PME) regroupant des personnes expertes du milieu des affaires et académique a eu lieu à la Faculté d’administration de l’Université de Moncton.

Cette activité, qui a regroupé quelque 75 participants et participantes, a été organisée par le Centre Assomption de recherche et développement en entrepreneuriat (CARDE), l’Association des étudiants et étudiantes de la Faculté d’administration et le Students in Free Entreprise.

La table ronde a débuté avec une présentation du professeur Gilles Marcoux portant sur l’impact des changements engendrés par la mise en place d’initiatives innovatrices au sein d’une PME.

Les autres personnes ressources ont présenté à tour de rôle leurs perspectives au sujet des défis et opportunités associés à l’innovation et la créativité au sein des PME. Les barrières systémiques freinant le développement d’une culture innovatrice au sein de nos PME ont également été discutées ainsi que des pistes de solution.

L’Université de Moncton, en collaboration avec Ryerson University en Ontario, a été acceptée pour un projet de mobilité nord-américaine en éducation supérieure. L’U de M sera responsable de l’initiative au Canada et le vice-doyen de la Faculté d’ingénierie au Campus de Moncton, Gilles C. Roy, est le directeur du projet.

Intitulé «Alliance to Promote the Sustainability of the Environment through Energy Efficiency Across NAFTA», ce projet donne la chance aux étudiantes et étudiants canadiens d’étudier, de faire des stages ou de travailler sur un projet de recherche aux États-Unis ou au Mexique. Pendant la durée du projet (2010-2014), ils observeront les approches et les méthodes au niveau de l’efficacité énergétique au Canada, aux États-Unis et au Mexique tout en apprenant davantage sur la culture des pays participants.

Les partenaires américains sont la University of Louisiana à Lafayette en Louisiane et Lamar University au Texas. Quant aux partenaires mexicains, il s’agit de Universidad Autónoma de San Luis Potosí et Universidad Panamericana – campus de Guadalajara et Aguascalientes.

Ce consortium tend à augmenter la mobilité des étudiants et étudiantes ainsi que leurs connaissances culturelles, en plus de développer des projets communs en association avec des partenaires et des entreprises. Il veut aussi observer les méthodes et le travail à l’international et développer des relations entre l’université et les chercheurs des pays de l’ALENA.

Il s’agit d’un projet subventionné par Ressources humaines et Développement des compétences Canada, à la suite d’une initiative et une demande faite par les professeurs Cong Tam Nguyen et Gilles Roy, en collaboration avec le Service de mobilité internationale de l’U de M. En plus de permettre aux étudiants et étudiantes de faire des études aux États-Unis et au Mexique, les professeurs participants auront la possibilité de rencontrer des confrères de différents pays afin d’établir des projets communs de recherche.

Renseignements : Gilles Roy, au 858-4323, gilles.c.roy@umoncton.ca Lucille Landry, au 858-4413, lucille.landry@umoncton.ca

La Fondation de l'innovation du Nouveau-Brunswick (FINB) vient d’annoncer un concours dans le cadre de son programme Initiative d’assistanats à la recherche.

Établir un équilibre parmi les nombreuses exigences des travaux de recherche nécessite divers types de soutien. Que ce soit pour organiser les données ou pour effectuer des tâches techniques, les fonds offerts grâce au programme Initiative d’assistanats à la recherche (IAR) peuvent mettre vos meilleurs étudiants et étudiantes à l'œuvre. Offerte conjointement par la Fondation et le ministère de l'Éducation postsecondaire, Formation et Travail du Nouveau-Brunswick, l’IAR profite à la fois au corps professoral et aux étudiants et étudiantes.

