Dans le cadre du colloque d’automne tenu par l’Association de la recherche qualitative (ARQ) à l’Université du Québec à Trois-Rivières, des professeurs-chercheurs en provenance des trois campus de l’Université de Moncton y ont participé.

Devant la centaine de chercheurs, étudiants et théoriciens, le président d’assemblée, François Guillemette, a souligné cette première, une représentation de chaque campus de l’Université de Moncton, plus spécifiquement en provenance du secteur éducation.

Le colloque, qui avait pour thème « Les défis de l’écriture en recherche qualitative », s’est ouvert avec les paroles de sagesse du professeur à la retraite, Jean-Pierre Deslauriers. Dans son allocution, intitulée « Aimer son sujet pour capter l’intérêt du lecteur », il encourage tout chercheur ou chercheuse à publier parce qu’écrire est un processus qui permet de se révéler à soi-même comme « diffuseur de la connaissance ». Qualifié d’«acte d’imperfection », écrire nécessite cependant un apprentissage progressif. Une telle pratique se déploie au fur et à mesure, d’où l’importance pour celui qui choisit ce moyen de diffusion d’installer un rituel, une discipline quotidienne.

En avant-midi, Pierre-Yves Barbier a présenté une communication, intitulée « Pour faciliter la gestion de la validité interne de l’argumentation à l’occasion du processus décisionnel jalonnant le parcours de recherche et d’écriture ». Dans un premier temps, son argumentation a permis de mettre en évidence, selon un éventail de traditions, les tensions suscitées par les décisions stratégiques à prendre du point de vue épistémologique. Dans un deuxième temps, son apport proposait une série de questions visant l’élaboration d’un profil susceptible d’encadrer, voire d’orienter le déploiement de la recherche. La perspective soulevée tire sa source de la pratique réflexive de l’auteur dans la formation et l’accompagnement à la méthodologie qualitative et d’une modélisation de la situation de recherche au Campus de Moncton.

En après-midi, Yves de Champlain a présenté « L’écriture en recherche qualitative : le défi du rapport à l’expérience ». Dans cette communication du professeur-chercheur du Campus de Shippagan, trois questions délimitant les fonctions de l’écriture dans le cadre d’une recherche qualitative ont été soulevées. Premièrement, quelles sont les différentes natures des données écrites et quels sont ces différents statuts qui en découlent? Ensuite, quelles en sont les implications épistémologiques? Et, finalement, comment le chercheur peut-il en tenir compte, non seulement lors de l’analyse de textes, mais encore plus dans la préparation à l’écriture. Cette dernière question vise évidemment le sujet de la recherche mais également le chercheur lui-même en tant que scripteur des données.

Dans le cadre d’un événement festif qui se tenait pour souligner les Fêtes du 25e anniversaire de l’ARQ, Renée Guimond-Plourde, professeure-chercheuse rattachée au Secteur éducation, kinésiologie et récréologie du Campus d’Edmundston, a proposé un témoignage, « C’est l’ARQ qui m’a enfantée ». Ce petit clin d’œil ramenait les membres à un événement tenu en octobre 1998 où on avait donné la parole à des étudiants inscrits à la maîtrise et au doctorat. Dans le cadre d’études de deuxième cycle, elle avait alors proposé sa première communication, intitulée « Un audacieux pèlerinage et un plaisir ontologique… réponse d’une chercheuse en herbe à l’appel de la recherche qualitative ». Ce témoignage qualifiait l’événement de « rite de passage » où « l’initiée » devait réussir une épreuve quelconque. À cause de l’accueil de la communauté des « maîtres » ainsi que les nombreuses mains tendues par les « sages qualitatifs » de l’époque, ce fait marquant a permis la poursuite d’études de troisième cycle dans le sillon de la recherche qualitative.

Rappelons que les communications présentées feront d’ailleurs l’objet d’une publication future dans la collection Les Actes de la revue Recherches qualitatives.

Un nouvel article d’Alidou Ouedraogo, professeur adjoint de management à la Faculté d’administration de l’Université de Moncton, vient d’être publié dans la revue Journal of Systems and Information Technology, vol. 12 no. 4, 2010, pp. 289-304, décembre 2010 (Emerald Group Publishing).

