Lors de sa troisième édition qui aura lieu du 28 septembre au 7 octobre, le Symposium d’art/nature : Moncton 2012 diffusera le travail d’une dizaine d’artistes, notamment en land art, intervention, rencontre, sculpture, installation et performance.

Organisé en marge du 50e anniversaire de fondation de l’Université de Moncton, ce Symposium proposera en plus une série de conférences qui explorera le thème de l’énergie en tissant des liens entre art et écologie. Dès sa première édition en 1999, l’évènement avait créé des ponts entre l’art et la nature en mettant l'accent sur la rivière Petitcodiac et son espace riverain en proposant des parcours artistiques qui faisaient redécouvrir un endroit négligé qui nécessitait une remise en valeur. En 2004, pour sa deuxième édition, le Symposium avait proposé une première association avec le Parc écologique du Millénaire, qui se poursuit avec la présente édition.

L'énergie constitue le cœur et le moteur de la vie. Que ce soit en agriculture, dans le transport, en construction immobilière ou encore en développement urbain, tout passe par l’énergie : sa production, sa transformation, sa consommation. Les besoins d’énergie représentent une condition incontournable pour toute action : le développement technique, l’exploration et l’extraction des ressources naturelles, mais aussi la destruction progressive de la nature et des écosystèmes.

Le Symposium souhaite provoquer des rencontres entre les artistes, les écologistes et le public qui partagent des réflexions et des actions en lien avec le thème de l’énergie.

Volet création artistique : Ned Bear (Nouveau-Brunswick), Danyèle Alain (Québec), Michael Belmore (Ontario), Jean-Denis Boudreau (Nouveau-Brunswick), Paul Griffin (Nouveau-Brunswick), Gilbert LeBlanc (Nouveau-Brunswick), Rose-Marie E. Goulet (Québec), Christopher Varady-Szabo (Québec) et Ensemble Deschênes/Gibson (Nouveau-Brunswick).

Tout en présentant une grande diversité d’œuvres réalisées par des artistes professionnels, le Symposium propose également d'attirer l’attention du public sur des sujets de plus en plus pressants : l’importance de l’action artistique en lien avec notre écologie, la nécessité de la préservation de nos espaces publics, et la prise de conscience que tous nos gestes ont un impact sur notre environnement. Pour ce faire, des conférences sont prévues tous les jours du Symposium.

Volet conférences : « Aborder le territoire - stratégies croisées art + écologie » - Serge Fisette (Québec), Denis Lanteigne (Nouveau-Brunswick), Bénédicte Ramade (France), Rose-Marie E. Goulet (Québec), Danyèle Alain (Québec), Ibrahim Ouattara (Nouveau-Brunswick), Bill Vazan (Québec) et Caroline Lancol-Daigneault (Québec).

Un Pecha Kucha art/nature est prévu avec les artistes du Symposium et autres personnes invitées, le jeudi 4 octobre à 20 h 20 (portes à 19 h 30) au Centre culturel Aberdeen.

Volet oeuvre permanente
Pendant le Symposium, l’artiste Bob Verschueren, de Belgique, procédera à l’installation de l’oeuvre permanente « Renaître », qui viendra s’ajouter à la collection grandissante du Parc écologique du Millénaire qui comprend déjà des oeuvres de Nils Udo et de Francine Larivée. L’inauguration de « Renaître » aura lieu le dimanche 7 octobre à midi.

Volet exposition en galerie
Les projets artistiques seront présentés au Parc écologique du Millénaire situé au campus de l’Université de Moncton, ainsi que dans la ville de Moncton lors d’incursions sporadiques. Quant à elle, la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen présentera l’exposition « Lieux inusités / Uncommon Ground », avec Magali Babin, Scott Rogers et Scenocosme, du 26 septembre au 4 novembre, avec vernissage le 26 septembre de 17 heures à 19 heures.

Des visites guidées du Symposium sont prévues avec le public les samedis 29 septembre et 6 octobre de 13 heures à 17 heures. L’ouverture de l’évènement aura lieu le vendredi 28 septembre à 10 heures au Parc. Les heures d’ouverture : de 11 heures à 18 heures tous les jours. L’entrée au Parc est libre.

Le Symposium d’art/nature : Moncton 2012 est une initiative du Département d’arts visuels de l’Université de Moncton, de la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen, de l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick et du Comité du Parc écologique du Millénaire. Le comité organisateur est composé de Ronald Babin, Herménégilde Chiasson, André Lapointe, Marie-Noëlle Ryan, Nisk Imbeault, Jean-Pierre Caissie.

Les partenaires suivants rendent l’évènement et la série de conférences possibles : l’Université de Moncton, le Conseil des arts du Canada, la ville de Moncton, la Direction du développement des arts du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Vie saine du Nouveau-Brunswick, le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du Québec, Patrimoine Canada, le Consulat général de France dans les provinces atlantiques et la Société nationale de l’Acadie dans l’Entente Wallonie-Bruxelles. Merci aux commanditaires McArthur’s Nurseries et Price Landscaping Services.

Renseignements et entrevues : Ronald Babin, au 870-0816 / André Lapointe, au 378-1045 / Rachel Duperreault, au 875-4883 / www.ArtNatureMoncton.ca

L’Association des anciens, anciennes et amis de l’Université de Moncton, campus de Moncton, rendra hommage à deux de ses diplômés lors de sa Soirée Ovation - Édith Butler et Gaetan Lanteigne -, qui aura lieu le 18 octobre au Delta Beauséjour de Moncton.

La Soirée Ovation est la nouvelle appellation de cet événement annuel organisé par l’AAAUM pour célébrer et mettre en valeur les réalisations et la persévérance de ses personnes diplômées.

La chanteuse Édith Butler recevra l’Ordre du mérite des diplômées et diplômés de l’Université de Moncton. Cet Ordre souligne la contribution exceptionnelle d’un membre qui fait honneur à son alma mater et à sa profession, que ce soit dans le domaine religieux, politique, socioéconomique, scientifique ou encore artistique.

« La trajectoire de cette artiste de renom est impressionnante, rappelle la présidente de l’AAAUM, Marie-France Doucet. Formidable ambassadrice de l’Acadie, Édith Butler est l’une des premières artistes à avoir contribué au rayonnement de la culture acadienne, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.»

Par ailleurs, l’AAAUM remettra le prix Émergence à Gaetan Lanteigne, enseignant au programme de gestion de la petite et moyenne entreprise offert au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick - campus de la Péninsule acadienne.