Le montant maximal alloué des assistanats pour les étudiants et étudiantes des cycles supérieurs est de 10 000 $ par année pour un maximum de deux ans. Pour les étudiants et étudiantes de premier cycle (universités et collèges communautaires), le montant maximal consenti est de l 5 000 $ pour un an seulement. Les fonds peuvent être utilisés comme supplément à d’autres sources de financement et peuvent être accordés à un ou plusieurs étudiants. Ils sont attribués d’abord au collège ou à l’université, puis sont versés à l’étudiant ou aux étudiants sous forme de salaires, de bourses ou d’allocations. Les fonds de l'IAR ne peuvent être transférés à d'autres collèges ou universités.

Pour faire partie du processus d’évaluation, les demandes doivent respecter les critères d’admissibilité de l’IAR et être liées à l’une des industries stratégiques identifiées par la Fondation.

Les demandes doivent être envoyées à la FINB par l’entremise de la Faculté des études supérieures et de la recherche (FESR), de préférence sous forme électronique (MS Word ou PDF) avec une version imprimée signée pour la FESR. La date limite de soumission à la FESR est le vendredi 21 janvier.

Pour de plus amples renseignements sur le programme et pour obtenir le formulaire de demande et la liste des secteurs stratégiques, nous vous invitons à visiter le site Web de la FINB à l'adresse ci-dessous. Veuillez noter que le concours annoncé comprend également la composante Éducation et Formation.

Renseignements : FESR, au (506) 858-4310, http://www.nbif.ca/fre/recherche/iar/.

Le Musée acadien de l’Université de Moncton, en collaboration avec le projet national « Les Canadiens et leurs passés », tiendra une journée d’étude portant sur « Le rôle des musées et des établissements patrimoniaux dans la transmission de l’histoire et de la culture acadiennes », le jeudi 20 janvier de 9 h 50 à 15 h 30 dans la salle 136 au pavillon Léopold-Taillon.

Lors de cette journée, le Musée acadien présentera les résultats d’une recherche concernant le projet « Une visite au Musée acadien : en quoi consiste ce bagage historique? ». Cette recherche s’inscrit dans le cadre du projet national « Les Canadiens et leurs passés », une alliance de recherche universités-communautés (ARUC).

Ces projets pancanadiens se questionnent sur le lien qu’entretiennent les Canadiens et les Canadiennes avec le passé et l’histoire de notre pays. Le Musée acadien a complété une recherche auprès des élèves de 5e année (secteur francophone) au Nouveau-Brunswick, qui consiste en dix groupes/classes cherchant à connaître leur connaissance de l'histoire acadienne, et l'impact qu'une visite au Musée acadien peut avoir sur leur apprentissage de l'histoire acadienne.

La journée abordera également l’enseignement en milieu minoritaire, le défi de transmettre l'histoire aux jeunes et l’apport des musées et des établissements patrimoniaux en milieu scolaire.

Les personnes intéressées à assister à cette journée d’étude sont priées de communiquer avec la conservatrice Jeanne Mance Cormier, au 506-858-4690, ou par courriel à jeanne-mance.cormier@umoncton.ca.

Christine Drapeau est étudiante de première année à la Faculté de droit. Malgré un horaire chargé, elle trouve un sens tout à fait spécial dans son engagement au sein de l’église Notre-Dame d’Acadie au Campus de Moncton.

Originaire de Dalhousie, Christine est présidente du Conseil paroissial, un comité qui représente les intérêts de la communauté qui fréquente l’église. Pendant ses études de baccalauréat en administration des affaires qu’elle a complétées au printemps 2010, elle était aussi chargée de faire la comptabilité de l’église, une tâche qu’elle reprendra à nouveau en janvier.

À l’approche de Noël, elle se dit heureuse d’avoir pu compter sur les liens tissés au sein de la paroisse pour bien compléter sa session d’études. « Je m’engage dans l’Église parce que ça fait partie de mes valeurs d’une part, mais également parce que j’y retrouve un sentiment de solidarité qui m’anime, confie-t-elle. C’est agréable de pouvoir compter sur une communauté religieuse pour un appui; c’est comme une grosse famille, dit-elle avec le sourire. Quand on est loin de chez-soi, c’est aussi rassurant de pouvoir trouver un lieu de recueillement et de rassemblement qui nous est familier. Avec les exigences des études et le stress des examens, l’Église me donne du courage et plus de confiance.»