L’article, intitulé « The impact of IT on the growth and development of insular firms », a été rédigé en collaboration avec le professeur Michel Boyer, de l’Université de la Réunion (France).

Dans cette recherche, le professeur Ouedraogo et son collègue posent la problématique de la contribution des technologies de l’information (TI) dans la croissance et le développement des entreprises insulaires. En période de mondialisation et le développement sans précédent des marchés et de la compétition, les PME sont souvent contraintes de recourir aux TI pour survivre. En le faisant, elles apportent une vision nouvelle sur le développement local.

Grâce aux TI, une petite unité peut survivre en s’adaptant aux nouvelles règles du jeu faites de flexibilité et de rapidité. L’usage massif des TI et plus particulièrement de celles de l’Internet, notamment dans les PME, est présenté dans de nombreux travaux scientifiques ou à caractère plus généralistes comme une condition forte de la croissance et de la compétitivité. A ce titre, la contribution des TI à la performance des entreprises constitue une problématique qui a intéressé nombre de chercheurs.

L’article des professeurs Ouedraogo et Boyer s’attaque en particulier à l’utilisation des TI dans le contexte d’une région ultra périphérique de l’Union européenne, La Réunion. Cette région ultrapériphérique est située à 10 000 kilomètres de la France métropolitaine, donc très éloignée d’elle et cependant régie par les mêmes institutions. Les habitants qui y vivent forment un marché spécifique dans l’Océan Indien et fort restreint pour les entreprises qui s’y développent en tissant nécessairement des liens étroits avec l’Europe, ne serait-ce que par leurs approvisionnements qui en proviennent très largement. Dès lors, on comprend que les TI sont appelées à jouer un rôle tout à fait crucial dans le contexte économique de l’île.

La méthodologie de cette recherche s’appuie sur un questionnaire administré à 118 entreprises parmi les plus importantes de la Réunion. Les auteurs tentent de comprendre, dans un premier temps, le sens des données issues du questionnaire et, dans un deuxième temps, cherchaient à établir des relations entre le degré d’informatisation des entreprises et des caractéristiques de comportement ou d’usages. Les hypothèses analysées se traduisent alors plus souvent par des variables nominales que numériques. C’est pourquoi la plupart des traitements statistiques présentés utilisent le test du Chi deux et l’analyse factorielle de correspondance, plutôt que les régressions et l’analyse en composante principale. Quelques analyses en classification sur des variables numériques ont été menées pour contrôler d’éventuels biais.

La recherche a permis de mettre en avant plusieurs résultats intéressants. Les TI permettent notamment le développement d’externalités positives et la réduction des coûts de transaction. En effet, elles ont pour vertu de permettre un échange interactif qui ignore les distances et le décalage horaire, et présentent un avantage supplémentaire de coût par rapport au prix de revient d’échanges téléphoniques Sud-Nord.

Toutefois, les résultats ne permettent pas d’établir un lien causal entre l’utilisation des TI et la compétitivité des entreprises concernées. Cette recherche souffre d’une limite importante car elle se concentre uniquement sur le cas des entreprises réunionnaises; des recherches futures pourraient s’intéresser à d’autres contextes ultrapériphériques d’Europe.

La Librairie acadienne annonce la tenue d’une nouvelle activité qui consistera à rendre compte et à discuter d’ouvrages parus au cours des derniers mois et qui présentent un intérêt local, national ou international.

Organisée en collaboration avec le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les cultures en contact (GRICC) et la Faculté des arts et des sciences sociales, l’activité Les Jeudis de la Librairie aura lieu les jeudis 27 janvier, 24 février et 24 mars de 16 h 30 à 18 heures à la Librairie acadienne du Campus de Moncton. Elle se déroulera de la façon suivante : une personne (ou éventuellement l’auteur) présentera brièvement l’ouvrage et une autre en fera un commentaire d’une durée de 15 à 20 minutes.