Institué en 2008, ce prix a pour but de mieux faire connaître cette nouvelle génération de diplômées et diplômés qui se distingue dans différentes sphères d’activité, que ce soit en menant une carrière exceptionnelle ou en s’impliquant activement au sein de la communauté.

« Engagé pleinement au sein de sa collectivité, M. Lanteigne fait preuve d’un leadership hors du commun, ajoute Mme Doucet. Personne motivée et motivante, M. Lanteigne est une source d’inspiration et un modèle de détermination pour les jeunes diplômées et diplômés de notre Université. »

L’AAAUM a comme mission de favoriser la promotion, le développement et le rayonnement de l'Université de Moncton et, par le fait même, de ses anciens, anciennes et amis.

Renseignements : Jeanne Farrah, au 858-4130.

Conteuse, chanteuse et musicienne, Édith Butler est née en 1942 à Paquetville. Son action, fière et pionnière, a tracé la voie à une importante relève artistique et musicale. On dit d’Édith Butler qu’elle est la « mère de la musique acadienne » et le Canada anglais l’a surnommée « Mother Acadia ».

Possédant le baccalauréat ès arts de l’Université de Moncton et la licence ès lettres de l’Université Laval, Édith Butler a fait ses débuts sur scène au Collège Notre-Dame d'Acadie pour ensuite amorcer sa carrière à la radio de Radio-Canada à Moncton en chantant un répertoire principalement folklorique. En 1962, elle s'est jointe à Singalong Jubilee, émission de télévision country-folk, réalisée à CBC Halifax.

Édith Butler s'est produite sur les plus grandes scènes du Canada, des États-Unis, de l'Europe, dont l'Olympia à Paris. Au Japon, lors de l’exposition universelle d’Osaka en 1970, elle a donné 500 spectacles au Pavillon du Canada.

Sa discographie comprend quelque 300 titres répartis sur 27 albums. Elle compte d’innombrables grands succès, dont « Avant d'être dépaysée », « Marie Caissie », « L'Acadie s'marie », « Je vous aime, ma vie recommence », « L'hymne à l'espoir » et « Un million de fois je t'aime ». En 2007, sa chanson « Paquetville » a été intronisée au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens.

Décorée Officier de l'Ordre du Canada, Chevalier de l'Ordre national du mérite de la République française, Chevalier de l’Ordre des francophones d’Amérique et Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, Édith Butler a également reçu le Prix Dre Helen Creighton pour l'ensemble de sa carrière, le grand prix du disque de l’Académie Charles Cros, le Prix du gouverneur général du Canada, trois Félix, un prix Hommage Éloizes, trois doctorats honorifiques , le titre de princesse amérindienne honorifique de la nation Abénakis et le prix Hommage de la Société des auteurs et compositeurs du Canada pour l’ensemble de sa carrière d’auteur-compositeur.

Dans le cadre d'une série de timbres-poste célébrant les plus grands artistes canadiens de la chanson, Postes Canada a émis en 2009 un timbre à l'effigie de la chanteuse.

Originaire de Sainte-Cécile dans la Péninsule acadienne, Gaetan Lanteigne oeuvre depuis dix ans dans le développement économique et le domaine des affaires. Il est présentement enseignant au programme de gestion de la petite et moyenne entreprise offert au CCNB - campus de la Péninsule acadienne.

Il possède le baccalauréat en commerce de l’Université de Moncton ainsi que plusieurs certificats, dont administration du personnel, gestion des services financiers, finance et éducation des adultes. Il est également diplômé en techniques d’imprimerie coop et en techniques de gestion de la petite et moyenne entreprise du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick - campus de Dieppe. Il poursuit à temps partiel un programme de maîtrise en administration des affaires de l'Université de Moncton.

Depuis l’obtention de son diplôme en commerce, M. Lanteigne s’est engagé pleinement au sein de sa communauté. Il est président du district des services locaux (DSL) de Haut-Sheila et président du regroupement des 18 comités consultatifs des DSL de la région de Péninsule-Sud. Il est membre fondateur de l’initiative Ensemble vers l'avenir, membre fondateur du Club Toastmaster ComMunique Acadie de Tracadie-Sheila, et membre du conseil d’administration de l’initiative Véloroute Péninsule acadienne.

Il est également membre fondateur, personne ressource et président du conseil d’administration du Club entrepreneurs étudiants PhénoMènE Inc. et membre fondateur de l’entreprise éducative PhénoMécoE. Il est membre du conseil d’administration de l’Association des Clubs Entrepreneurs de la francophonie canadienne.

La ville de Moncton et l’Université de Moncton ont annoncé la création d’un fonds de bourses destiné aux élèves issus des programmes d’immersion des écoles de la ville et qui bénéficiera grandement à ceux et celles qui choisiront de s’inscrire au campus de Moncton.

Grâce à un investissement de la ville de Moncton, les élèves qui s’inscriront dans un programme à temps complet au campus de Moncton recevront une bourse d’entrée d’une valeur de 2 500 $. Si la demande est trop grande, un montant annuel sera distribué aux bénéficiaires de façon équitable et selon les critères qui auront été définis.

Ce fonds de bourses veut encourager les élèves issus des programmes d’immersion des écoles de la ville à fréquenter l’Université de Moncton. Ceux et celles qui s’y inscriront auront accès pendant la première année à un « groupe-pont » qui facilite l’intégration des élèves dont la langue maternelle n’est pas le français. Ils auront par la suite accès à tous les programmes qui sont offerts à l’Université de Moncton.

L’approche intégrée de l’immersion permet aux personnes participantes de compléter leur formation pendant la même période que les étudiantes et étudiants inscrits aux programmes réguliers.

En plus de cet investissement dans un fonds de bourses pour les élèves provenant du secteur anglophone, la ville de Moncton a créé un fonds de bourses de valeur égale pour les élèves qui habitent Moncton et qui proviennent du secteur francophone.

Pour plus de renseignements concernant le programme d’immersion au campus de Moncton, vous pouvez visiter le site http://www.umoncton.ca/umcm/immersion.

Renseignements : 858-4683.

Pendant la saison estivale, une équipe composée de quatre chercheurs et de deux étudiants a implanté un premier site de suivi à long terme de la végétation alpine dans le Parc national de la Gaspésie, au Québec.

Il s’agit de Guillaume Fortin, professeur de géographie à l’Université de Moncton; Luc Sirois, professeur de biologie à l’Université du Québec à Rimouski; Lisabeth Willey et Michael Jones, chercheurs postdoctoraux en écologie à la University of Massachussetts, à Amherst; Sophie Schiavone, étudiante au Master 2 en géographie à l’Université Joseph-Fourier, de Grenoble; et Kevin Arseneau, étudiant à l’Université de Moncton.

