La rectrice de l’Université de Sherbrooke, Luce Samoisette, et le recteur de l’Université de Moncton, Raymond Théberge, ont signé le 1er novembre une nouvelle entente visant à poursuivre la collaboration entreprise en 2006 quant à la formation médicale des étudiants et étudiantes de l’Acadie francophone grâce au programme d’études médicales prédoctorales de l’Université de Sherbrooke. Un volet portant sur le développement de la recherche et des études supérieures dans le secteur de la santé s’y ajoute, favorisant ainsi une collaboration encore plus grande entre les deux institutions.

« La volonté de l’Université de Moncton et de l’Université de Sherbrooke de poursuivre ce partenariat témoigne de notre intérêt envers le développement du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB), et notre volonté de le renforcer et de l’élargir au bénéfice d’une formation de qualité en médecine et en sciences de la santé pour les francophones de la province », a souligné Mme Samoisette, rectrice de l’Université de Sherbrooke.

« C’est un grand jour pour la formation médicale en Acadie, estime le recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, Raymond Théberge. Ces nouvelles installations que nous inaugurons rehaussent encore davantage la formation qui se donne ici. De plus, la nouvelle entente que nous venons de signer avec l’Université de Sherbrooke nous permettra de poursuivre cette excellente collaboration qui existe entre nos deux institutions. »

« Le renouvellement de cette entente s’inscrit complètement dans la mission de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke car ce faisant, elle arrime ses besoins académiques aux besoins des communautés dans lesquelles elle est engagée dans une optique de complémentarité, de collaboration et d’enrichissement mutuel », a rappelé le doyen, le Dr Pierre Cossette.

Inauguration de nouvelles installations
Le succès de ce partenariat a également mené à la construction de nouveaux locaux qui sont à la fine pointe de la technologie pour la formation médicale. Ces nouvelles installations comprennent des locaux d’enseignement et de perfectionnement des habiletés cliniques, une aile de simulation médicale, un incubateur du savoir pour le développement de la recherche, un amphithéâtre, des salles d’étude pour les étudiants et étudiantes et des bureaux. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a investi une somme de 6,96 millions de dollars.

« La collaboration est un élément clé du succès dans un projet innovateur comme le nôtre, a indiqué le directeur et doyen associé du CFMNB, le Dr Aurel Schofield. Elle l’a été dès le début et elle le sera davantage dans l’atteinte de nos objectifs et de nos projets, dont le développement conjoint du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont. Le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick n’a pas fini de rayonner en Acadie grâce à ce genre de partenariat. »

La population était également invitée à visiter ces nouvelles installations du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick.

Renseignements : 863-2259 / josee.p.nadeau@umoncton.ca

Le Département de mathématiques et de statistique de l’Université de Moncton se joint à plus de 1 000 universités et instituts /organisations en provenance d’une centaine de pays pour fêter 2013, proclamée officiellement Année internationale de la statistique.

Ce sera l’occasion de montrer au grand public les relations étroites qui existent entre la statistique, la science des nombres et d’autres disciplines. Un comité interfacultaire, sous la présidence de Thu Pham-Gia, professeur associé au Département de mathématiques et de statistique, a été mis sur pied et a commencé ses travaux depuis cet été avec comme conseillers les professeurs Paul Deguire (directeur du département) et Donald Violette.

Les célébrations commencent dès ce mois-ci et comportent deux parties. Localement, dix conférences/présentations sont prévues pendant toute l’année à Moncton avec des conférenciers et conférencières dans les disciplines de la biologie, de l’informatique, de la statistique, du génie civil, de l’environnement, de la pédagogie et de la linguistique.

Sur la scène internationale, la conférence, intitulée « La statistique et ses interactions avec d’autres disciplines/Statistics and Its Interactions with Other Disciplines (SIAD/SIOD 2013) », sera organisée par le Département de mathématiques et de statistique à Hochiminhville, au Viêt-Nam, les 5, 6 et 7 juin 2013, en collaboration avec quatre universités vietnamiennes. Neuf professeurs de l’Université de Moncton siégeront aux comités scientifiques qui regrouperont plus de 25 experts internationaux. II s’agit des professeurs Fahim Ashkar, Jimmy Bourque, Éric Hervet, Gaetan Moreau, Viktor Freiman, Salah El Adlouni, Jules de Tibeiro, Ginette Bégin et Thu Pham-Gia. La conférence a reçu le soutien de plusieurs organismes tels ISBIS, ISBA, Minitab, Pfizer, Sanofi-Pasteur et TD Bank.

Plusieurs conférenciers de renommée internationale ont déjà manifesté le désir d’être présents à la conférence.

Voici la liste des activités qui sont prévues pour célébrer 2013 comme étant l’Année internationale de la statistique et aussi le 50e anniversaire de fondation de l’Université de Moncton. Tout changement sera communiqué en temps utile.

Conférences plénières à Moncton
Données par les experts suivants pour démontrer l’application de la statistique dans leur domaine :

Bernard Fichet, Université d’Aix-Marseille, en France : « Métriques d'arbre pour la classification : reconnaissance et approximations », le jeudi 15 novembre à 13 h 30 dans le local A-102 du pavillon Rémi-Rossignol.
Gaétan Moreau, Département de biologie, Université de Moncton : le 17 janvier 2013, « Écarts et abus fréquents commis dans la planification et l’analyse d’expériences : lorsque l’incompétence statistique fait dérailler le processus judiciaire au criminel » (biologie forensique).
Éric Hervet, Département d’informatique, Université de Moncton : le 31 janvier 2013, « Recherche et similarité d'images par le contenu » (traitement d’images).
Fahim Ashkar, Département de mathématiques et de statistique, Université de Moncton : le 7 février 2013, « Estimation des événements rares en hydrologie à l'aide de lois statistiques» (génie civil).
Jimmy Bourque et Viktor Freiman, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Moncton : le 21 février 2013, « Les jeux sont faits : un simulateur de jeux de hasard pour l’enseignement des probabilités » (enseignement des mathématiques).
Thu Pham-Gia, Département de mathématiques et de statistique, Université de Moncton : le 14 mars 2013, « La merveilleuse distribution de Wishart en analyse multivariée » (statistique mathématique).

Présentation d’un DVD portant sur la statistique et ses applications (produit par l’Association américaine de statistique) et discussion : le 28 mars 2013, vidéoconférence organisée conjointement avec le Club de mathématiques du Département de mathématiques et de statistique) (vulgarisation et applications).

Jules de Tibeiro, Secteur des sciences au campus de Shippagan : le 26 septembre 2013, « Modèle fonctionnel des correspondances continues et analyse discriminante barycentrique » (analyse des données).
Sylvia Kasparian, Département des langues, Université de Moncton : le 10 octobre 2013, « Les chiffres et les lettres peuvent-ils se marier ? Treize ans de recherche au Laboratoire d'analyse de données textuelles (LADT, Université de Moncton)» (linguistique statistique).
Salah-Eddine El Adlouni, Département de mathématiques et de statistique, Université de Moncton : le 24 octobre 2013, « Méthodes statistiques pour l'étude de la relation santé-climat » (statistiques environnementales).

Conférence internationale portant sur la statistique et ses interactions avec les autres disciplines (SIOD 2013), les 5, 6 et 7 juin 2013, à Hochiminhville, au Viêt-Nam. Inscription.

Le recteur, Raymond Théberge, a signé un protocole d’entente avec le Club Optimiste Moncton-Dieppe pour la création d’un fonds de bourses destiné aux étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton.