Christine dit apprécier l’approche du père Paul Breau. « Il a le tour de nous rejoindre et d’adapter son message à la communauté paroissiale qui compte un bon nombre d’étudiants internationaux. La chorale paroissiale dont j’ai fait partie pendant trois ans a d’ailleurs adopté des couleurs internationales pour son répertoire de chants et c’est très beau. La messe de Noël pour les étudiants célébrée le 27 novembre était d’ailleurs très animée comme à chaque année. »

L’entraîneuse-chef, Monette Boudreau-Carroll, se réjouit d’apprendre que Geneviève LeBlanc, de Dieppe, s’inscrira au Campus de Moncton en septembre prochain pour joindre les Aigles Bleues au volleyball de la conférence des Sports universitaires de l’Atlantique.

LeBlanc joue actuellement avec l’équipe Bleu et Or de la Ligue provinciale de volleyball féminine et termine son secondaire à l’école Mathieu-Martin de Dieppe.

«Geneviève LeBlanc a un avenir prometteur au volleyball et je suis heureuse qu’elle ait décidé de jouer avec les Aigles Bleues, mentionne Boudreau-Carroll. Elle participe au programme de sports-études depuis deux ans. Elle devrait être l’une des joueuses de l’avenir pour l’équipe et elle était sollicitée par plusieurs sur la scène universitaire. Geneviève est familière avec le jeu et son adaptation devrait se faire assez rapidement. Il faudra cependant être quelque peu patient parce que le jeu est différent et plus rapide au niveau universitaire. »

LeBlanc, qui mesure cinq pieds neuf pouces, joue au volleyball depuis six ans, un sport qu’elle aime beaucoup. «J’ai toujours voulu jouer avec les Aigles Bleues, dit-elle. Je m’entraîne déjà à l’Université de Moncton et ce sera agréable de jouer chez-moi devant ma famille et mes amis. J’aurai aussi la chance de jouer avec des amies.»

« Le volleyball est un sport plutôt technique qui se joue en équipe et je préfère cela, ajoute-t-elle. C’est motivant de jouer avec d’autres athlètes et de s’encourager les unes les autres. C’est un sport rapide qui demande de la concentration et une bonne forme physique. »

Le programme sport-études permet à LeBlanc de pratiquer son sport favori tout en poursuivant sa scolarité au secondaire. «J’aime bien ce programme. Il est exigent mais c’est pratique de poursuivre son développement dans un sport tout en poursuivant des études. Pour moi, le volleyball s’échelonne sur 12 mois par année parce que je joue avec les équipes provinciales pendant l’été. Je pense également participer aux Jeux de la francophonie canadienne l’été prochain. »

LeBlanc est une attaquante qui a beaucoup de plaisir à faire des smashs ou quand elle complète des jeux. Son désir de vouloir s’améliorer la pousse à s’entraîner chaque jour pour perfectionner sa technique et son jeu.

L'Atelier d'opéra du Département de musique de l'Université de Moncton et le Théâtre Capitol présentent deux opéras, « Les Bavards », de Jacques Offenbach, et « L'amour à trois », de Gian Carlo Menotti, les vendredi 28 et samedi 29 janvier à 20 heures et le dimanche 30 janvier à 14 heures sur la scène du Théâtre Capitol.