Ce site est composé de quatre montagnes, le mont Auclair, le mont Richardson, le mont de la Table et le mont Comte. Il s’ajoute aux nombreux autres sites répartis dans 112 régions de montagnes ailleurs dans le monde et qui font partie du réseau international GLORIA (GLobal Observation Research Initiative in Alpine environments, http://www.gloria.ac.at/).

Le site implanté en Gaspésie est le premier à être complété et situé dans les Appalaches (Canada et États-Unis). Le protocole prévoit une reconduction des mesures à tous les cinq ans afin de quantifier les modifications survenues dans le temps et dans l’espace entre les différentes prises de mesures.

L’équipe prévoit implanter d’autres sites dans l’est du Canada et le nord-est des États-Unis au cours des prochaines années, notamment dans les Montagnes Blanches dans le secteur du Mont Washington.

Renseignements : Guillaume Fortin, au 858-4364 / http://www.gloria.ac.at/

La Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen du campus de Moncton reçoit présentement l’artiste multidisciplinaire Natalie Morin pour une résidence de création d’une durée de quatre mois.

Basée à Moncton, cette artiste oeuvre depuis plus de 20 ans en danse, en performance, en dessin, en peinture et en arts médiatiques. Dans son œuvre, Natalie Morin offre une perspective unique sur la société, ainsi qu’une expression artistique personnelle et distincte. La période de résidence sera consacrée à la réalisation de nouvelles oeuvres en plus de mettre l’accent sur le processus créatif de l’artiste. Cette recherche sera le prélude d’une exposition de son travail prévue en février 2013.

Pendant la résidence, Mme Morin sera aussi disponible pour des rencontres avec les étudiantes et étudiants du Département des arts visuels. Dans le cadre de son exposition, elle prononcera une conférence portant sur sa production et sa démarche artistique.

Anthropographie : trois perspectives contemporaines
Des images de l’exposition « Anthropographie : trois perspectives contemporaines », présentée cet été dans le cadre de l’Année de l’Acadie au Festival interceltique de Lorient, en France, sont maintenant disponibles sur le portail de la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen.

Cette exposition comprenait le travail de Maryse Arseneault, Mathieu Léger et Stefan St-Laurent. Un texte critique de Jennifer Bélanger accompagnant l’exposition est également disponible en ligne à www.umoncton.ca/umcm-ga/anthropographie. Quant au catalogue de l’exposition, il est disponible à la réception de la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen.

Programmation 2012-2013 : www.umoncton.ca/umcm-ga/programmation.

Renseignements : 858-4687 /nisk.imbeault@moncton.ca

Greg Allain, professeur à la retraite du Département de sociologie, vient de publier une nouvelle étude, avec les professeurs Guy Chiasson, du Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais, et Gina Sandra Comeau, du Département de science politique de l’Université Laurentienne.

L’article s’intitule « Communautés francophones minoritaires et grappes culturelles émergentes dans les villes moyennes : une comparaison Moncton-Sudbury ». Il est publié dans Cahiers de géographie du Québec, Revue internationale de géographie humaine, volume 56, numéro 157 (numéro spécial sur « Transformations de ‘ l’urbain’ et du ‘rural’ et territorialité des sociétés contemporaines »), avril 2012, p.255-271.

L’étude fait suite à une publication antérieure des deux premiers auteurs sur la création au cours des 20 dernières années d’une grappe culturelle francophone par la communauté artistique acadienne de Moncton. Le phénomène des grappes (« clusters »), nécessitant une concentration d’établissements d’un secteur donné et des échanges soutenus entre les acteurs sociaux impliqués, a très rarement été analysé au sein des villes de taille moyenne, la grande majorité des recherches portant sur de grandes métropoles comme Los Angeles, New York et Londres. L’étude montre que les centres urbains de taille intermédiaire déploient des stratégies de développement culturel différentes, axées sur la mobilisation communautaire et des dynamiques de proximité.

Pour amorcer le pôle comparatif de la recherche dans ce texte-ci, les auteurs ont choisi la ville de Sudbury, au nord de l’Ontario, de taille comparable à Moncton et abritant une communauté franco-ontarienne de poids semblable à celle des Acadiens à Moncton. Parmi les conclusions atteintes, on peut observer une réelle vitalité culturelle francophone à Sudbury, et la présence effective d’une grappe culturelle créée et animée par la minorité franco-ontarienne. Par contre, en vertu des aléas de la géographie et de l’histoire, les établissements culturels à Sudbury sont un peu moins concentrés qu’à Moncton.

Il reste à établir des comparaisons avec d’autres milieux mais d’ores et déjà les auteurs estiment avoir levé le voile sur une facette relativement peu étudiée, et pourtant fascinante, de la réalité socioculturelle des francophonies minoritaires au Canada.

La photo nous fait voir le Bureau de direction de l’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton (ABPPUM) pour l’année 2012-2013 et son personnel.

Il s’agit, de gauche à droite, assis : Danielle Charron, vice-présidente interne; Pierre Gérin, secrétaire-trésorier; et Linda Lequin, vice-présidente externe; debout : Lise Robichaud, adjointe à la direction; Francis Weil, président de l’Unité II; Michel Cardin, président de l’ABPPUM; et Annick Thomas, secrétaire administrative.

Dans le cadre de son prochain congrès, qui aura lieu du 1er au 4 juin 2013 à la University of Victoria, en Colombie-Britannique, l'Association des professeurs et professeures de français des universités et collèges canadiens (APFUCC) lance un appel à communications pour un atelier envisageant « les discours et actions des / sur les jeunes dans la francophonie canadienne ».

Discours et actions des / sur les jeunes dans la francophonie canadienne
Dans les communautés francophones minoritaires du Canada, aujourd’hui comme hier, les jeunes font l’objet d’une attention particulière. Point de mire de nombreux travaux de recherche portant notamment sur la vitalité ethnolinguistique, ils sont tenus garants de l’avenir de la francophonie. Chercheurs et intervenants s’appliquent donc à éveiller leur conscience linguistique tout comme à leur insuffler un sentiment de fierté.

Dans la même veine, de nombreux incitatifs (entre autres gouvernementaux) amènent ces jeunes à s’organiser en fédérations et associations diverses. Cela aboutit essentiellement au même type de militantisme institutionnalisé que l’on retrouve au sein d’autres groupes d’intérêts et de représentations partout au Canada français. Hors de ces cadres, ces jeunes ont su développer des modes d’expression et de contestation nouveaux et originaux, plus « éclatés », plus « décalés ».