Tout en rappelant que la devise du Club est Inspirer le meilleur chez les jeunes, la présidente, Marie-Paule Massiéra ajoute que « nous voulons faire notre part pour les aider à s’épanouir et à atteindre les buts qu’ils se sont fixés. Le Club Optimiste Moncton-Dieppe est heureux de créer un fonds de bourses à l’Université de Moncton afin de laisser un héritage aux jeunes, un savoir, un savoir-faire et surtout un savoir-être. »

Le Fonds de bourses Club Optimiste Moncton-Dieppe/FAEUNB est destiné aux étudiants et étudiantes du campus de Moncton qui sont diplômés des écoles secondaires Louis-J.-Robichaud (Shédiac), Clément-Cormier (Bouctouche), Mgr-Marcel-François-Richard (Saint-Louis), Régionale de Baie Sainte-Anne (Baie Sainte-Anne), Mathieu-Martin (Dieppe), L’Odyssée (Moncton), Harrison Trimble High (Moncton), Moncton High (Moncton), Bernice MacNaughton High (Moncton), Riverview High (Riverview). Les bénéficiaires doivent aussi maintenir une moyenne académique acceptable et avoir des besoins financiers.

Il est aussi important de rappeler que ce fonds se qualifie pour un programme de contrepartie, le fonds d’accès aux études universitaires au Nouveau-Brunswick (FAEUNB). Par conséquent, le gouvernement provincial ajoute 50 cents pour chaque dollar de don reçu dans un fonds FAEUNB, ce qui permet de bonifier l’aide que recevront les bénéficiaires.

L’Université de Moncton s’est placée 10e dans sa catégorie au classement 2012 du magazine Maclean’s comparativement au 15e rang en 2011 et au 20e en 2010.

« Je suis heureux d’apprendre que l’Université de Moncton se classe maintenant parmi les dix meilleures de sa catégorie; cela témoigne de l’excellence de notre institution, a déclaré le recteur et vice-chancelier, Raymond Théberge. Cette marque de reconnaissance représente pour moi une belle occasion de féliciter les membres du corps professoral, les étudiants et étudiantes, le personnel académique et la communauté universitaire dans son ensemble pour un bel effort collectif. »

À l’instar de plusieurs universités canadiennes, l’Université de Moncton avait retiré sa participation au sondage pendant quelques années, mais le magazine l’incluait quand même dans son classement en utilisant des données disponibles ailleurs. Depuis maintenant deux ans, l’institution a pris la décision d’y participer.

« La décision de l’Université de Moncton de réintégrer le classement a été suivie d’une stratégie pour s’assurer que les renseignements transmis au magazine soit présentés de façon à ce qu’ils puissent être comparés équitablement avec ceux des autres universités de notre taille, poursuit le recteur. En cette année du 50e anniversaire, les résultats démontrent que l’Université de Moncton se classe très bien dans sa catégorie. »

M. Théberge a particulièrement tenu à souligner le ratio professeur-étudiants où l’Université de Moncton ressort première au pays, permettant à nos étudiants et étudiantes d’avoir un meilleur rapport avec leurs professeurs.

L’Université de Moncton a également amélioré son classement dans les catégories touchant les prix obtenus par les étudiants et étudiantes et le corps professoral, le budget d’exploitation, les dépenses et les acquisitions en bibliothèque, et le sondage sur la renommée de l’institution.

« Il va sans dire que ces résultats sont encourageants, mais il demeure que nous devons continuer à offrir la meilleure qualité d’enseignement possible à nos étudiants et étudiantes. C’est ça notre vraie mission », conclut M. Théberge.

La Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick vient de lancer sa troisième campagne de financement.

Jeanne d’Arc Gaudet, professeure au Département d’enseignement au secondaire et des ressources humaines de la Faculté des sciences de l’éducation, agira à titre de coprésidente de la campagne auprès de David Hawkins. Le slogan de cette année est « L’équité salariale… ça commence avec toi! » et l’objectif à atteindre est de 75 000 $. Cinquante et un pour cent de cet objectif (38 000 $) est déjà atteint.

Selon Mme Gaudet, militante de longue date en ce qui a trait aux droits des femmes et aux droits linguistiques, la Coalition sur l’équité salariale fait une différence puisqu’elle milite pour une plus grande justice sociale pour les femmes et leurs familles. « L’équité salariale améliorera le statut socioéconomique et la qualité de vie des familles, particulièrement celles à faible revenu, dit-elle. Elle améliorera aussi notre économie puisque lorsque les familles ont plus d’argent, elles consomment plus; il y a plus d’argent en circulation et la création d’emploi augmente ».

David Hawkins, reconnu pour son expertise en communications, en marketing et en relations publiques, dit avoir accepté de coprésider la campagne à cause de son engagement pour les droits de la personne. « L’iniquité salariale est une forme d’inégalité entre hommes et femmes car des employées sont moins bien payées que leurs collègues pour un travail de valeur égale, dit-il. Honnêtement, ce n’est pas juste. Je suis heureux de m’associer à d’autres personnes qui croient aussi que cette injustice n’est pas acceptable et que comme communauté, comme Néo-Brunswickois, comme Canadiens et comme citoyens du monde, nous méritons plus que cela. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour corriger cette injustice ».

Les dons amassés serviront à faire la promotion de l’équité salariale comme pratique de gestion des ressources humaines, et pour demander une loi provinciale sur l’équité salariale pour le secteur privé afin que toute personne qui occupe un emploi à prédominance féminine obtienne un salaire équivalent pour un travail de valeur égale.

Renseignements : Jeanne d’Arc Gaudet, 858-4414 ou 383-7111

Le Centre de recherche et de développement en éducation de l’Université de Moncton vous invite à assister à une causerie-midi présentée par Michel Léger, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation, le lundi 19 novembre entre midi et 13 heures dans le local B-119 du pavillon Jeanne-de-Valois au campus de Moncton.

Les écrits font état d’une sensibilité accrue aux enjeux des changements climatiques du public en général. Or, pourquoi continue-t-on à perpétuer des habitudes énergivores et surconsommatrices si on est conscient qu’il faut se comporter de façon plus soucieuse de l’environnement ?

Plusieurs études se penchent sur cet écart entre nos attitudes pro-environnementales et notre manque d’engagement envers l’environnement; elles jettent un coup d’œil aux différents facteurs (cognitifs, affectifs et situationnels) qui peuvent influencer la décision d’adopter un comportement environnemental.

« Dans notre recherche, nous étudions les stratégies (compétences) mises à l’épreuve par les membres de familles qui cherchent à adopter un mode de vie durable, mentionne M. Léger. Nous sommes intéressés à voir comment les facteurs qui tendent à influencer l’adoption de comportements environnementaux se présentent dans le contexte de la famille, un contexte peu étudié en ErE. Nos résultats montrent l’émergence de plusieurs compétences manifestées individuellement et collectivement par les membres des familles participantes, telles que la collaboration, la persévérance, l’auto-efficacité et le sens de l’organisation. Les résultats des entretiens avec 20 autres familles partout au Nouveau-Brunswick révèlent la place importante de ces mêmes compétences, ainsi que celle de valeurs biosphériques et d’une dynamique familiale collaborative dans l’intégration de nouveaux comportements environnementaux au mode de vie familiale. Quelles compétences collectives familiales sont présentes au sein de votre famille? »

Bienvenue à tous et à toutes.

La Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen de l’Université de Moncton présente trois expositions dans le cadre du volet Arts médiatiques du Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA).

Liés à l’attente et à l’anticipation, les oeuvres de Jennifer Bélanger, Jean-François Caissie et Frédéric Lavoie sont composées de dispositifs médiatiques qui occupent l’espace, invitant le spectateur et la spectatrice à entrer dans l’oeuvre. Le vernissage aura lieu le vendredi 16 novembre à 17 heures en présence des artistes.