Les trois ouvrages qui seront discutés ce semestre et qui seront disponibles sous peu à la Librairie acadienne, sont les suivants :
- « Journal de John Winslow à Grand Pré », traduction de l'anglais par Serge Patrice Thibodeau, Moncton, Éditions Perce neige, 2010. (27 janvier). La présentation de l’ouvrage sera assurée par son traducteur et le commentaire par Patrick Clarke, historien et chercheur.

- Michel Houellebecq, « La Carte et le territoire », Paris, Flammarion, 2010. Il reviendra à Jean Morency et à Raoul Boudreau, tous deux professeurs au Département d’études françaises au Campus de Moncton, d’assurer respectivement la présentation de l’ouvrage et le commentaire.

- Jack Goody, « Le Vol de l'histoire. Comment l'Europe a imposé le récit de son passé au reste du monde », traduction de l'anglais par Fabienne Durant-Bogaert, Paris, Gallimard, 2010. Il reviendra à Jean-François Thibault et à Mourad Ali-Khodja, respectivement professeurs au Département de science politique et de sociologie au Campus de Moncton, d’assurer la présentation de l’ouvrage et le commentaire.

Chaque Jeudi de la librairie sera suivi d’une petite réception. Tout le monde y est invité.

Pour plus de renseignements, vous adresser à Monique LeBlanc, gestionnaire Librairie et services, au 858-4903.

Deux étudiants du Département de génie mécanique de la Faculté d’ingénierie de l’Université de Moncton, Alexandre Cormier, de Dieppe, diplômé de l’école secondaire Mathieu-Martin, et Alexandre Gosselin, de Richibouctou, diplômé de l’école secondaire Mgr-M.-F.-Richard, sont les bénéficiaires de la bourse de la relève Rio Tinto Alcan. Cette prestigieuse bourse d’une valeur de 3000 $ a été créée il y a quelques années pour identifier de jeunes talents intéressés à connaître la compagnie. La bourse est également associée à un stage rémunéré à l’une des installations canadiennes de Rio Tinto Alcan.

Les conditions d’admissibilité sont de posséder la citoyenneté canadienne ou le statut de résidence permanente, avoir complété la deuxième année d’un programme de baccalauréat en ingénierie, faire preuve de leadership dans son milieu et avoir un bon rendement académique. Les personnes candidates admissibles passent ensuite une entrevue auprès de la compagnie.

Les membres du corps professoral qui ne détiennent pas de subvention du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) peuvent quand même bénéficier du Programme de bourses de recherche de premier cycle du CRSNG pour superviser une étudiante ou un étudiant pendant un stage d'été de 16 semaines.

Pour poser votre candidature en tant que superviseur potentiel, vous devez préparer un court document de deux pages selon les critères suivants : un bref curriculum vitae du directeur de travaux proposé, ses domaines de recherche et un bref historique des demandes d'appui qu'il a présentées au CRSNG ou des subventions/contrats du CRSNG et d'autres organismes qu'il a obtenus; la description des installations, notamment de l'équipement de laboratoire, des autres membres de son équipe de recherche, de l'accès à des titulaires d'une subvention du CRSNG, etc.; et une brève description du projet de recherche proposé par l'étudiant ou étudiante. Il faut acheminer ce document par courriel sous format Word à la FESR au plus tard le mercredi 26 janvier à 16 h 30. C'est le CRSNG qui fera la sélection.

Les membres du comité local des bourses du CRSNG sont à votre disposition si vous avez des questions en ce qui a trait à la préparation du document : Abdelaziz Nait Ajjou, Département de chimie et biochimie; Azeddine Kaddouri, Département de génie électrique; Carole Tranchant, École des sciences des aliments, de nutrition et d'études familiales; Christian Bettignies, Département de génie civil; Fahim Ashkar, Département de mathématiques et de statistique; Guillaume Fortin, Département d'histoire et de géographie; Manuel Lamontagne, Faculté de foresterie au Campus d'Edmundston; Marc-André Villard, Département de biologie; Mustapha Kardouchi, Département d'informatique; Pandurang Ashrit, Département de physique et d'astronomie; Pierre Cormier, École de psychologie; Renée Savoie-Power, Service des bourses et de l'aide financière; Marise Gallant, Département de génie mécanique; et Yahia Djaoued, Secteur Sciences au Campus de Shippagan.