Par leurs prises de parole publiques, leur sens de la répartie dans les débats, mais aussi par leur pleine exploitation des potentialités du Web 2,0, ils se disent et disent leur perception du monde (pas toujours conforme à ce que l’on attend d’eux). Autant de témoignages de l’engagement social et de la dextérité linguistique de la jeunesse actuelle souvent taxée d’insouciance notamment politique et jugée peu habile avec sa langue.

Enfin, cette jeunesse est aux prises avec de nouveaux enjeux liés à la mondialisation, que ce soit dans sa conscientisation sociale, dans son insertion dans le monde du travail ou encore dans la diffusion de ses productions artistiques.

Autour de la problématique esquissée ci-dessus, le comité d’organisation sollicite notamment des contributions permettant de réfléchir aux questions suivantes : Quels discours les scientifiques et les experts produisent-ils sur les « jeunes » et quels en sont les attendus et les sous-entendus ?; Comment ces discours sont-ils reproduits dans les institutions éducatives (voir par exemple la mission de l’école acadienne ou la politique d’aménagement linguistique de l’Ontario pour les écoles de langue française) ?; Comment s’organise (ou se désorganise) l’action des jeunes entre militantisme institutionnalisé et nouvelles formes de mobilisation et de contestation (Belliveau, 2005) ?; Que nous donne à entendre cette jeunesse en ce qui a trait à ses représentations sur la langue, l’identité, la communauté (Dallaire, 2008 ; Pilote, 2007) ? Reproduit-elle ou non les idéologies dominantes en circulation dans la francophonie canadienne (Boudreau, 2009) ?; En quoi les nouveaux médias sociaux transforment-ils le rapport à la langue et / ou à la prise de parole des jeunes francophones canadiens (Cormier, 2010) ? Plus particulièrement, le Web 2,0 transforme-t-il les modes d’engagement sociaux ?; Qu’en est-il de cette fameuse « langue des jeunes » d’une pauvreté accablante pour certains et d’un foisonnement sans pareil pour d’autres ? Qu’en est-il de leur posture, notamment cette fameuse « ironie cool » relevée par Heller (2011) ?; Comment les jeunes artistes (la relève) prennent-ils leur place dans les milieux exigus où ressources matérielles et symboliques sont forcément limitées ? De même, quelles places les jeunes ont-ils vraiment dans les organismes traditionnellement dévolus à la défense (et l’illustration) de la cause francophone ?; Comment cette jeunesse s’insère-t-elle dans le monde du travail version nouvelle économie mondialisée ? Et dans les milieux de travail plus traditionnels ? Quelle valeur est attribuée à leurs ressources linguistiques ?

Il serait aisé d’allonger encore la liste des thèmes de réflexion possibles. Toute proposition envisageant la jeunesse dans les communautés en situation minoritaire (et majoritaire) au Canada (voire ailleurs) sera acceptée.

De plus, à des fins de comparaison, il serait profitable de faire un retour historique sur les mouvements collectifs étudiants passés. Finalement, en regard du sujet, on sollicite des communications issues des diverses branches des sciences humaines et sociales.

Les personnes responsables à l’Université de Moncton sont Laurence Arrighi (collecte des propositions et de la correspondance), du Centre de recherche en linguistique appliquée; Isabelle LeBlanc et Isabelle Violette, en études françaises; et Matthieu LeBlanc, en traduction et langues.

Les propositions de communication doivent être envoyées au plus tard le 15 décembre à laurence.arrighi@umoncton.ca. Elles doivent indiquer le nom et l’affiliation du communiquant ainsi que le titre et un résumé de 250 mots maximum (hors notes et bibliographie). Il est à noter qu'il faut être membre en règle de l'APFUCC pour présenter une communication au congrès.

Renseignements: http://www.apfucc.net

Dans le cadre de sa saison 2012-2013, le Théâtre Capitol recevra Gilles Vigneault, le vendredi 3 mai à 19 h 30. Ce grand de la chanson québécoise présentera son spectacle « Vivre debout », qui souligne 50 ans de carrière.

Gilles Vigneault a célébré en 2011 un demi-siècle sur scène. Originaire de Natashquan, aux confins de la Basse-Côte-Nord au Québec, il est poète, auteur de contes et de chansons et
auteur-compositeur-interprète. Fidèle à ses origines et fier de son héritage, M. Vigneault est un reflet fidèle de l’évolution de la société québécoise à l’époque de la Révolution tranquille. Son oeuvre, qui comprend plus de 400 chansons et 40 livres, rayonne dans toute la Francophonie.

Intemporels, plusieurs de ses titres ont été repris tout au long de sa carrière par des artistes tels Gilbert Bécaud, Pauline Julien, Claude Léveillée, Catherine Sauvage, et plus récemment,
Ariane Moffatt et Fred Pellerin.

Les billets sont présentement en vente, 37,50 $ à 41,50 $ (frais de service en sus). On peut les obtenir par téléphone au 506-856-4379 ou 1 800 567-1922, en ligne à l’adresse www.capitol.nb.ca, ou à la billetterie du Théâtre Capitol située au 811, rue Main à Moncton.

Renseignements : 383-6711 / communications@capitol.nb.ca

Le Centre d’aide en français (CAF) vise à offrir de l’aide aux étudiantes et étudiants désireux d'enrichir leurs connaissances et leur habileté en français écrit et d'améliorer leur rendement universitaire en cette matière. Ce service est conçu comme un complément aux cours de langue.

Date d’inscription : On est présentement en période d’inscription pour le service de monitorat. Il faut faire vite car les places sont limitées.

Coût d’inscription : 5 $ par semestre (ces frais doivent être payés lors de l’inscription).

Durée des rencontres : Les étudiantes et étudiants inscrits au CAF bénéficieront d’une aide individuelle hebdomadaire pendant huit ou neuf semaines en raison d’environ 45 minutes par rencontre.

Renseignements : 858-4319 / http://www.umoncton.ca/umcm-fass-langues/node/6

Le Chœur Louisbourg, sous la direction de Monique Richard, présentera un concert en l’église Saint-Anselme de Dieppe, le samedi 29 septembre à 20 heures.

Au programme, vous pourrez entendre des œuvres de Buxtehude (1637-1707) et une création mondiale de Matthew C. Lane, un ancien de Mount Allison University. Le chœur sera accompagné par un petit ensemble baroque formé de quatre musiciens jouant sur des instruments d’époque.