Le volet Arts médiatiques est une programmation composée par la commissaire Angèle Cormier qui met de l’avant la diversité de l’expression artistique axée sur les nouvelles technologies, en plus d’encourager la production d’oeuvres médiatiques par des artistes de la région.

Bienvenue à toutes et à tous. Renseignements : 858-4088.

Anne Robineau est la nouvelle directrice adjointe de l'Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML) logé à l’Université de Moncton. Cet institut pancanadien réalise des études sur les communautés francophones à l’extérieur du Québec et sur les communautés d'expression anglaise du Québec.

Mme Robineau possède la maîtrise et le doctorat en sociologie de l’Université de Montréal ainsi que la licence en sociologie et anthropologie de l’Université François-Rabelais de Tours, en France. Étudiante exceptionnelle, son mémoire de maîtrise a été classé comme étant l’un des meilleurs de l’année 2000 à l’Université de Montréal, inscrivant ainsi son nom sur la liste d’honneur du doyen de la Faculté des sciences sociales. Pendant ses études doctorales, elle a aussi fait un stage à la prestigieuse New School University à New York, sous la direction de la professeure Vera Zolberg.

Ses recherches l’ont amenée à explorer des questions relatives aux publics des arts et de la culture, aux professions artistiques et à la création musicale au Québec et ailleurs au Canada. Depuis 2006, elle est chercheuse à l’ICRML où elle approfondit des recherches sur les arts et la culture des minorités francophones au Canada, sur les politiques culturelles et linguistiques et plus récemment, sur la culture numérique. Mme Robineau a enseigné la sociologie et l’anthropologie à l’Université de Montréal, à l’Université de Saint-Boniface au Manitoba et à l’Université de Moncton; elle possède donc une connaissance de terrain approfondie de la francophonie canadienne et internationale.

Outre son intérêt pour les arts, elle a développé une spécialisation dans la francophonie de l’Arctique canadien à travers un portrait des communautés francophones du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut. D’autres intérêts de recherche l’amènent à collaborer à des projets en éducation et en immigration concernant les communautés francophones en situation minoritaire.

Elle est membre du nouveau laboratoire Art et société, terrains et théories (l/as/tt) de l’Institut national de recherche scientifique. Elle est représentante de l’ICRML à la Commission sectorielle « Culture, communication et information » de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Elle est aussi coresponsable pour la région du Nouveau-Brunswick de l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française.

L’Association des anciens, anciennes et amis de l’Université de Moncton, campus de Moncton, a rendu hommage à deux de ses diplômés lors de sa Soirée Ovation, qui a eu lieu le 18 octobre à l’hôtel Delta Beauséjour de Moncton. La Soirée Ovation est la nouvelle appellation de cet événement annuel organisé par l’AAAUM pour célébrer et mettre en valeur les réalisations et la persévérance de ses personnes diplômées.

La chanteuse Édith Butler a reçu l’Ordre du mérite des diplômées et diplômés de l’Université de Moncton qui souligne la contribution exceptionnelle d’un membre qui fait honneur à son alma mater et à sa profession, que ce soit dans le domaine religieux, politique, socioéconomique, scientifique ou encore artistique.

L’AAAUM a aussi remis le prix Émergence à Gaetan Lanteigne, enseignant au programme de gestion de la petite et moyenne entreprise offert au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick - campus de la Péninsule acadienne.

Institué en 2008, ce prix a pour but de mieux faire connaître cette nouvelle génération de diplômées et diplômés qui se distingue dans différentes sphères d’activité, que ce soit en menant une carrière exceptionnelle ou en s’impliquant activement au sein de la communauté.

L’AAAUM a comme mission de favoriser la promotion, le développement et le rayonnement de l'Université de Moncton et, par le fait même, de ses anciens, anciennes et amis.

Renseignements : Jeanne Farrah, au 858-4130.

Dans le cadre de son programme d’excellence professionnelle, le Consortium national de formation en santé - volet Université d’Ottawa présente, en partenariat avec le CNFS - volet Université de Moncton, une série de conférences qui sont retransmises par vidéoconférence en direct de l’hôpital Montfort, à Ottawa. Ces conférences se veulent une activité de formation continue multidisciplinaire destinée aux personnes professionnelles de la santé.

La dernière vidéoconférence de cet automne aura lieu le jeudi 15 novembre de 12 h 30 à 14 heures dans le local A-231 du pavillon Jeanne-de-Valois au campus de Moncton. La conférence, intitulée « Les traitements psychologiques en soins primaires : interventions individuelles et conjugales au service des patients », sera présentée par Paul Samuel Greenman, professeur UQO au Département de psychoéducation et de psychologie, responsable du doctorat en psychologie et chercheur à l’Institut de recherche de l’hôpital Montfort.

Les traitements psychologiques occupent une place de plus en plus importante en soins primaires. Le but de cette présentation sera de démontrer comment on a appliqué des protocoles de traitement psychologique aux besoins des patients ayant une maladie cardiaque, une maladie inflammatoire de l’intestin ou le diabète. On discutera de l’impact de la maladie sur la santé psychologique des patients en plus de détailler comment appliquer les connaissances en psychologie au service des patients afin de les aider à surmonter les séquelles psychologiques de leur maladie et d’adapter un style de vie plus sain. Ensuite, on présentera les résultats d’études de traitements psychologiques en réadaptation cardiaque et on parlera des projets présentement en cours à l’Institut de recherche de l’Hôpital Montfort.

Pour s’inscrire ou obtenir plus de renseignements, prière de communiquer avec Melissa Richard ou Isabelle Landry-Sonier : cnfs@umoncton.ca/ 858-4655. Les places sont limitées.

Chaque année, nombreux sont les membres de la communauté universitaire - étudiants et étudiantes, corps professoral et autres membres du personnel - qui souscrivent à la campagne de l’Arbre de l’espoir au profit du Centre d’oncologie Dr-Léon-Richard de l’Hôpital Dr-Georges-L.-Dumont.

Cette grande générosité se manifeste avec l’organisation de collectes de fonds par des groupes étudiants ou par le personnel regroupé dans les divers services et unités académiques des trois campus.

À nouveau cette année, l’Université de Moncton tient à souligner les efforts de ces nombreux groupes et s’engage à verser à la campagne un montant supplémentaire équivalent à dix pour cent de la valeur globale des dons qui seront amassés aux trois campus. Il doit cependant s’agir de dons recueillis dans le cadre d’activités organisées par des groupes de l’Université et versés directement à la campagne de l’Arbre de l’espoir.

Afin de connaître le montant global qui aura été versé à la campagne de cette année par la communauté universitaire, les personnes responsables des activités de groupe sont priées d’informer le Service des ressources humaines de leur campus respectif du montant recueilli au plus tard le jeudi 29 novembre à 16 h 30, soit la veille du Radiothon de l’Arbre de l’espoir. L’Université pourra à son tour annoncer le montant supplémentaire qu’elle versera à la campagne.

Au campus de Moncton, vous pouvez joindre Debbie Martin, au 858-4136 / debbie.martin@umoncton.ca
Le recteur, Raymond Théberge, vous remercie de votre générosité et de votre collaboration.

Comment les oiseaux migrateurs réagissent-ils au printemps lorsque leur territoire de nidification a été modifié par la coupe pendant leur absence ? Cette question devient particulièrement intéressante lorsque la coupe ne fait qu’altérer l’habitat plutôt que de l’éliminer, comme c’est le cas avec la coupe à blanc.

