Le recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, Raymond Théberge, a annoncé lundi (30 mars 2015) la nomination d’un directeur scientifique de l’Institut d’études acadiennes (IÉA) ainsi que la création d’un Conseil des études acadiennes.

Cette nouvelle structure a pour but de consolider les activités en études acadiennes au sein de l’établissement et de permettre à l’Université d’affirmer son rôle phare dans le rayonnement de cette discipline à l’échelle nationale et internationale.

« L’Université possède des ressources extraordinaires dans plusieurs secteurs qui constituent des créneaux d’excellence qu’il faut développer davantage. Les études acadiennes représentent une de nos spécificités. Elles définissent qui nous sommes, notre identité. L’Université de Moncton se doit d’être reconnue mondialement pour son expertise en ce domaine », a mentionné Monsieur Théberge.

La direction scientifique de l’Institut d’études acadiennes sera assurée par Gregory Kennedy, professeur au Département d’histoire et de géographie de l’Université de Moncton. Monsieur Kennedy agira à titre de leader et gèrera la programmation de l’Institut sur les trois campus de l’Université. Il sera également chargé de développer un plan qui définira les axes de développement des études acadiennes.

« Ayant toujours été un passionné de l’histoire acadienne, je suis ravi d’avoir le privilège de diriger l’Institut d’études acadiennes. La force de notre équipe nous permettra très certainement d’atteindre les objectifs du Plan stratégique de l’Université de Moncton. Les initiatives que nous entreprendrons très bientôt permettront de faire rayonner le peuple acadien ainsi que son histoire », a indiqué Monsieur Kennedy.

Monsieur Kennedy travaillera de concert avec le Conseil des études acadiennes, une entité qui permettra de développer des créneaux de recherche et de développer des programmes d’études et de formation en études acadiennes. Le Conseil aura pour mandat, entre autres, d’inciter la recherche et l’interdisciplinarité en plus de développer et d’incorporer la dimension «engagement», du Plan stratégique 2020 - Un rêve qui nous appartient, envers les besoins et défis de la communauté acadienne.

En plus du vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université de Moncton, André Samson, et du directeur scientifique de l’IÉA, le Conseil des études acadiennes sera composé de : Annette Boudreau, du Centre de recherche en linguistique appliquée; Pauline Bourque, du Forum de concertation des organismes acadiens; Benoît Doyon-Gosselin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et minoritaires; Lise Dubois, doyenne de la Faculté des études supérieures et de la recherche; Éric Forgues, de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques; Michelle Landry, professeure au campus de Shippagan et chercheuse en études acadiennes; André Leclerc, professeur au campus d’Edmundston et titulaire de la Chaire des caisses populaires en gestion des coopératives; Michel T. Léger, du Centre de recherche et de développement en éducation; et Lisa Roy, doyenne de la Faculté des arts et sciences sociales. Deux autres membres s’ajouteront à la liste, soit une représentante ou un représentant de l’Observatoire international des droits linguistiques ainsi qu’une étudiante ou un étudiant des cycles supérieurs en études acadiennes.

Les études acadiennes s’inscrivent parmi les actions prioritaires inscrites dans le Plan stratégique 2020 -Un rêve qui nous appartient, adopté en 2013, et qui vise à réorienter les objectifs et les actions de l’Université de Moncton.

La 26e édition du Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs a eu lieu le 18 mars dernier au campus de Moncton. Au terme de la journée, des prix allant de 200 $ à 500 $ ont été décernés dans les catégories Sciences humaines et sociales (SHS), Sciences naturelles et génie (SNG) ou encore Arts et création (AC).

Ce colloque annuel est destiné aux étudiantes et aux étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs qui souhaitent présenter les résultats de leurs travaux de recherche. Les communications pouvaient être présentées sous forme d’exposé oral ou par affiche. Elles étaient évaluées selon la qualité de l’exposé, de la présentation et des réponses aux questions.

Le 26e Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs tenu le 18 mars dernier à l’Université de Moncton, campus de Moncton, a aussi permis de récompenser les gagnantes et les gagnants des cycles supérieurs inscrits dans la catégorie des sciences humaines et sociales (SHS) ou encore des sciences naturelles et génie (SNG).

La photo nous fait voir, de gauche à droite, dans la première rangée, Izold Guihur, présidente du Comité organisateur du 26e Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs; Nadia Bouhamdani (1er prix : SNG - Biochimie); Monic Thibault (2e prix : SNG - Biologie); Rémi Frenette (1er prix : SHS – Histoire); Lise Gallant (1er prix affiche : SHS – Éducation); Souleymane Zida (3e prix : SNG - Informatique); et Madeleine Arseneau (2e prix : SHS – Sciences du langage). Kouame Ouattara (3er prix : SHS – Administration) était absent au moment où la photo fut prise.