René Poirier, metteur en scène et scénographe, affirme que les répétitions vont bon train. « On s'amuse beaucoup puisqu'il s'agit de deux comédies délirantes, dit-il. Je crois que ça va plaire au public. Les deux opéras ont été choisis parce qu'ils ont en commun des bavardages et des gens qui parlent trop, ce qui donne des situations cocasses remplies de quiproquos. »

Dans l'opéra « Les Bavards », Roland a des ennuis financiers mais est aussi amoureux de la belle Inès qui vit chez son oncle Sarmiento. En voulant offrir ses services à Sarmiento en échange d'argent, il dévoile sa tendance évidente à trop parler. Sarmiento y voit une occasion en or. Il invite Roland à demeurer chez-lui gratuitement à condition qu’il réussisse à faire taire sa femme Béatrix qui est la personne la plus bavarde de la ville. Roland, pour sa part, accepte cette proposition qui lui permettra en plus de vivre près de la belle Inès. S'en suivra une série d'événements plus drôles les uns que les autres auxquels se joindront l'Alcade Cristobal et son greffier Torribio, des personnages qui sont eux aussi dotés du don de la parole facile...

Une histoire drôle où l'amour, le bavardage et les quiproquos s'entrelacent à la jalousie, la quête de la richesse et la douce vengeance. Le public convié aux déboires des personnages rira à coup sûr dans cet opéra-bouffe où le livret de Charles Nuitter est fort bien servi par la musique enjouée et figurative de Jacques Offenbach.

Dans « L'amour à trois », Ben visite son amoureuse Lucy avant de partir en voyage. Il veut profiter de l'occasion pour la demander en mariage mais Lucy, très bavarde, enchaîne les appels téléphoniques malgré les efforts de Ben pour attirer son attention. Il décide de partir mais non sans d'abord placer un appel, le seul moyen qu'il trouve pour pouvoir lui parler de ses plans...

Les billets sont en vente dans le réseau de billetterie du Grand Moncton, de 14,50 $ à 18,50 $. On peut également se les procurer en téléphonant à la billetterie au 506-856-4379 ou encore en ligne à www.capitol.nb.ca.

Renseignements : 506-858-4016, lisa.roy@umoncton.ca

Ridha Ben Mansour, professeur adjoint en ingénierie au Campus d’Edmundston, a été décoré d’un prix international de la Emerald Literati Network pour un article paru dans la publication International Journal of Numerical Methods for Heat & Fluid Flow (volume 19 no. 2, 2009).

L’article « Developing laminar mixed convection of nanofluids in an inclined tube with uniform wall heat flux » a permis à M. Ben Mansour de recevoir cette distinction (Highly Commended Award) en compagnie des professeurs Nicolas Galanis, directeur de la chaire du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) en efficacité énergétique industrielle en partenariat avec Hydro-Québec et le Centre de recherche Canmet Énergie-Varennes, et du professeur Cong Tam Nguyen, de la Faculté d’ingénierie au Campus de Moncton.

Le groupe Emerald est l’éditeur de quelque 200 publications scientifiques et professionnelles de langue anglaise. Plus de 3 000 bibliothèques universitaires souscrivent à la collection des publications de ce groupe.

Pendant ses études, Ridha Ben Mansour a réalisé des projets théoriques et expérimentaux relatifs aux écoulements internes avec transferts thermiques de nanofluides et au comportement transitoire des transferts thermiques et massiques d’un étang solaire à gradient de salinité. Dans toutes les étapes de ces projets, il a réussi à développer une grande autonomie et une maitrise certaine des moyens d’analyses (analytique, numérique et expérimentale). Il a eu l’occasion de publier et présenter les résultats obtenus dans six revues scientifiques les plus ciblées et lors de dix conférences internationales.

M. Ben Mansour possède le doctorat en génie mécanique (spécialité en thermo-fluide) de l’Université de Sherbrooke, la maitrise en sciences appliquées de l’Université de Moncton et le diplôme d’ingénieur en électromécanique de l’École nationale d’ingénieurs de Sfax, en Tunisie.

Le Canada et le Brésil partagent une riche histoire de collaboration dans le domaine des relations commerciales et politiques, de la recherche universitaire et de la mobilité étudiante. Ils ont signé un certain nombre d'accords, de traités et de protocoles d'entente au cours des années.