Depuis une dizaine d’années, une équipe de recherche, composée de Marc-André Villard, professeur au Département de biologie de l’Université de Moncton et de ses étudiants Samuel Haché, Alizée Vernouillet, Stéphane Thériault et Aurore Pérot, mesure la réaction de quelques espèces d’oiseaux à de tels traitements sylvicoles, en particulier la coupe de jardinage. Ce mode de coupe consiste à prélever environ le tiers du volume de bois tout en maintenant ou en augmentant la qualité des tiges présentes et en protégeant la biodiversité. Les opérateurs prélèvent des arbres parmi chacune des classes de diamètre présentes en laissant sur place des tiges de qualité pour les récoltes subséquentes. Ce traitement est principalement appliqué dans des forêts dominées par l’érable à sucre, une espèce tolérante à l’ombre qui se régénère très bien dans les peuplements semi-ouverts qui résultent de cette opération.

« En principe, il s’agit là du meilleur des mondes, mentionne le professeur Villard. On augmente graduellement la valeur commerciale des peuplements forestiers tout en permettant un retour financier à court terme et la conservation de la biodiversité. En prime, on obtient une forte régénération sans planter un seul arbre. Toutefois, il est crucial de s’assurer que les espèces associées aux érablières peuvent tolérer, voire même bénéficier de l’application de tels traitements. »

L’équipe a choisi les oiseaux en tant qu’indicateurs parce qu’ils montrent une sensibilité aux perturbations du couvert forestier aux échelles du peuplement et du paysage, et peuvent donc intégrer les changements qui surviennent lorsqu’on aménage le territoire pour diverses fins (expansion urbaine, agriculture ou exploitation forestière). D’autre part, ils sont relativement faciles à étudier puisqu’on peut les dénombrer par le chant sans même les voir. Par contre, l’équipe a choisi de pousser beaucoup plus loin son investigation afin de déterminer comment les individus réagissent lorsqu’ils reviennent sur leur aire de nidification après que leur habitat ait été perturbé pendant qu’ils étaient au loin, sur leur territoire hivernal.

« Ce type de travail requiert la sélection d’une ou quelques espèces particulières et notre choix s’est arrêté sur deux espèces, ajoute M. Villard. L’une d’entre elles est la Paruline couronnée, un oiseau migrateur néotropical qui passe l’hiver dans les Antilles et en Amérique centrale. Nous avons suivi intensivement ses faits et gestes depuis sept ans, poursuit M. Villard. Véritable rat de laboratoire des ornithologues nord-américains, la Paruline couronnée est encore largement répandue en dépit de sa sensibilité à la perturbation de son habitat. C’est sans doute cette surprenante combinaison de sensibilité et d’abondance relative qui en fait un bon modèle. La recherche intensive à l’échelle des individus porte souvent sur les espèces en péril, mais nous pensons qu’il est tout aussi important de comprendre les processus par lesquels des espèces encore relativement communes voient leurs effectifs décliner afin de proposer des actions ciblées pour éviter que les espèces ne deviennent en péril. »

Grâce à un partenariat avec la compagnie J.D. Irving Ltd. qui possède un laboratoire forestier qui s’étale sur quelque 2 000 kilomètres carrés dans le nord du Nouveau-Brunswick, l’équipe a pu suivre le destin d’une centaine de mâles bagués en 2006, soit l’été précédent une coupe de jardinage expérimentale effectuée dans la moitié des sites d’étude pendant l’hiver. L’autre moitié a été conservée intacte afin de servir de témoin. Le but initial était de déterminer si les oiseaux reviennent à leur territoire à la suite d’une coupe partielle ou s’ils le quittent dans l’espoir de trouver mieux.

Les résultats de cette expérience sont pour le moins étonnants. Dès la première année, le professeur Villard estime que la densité des territoires a chuté d’environ 40 pour cent dans les sites coupés par rapport aux témoins. Celle-ci s’est ensuite rétablie graduellement pour revenir au niveau de sites témoins en 2011, cinq ans après la coupe. « L’abondance de nourriture, soit les invertébrés contenus dans la litière de feuilles mortes, a suivi un patron parfaitement similaire. Quant aux mâles bagués en 2006 dans les sites coupés l’hiver suivant, ils ont continué à revenir presque aussi fidèlement que leurs confrères des sites témoins, la chute de densité étant attribuable à un faible recrutement de mâles non bagués en 2007, dit-il. Quant à eux, les mâles de retour en 2007 ont agrandi leur territoire de près du quart. Fait intéressant, cinq ans après la coupe, la taille des territoires est redevenue similaire à celle des témoins, ce qui suggère que la densité de territoires dans les sites coupés s’est ajustée en fonction de l’abondance de nourriture.

Les membres de l’équipe se sont ensuite demandés si l’effort additionnel imposé par la défense d’un espace plus grand a entraîné des coûts physiologiques pour ces oiseaux fortement territoriaux. De fait, c’est cette même territorialité qui leur a permis de capturer les mâles en les attirant dans des filets avec des enregistrements de leur chant. Le destin des 98 mâles bagués en 2006 a donc été suivi de près afin d’estimer le taux de survie et de le comparer entre les sites coupés et témoins de 2006 à 2012.

Les résultats sont conformes à l’hypothèse selon laquelle les mâles des sites coupés ont souffert de ces efforts additionnels; en 2012, seuls trois individus sur 47 étaient encore présents dans les sites coupés tandis que dix des 51 mâles bagués en 2006 étaient toujours présents dans les sites témoins. Bien sûr, certains survivants ont peut-être quitté les lieux et échappé à notre attention mais lorsqu’ils revenaient dans nos sites, les mâles se sont avérés remarquablement fidèles à leur territoire.

Donc, qu’en est-il de la coupe de jardinage et de son impact sur cette paruline ? Les travaux de l’équipe suggèrent que l’espèce montre une capacité d’adaptation assez remarquable à ce traitement sylvicole, sa densité s’ajustant rapidement aux ressources alimentaires disponibles. « Nous avons même trouvé que les mâles qui immigrent dans nos sites semblent se fier aux individus de retour pour s’établir, ajoute le professeur Villard. En effet, nous avons observé que les « recrues » (mâles non bagués) ne s’installaient jamais dans nos sites avant qu’un premier mâle expérimenté (bagué) n’y revienne. Comment les recrues identifient-elles les mâles expérimentés? Certainement pas par leurs bagues! Peut-être que ces individus expérimentés montrent des comportements qui révèlent leur degré de familiarité avec leur territoire, soit en chantant différemment d’une façon imperceptible à l’oreille humaine, ou encore en se comportant avec plus d’assurance et d’agressivité envers leurs congénères. »

Quoi qu’il en soit, la subtilité des effets de la coupe de jardinage sur la Paruline couronnée montre encore une fois que la nature nous réserve des surprises. Heureusement, cette étude suggère que la densité de cet oiseau reflète assez fidèlement la qualité de son habitat, du moins pour ce qui est de l’abondance de nourriture. La paruline ajuste également sa densité en fonction de l’intensité de la coupe, celle-ci augmentant fortement entre des sites ayant subi une coupe progressive (50-70 pour cent de récolte) et d’autres ayant subi une coupe de jardinage (30-40 pour cent).

Morale de l’histoire : il se peut que les espèces sensibles aux activités humaines commencent leur déclin de façon subtile, par une réduction de leur taux de survie, qui se traduit par une réduction du nombre moyen de jeunes produits par un individu durant sa vie. La Paruline couronnée, comme plusieurs autres migrateurs dits néotropicaux, peut atteindre un âge vénérable pour un passereau en nature, soit 11 ans. Sept de nos mâles de 2006 avaient déjà au moins 8 ans en 2012! Nos travaux suggèrent qu’il serait sage de tenir compte de ces effets subtils et de prendre des mesures de protection des habitats afin d’éviter le déclin prévisible de cette espèce et de toutes les autres qui sont associées aux habitats soumis à la quête incessante de ressources naturelles.