L’alUMni de l’Université de Moncton invite les membres de la communauté à soumettre des candidatures pour l’Ordre du mérite des diplômées et diplômés de l’Université de Moncton et le prix Émergence.

Depuis 1998, l’Ordre du mérite remplace le titre d’Ancienne ou Ancien de l’année dont la tradition remonte à 1973. L’alUMni souligne ainsi la contribution exceptionnelle d’un de ses membres qui fait honneur à son université et à sa profession.

Institué en 2008, le prix Émergence récompense une jeune personne diplômée de l’Université de Moncton, âgée de 35 ans ou moins, qui s’est distinguée par son sens de leadership, pour ses décisions dans sa carrière naissante et pour son apport dans la société.

Avec la remise de ces prix prestigieux, L’alUMni reconnaît les réalisations exemplaires de deux diplômés de l’Université de Moncton qui, grâce à leurs succès, font rayonner leur université.

Les récipiendaires seront honorés lors d’une soirée qui aura lieu cet automne.

Les formulaires de mise en candidature sont disponibles sur le site Internet de L’alUMni au https://www.umoncton.ca/umcm-anciens/prixdeLalUMni

La date limite pour proposer une candidature est le 10 avril 2015 à 16 heures (heure de l’Atlantique).

Du 4 au 23 avril, le professeur Michel Doucet, directeur de l’Observatoire international des droits linguistiques, se rendra en Irlande, au Pays de Galles et en Écosse afin de rencontrer des hauts fonctionnaires et des chercheuses et chercheurs universitaires intéressés par les droits linguistiques. Lors de son passage à Dublin, le professeur Doucet prononcera une conférence devant des juristes et des juges au réputé King’s Inn. Fondée en 1541 en vertu d’un bail de Henri VIII, le King’s Inn est la plus ancienne institution juridique et la plus ancienne faculté de droit de l’Irlande. En plus de cette conférence, il rencontrera également des chercheuses et chercheurs dans le domaine des droits linguistiques ainsi que le Commissaire à la langue irlandaise dont le rôle de médiateur consiste à défendre les droits des locutrices et des locuteurs et la langue irlandaise.

Au Pays de Galles, le professeur Doucet prononcera une allocution aux Universités de Swansea et d’Aberystwyth. À Cardiff, il rencontrera également la Commissaire à la langue galloise.

Finalement, il terminera ses rencontres à l’Université d’Edinburgh, en Écosse, où il participera à des discussions avec des chercheuses et chercheurs intéressés par le domaine des droits linguistiques.

L’Irlande, le Pays de Galles et l’Écosse sont des régions où les questions linguistiques sont omniprésentes. Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, ces régions présentent beaucoup de similitude sur le plan linguistique avec le Nouveau-Brunswick et elles se sont souvent inspirées de l’expérience canadienne et néo-brunswickoise pour planifier leur aménagement linguistique.

Une bourse de recherche de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales (FCTC) d’une valeur de 10 000 $ a été attribuée à Alexandre Corriveau, de Grand-Sault, étudiant de troisième année au programme de Baccalauréat ès sciences avec spécialisation en biochimie. Par ailleurs, une bourse de recherche de la Beatrice Hunter Cancer Research Institute (BHCRI) d’une valeur de 6 500 $ a été attribuée à Véronique LeBlanc, de Dieppe, étudiante de quatrième année au même programme.

Ces prestigieuses bourses appuient des jeunes étudiantes et étudiants qui effectuent des recherches sur les tumeurs cérébrales et le cancer, respectivement. Travaillant sous la supervision du professeur Pier Jr Morin au Département de chimie et biochimie de la Faculté des sciences, Alexandre et Véronique viseront à caractériser l’expression et les impacts des ARNs non-codants chez des patientes et patients atteints de tumeurs cérébrales agressives.

Un forum de discussion portant sur la qualité, la sécurité et les langues officielles dans l'univers de la santé a eu lieu le 13 mars dernier à Moncton. Il était organisé par le Département d’administration publique de l’Université de Moncton en partenariat avec la Société santé et mieux-être en français du Nouveau-Brunswick (SSMEFNB) et le Consortium national de formation en santé (Secrétariat national et volet Université de Moncton).

Cette activité visait à favoriser les échanges entre des intervenantes et intervenants clés de l’univers de la santé autour de pratiques innovatrices en matière d’offre active de services de santé dans les deux langues officielles au Nouveau-Brunswick. La conférencière invitée Margaret Melanson, vice-présidente, Services de qualité et de soins centrés sur le patient au Réseau de santé Horizon, ainsi que les membres d’un panel composé de gestionnaires reconnus pour exercer un leadership en la matière au sein des deux réseaux de santé, ont partagé leurs réflexions sur l’impact des barrières linguistiques, les pratiques innovatrices, les leçons apprises, les enjeux et les défis reliés à la gestion et à l’organisation des services de santé.