Monique Richard est professeure au Département de musique de l’Université de Moncton où elle est responsable des cours d’éducation musicale, de direction (et elle dirige les ensembles vocaux), ainsi que de l’atelier d’opéra avec orchestre. Elle est la directrice artistique du Chœur Louisbourg depuis sept ans.

Les billets sont en vente au Centre des arts et de la culture de Dieppe et à la billetterie du campus de Moncton.

Renseignements: http://www.SackvilleEarlyMusic.ca

L’Université de Moncton a accueilli la tournée « Parlons vieillissement », en présence d’Yves Joanette, directeur scientifique de l'Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

L’Institut du vieillissement des IRSC prépare son Plan stratégique 2013-2018 et dans ce contexte, il tient des séances de discussion dans 14 villes canadiennes afin de rencontrer la communauté de recherche, échanger sur une version préliminaire du plan et recueillir les commentaires des membres de la communauté.

Renseignements : http://speakingofaging-parlonsvieillissement-ia-iv.mcgill-cihr-ig.ca

Le Centre international d’apprentissage du français situé au campus de Shippagan a connu un été fort occupé. En plus d’offrir un stage pédagogique de deux semaines aux enseignantes et enseignants de français langue seconde en juillet, le CIAF a donné une formation spécialisée à 13 employées de la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick (CVMNB).

La Commission est une société publique établie par le gouvernement provincial en 2004 ayant pour mandat de réglementer le secteur des valeurs mobilières et de garantir l’efficacité et l’intégrité des marchés financiers au Nouveau-Brunswick. D’une durée d’une semaine, cette formation a permis aux deux groupes d’apprenants (niveaux débutant et intermédiaire) de se familiariser avec le lexique spécifique au domaine de l’investissement et des marchés financiers et d’utiliser la langue cible à maintes reprises.

Les personnes participantes ont grandement apprécié les cours offerts par les excellents formateurs Lina Duguay et Michel Omalosanga.

Fondé en 2001, le CIAF est la seule école de français en Atlantique reconnue par Langues Canada. Il offre des cours de français langue seconde et de perfectionnement en français à une clientèle variée comme le personnel de divers ordres gouvernementaux, les gens d’affaires et les enseignants de français langue seconde.

L’artiste peintre Claude Picard est décédé le 13 septembre dernier à l’âge de 80 ans.

Natif d’Edmundston, M. Picard a manifesté très tôt un talent exceptionnel pour le dessin. Perfectionniste en tout, il s’exerce dans les diverses facettes de la peinture, que ce soit en aquarelle, en pastel, en peinture à l’huile ou encore en acrylique. Il peint des paysages de sa région natale, des portraits, ainsi que des murales de scènes historiques et bibliques.

Plusieurs de ses portraits sont au Sénat canadien et à la Bibliothèque nationale à Ottawa, à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, aux campus d’Edmundston et de Moncton de l’Université de Moncton (dont la photo officielle de tous les recteurs) et dans plusieurs collections publiques et privées. Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs provinces canadiennes, aux États-Unis et en Europe.

Artiste de renommée internationale, M. Picard a reçu de nombreux prix et bourses. Mentionnons notamment le Gold Professionnal Award de la Société des graphistes du Canada pour les illustrations de la carte historique « Acadie, l’Odyssée d’un peuple », et la création de quatre tableaux pour la Citadelle Vauban, à Belle-Ile-en-Mer, en France. Il a aussi remporté le concours organisé par Parc Canada pour la réalisation de six murales de l’histoire de l’Acadie pour l’église de Grand-Pré.

En 1996, l’Université de Moncton lui a décerné un doctorat d’honneur en arts visuels lors du Gala de reconnaissance soulignant le 50e anniversaire de fondation de Saint-Louis-Maillet.

Les drapeaux des trois campus ont été mis en berne jusqu’après les funérailles.

Au nom de toute la communauté universitaire, le recteur et vice-chancelier, Raymond Théberge, a offert ses sincères condoléances à son épouse, Jeanne Soucy, à ses filles, Brigitte et Lucie, et aux amis.

Le Centre des arts et de l’éducation offre une formation donnée par des personnes professionnelles dans les studios du Ballet-théâtre atlantique du Canada au 68, rue Highfield à Moncton.

Les étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton qui sont intéressés par la danse contemporaine pourront en faire en compagnie de Samantha-Jane Gray, originaire de l’Afrique du Sud. Elle a obtenu un B.A. en droit et psychologie de l’Université de Witwatersrand en 2006 où elle a oeuvré auprès du Ballet Théâtre Afrikan. Après être déménagée à Vancouver en 2007, elle a poursuivi sa formation au Arts Umbrella Post-Graduate Dance Program. Ses plus récents projets comprennent Surfacing, une collaboration entre Ballet BC et Arts Umbrella, et la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010. Les cours sont généralement donnés en anglais mais les enseignants francophones peuvent enseigner dans les deux langues.

Parmi les autres cours qui sont dispensés, il y a la danse (ballet classique et contemporain), le théâtre musical (voix/musique, théâtre et danse liée au théâtre musical ), la production (mise en scène, éclairage et décor/construction), le leadership dans les arts (promotion, marketing et communications), la formation professionnelle et individualisée (enseignants compétents qui favorisent la réussite de chaque étudiant), les groupes de tous les niveaux et pour tous les âges (groupes pour les enfants d’âge préscolaire (3-6 ans) et scolaire (6-12 ans), pour les adolescents et pour les adultes, niveaux débutant à avancés, groupes ouverts tant aux garçons qu’aux filles, installations ultramodernes (bien situées au centre-ville de Moncton avec son propre stationnement), deux studios de 50 pieds sur 50 pieds, loges modernes et originales et zone d’attente spacieuse.

Les cours commencent le 24 septembre.

Renseignements : Louis-Philippe Dionne, au 383-5951 ext:102 / operations@atlanticballet.ca

Depuis une semaine, le pianiste Roger Lord, professeur au Département de musique, est de retour en Asie. Il est présentement en Malaisie où il a été invité à siéger à un jury international d'un concours musical dans la capitale Kuala Lumpur. Ce concours accueille régulièrement des juges de divers pays dont le Canada, le Royaume-Unis, les États-Unis, l'Australie, Singapour, Taiwan et la Malaisie.