Renseignements : 858-4292 / marc-andre.villard@umoncton.ca]

Depuis 2010, le Réseau de recherche sur les politiques sociales du Nouveau-Brunswick (RRPSNB) tente par de multiples activités de favoriser le développement de partenariats entre les universités de la province, le gouvernement et le secteur communautaire.

De nombreuses rencontres ont donc été organisées entre fonctionnaires, intervenants et chercheurs afin de créer des liens qui donneront lieu à la production de savoirs ancrés dans les réalités du Nouveau-Brunswick. De part et d’autre, les acteurs mobilisés ont manifesté un désir de produire ensemble des projets de recherche qui permettent, par exemple, de concevoir des politiques gouvernementales basées sur des connaissances scientifiques probantes.

Afin de dégager des pistes de solutions pour favoriser la recherche en partenariat avec les fonctionnaires du Nouveau-Brunswick, les personnes intéressées sont invitées à participer à une journée d’étude, intitulée « Partenariat entre fonctionnaires provinciaux et chercheurs universitaires : construire ensemble une culture du savoir », le mercredi 28 novembre entre 9 heures et 15 h 30 dans la salle Richelieu du pavillon Léopold-Taillon au campus de Moncton.

Cette journée a pour but d’identifier les éléments qui facilitent ou gênent la mise en oeuvre de projets de recherche en partenariat, et de proposer des pistes de solutions pour surmonter ensemble les principaux obstacles rencontrés.

Pour favoriser l’identification des facteurs qui facilitent ou gênent la mise en œuvre et la réalisation de projet de recherche en partenariat, la journée d’étude propose d’abord de présenter l’expérience de trois équipes de recherches mixtes constituées de chercheurs et de fonctionnaires, une équipe de l’Ontario, une équipe du Québec et une équipe du Nouveau-Brunswick. Ces équipes discuteront des principes de leurs collaborations, des connaissances produites, des difficultés rencontrées et des avantages encourus par leurs partenariats dans la production de connaissances.

Leurs communications permettront par la suite d’ouvrir un dialogue sur les difficultés rencontrées et les expériences favorables vécues dans les partenariats de recherche. Idéalement, la conclusion de cette journée permettra de formuler des pistes pour construire des partenariats de recherche solides.

Aucun frais n’est exigé pour votre participation. Seule votre inscription à la journée est nécessaire. Bien vouloir confirmer votre présence d’ici le 15 novembre auprès de la coordonnatrice, Maude Arseneau, à l’adresse eca8400@umoncton.ca.

Renseignements :
Wilkie Darismé (wilkie.darisme@umoncton.ca / 858-4508)
Jennifer Godin (jennifer.godin@rrps-nb-sprn.ca/ 858-4315)
Marie-Andrée Pelland (marie-andree.pelland@umoncton.ca / 858-4210)

L’Association des ingénieurs et géoscientifiques du Nouveau-Brunswick (AIGNB) et la firme de génie-conseil exp ont attribué plusieurs prix et bourses à des étudiantes et étudiants du Nouveau-Brunswick inscrits à la Faculté d’ingénierie de l’Université de Moncton.

Sous le thème « Le côté humain de la technologie », cette semaine souligne le travail des technologues en radiation médicale qui oeuvrent dans quatre différents secteurs, dont la technologie de radiologie.

Saviez-vous que les technologues en radiologie sont les personnes responsables de faire les différents examens ou procédures d’imagerie médicale suivants : la technique radiologique sans produit de contraste, c’est-à-dire radiographies de la poitrine (poumons), des os, des articulations et de la colonne vertébrale; la mammographie pour déceler le cancer du sein à un stade précoce; l'angiographie pour examiner le cœur, les vaisseaux sanguins et le débit sanguin; la fluoroscopie, c’est-à-dire les images en temps réel qui démontrent le mouvement pour les examens du système digestif; ou encore la tomodensitométrie (CT scan) qui produit des images détaillées du corps en coupe transversale.

Les images produites doivent être de très haute qualité afin d’assurer une vue fidèle des structures ou des systèmes du corps, soit sur film, écran d'ordinateur ou télévision. Grâce à ces images, le radiologue étudie les images et prodigue des conseils qui permettent au médecin traitant de poser un diagnostic et de prescrire un traitement approprié pour le patient.

L’Université de Moncton offre le programme de baccalauréat appliqué en techniques radiologiques conjointement avec le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick - campus de Dieppe et la Réseau de santé Vitalité. D’une durée de quatre ans, il offre une formation académique dans les sciences de base telles les mathématiques, la biologie humaine, la physique et la chimie, et il comporte aussi des cours dans diverses sciences humaines et sociales. La composante en enseignement technique est offerte au CHUDGLD et les stages cliniques sont faits dans différents centres hospitaliers ou cliniques partout au Nouveau-Brunswick.

Renseignements : 869-2017 / julie.cyr@vitalitenb.ca

Rinette Côté, professeure au Secteur science infirmière du campus d’Edmundston depuis 1997, a été décorée de la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II lors de l’Assemblée générale annuelle de l’Association canadienne des soins palliatifs qui a eu lieu à Montréal.

Les domaines d’expertise de la professeure Côté sont les problématiques de santé de l’adulte et de la personne vieillissante, spécialement les maladies aigues et chroniques, de même que les soins palliatifs. Elle supervise également des stages communautaires et hospitaliers.

Après avoir occupé le poste d’infirmière à la salle d’urgence de l’hôpital régional d’Edmundston en 1974, elle a été enseignante et monitrice clinique en chirurgie, en médecine et en obstétrique à l’École de formation infirmière d’Edmundston de 1977 à 1996.

« Je veux partager cette médaille avec toutes les personnes en fin de vie et leurs familles qui démontrent du courage, de la persévérance, de la confiance et de tendresse, dit-elle. Cette reconnaissance m’encourage à défendre les besoins et les intérêts de la personne mourante. »

« J’aimerais également remercier l’Association canadienne des soins palliatifs de m’avoir considérée pour cette récompense, ajoute-t-elle. Mes nombreuses années de pratique et d’enseignement des soins infirmiers m’ont permis de développer une passion particulière pour les soins palliatifs. J’ai eu le privilège de donner des cours aux étudiantes et infirmières et aux membres de l’Université du troisième âge du Nord-Ouest portant sur la mort et le deuil pendant plusieurs années. J’ai accompagné de multiples personnes en fin de vie et leurs familles, travaillé avec des gens passionnés des soins palliatifs et je me suis impliquée bénévolement pour mettre en œuvre des politiques et des plans d’intervention afin d’améliorer la qualité de ces soins. »

Rinette Côté est devenue membre du Bureau de direction de l’Association des soins palliatifs du Nouveau-Brunswick en 2004 et elle agit comme trésorière depuis 2009. De plus, elle est la représentante de l’association provinciale au conseil d’administration de l’ACSP à Ottawa depuis l’an dernier.

Le mardi 13 novembre à 20 heures et pour un soir seulement, le théâtre l’Escaouette présente « Cul-de-Sac », mettant en vedette le jeune comédien acadien Ludger Beaulieu.

« Cul-de-Sac » est un texte de l’auteur néo-écossais Daniel MacIvor dans une traduction de Fanny Britt. Marcia Babineau assure la mise en scène. Il s’agit d’une coproduction du théâtre l’Escaouette et du Département d’art dramatique de l’Université de Moncton.

Quelques minutes après sa mort, Léonard, le personnage central de la pièce, nous raconte ses dernières heures en essayant lui-même de les comprendre. Dans cette pièce pour acteur seul, Ludger Beaulieu, artiste de la relève, réussit l’exploit de donner vie à huit personnages, tous voisins, qui habitent un cul-de-sac dans un espace urbain. Il se métamorphose pour interpréter des personnages aussi différents les uns des autres qu’une jeune fille de 12 ans et son père avocat, deux amateurs de Gilbert et Sullivan ou encore un vétérinaire à la retraite. Des récits qui constituent un commentaire inquiétant sur l’indifférence et un plaidoyer contre l’intolérance.