En guise de rappel, avec une bourse de recherche de premier cycle, l'étudiant ou étudiante travaille pendant 16 semaines, reçoit 4 500 $ du CRSNG et au moins le quart de ce montant (1 125 $) du superviseur.

Renseignements : Pierre Cormier, agent de liaison des bourses du CRSNG, au 858-4516.

L’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université de Moncton (APAPUM), conjointement avec la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU), a octroyé une bourse de 2 000 $ à Mylène Arsenault, fille de Noëlla et Jean Arsenault, de Saint-Antoine, inscrite au baccalauréat ès arts multidisciplinaire au Campus de Moncton. La bourse APAPUM-FPPU est destinée aux étudiantes et étudiants inscrits à temps complet à un programme de premier cycle à l’Université de Moncton et dont l’un des parents est membre de l’APAPUM. Le seul critère de sélection est l’implication para-académique.

Le concours des Bourses de recherche de premier cycle du CRSNG est lancé. Pour ceux et celles qui veulent faire une demande, la date d’échéance pour déposer les documents imprimés au Service des bourses et de l’aide financière au Centre étudiant est le 4 mars à 16 heures.

Ce concours s’adresse aux étudiantes et étudiants inscrits à des diplômes de 1er cycle non professionnels. Il vous permettra de travailler pendant tout un été auprès d’un chercheur ou chercheuse en sciences naturelles et en génie. Vous pouvez étudier en musique par exemple et faire un stage de recherche en mathématiques (de la musique) auprès d’un chercheur ou chercheuse de l’Université. Vous consacrerez 16 semaines de votre été à ce travail excitant. Pour cela, le CRSNG vous donnera 4 500 $ et votre superviseur un montant égal à au moins 25 pour cent de cette somme.

Pour faire une demande à ce concours, veuillez consulter le site Internet du CRSNG à l’adresse http://www.nserc-crsng.gc.ca/Students-Etudiants/UG-PC/USRA-BRPC_fra.asp (ou plus généralement au www.crsng.ca).

Essentiellement, il faudra fournir un relevé de notes et un formulaire d’identification. Dans ce formulaire, vous indiquerez votre superviseur. Pour obtenir la bourse, il faut avoir un superviseur reconnu par le CRSNG et une moyenne cumulative d’au moins B (c’est un concours compétitif selon les notes les plus méritantes).

Cette année est une année de transition entre la façon traditionnelle de présenter sa demande (sur papier) et un système fonctionnant complètement de façon électronique. Le système en ligne n’est pas encore complètement fonctionnel, il faudra présenter sa demande en ligne et sur papier.

Pour la présentation en ligne, veuillez accéder au site http://www.nserc-crsng.gc.ca/OnlineServices-ServicesEnLigne/Index_fra.asp. Les étudiants et étudiantes faisant une demande pour une première fois au CRSNG, il faudra tout d’abord s’inscrire. Pour les autres, il suffira de suivre les instructions pour ouvrir une session.

Sont exclues de ce concours les personnes qui ne sont pas de citoyenneté canadienne ou des immigrantes ou immigrants reçus. Sont aussi exclus les étudiantes et étudiants inscrits dans des programmes de 1er cycle professionnels terminaux (ex. : droit, sciences de la santé, sciences infirmières...). Il en va de même pour les étudiants et étudiantes avec des moyennes cumulatives inférieures à B.

Depuis trois ans, tout membre du corps professoral ayant un dossier actif en recherche fondamentale peut être reconnu comme superviseur en plus des bénéficiaires d’une subvention de recherche du CRSNG. Il lui faudra avoir fait la demande.