À l’invitation du consulat canadien, Roger Lord se rendra à Hong Kong dans quelques jours pour y donner un récital ce samedi 22 septembre. Il y présentera des oeuvres canadiennes, des oeuvres des compositeurs romantiques Chopin et Liszt, de même que des morceaux de musique chinoise pour piano dont il a fait un enregistrement sur disque au cours de l'été dans le grand studio central de la Radio nationale de Chine à Pékin.

La photo nous fait voir la signature de la nouvelle entente collective de travail de trois ans conclue entre l’Université de Moncton et l’Association des bibliothécaires, des professeures et professeurs de l’Université de Moncton (ABPPUM). Cette entente prendra fin le 30 juin 2014.


De gauche à droite, assis : Paul Deguire, professeur au Département de mathématiques et de statistique; Michel Cardin, professeur au Département de musique, président de l’ABPPUM; le recteur, Raymond Théberge; et Lise Dubois, vice-rectrice adjointe à la recherche et doyenne de la Faculté des études supérieures et de la recherche; debout : Neil Boucher, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche; Étienne Dako, professeur à l’École des sciences des aliments, de nutrition et d'études familiales; Robert Baudouin, professeur au Département d'enseignement au secondaire et des ressources humaines; Richard Saillant, vice-recteur à l’administration et aux ressources humaines; Jacques Cormier, conseiller en relations de travail au Service des ressources humaines; Gilles C. Roy, vice-doyen de la Faculté d’ingénierie; et Odette Snow, doyenne de la Faculté de droit.

Dans le cadre de son programme d’excellence professionnelle, le Consortium national de formation en santé - volet Université d’Ottawa présente, en partenariat avec le CNFS - volet Université de Moncton, une série de conférences qui sont retransmises par vidéoconférence en direct de l’hôpital Montfort, à Ottawa. Ces conférences se veulent une activité de formation continue multidisciplinaire destinée aux personnes professionnels de la santé.

La première vidéoconférence de la programmation d’automne aura lieu le mardi 25 septembre de 12 h 30 à 14 heures dans le local A-231 du pavillon Jeanne-de-Valois au campus de Moncton. La conférence, intitulée « Diversité sexuelle et les impacts de l’homophobie », sera prononcée par Érik Bisson, intervenant et agent de programme Jeunesse Idem.

Cet atelier vise à démystifier l’orientation et l’identité sexuelles et comporte une réflexion sur les impacts de l’homophobie. Le but est de permettre aux participants de se familiariser aux différentes réalités en lien avec la communauté allosexuelle.

Pour s’inscrire ou obtenir de plus amples renseignements, prière de communiquer avec Melissa Richard ou Isabelle Landry-Sonier : cnfs@umoncton.ca / 858-4655. Les places sont limitées.

La programmation complète est disponible en naviguant sur le site www.mavieestensante.ca.

De mai à août, Sophie Schiavone, étudiante au Master 2 en géographie à l’Université Joseph-Fourier (UJF) de Grenoble, en France, a fait un stage au Département d’histoire et de géographie du campus de Moncton, sous la supervision du professeur Guillaume Fortin.

Mme Schiavone fait sa thèse sous la supervision de Sandra Rome et Sylvain Bigot, tous deux chercheurs-enseignants à l’UJF et elle a eu l’occasion de travailler sur plusieurs projets au cours de son stage.

Le projet principal sur lequel elle a travaillé consistait à réaliser des analyses de données climatiques pour l’ensemble de la Péninsule gaspésienne en vue de réaliser une cartographie des degrés-jours de croissance (DJC) de la végétation. Elle a également analysé les tendances des DJC afin d’évaluer leur ampleur au cours des quatre dernières décennies en réaction aux changements climatiques récents.

Le professeur Fortin tient à remercier la Faculté des études supérieures et de la recherche (Lise Dubois) ainsi que le Service aux étudiantes et étudiants (Roger Boulay) pour leur aide et leur soutien qui ont permis la réalisation du stage de Mme Schiavone.

Dans le cadre de son congé sabbatique, le professeur Fortin fait présentement un séjour au Laboratoire d’étude des transferts en hydrologie et environnement de Grenoble (LTHE) où il travaille en collaboration avec des collègues sur la variabilité climatique dans les environnements montagnards, principalement les Chic-Chocs en Gaspésie et le Vercors dans les Alpes françaises.

Les cinéphiles en Acadie auront droit à des primeurs sur grand écran cet automne. Dès la semaine du 30 septembre, les Rendez-vous de l’ONF en Acadie présentera des films acclamés dans les festivals et par la critique, dont la plupart seront en grande primeur sur les écrans du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.

De semaine en semaine, de grands moments de cinéma
De semaine en semaine, l’ONF proposera de grands crus qui sauront susciter la discussion, des oeuvres fortes ancrées dans les réalités d’ici et d’ailleurs. En plus de longs métrages portant sur des enjeux de l’heure, le public pourra découvrir la vie et l’oeuvre d’artistes en littérature, danse, musique et cinéma, sans oublier les courts métrages d’animation explorant les techniques les plus variées.

Deux grands films de 2011 réalisés par l’ONF prendront l’affiche pour la première fois en Acadie : « L’industrie du ruban rose », de Léa Pool (semaine du 30 septembre), et « Survivre au progrès », de Mathieu Roy et Harold Crooks (semaine du 4 novembre). C’est à ne pas manquer.

Ces soirées de cinéma de grande qualité avec entrée en salle sans frais permettent aux cinéphiles de faire une agréable sortie à moindres frais. Les projections commencent à 19 heures et ont lieu tous les lundis à Moncton, dans la salle de projection 163 du pavillon Jacqueline-Bouchard au campus de Moncton. La saison d’automne commence le 30 septembre pour prendre fin le 20 décembre.

À la rencontre de sujets et des gens passionnants
La saison sera lancée dès la semaine du 30 septembre avec « L’industrie du ruban rose » (2011, 98 minutes), film qui était de la sélection officielle du Festival international du film de Toronto en 2011. Chaque année, on amasse des millions de dollars au profit de la lutte contre le cancer du sein, qui est devenue l’enfant chéri du marketing social. Des milliers de gens marchent, courent et consomment pour appuyer la cause. Mais où va réellement tout cet argent et à quoi sert-il exactement? Réalisé par Léa Pool et produit par Ravida Din, ce film explique comment la réalité dévastatrice du cancer du sein, que les experts en marketing considèrent comme une « cause de rêve », est occultée par la brillante histoire à succès du petit ruban rose.