Vous pouvez vous procurer des billets au guichet du théâtre l’Escaouette situé au 170, rue Botsford ou en composant le 506-855-0001, poste 207. Ils sont aussi en vente au Centre étudiant du campus de Moncton, au Monument Lefebvre et au Centre des arts et de la culture de Dieppe.

Pour en apprendre davantage sur les pièces de la saison 2012-2013, consultez le site Web de l’Escaouette à www.escaouette.com

Renseignements : 854-6777 / suzcyr@nbnet.nb.ca

C’est avec plaisir que l’auteure acadienne Mélanie Daigle a accepté de rédiger un début d’histoire pour le concours « Histoires collectives », l’un des nombreux concours de la Semaine nationale de la francophonie (SNF), événement qui s’inscrit dans le cadre des Rendez-vous de la Francophonie.

« J’écris des histoires pour les jeunes parce que je veux leur permettre de voyager sur les ailes de leur imagination, dit-elle. Si je peux en plus leur permettre de créer leurs propres ailes, c’est merveilleux! »

L’auteure invite les groupes d'élèves des écoles primaires et secondaires francophones du pays ainsi que les apprenants des centres d’alphabétisation à poursuivre son histoire. « J’ai tellement hâte de lire les suites de mon histoire. Ça m’intrigue. Je sais que les jeunes sont remplis d’imagination et je suis certaine que je serai transportée par leurs histoires. » Mélanie Daigle propose aux jeunes une histoire mystérieuse entourant l’assèchement de la fontaine de la culture et mettant en scène un vieil homme plutôt intrigant.

Les jeunes peuvent également choisir de poursuivre l’histoire de trois autres auteurs canadiens : Chrystine Brouillet, du Québec, Jean Fahmy, de l’Ontario, et Martine Noël-Maw, de la Saskatchewan. Ils ont jusqu’au 16 novembre pour rédiger la première partie du développement de l’histoire de leur choix et déposer leur texte dans le site de l’ACELF.

Le concours se divise en trois étapes de rédaction. Après chacune de ces étapes, un prix sera remis par tirage au sort à l’un des groupes participants, pour un total de trois prix d’étape, c'est-à-dire trois ensembles de livres d’auteurs canadiens d’une valeur de 250 $ chacun.

Deux grands prix seront également attribués lors du dévoilement des histoires collectives à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars 2013. Les deux groupes gagnants auront la chance unique de recevoir un auteur pour une conférence ou un atelier conçu spécifiquement pour eux.

À l’invitation du Département de mathématiques et de statistique et pour célébrer l’année internationale de la statistique en 2013, Bernard Fichet, professeur au Laboratoire d'informatique fondamentale de l’Université d’Aix-Marseille, en France, prononcera une conférence, intitulée « Métriques d'arbre pour la classification : reconnaissance et approximations », le jeudi 15 novembre à 13 h 30 dans le local A-102 du pavillon Rémi-Rossignol au campus de Moncton.

Les représentations arborées, hiérarchiques ou non, occupent une grande place en analyse des données et en classification. Elles trouvent des applications dans de nombreux domaines comme par exemple la phylogénie. Les structures métriques sous-jacentes sont constituées des ultramétriques pour les arbres enracinés et les métriques de type arboré pour les arbres pondérés quelconques. Une transformation linéaire, dite de Farris, relie les deux concepts.

Après avoir rappelé ces premières notions, on proposera un algorithme très simple et optimal pour la reconnaissance de l'ultramétricité. A l'aide de la transformée de Farris, on étendra la procédure à la reconnaissance des distances de type arboré.

Dans un deuxième temps, on abordera le thème des approximations. Les approximations en norme Lp étant presque toutes NP-difficiles, on se concentra sur la sous-dominante ultramétrique d'une dissimilarité d, et sur les ultramétriques supérieures minimales de d. Un algorithme sera proposé pour ces dernières. On montrera comment ces approximations permettent de caractériser les approximations en norme L1 de d. En_n, par usage de la transformée de Farris, on en déduira une approximation de facteur 3 par une distance arborée. Un exemple numérique entre 15 textes, issus de la légende « la guerre des fantômes », illustrera les approximations.

Bienvenue à tous et à toutes.

Renseignements : 858-4298.

La Chaire d’études Jeanne et J.-Louis-Lévesque en gestion financière de la Faculté d’administration de l’Université de Moncton organise une conférence, intitulée « Les accords de Bâle et leurs impacts sur la gestion des risques en institutions financières », le mardi 20 novembre de 10 heures à 11 h 15 dans le local 273 de la Faculté d’administration au campus de Moncton.

Lors de cette conférence, Jean-Sébastien Vanbrugghe, vice-président adjoint, Notations internes à la Banque Laurentienne, discutera de l’évolution des accords de Bâle au cours des 25 dernières années, de leurs impacts sur la gestion des risques en institutions financières, et des profils recherchés par les institutions financières au niveau de la gestion des risques et des débouchés et cheminements de carrière possibles.

C’est une conférence d’intérêt général. Bienvenue à tous et à toutes.

Renseignements : 863-2082.

L’École des sciences des aliments, de nutrition et d’études familiales de l’Université de Moncton a présenté une contribution de 230 $ à l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA) à la suite d’activités organisées pendant la Semaine nationale de la famille au campus de Moncton.

Renseignements : 858-3790 / murielle.gaudet@umoncton.ca

Un livre dont le lancement a eu lieu le 20 octobre à Bathurst fait l'éloge de l'oeuvre des Eudistes au Collège Sacré-Coeur de Bathurst et d'un de ses plus illustres anciens, Ti-Louis Robichaud. Ce projet est l'oeuvre de 18 finissants de l'année 1958 du Collège Sacré-Coeur qui, tout en faisant l'éloge de la formation reçue des Eudistes, ont voulu partager leur parcours de carrière.

Ce livre de quelque 430 pages contient les biographies et les autobiographies, photos et anecdotes des 18 finissants 1958 de l’Université Sacré-Coeur, préparé sous la direction d’un de ses finissants, Clarence Landry, et produit et distribué par les Éditions de la Francophonie. La préface est signée par Zoël Saulnier, un ancien élève de 1946 à 1953. On a voulu dans ce livre rendre un hommage particulier au père Yvon Bastarache, l’un des finissants de la classe de 1958.

Bon nombre de ces 18 confrères sont bien connus; ils racontent des anecdotes de leurs années au Collège Sacré-Coeur et font revivre ces années estudiantines communes à tous ceux et celles qui ont fréquenté les collèges classiques d'autrefois. Vous y trouverez des messages, anecdotes et hommages du groupe suivant : père Yvon Bastarache (décédé), Rhéal Haché (décédé), Germain Blanchard, Louis-George Godin (décédé), Marc Gallant, père Alphonse Richard, Guy Blanchard (décédé), Arthur Pinet, Léonce Boudreau, Georges-Henri Harrison, Clarence Landry, Émile Godin, André Gaudet, Jean-Marie Beaulieu, Ronald Roy, Claude Duguay, Donat Lacroix et Henri Arsenault.

Dans la région de Moncton, on peut se procurer ce livre au coût de 30 $ auprès d’Arthur Pinet (506-389-2742) ou Léonce Boudreau (506-532-1552).

Fidèle à sa tradition du temps des fêtes, le Chœur Neil-Michaud (CNM) présente son concert de Noël, ce dimanche 18 novembre à 14 h 30 en l’église Central United Church, rue Queen, à Moncton. « Noël entre amis /Christmas among Friends » en est le thème.