Vous pouvez consulter vos collègues étudiants. Il y en a peut-être qui ont déjà reçu cette bourse dans le passé. Vous pouvez consulter vos professeurs ou encore leurs représentants au comité de l’Université des bourses du CRSNG. Il s’agit de Manuel Lamontagne au Campus d’Edmundston; Yahia Djaoued au Campus de Shippagan; et, du Campus de Moncton, Marc-André Villard en biologie; Carole Tranchant, à l’ESANEF; Pandurang Ashrit, en physique; Fahim Ashkar en mathématiques; Mustapha Kardouchi en informatique; Guillaume Fortin en géographie; Abdelaziz Nait Ajjou en chimie; Christian Bettignies en génie civil; Azzeddine Kaddouri en génie électrique; et Marise Gallant en génie mécanique.

Vous pouvez également communiquer avec Pierre Cormier, agent de liaison du CRSNG à l’U de M, au 858-4516, Pierre.Cormier@Umoncton.ca.

N’oubliez pas de vous inscrire et de remplir vos formulaires en ligne, imprimer vos formulaires, obtenir votre relevé de notes et apporter le tout au Service des bourses et de l’aide financière au Centre étudiant d’ici le 4 mars à 16 heures.

La comédie québécoise « Y’en aura pas de facile », du réalisateur Philippe Gagnon et mettant en vedette Rémy Girard, Pierre-Luc Brillant, Mahée Paiement et Claude Legault, sera à l'affiche au Ciné-Campus, le jeudi 20 et vendredi 21 janvier à 20 heures dans la salle de projection 163 du pavillon Jacqueline-Bouchard.

Un biographe renommé nouvellement célibataire décide de s'inscrire sur un site de rencontres. Il doit enregistrer une vidéo de présentation afin de parler de lui aux autres membres. Il y parle des moments marquants de sa vie, en particulier lorsqu'il avait remporté le gros lot à la loterie mais qu'il s'était fait voler son portefeuille, lorsqu'il avait mis un contrat sur sa tête après une mauvaise journée au bureau, lorsqu'il avait essayé de séduire une ancienne flamme devenue escorte et lorsqu'il avait rencontré une femme qui cherchait l'amour d'une bien mauvaise façon.

Le Ciné-Campus est présenté par le Service des loisirs socioculturels. Les billets sont en vente à l’entrée à compter de 19 h 30 le jour de la présentation du film au coût de 5 $ pour les étudiants et de 7 $ pour les autres.

Monica Mallowan, professeure au programme de baccalauréat en gestion de l’information (BGI) au Campus de Shippagan, a présenté une communication scientifique, intitulée « Les petites organisations et l’accès à l’information stratégique : chronique d’une crise annoncée » lors du Congrès international francophone sur l’entrepreneuriat et la PME qui a eu lieu à Bordeaux, en France.

Dans le contexte de l’économie de la connaissance, l’étude de Mme Mallowan aborde la question des stratégies informationnelles des PME, c’est-à-dire les actions posées par ces organisations pour accéder et pour utiliser l’information de manière stratégique. Il s’agit d’une ressource immatérielle qui peut contribuer à augmenter la capacité concurrentielle d’une entreprise.

« La complexité du monde dans lequel nous évoluons nous oblige à adopter une approche transdisciplinaire dans nos tentatives de saisir les diverses facettes de la réalité, explique la professeure Mallowan. Ceci explique la tendance de plus en plus marquée des dialogues entre diverses disciplines apparemment inconciliables. Ainsi, il y a une quinzaine d’années, rien ne laissait transparaître un possible point de rencontre entre les sciences de l’information et le management, par exemple. Dans des sociétés confrontées aux défis de la compétitivité économique, de la démographie déclinante et de la diminution des ressources naturelles, les études ont découvert une source insoupçonnée d’avantage concurrentiel, qui est celle de l’information, tout aussi importante que les autres ressources nécessaires à la performance économique. »

Mme Mallowan souligne également que cette rencontre entre les disciplines a donné naissance à de nouveaux concepts et programmes d’enseignement postsecondaire, notamment les programmes d’intelligence économique ou de gestion stratégique de l’information de même qu’à de nouvelles structures et fonctions organisationnelles, telles les fonctions de chargés de veille stratégique et de responsables de la gestion des connaissances.