« Survivre au progrès », de Mathieu Roy et Harold Crooks, (2011, 87 minutes) prend l’affiche pendant la semaine du 4 novembre. Le film présente l’évolution humaine comme une aventure à la fois admirable et périlleuse. Avec des images magnifiques et une musique captivante, les réalisateurs établissent le rapport entre l’effondrement financier, l’iniquité croissante, l’oligarchie de Wall Street, les nouvelles technologies, le développement durable et le destin de notre civilisation.

Inspiré du succès de librairie « Brève histoire du progrès », de Ronald Wright, il met en vedette des intervenants de renom dont l’auteure Margaret Atwood, la primatologue Jane Goodall, le physicien-théoricien Stephen Hawking et le généticien-activiste David Suzuki.

Notez que plusieurs de ces productions proviennent du programme anglais de l’ONF et seront sous-titrées en français.

La programmation complète de la saison peut être consultée à http://blogue.onf.ca/category/les-rendez-vous-de-lonf-en-acadie/
Renseignements : 384-6897 / madoblan@nbnet.nb.ca

Il y aura une séance d'observation astronomique, le mardi 25 septembre de 20 heures à 21 heures à l’Observatoire de l’Université de Moncton situé sur le toit du pavillon Léopold-Taillon au campus de Moncton.

Cette activité est organisée par le Département de physique et d'astronomie. Venez en grand nombre.

Renseignements : 858-4339.

Le théâtre l’Escaouette de Moncton n’a ménagé aucun effort pour concocter une saison 2012-2013 diversifiée et riche en émotions, une saison qui présente sept grands textes d’ici et d’ailleurs et qui célèbre ceux et celles qui leur donnent vie.

« Si le théâtre acadien se distingue de plus en plus chez nous et sur la scène nationale, c’est bien sûr grâce à sa dramaturgie, mais c’est également grâce à ceux et celles qui portent ces textes, les interprètes, rappelle la directrice artistique de l’Escaouette, Marcia Babineau. Cette année encore, nous sommes heureux d’accueillir de grands noms du théâtre tout en faisant découvrir à notre public des artistes de la relève qui sont débordants de talent. »

Le coup d’envoi de la saison aura lieu les 10, 11 et 12 octobre avec une production maison, « Plus vite la charrue ». Il s’agit d’une traduction d’Herménégilde Chiasson de la pièce « Speed-the-Plow », du grand dramaturge américain David Mamet. Elle réunira sur scène l’exceptionnel interprète acadien, Robin-Joël Cool ainsi que David Losier et Joannie Thomas, dans une mise en scène d’Andréi Zaharia, directeur du Département d’art dramatique au campus de Moncton.

Le 13 novembre, « Cul-de-sac », de l’auteur néo-écossais Daniel MacIvor, mettra en vedette Ludger Beaulieu, nouvellement diplômé du Département d’art dramatique de l’Université de Moncton. C’est Marcia Babineau qui signe la mise en scène de cette pièce pour un seul acteur.

Le 29 novembre, Jean Marc Dalpé partagera la scène avec Elkahna Talbi dans la pièce primée « II (deux) », du dramaturge ontarien Mansel Robinson dans une mise en scène de Geneviève Pineault. Jean Marc Dalpé signe également la traduction de cette pièce coproduite par le Théâtre du Nouvel-Ontario et le Théâtre de la Vieille 17.

Festival à haute voix
La septième édition du Festival à haute voix aura lieu du 18 au 20 avril 2013. Cet événement bisannuel, devenu un incontournable pour le développement dramaturgique en Acadie, offre aux auteurs dramatiques d’ici, tant ceux de la relève que ceux bien établis, une vitrine exceptionnelle et un banc d’essai formidable. Le Festival à haute voix vous permet d’assister aux premières lectures de textes inédits qui seront un jour portés à la scène.

Vous pouvez vous procurer des billets au guichet du théâtre l’Escaouette situé au 170, rue Botsford ou en composant le 855-0001, poste 207. Les billets sont aussi en vente au Service des loisirs socioculturels du campus de Moncton (Centre étudiant), au Monument Lefebvre de Memramcook et au Centre des arts et de la culture de Dieppe.

Renseignements : 855-0001 (poste 101)

Angela Liuzzo fera la soutenance d’une thèse de maîtrise en psychologie, intitulée « Jusqu’à quel point les pratiques pour le traitement de l’anxiété et de la dépression chez les adultes sont-elles en lien avec la recherche ? Une évaluation auprès des psychologues », le vendredi 28 septembre à 14 h 30 dans la salle Gérard-Cormier (504) du pavillon Léopold-Taillon au campus de Moncton.

La directrice de la thèse est la professeure France Talbot.

Bienvenue à tous et à toutes. Renseignements : 858-4203.

L’Université de Moncton sera l’hôte du championnat d'athlétisme de Sport universitaire de l’Atlantique Subway pendant la prochaine saison et le directeur du Service de l’activité physique et sportive, Marc Boudreau, a présenté le nouvel entraîneur des formations de soccer lors d’une conférence de presse tenue lundi. Les 23 et 24 février 2013, le Bleu et Or recevra les meilleurs en athlétisme dans le stade intérieur Vance-Toner du Ceps Louis-J.-Robichaud au campus de Moncton.

Le Service de l’activité physique et sportive a présenté ses entraîneurs pour la saison 2012-2013 : Jules Comeau (cross country), Angelo Jean-Baptiste (soccer masculin et féminin), Monette Boudreau-Carroll (volleyball féminin), Serge Bourgeois (hockey masculin), Steve LeBlanc (athlétisme) et Denis Ross (hockey féminin).

« Cette rentrée suscite beaucoup d'intérêt pour nos équipes sportives, mentionne Marc Boudreau. Nos équipes sont prêtes pour les défis qui les attendent cette saison. Certaines sont en préparation alors que d'autres ont commencé leur calendrier. Nos entraîneurs, leurs adjoints, le personnel de soutien et spécialement nos étudiants athlètes méritent toute notre admiration pour leur travail. »

« Je veux vous assurer de mon soutien aux programmes d'excellence sportive et académique de l'Université de Moncton, a rappelé le recteur et vice-chancelier, Raymond Théberge. Je m'intéresse beaucoup à vos résultats. Je veux souhaiter une bonne saison sportive et d'études aux athlètes de chacune de nos neuf équipes. J'ai hâte d'assister à d'autres rencontres et de vous voir en action sur les terrains, les planchers, les pistes et sur la glace en ce 50e anniversaire de notre institution. »

La vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales responsable des sports universitaires, Marie-Linda Lord, a souhaité bonne saison aux équipes de l'Université de Moncton. « Il n'est pas toujours facile d'étudier, de se présenter aux cours, d’assister aux séances d’entraînement ou de participer aux compétitions dans une semaine. Cependant, nos athlètes réussissent à le faire en raison d'une discipline et d'un agenda qui serviront plus tard dans chacune des étapes de leur vie. »

Les entraîneurs et des joueurs ont présenté leurs objectifs pour la prochaine saison sportive.