Le CNM partagera la scène avec son invité, le chœur River Song, un ensemble formé de dix voix féminines de la région de Moncton qui se distingue depuis près de cinq ans. Son répertoire est varié, allant du classique au jazz en passant par des airs de Noël. Le groupe a participé en juillet dernier au Festival 500 à St. John’s, Terre-Neuve. En septembre, il a donné une représentation à Hampton qui a été suivie d’un concert en octobre au Charlotte Street Arts Centre à Fredericton.

Pour ce concert, le répertoire du CNM comprend des noëls traditionnels des 16e et 18e siècles, des noëls espagnol et calypso, des extraits des répertoires de Tchaikovsky, des arrangements d'Harry Simeone, de Johann Pachelbel, de Praetorius, de Camille Saint-Saëns et des pots-pourris de chants traditionnels de Noël de chez nous. Dirigé par Martin Waltz, le chœur sera accompagné d’instruments et par Holly Waltz au clavier.

On peut réserver ses billets auprès des choristes ou se les procurer à l’entrée, 15 $ pour les adultes, 10 $ pour les étudiants et entrée libre pour enfants de moins de 12 ans.

Renseignements : 383-4421 / bernpoir33@hotmail.com

Ciné-Campus présente « Intouchables », une comédie dramatique française des réalisateurs Éric Toledano et Olivier Nakache mettant en vedette François Cluzet et Omar Sy, les jeudi 8 et vendredi 9 novembre à 20 heures dans la salle de projection 163 du pavillon Jacqueline-Bouchard au campus de Moncton.

Confiné à sa chaise roulante depuis un accident de parapente, Philippe, un riche parisien amateur de musique classique, engage Driss, un jeune Noir venu des banlieues, pour lui prodiguer au quotidien les soins dont il a besoin. Forcé d'accepter l'emploi, Driss ne se croit pas capable de prendre bien soin de Philippe, mais il refuse de le prendre en pitié malgré son handicap. L'insolence de Driss est rafraîchissante pour Philippe et leur relation se transforme rapidement en amitié. Philippe peut enfin s'amuser un peu et reprendre goût à la vie. Peut-être même jusqu'à rencontrer une femme...

L’entrée est de 5 $ pour les étudiants et 7 $ tarif ordinaire.

Autres films du semestre d’automne
15 et 16 novembre - « Omertà »
22 et 23 novembre - « Laurence Anyways »
29 et 30 novembre - « La vie d’une autre »

Renseignements: 858-3738.

Timothy Bell présentera son séminaire de thèse de maîtrise en études de l'environnement, intitulé « L’importance de la perception du risque et le cadrage dans la formation des opinions des organismes d’économie sociale ou du milieu associatif face au développement du gaz de schiste dans le comté de Kent », le jeudi 8 novembre à 15 heures dans le local B-015 du pavillon Rémi-Rossignol au campus de Moncton.

La thèse de M. Bell est supervisée par Omer Chouinard et cosupervisée par Micheline Gleixner, tous deux professeurs à l’Université de Moncton. Le jury sera présidé par Céline Surette, directrice de la maîtrise en études de l’environnement et professeure au Département de chimie et biochimie au campus de Moncton.

Bienvenue à toutes et à tous.

Renseignements : 858-4498.

L’assemblée générale annuelle de l’Association des anciens, anciennes et amis de l’Université de Moncton (AAAUM) aura lieu le jeudi 22 novembre à midi dans la Salle des anciens et anciennes, local 155 du pavillon Léopold-Taillon au campus de Moncton.

L’ordre du jour est le suivant : ouverture de l’assemblée; adoption de l’ordre du jour; lecture et adoption du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle 2011; affaires découlant du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle 2011; rapport de la présidente, Marie-France Doucet; rapport du secrétaire-trésorier, Luc Gaudet; choix du vérificateur; rapport du Fonds de bourses Clément-Cormier; élection du conseil d’administration; et affaire nouvelle (amendement aux Statuts et règlements : proposition du changement de nom de l’AAAUM).

Renseignements : AAAUM, au 858-4130.

Sébastien Lord, étudiant de première année au baccalauréat en mathématiques à l’Université de Moncton, prononcera une conférence avancée portant sur des travaux du niveau de la 3e année qu’il a effectués cet été sous la direction du professeur et mathématicien Donald Violette alors qu’il n’était qu’au secondaire, le jeudi 15 novembre à 15 heures dans le local A-102 du pavillon Rémi-Rossignol au campus de Moncton.

Sébastien est un prodige des mathématiques et il a un intérêt manifeste pour cette discipline. En plus de 35 ans de carrière, le professeur Violette affirme que c’est la première fois qu’il rencontre un tel phénomène et c’est également la première fois qu’un si jeune homme (18 ans) présente des travaux avancés.

Sébastien a remporté le deuxième prix du Concours de mathématiques Poincaré, édition 2012, ce qui lui a valu le Prix de 350 $ du Département de mathématiques et de statistique de l’Université de Moncton et la médaille d’argent Il a de plus décroché deux bourses d’accueil, 1 000 $ de la Faculté des sciences de l’Université de Moncton et 1 500 $ de l’Université de Moncton. Il a aussi obtenu un laissez-passer pour la première édition des Camps mathématiques de l’Acadie qui s’est tenue à Saint-Quentin du 29 juin au 1er juillet dernier.

Un léger goûter suivra la conférence. Bienvenue à toutes et à tous.

Renseignements : 858-4325 / donald.violette@umoncton.ca

Le documentaire « Scoring With Science » explore les différentes innovations scientifiques qui permettent aux joueurs de hockey d’être plus performants sur la glace. Le professeur Alain Haché, du Département de physique et d’astronomie de l’Université de Moncton, a participé au tournage qui a été réalisé en mars dernier. Il explique dans ce documentaire les secrets pour réussir un lancer frappé.

Présenté en grande première le dimanche 4 novembre dernier, il sera rediffusé le samedi 24 novembre sur les ondes de Discovery Science.

Certaines séquences vidéo présentées dans le documentaire ont été réalisées grâce à la caméra Phantom Flex, une caméra à haute vitesse et à haute définition qui permet de capter 1 000 images à la seconde. « Grâce au super ralenti de la caméra Phantom, il est possible d’analyser en profondeur différents éléments comme l’impact du bâton sur la glace avant le lancer frappé, le temps de réaction du gardien de but, ou encore la déformation du matériel du gardien lors de l’impact avec la rondelle », précise le professeur Haché.

Les scientifiques et les joueurs de la Ligue nationale de hockey qui ont participé au documentaire s’attardent aussi aux innovations technologiques qui permettent de mieux préparer les athlètes, d’améliorer les patins et les techniques d’affûtage des lames et d’effectuer de meilleurs lancers du poignet.

Le professeur Alain Haché est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en photonique. Il est l’auteur du livre « The Physics of Hockey ».

Il y aura du volleyball récréatif au gymnase du Ceps Louis-J.-Robichaud, le mardi 13 novembre de midi à 13 heures. Sept personnes sont inscrites jusqu’à présent, c’est assez pour une équipe. Si vous pensez être au rendez-vous, remplir le doodle ci-bas.

Il y aura une session éducative touchant la santé du dos offerte par Léon DesRoches, le mardi 20 novembre de midi à 13 heures dans le local 176 du pavillon Jacqueline-Bouchard. Apportez votre goûter et le Comité de mieux-être universitaire fournira l’eau et les fruits.
Les membres du personnel de sexe masculin auront une double chance à gagner des prix de présence.