« Au cœur de ces nouveaux champs d’activités, ajoute-t-elle, il y a la surveillance de l’environnement concurrentiel et la capitalisation du savoir de l’entreprise. À l’heure du tout virtuel, ceci devient difficile surtout pour les petites entreprises qui n’ont pas nécessairement les moyens d’embaucher de tels professionnels spécialisés. Dans mes démarches, je me demande si la combinaison - réflexion, méthode et outils- ne devient pas une compétence indispensable à toute organisation, quelle que soit sa taille et son domaine d’action. Ultimement, cela revient à tirer le signal d’alarme sur l’absence quasi-systématique de cette compétence dans les organisations et une invitation à réfléchir aux mesures qui pourraient remédier à ce problème. »

Spécialisée en sciences de l’information, Mme Mallowan enseigne des cours de stratégie et d’information dans le cadre du baccalauréat en gestion de l’information au Campus de Shippagan, ainsi que dans le cadre du Master en management de la communication stratégique de l’Institut de la communication et des technologies numériques de l’Université de Poitiers, en France. Elle possède la maîtrise en sciences de l’information de l’Université de Montréal et le Master en intelligence économique de l’Université de Poitiers. Ses recherches doctorales portent sur l’intelligence stratégique et ses mécanismes formateurs.

Fondatrice de l’Observatoire de prospective et de veille informationnelle et scientifique ainsi que du Colloque spécialisé en sciences de l’information, basés au Campus de Shippagan, Mme Mallowan est membre des comités scientifiques d’évaluation de l’Association francophone pour le savoir, du réseau français Médiations et usages sociaux des savoirs et de l’information et de la Revue suisse en sciences de l’information.

Marc-André Villard, professeur au Département de biologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en conservation des paysages à l’Université de Moncton, a été nommé pour un mandat de quatre ans au Sous-comité des oiseaux du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).

Ce comité, qui relève du Service canadien de la faune, est responsable de renseigner le gouvernement du Canada en réévaluant périodiquement la liste des espèces en péril, un outil de base pour l'application de la Loi sur les espèces en péril.

Les travaux de recherche du professeur Villard portent principalement sur les oiseaux à titre d'indicateurs de la biodiversité. Il s'intéresse plus précisément aux phénomènes qui font que certaines espèces deviennent en péril, dans le but de promouvoir une approche préventive de la conservation. Sa participation aux travaux du SSE (Sous-comité des spécialistes des espèces) d'oiseaux lui permettra donc de parfaire ses connaissances sur les facteurs qui contribuent à la rareté des espèces.

Vous pouvez joindre le professeur Villard au numéro 858-4334.

Le Musée acadien de l’Université de Moncton, en collaboration avec le projet national « Les Canadiens et leurs passés », tient une journée d’étude portant sur « Le rôle des musées et des établissements patrimoniaux dans la transmission de l’histoire et de la culture acadiennes », le jeudi 20 janvier de 9 h 50 à 15 h 30 dans la salle 136 du pavillon Léopold-Taillon.

Lors de cette journée, le Musée acadien présentera les résultats d’une recherche concernant le projet « Une visite au Musée acadien : en quoi consiste ce bagage historique? ». Cette recherche s’inscrit dans le cadre du projet national « Les Canadiens et leurs passés », une alliance de recherche universités-communautés (ARUC).

Ces projets pancanadiens se questionnent sur le lien qu’entretiennent les Canadiens et les Canadiennes avec le passé et l’histoire de notre pays. Le Musée acadien a complété une recherche auprès des élèves de 5e année (secteur francophone) au Nouveau-Brunswick, qui consiste en dix groupes/classes cherchant à connaître leur connaissance de l'histoire acadienne, et l'impact qu'une visite au Musée acadien peut avoir sur leur apprentissage de l'histoire acadienne.

La journée abordera également l’enseignement en milieu minoritaire, le défi de transmettre l'histoire aux jeunes et l’apport des musées et des établissements patrimoniaux en milieu scolaire.

Les personnes intéressées à assister à cette journée d’étude sont priées de communiquer avec la conservatrice Jeanne Mance Cormier, au 506-858-4690, ou par courriel à jeanne-mance.cormier@umoncton.ca.