L’horaire complet des équipes est disponible à l’adresse au www.umoncton.ca/umcm-sports.

Bref aperçu des équipes

Hockey masculin -- Serge Bourgeois est entraîneur chef; 13 avants, sept défenseurs et deux gardiens; Christian Gaudet de Memramcook est le capitaine; 13 vétérans, objectif - le championnat de SIC en Saskatchewan,

Hockey féminin -- Denis Ross est entraîneur chef; 26 joueuses à l’entraînement dont 12 vétérans; Geneviève David d'Acton Vale (Québec) est la capitaine; objectif est le SIC en mars à Toronto.

Cross country -- Jules Comeau est l'entraîneur; huit gars et huit filles, trois vétérans et cinq filles.

Soccer masculin -- Angelo Jean-Baptiste est entraîneur chef recrue; 25 joueurs dans l'alignement;18 vétérans, bon début de saison. Samuel Charron de Gatineau est le capitaine.

Soccer féminin -- Angelo Jean-Baptiste est entraîneur recrue; 22 joueuses dans l'alignement, dont 12 vétérans Josée LeBlanc de Grande-Digue est la capitaine.

Volleyball féminin -- Monette Boudreau-Carroll est entraîneuse chef; l'équipe commence ses séances d’entraînement; les joueuses de l'an dernier sont de retour et quatre recrues s'ajoutent à l'alignement de 14 joueuses. Véronique Carroll est la capitaine.

Athlétisme -- Steve LeBlanc est entraîneur chef; une quarantaine de jeunes se sont présentés aux premières rencontres; Jason McKenzie, de Campbellton, est capitaine des hommes, et Alexa-Maude Mallais, de Duguayville, est celle des femmes. La moitié des athlètes sont des vétérans.

Renseignements : 858-4555 / 380-4596 /normand.leger@umoncton.ca

Le Service de l’activité physique et sportive a choisi la joueuse de soccer Julie Belliveau, de Dieppe, et le coureur Jérémie Pellerin, de Cocagne, comme athlètes de la semaine pour la période du 10 au 16 septembre à l’Université de Moncton.

Julie Belliveau a marqué le seul but de la partie dans une victoire de 1 à 0 des Aigles Bleues aux dépens des Axewomen d’Acadia University au soccer féminin. Joueuse à la défense, elle a été une inspiration pour ses coéquipières lors des deux rencontres de son équipe de la fin de semaine. Elle est étudiante en kinésiologie.

Jérémie Pellerin a pris la 4e position au 8 km de la 30e Classique de cross-country de l’Université de Moncton en fin de semaine, ratant le podium de peu. A sa deuxième saison avec les Aigles Bleus, il est devenu un élément important dans ce sport dès sa première saison. Il est étudiant en administration.

C’est déjà la fin des vacances et le temps pour plusieurs de préparer leur dernière année universitaire.

De grandes possibilités s’ouvrent à vous avec l’obtention prochaine de votre diplôme universitaire et éventuellement d’un emploi à la hauteur de vos compétences.

Tous ces projets peuvent parfois être intimidants pour certains, d’autant plus que la fin d’un épisode aussi important engendre de nouvelles perspectives, de nouvelles aventures. Toutefois, sachez que plusieurs programmes vous sont offerts pour faciliter cette toute nouvelle transition.

Voilà d’où provient le Salon carrière, organisé par le Service de recherche de l’emploi, en collaboration avec les Services aux étudiantes et étudiants de l’Université de Moncton. En cette 13e année, ce Salon carrière regroupe plusieurs dizaines d’organismes, compagnies et employeurs potentiels qui sont prêts à vous écouter. On attend plusieurs employeurs rattachés à chaque domaine d’étude offert à l’Université de Moncton; on envisage même la possibilité d’intégrer des salles d’entrevues où vous pourrez postuler pour un emploi.

On attend près de 700 étudiants et exposants à ce Salon carrière, le mercredi 26 septembre de 10 heures à 16 heures dans le stade du Ceps Louis-J.-Robichaud au campus de Moncton.

De plus, vous aurez l’occasion d’offrir non seulement votre curriculum vitae, mais aussi de présenter vos aptitudes, vos projets et votre énergie débordante.

Et mieux encore…
Vous n’êtes pas obligé d’être finissant pour assister au Salon carrière. Plusieurs étudiants et étudiantes ont déniché des stages, des emplois à temps partiel, des stages d’été ou tout simplement de bons tuyaux.

Beaucoup d’étudiants et étudiantes de la première à la troisième année ont reçu des réponses à leurs interrogations en posant leurs questions à des personnes professionnelles qui possèdent un bagage de connaissances et d’expérience qui ont façonné leur carrière.

De plus, pour les étudiants et étudiantes qui ne sont pas convaincus quant à leur avenir, c’est une excellente occasion de visiter les différents stands, de poser des questions et d’en apprendre davantage sur les différentes possibilités de carrière.

Le bénévolat, ça t’intéresse?
On est toujours à la recherche de personnes bénévoles prêtes à donner un coup de main, le mardi 25 septembre en soirée et le mercredi 26 septembre dans la journée.
C’est non seulement une occasion de faire une bonne action, mais aussi de se faire connaitre auprès des exposants. Chaque année, les bénévoles ont su surprendre les visiteurs, les exposants et surtout les organisateurs grâce à leur énergie et leur sens du devoir.
Les places sont limitées, alors si vous êtes intéressé ne tardez pas à donner votre nom par courriel à ejs6887@umoncton.ca.

Voilà une belle occasion de bien commencer votre année universitaire. Vous pouvez suivre le Salon sur la page Facebook « Salon carrière de l’Université de Moncton », ainsi que sur LinkedIn et Twitter. Beaucoup de renseignements y seront placés chaque jour.

Ne manquez pas non plus les concours forts intéressants et les prix à gagner qui seront placés Facebook.

Chantale Sorin, 863-2060 /saloncarriere@umoncton.ca
Jessica Savoie, 863-2060 / ejs6887@umoncton.ca
Karine Regnier / 863-2060 / salon.logistique@umoncton.ca
Daniel Grant, 858-3707 / daniel.grant@umoncton.ca
www8.umoncton.ca/saloncarriere.