Renseignements : suzanne.harrison@umoncton.ca / 858-4342

Le samedi 24 novembre, le Choeur Neil-Michaud (CNM) se rendra à Edmundston pour chanter la Messe de Noël en la cathédrale Immaculée-conception, messe composée en 1962 par l'organiste attitré de la cathédrale, Louis-Joseph Lachance, ancien professeur au campus d'Edmundston (Saint-Louis-Maillet).

Décédé en 1970, feu M. Lachance sera intronisé au Temple de la renommée des arts d'Edmundston, le vendredi soir 23 novembre. Son fils, Pierre, viendra d’Ottawa pour chanter avec le CNM la messe composée par son père.

Le CNM en profitera pour donner un concert de Noël, le dimanche 25 novembre à 14 heures en la cathédrale Immaculée-conception; un artiste natif de la région, Marco Sirois, pianiste et organiste, partagera le programme du concert.

Le CNM chantera la Messe de Noël de Louis-J. Lachance en l’église Notre-Dame d’Acadie au campus de Moncton, le dimanche 18 novembre à la messe de 11 heures.

Et le Choeur donnera son concert de Noël, le dimanche 18 novembre à 14 h 30 au Central United Church, 150, rue Queen, à Moncton. Le groupe invité sera le choeur River Song, un choeur de voix féminines très populaire.

Renseignements : 383-4421 / bernpoir33@hotmail.com

Le Département de musique présente un concert pour deux pianos et percussion avec Mark Adam et Michel Deschênes aux instruments de percussion, et Simon Docking et David Rogosin au piano, le samedi 10 novembre à 19 heures dans la salle Neil-Michaud du pavillon des Beaux-arts au campus de Moncton.

Au programme, vous pourrez entendre Bartok, Crumb et Reich.

Avec la création en 1937 de son chef-d’œuvre, « Sonate pour deux pianos et percussion », Béla Bartók a créé un nouveau genre instrumental qui mettait les instruments de percussion sur un même pied que les instruments solistes traditionnels. Du même coup, les deux pianos sont traités essentiellement comme des instruments de percussion, d’où la possibilité d’imaginer cet ensemble comme un quatuor de percussion.

La Sonate, qui existe aussi dans une version de Concerto pour deux pianos et orchestre, reste l’une des oeuvres les plus populaires et les plus fréquemment jouées de Bartók, malgré les difficultés évidentes de rassembler sur une même scène toutes les forces instrumentales requises.

« Music for a Summer Evening (Musique pour une nuit d’été) », de George Crumb, a un lien de parenté avec la Sonate de Bartók, bien que son langage musical soit complètement différent. Les deux pièces sont des chefs-d’oeuvre modernes; c’est donc naturel de les jouer ensemble dans le même programme.

« Marimba Phase », de Steve Reich, n’est pas du même genre et sert ici de hors-d’œuvre musical. Cette oeuvre peut être interprétée aussi par deux pianos; dans ce cas, elle s’intitule « Piano Phase ».

Au lieu de fournir des analyses et commentaires écrits, on a choisi de laisser parler la musique. Ces oeuvres sont passionnantes, provocatrices, dramatiques et pleines de couleurs et d’effets nouveaux. « Marimba Phase », une des premières pièces minimalistes, est d’un autre genre et on vous invite à fermer les yeux pour mieux écouter les deux instruments qui se déphasent constamment. Il n’y aura pas grand-chose à voir mais il y a beaucoup à entendre.

L’entrée est libre et bienvenue à tous et à toutes.

Renseignements : 858-4041

Les étudiants et étudiantes en arts visuels organisent un encan silencieux qui se poursuit en ligne jusqu’au 16 novembre.

Les oeuvres créées par les étudiants et étudiantes sont exposées à la Galerie Triangle du Département des arts visuels au pavillon des Beaux-arts du campus de Moncton. Les gens peuvent ensuite utiliser l’adresse ci-dessous pour faire une offre sur une oeuvre préférée.

Le prix minimum des œuvres commence à 40 $. Si l’un des artistes demande un prix plus spécifique sur l’une de ses oeuvres, un commentaire y sera annexé.

L’écart entre les offres doit être d’au moins 5 $. L’acheteur potentiel doit inscrire son nom, son numéro de téléphone ou son courriel pour être joint s’il remporte la mise.

L’encan prendra fin le 16 novembre à midi. Ne manquez pas votre chance d’encourager la scène artistique émergeante.

Renseignements : Josette Martin, ejm4432@umoncton.ca

Le film « L’homme aux cellules d’or », de Florence Martin-Kessler (2007, 53 minutes), sera à l’affiche des Rendez-vous de l’ONF en Acadie, le lundi 12 novembre à 19 heures dans la salle de projection 163 du pavillon Jacqueline-Bouchard au campus de Moncton. L’entrée est libre.

Ce documentaire prend comme point de départ le célèbre procès que John Moore intenta contre son médecin qui avait mis en culture, breveté et cédé à l’industrie pharmaceutique les cellules de son patient à son insu. Le procès controversé marqua la naissance et l’ascension des biotechnologies.

Le court métrage « Constellation » (2012, 6 minutes), de Patrick Doan, précédera la projection principale. Le film combine la musique de Chopin et l’animation numérique.

L’homme aux cellules d’or
Dans son film, Florence Martin-Kessler pose l'urgente question du droit à l'intégrité physique dans le cadre des recherches scientifiques. Parcourant le Canada, la France, les États-Unis et Singapour, la réalisatrice remet en question cette industrie animée par l'appât du gain et qui semble parfois oublier la distinction entre la vie et le laboratoire. Le corps humain peut-il être réduit à un terrain d’expérimentation pour la recherche scientifique?

À propose de la réalisatrice
Née à Paris en 1971, la documentariste Florence Martin-Kessler présente une feuille de route impressionnante. Elle s’installe à New York à la fin des années 1990. En 2011, elle réalise « Manhattan Charity », son premier documentaire sur la philanthropie américaine, et par la suite « The Citizen Project (2002) et Visages d’Europe - Bienvenue chez Petr » (2006) avant de se consacrer au documentaire scientifique « L’homme aux cellules d’or » (2007). La cinéaste trouve aussi le temps de prendre la plume pour le quotidien Le Monde.

Bientôt à l’affiche
Dès la semaine du 18 novembre, le film « Le 7e voyage de la mouette » (2001, 52 minutes), de François Aubry et Philippe d’Hauterive, prendra l’affiche. Louise, Philippe et leurs trois adolescents parcourent les routes du Canada avec leur théâtre de marionnettes. Alliant scènes intimistes et images spectaculaires ponctuées de musiques du monde, le film convie le spectateur à partager les joies et les galères de la tournée.

La programmation complète de la saison peut être consultée à onf.ca/rendez-vous.

Renseignements : 384-6897 / madoblan@nbnet.nb.ca

Le Service de l’activité physique et sportive du campus de Moncton a choisi les joueurs de soccer Philippe Goguen, de Saint-Antoine, et Josée LeBlanc, de Grande-Digue, comme athlètes de la semaine Physiothérapie Sportmed pour la période du 29 octobre au 4 novembre à l’Université de Moncton.

Philippe Goguen a été choisi joueur du match lors de la partie quart de finale du Championnat Subway de soccer masculin de Sport universitaire de l’Atlantique (SUA), jouée vendredi contre les Tigers de Dalhousie University. Il a aussi été choisi au sein de la deuxième équipe étoile de SUA pour la dernière saison. Il est étudiant en éducation.

La capitaine Josée LeBlanc des Aigles Bleues a également été choisie joueuse du match lors de la partie quart de finale du Championnat Subway de Sport universitaire de l’Atlantique jouée contre les Huskies de Saint Mary’s University. Elle est membre de la première équipe étoile de SUA. Elle est étudiante en biochimie.