Anne Robineau, chercheuse à l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques, et Christophe Traisnel, professeur au Département de science politique, prononceront une conférence portant sur le thème des francophonies boréales, le lundi 24 janvier à midi dans le local 063 du pavillon Jean-Cadieux.

Cette conférence est organisée en collaboration avec l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques.

Renseignements : François Thibault, au 858-4902.

Quelque 165 étudiants et étudiantes des niveaux collégial et universitaire prendront part à une conférence nationale portant sur le développement durable, du 15 au 18 septembre à Guelph, en Ontario. Intitulé « Impact : une conférence jeunesse de leadership en développement durable », ce rassemblement sera l’occasion d’examiner des solutions tangibles en matière de développement durable, en partenariat avec des leaders d’entreprises et du milieu académique. Cette conférence veut mettre en place des réseaux permanents qui permettront de maintenir les échanges et la réflexion au sujet de cet enjeu d’importance au pays.

Pour obtenir plus de renseignements ou faire une demande en ligne, consultez le site http://www.impactyouthsustainability.ca. Les frais relatifs à la conférence seront payés.

La date limite pour faire une demande est le 23 janvier.

Un nouveau volet d’une recherche portant sur les outils ergonomiques pour le travail informatique débute ce mois-ci et la responsable du projet, la professeure Nancy Black, de la Faculté d’ingénierie, cherche des personnes intéressées à y participer.

Il existe beaucoup de styles de clavier et de souris dont certains permettraient théoriquement d’alléger l’inconfort associé aux travaux d’entrée de données. Cependant, on n’est pas certain que les produits offerts puissent vraiment aider les personnes lors de leurs travaux à l’ordinateur.

Ce projet vise à quantifier les avantages de l’utilisation de ces outils en les testant après une période d’utilisation de plusieurs jours dans un espace de travail en captant les avis des participants. La pression d'activation des clés et les angles des membres supérieurs seront les données observées.

On cherche 18 personnes (huit femmes et dix hommes) de 18 à 65 ans qui utilisent un ordinateur régulièrement. La participation consistera en six rencontres. Lors de la première rencontre, on effectuera une analyse ergonomique générale du lieu du travail en prenant des photos de l’aménagement (avant et après) avec le participant en posture du travail, et on enregistrera quelques données démographiques ainsi que l’inconfort actuellement expérimenté. Enfin, on mesurera la posture (à l’aide d’une vidéo) avec le clavier et le dispositif de pointage habituel lors des activités d’entrée de texte (dix minutes) et de coloriage de figures (dix minutes) respectivement. Cette session durera environ une heure.

Ensuite, on fournira un clavier et un dispositif de pointage à utiliser pour une période de travail d’au moins quatre jours. À la fin de cette période, on reviendra prendre les mêmes mesures de pression sous les doigts et de posture lors des deux mêmes activités. Un questionnaire de perception des outils utilisés sera administré à la fin de cette session. Ce protocole se répétera quatre fois sur une période d’environ quatre semaines, prenant environ 45 minutes par session. Une session finale du même protocole suivra quatre jours après le retour à l’utilisation de son propre clavier et dispositif de pointage. En tout, la participation sur une période de six semaines prendra environ cinq heures.

Les risques de participation sont les mêmes que ceux d’une séance de travail informatique. On prendra soin de minimiser tout inconfort lors de la participation et on vous fournira des conseils pour l’aménagement ergonomique de votre poste de travail. Aucune rémunération ou compensation ne sera offerte.

Toute donnée enregistrée qui pourrait identifier le participant sera confidentielle. Les données seront associées à un code plutôt qu’à un nom pour assurer l’anonymat. Les enregistrements vidéo ne seront visionnés que pour des fins d’analyse par la chercheuse et l’assistante. Ils seront gardés sous clé pour une période minimale de cinq ans suivant la fin de cette recherche et seront détruits par la suite.

Renseignements : 858-4079, nancy.black@umoncton.ca.

Aimeriez-vous ne pas avoir à créer vos bibliographies à la mitaine? Venez à la Bibliothèque Champlain apprendre à utiliser un logiciel qui vous permettra d'automatiser la création des bibliographies pour vos projets de recherche.