En novembre 2008, les deux pays ont signé un accord de coopération en matière de science, de technologie et d'innovation dans le but de promouvoir une collaboration accrue en recherche et développement entre les deux pays dans des domaines d'intérêt commun, y compris l'aérospatial, l'agriculture, la biotechnologie, la nanotechnologie, l'industrie pharmaceutique, les technologies de l'information et des communications ainsi que le développement d'énergies renouvelables. En septembre dernier, Affaires étrangères et Commerce international Canada et l'Agence fédérale de perfectionnement de l'éducation supérieure au Brésil ont signé un protocole d'entente portant sur la mobilité universitaire et la coopération scientifique.

Les Bourses Canada-Brésil - Projets de recherche conjoints ont été créées à la suite de la signature de ce protocole d'entente. Ce programme de bourses vise à appuyer des projets de recherche conjoints en équipe entre des établissements canadiens et brésiliens d'éducation supérieure dans des domaines clés d'intérêt commun tels que la gouvernance démocratique, la prospérité, la sécurité et la science et technologie. Le programme encouragera donc la collaboration en recherche ainsi que la mobilité des étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs.

Ces projets doivent comprendre de la recherche en collaboration et mener à des publications qui appuient la coopération bilatérale dans des domaines universitaires clés ou les objectifs de l'Accord-cadre de coopération scientifique et technologique entre le Canada et le Brésil. Les projets doivent également démontrer clairement les avantages du partenariat pour les deux pays.

Pour obtenir plus de renseignements et pour vous procurer un formulaire de candidature : http://www.scholarships.gc.ca/etablissementBCBPdRCcdn-academicinstitutionsCBAJRPcdn-fra.aspx.

L’année débutera sur une bonne note au Service des loisirs socioculturels alors que le public aura l’occasion d’entendre Pascal Lejeune, le vendredi 21 janvier, et Alexandre Poulin, le jeudi 27 janvier, deux spectacles présentés dès 20 heures au Café-Campus.

Pascal Lejeune
Pascal Lejeune est un Acadien dont le talent en écriture et de mélodiste en fait l’un des jeunes artistes les plus intéressants sur la scène francophone canadienne. Humour et poésie, ce charmeur de foule a un style bien à lui. Chanteur atypique et universel, il a deux albums à son actif, « Adélaïde » (2009), réalisé par Yves Desrosiers, et « Le commun des bordels » (2007). Il a présenté près de 200 spectacles depuis 2007 partout au Canada, en France, en Belgique, en Suisse et en Slovénie. En 2010, il a été en spectacle aux Jeux Olympiques de Vancouver, en Acadie, au Québec et dans l’Ouest canadien.

Les billets sont présentement en vente au coût de 8 $ et 15 $ dans le réseau de billetterie du Grand Moncton. Des frais de services s'appliquent. Pour la billetterie, on peut téléphoner au 858-4554.

Alexandre Poulin
Alexandre Poulin est de retour au campus après un arrêt marquant l’année dernière. Il nous revient cette fois-ci avec un deuxième album sorti en octobre, « Une lumière allumée », où il continue de nous raconter des histoires avec émotion. Le premier extrait, « San Francisco », remporte un énorme succès en s’installant au sommet des palmarès francophones. Il sera accompagné sur scène de deux autres musiciens pour une soirée qui s’annonce formidable.

Alexandre Poulin a grandi dans un milieu musical. Dès l’âge de huit ans, il grattait les cordes sur la guitare de son père. Il compose dès sa jeune adolescence. Il participe aux spectacles de talents amateurs de son école pour ensuite jouer dans les bars de chansonniers. Il poursuivra ses études à l’Université de Sherbrooke pour devenir enseignant tout en profitant des fins de semaine pour parfaire son expérience de scène. Une fois ses études terminées, il s’envole pour le Costa Rica, voyage qui va l’inspirer à écrire une multitude de chansons. Le premier album sorti en 2008 a connu un grand succès grâce notamment aux extraits « Un bout de temps », « Fernand » et « La Prière ».