RefWorks est un logiciel qui vous permet de vous créer une base de données personnelle de références bibliographiques provenant du catalogue Éloize, des bases de données et même de l’Internet. Veuillez noter que RefWorks est un logiciel de gestion bibliographique, ce n'est pas un outil de recherche.

À la fin de cette formation de base, vous serez en mesure de créer un compte personnel, naviguer efficacement l’interface de RefWorks, importer des références provenant du catalogue Éloize dans votre compte personnel RefWorks, importer des références provenant des diverses bases de données dans votre compte personnel RefWorks, et réer une bibliographie dans le style bibliographique de votre choix.

La prochaine formation aura lieu le mercredi 26 janvier de 15 heures à 16 h 15 dans le local 133 de la Bibliothèque Champlain. Veuillez vous inscrire en remplissant le formulaire d'inscription en ligne au site http://www.umoncton.ca/umcm-bibliotheque-champlain/node/206.

Il est fortement recommandé que vous soyez déjà familiers avec la recherche dans le catalogue Éloize et les bases de données avant de vous inscrire à une formation à RefWorks.

Jusqu’au 20 février inclusivement, la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen présente l’exposition « Gwenaël Bélanger. Casser l’image ».

L’oeuvre de Gwenaël Bélanger, axée sur la photographie et la vidéo, explore le mécanisme même de la construction de l’image. Le commissaire Yann Pocreau dit avoir regroupé « une dizaine de projets réalisés à ce jour par l’artiste pour en dresser le bilan tout en gardant en tête ce qui m’avait séduit dans ce travail : la simplicité efficiente de la déconstruction de l’image et de sa structure. »

En effet, l’ensemble de l’exposition donne à voir un « ailleurs » suggéré par le cadre protographique. Le miroir, élément récurent dans l’exposition, sert de leitmotiv qui renvoie au cadre et, par la multiplication des reflets, à la déconstruction de l’image. La manipulation du temps, étiré ou suspendu, se révèle aussi comme un élément important de l’oeuvre de Bélanger qui propose des moments figés juste avant la catastrophe.

Originaire de Rimouski, Gwenaël Bélanger figure parmi les artistes de la relève les plus marquants du Québec. Il possède le baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal. Depuis, il participe à un grand nombre d’expositions individuelles et collectives, au Canada et ailleurs, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, au Musée national des Beaux-arts du Québec et au Museum of Contemporary Canadian Art à Toronto. Son travail est représenté par la Galerie Graff à Montréal et la Nettie Horn Gallery à Londres.

Pour plus de renseignements sur l’artiste et son oeuvre, visitez le www.gwenaelbelanger.com.

Cette exposition a été mise en circulation par le Musée régional de Rimouski et coproduite avec Expression, centre d’exposition de Saint-Hyacinthe. La présentation est réalisée grâce au soutien de Patrimoine canadien, Mieux-être, Culture et Sport du Nouveau-Brunswick et du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du gouvernement du Québec.

Les heures d’ouverture de la Galerie d’art sont de 13 heures à 16 h 30 du mardi au vendredi, et de 13 heures à 16 heures le samedi et le dimanche. L’entrée est libre. Renseignements : 858-4088.

Le Service de l’activité physique et sportive de l’Université de Moncton a choisi le joueur d’avant au hockey, Dean Ouellet, de Saint-Hilaire, et l’attaquante au volleyball, Crissy Roy, de Bathurst, comme athlètes Subway de la semaine pour la période du 10 au 16 janvier. Dean Ouellet a marqué un but et a ajouté deux aides dans une victoire de 3 à 2 des Aigles Bleus samedi contre les Tommies et a récolté deux aides dans la défaite contre les Varsity Reds vendredi soir. Capitaine de l’équipe, il a fait preuve de leadership sur la glace lors des deux rencontres. Il est étudiant de troisième année en administration. Dimanche, Crissy Roy a été la joueuse la plus persévérante au volleyball dans la défaite de 3 à 1 des Aigles Bleus contre les Tigers de Dalhousie. Elle a inscrit une moyenne de .229 avec six digs et trois blocs. Elle est étudiante de troisième année en administration.