Les billets seront en vente seulement à la billetterie du Centre étudiant, 10 $ pour les étudiants et étudiantes et 15 $ pour les autres. Pour la billetterie, on peut téléphoner au 858-4554.

La sexologue, thérapeute, formatrice et auteure Claire Reid sera de retour à Moncton pour la présentation d'une conférence intitulée Le couple : un sacré laboratoire !, le jeudi 20 janvier 2011 à 19 h 30 dans le local 328 du pavillon Léopold-Taillon. L’entrée est de 10 $.

La majeure partie de nos liens sont vécus en pilotage automatique, sur le modèle des schémas de survie de l’enfance. Ces liens de codépendance nous emprisonnent dans des cycles inconscients de répétition du passé, nous amenant à saboter le don précieux de l’appel à l’Amour, ici et maintenant.

La conférencière se penchera sur la nécessité de l’engagement dans l’amour : créer un lien d’amour conscient avec soi étant nécessaire pour être capable de l’offrir à l’autre et pour continuer de grandir et d’évoluer dans une relation cocréative.

Claire Reid voyage au Québec et en Europe où elle apporte, grâce à ses livres Êtes-vous Fusionnel ou Solitaire?, Le nouveau couple et Couple et Cœur Conscient, ses conférences et ses ateliers, sa perception du nouveau couple. Possédant la maîtrise en sexologie, l'auteure a enseigné à l'Université du Québec à Montréal pendant 13 ans. Diplômée en pédagogie et animation sociale, elle a été formatrice à l'éducation des adultes et intervenante auprès de divers organismes privés et publics. Conférencière et thérapeute auprès des personnes seules et des couples, elle offre également aux thérapeutes et aux intervenants une formation à l'approche « fusionnel/solitaire ».

Pour les personnes intéressées, un séminaire, intitulé « Créer un lien d'amour avec soi », suivra les samedi et dimanche 22 et 23 janvier 2011 dans le local 355 du pavillon Léopold-Taillon.

Renseignements et réservation : Nicole Mallet, au 852-6122, nicolemallet05@hotmail.com.

La violoniste Leslie Ting et le pianiste Pierre-André Doucet présentent un concert, ce jeudi 13 janvier à 20 heures dans la salle Neil-Michaud du pavillon des Beaux-arts. On vous invite à partager avec les artistes des sonates pour violon/piano de W.A. Mozart, Francis Poulenc et Edward Elgar.

L’entrée est de 20 $ pour les adultes, 10 $ pour les étudiants et l’âge d'or et sans frais pour les étudiants et étudiantes du Département de musique.

Renseignements: Pierre-André Doucet, à p.andr.doucet@gmail.com.

L’exposition « Gwenaël Bélanger. Casser l’image » est présentée jusqu'au 20 février à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen. Elle a été mise en circulation par le Musée régional de Rimouski et coproduite avec Expression, centre d’exposition de Saint-Hyacinthe. Bienvenue à tous et à toutes. Renseignements : 858-4088.

Plus énergisés que jamais, les humoristes de la Revue Acadienne remontent sur scène lors de la neuvième édition de leur spectacle qui sera présentée en grande première, le vendredi 14 janvier à 20 heures dans la salle de spectacle du pavillon Jeanne-de-Valois. Une deuxième représentation aura lieu le samedi 15 janvier à la même heure et dans la même salle.

L’année 2010 a été mouvementée et les membres de la troupe n'ont pas eu à chercher bien longtemps pour y trouver de l'inspiration : élections provinciales, ouverture du casino, championnat mondial junior de l'IAAF et, bien sûr, les frasques de nos personnalités publiques qui seront également soulignées et parodiées.

Les billets sont en vente dans le réseau de billetterie du Grand Moncton au coût de 15 $ pour les étudiants et étudiantes et 25 $ pour les autres. Des frais de service s'appliquent. Pour joindre la billetterie du Centre étudiant, il faut composer le 858-4554.

Renseignements : Mélissa Thibodeau, au 863-2008 ou 384-6897