Ce forum de discussion s’inscrivait dans le cadre du cours « Projet d’intégration » du programme de Maîtrise en gestion des services de santé dans lequel les étudiantes et les étudiants sont appelés à approfondir une problématique de gestion et à mettre en pratique les connaissances acquises. Suite à une revue de la littérature sur le sujet, les étudiantes et les étudiants qui étaient encadrés par la professeure Pier Bouchard, du Département d’administration publique, et Michel Arsenault, gestionnaire au Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick, ont proposé cette initiative à l’intention des gestionnaires de la santé.

Ainsi, une quarantaine de participantes et de participants issus de diverses organisations de santé et du milieu gouvernemental se sont réunis avec des étudiantes, des étudiants et des chercheuses et chercheurs pour échanger sur les pratiques organisationnelles et pour imaginer des pistes de développement susceptibles de mener à des services de santé linguistiquement et culturellement adaptés. De fait, il est désormais incontestable que la qualité des services et la sécurité des patientes et des patients dépendent de l’accès à des services dans la langue de préférence de la patiente ou du patient.

Instigatrice du projet, la professeure Bouchard est d’avis que la qualité des services de santé est un thème rassembleur susceptible de rallier et de mobiliser tous les professionnelles et professionnels de la santé. De plus, il sera important, au cours des prochaines années, de miser sur l’approche centrée sur les patientes et les patients et l’engagement des actrices et des acteurs afin d’accélérer le développement du leadership en matière de langues officielles en santé. Elle ajoute que depuis 2008, une équipe du Département d’administration publique travaille sur divers projets visant à adapter la formation des futurs professionnelles et professionnels de la santé afin qu’ils puissent intervenir de façon efficace en contexte minoritaire. De plus, une formation en ligne sera bientôt disponible pour les gestionnaires et les professionnelles et professionnels de la santé.

Cette initiative a été rendue possible grâce à la contribution financière de Santé Canada.

Le Département de philosophie de la Faculté des arts et des sciences sociales invite la communauté universitaire à un Café philosophique portant sur le thème « Penser l’interculturel d’un point de vue philosophique », le jeudi 9 avril à 16 h 30 au café étudiant Le Coude au Centre étudiant. L’activité sera animée par Dany Rondeau, du Groupe de recherche Éthos, de l’Université du Québec à Rimouski.

Renseignements : Paul Bernier, directeur du Département de philosophie, paul.bernier@umoncton.ca, 506-858-4390.

Professeur au Département de science politique à la Faculté des arts et des sciences sociales, Christophe Traisnel réalise de nombreux projets en Europe dans le cadre de son congé sabbatique.

Après avoir été chercheur invité en 2014 au Centre d'études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA, Université Paris II), il est présentement professeur invité à l'Université de Poitiers à titre de titulaire de la Chaire Canada dans le cadre du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) Limousin-Poitou-Charente. Il est accueilli par l’Institut d'études acadiennes et québécoises (IEAQ), le Mémoire(s), identité(s), marginalités dans un monde contemporain (MIMMOC) et l'Université de Poitiers.

Dans ce cadre, il prononcera plusieurs conférences sur la francophonie internationale, sur la francophonie canadienne et sur l'immigration francophone au Canada à Poitiers et à Limoges.

Renseignements : http://ieaq.labo.univ-poitiers.fr/chaire-pres/christophe-traisnel/

Natasha McLaughlin-Chaisson a reçu le titre de l’Ancienne de l’année lors de la Soirée des mérites de la Faculté des sciences de la santé et des services communautaires (FSSSC) de l’Université de Moncton qui a eu lieu le 13 mars dernier.

Originaire de Geary, au Nouveau-Brunswick, Natasha a fait ses études secondaires à l’École Sainte-Anne de Fredericton et a obtenu le Baccalauréat en nutrition (option internat Coop) à l’Université de Moncton en 2009. Selon Natalie Carrier, directrice de l’École des sciences des aliments, de nutrition et d’études familiales (ÉSANEF), Natasha s’est beaucoup impliquée dans la vie étudiante et dans la communauté pendant ses études. Elle a participé à différents projets de recherche et a agi comme bénévole lors de diverses activités telles que le recrutement étudiant et le programme Vrais Copains pour les élèves ayant une déficience intellectuelle.

Depuis ses études universitaires, Natasha a poursuivi sa carrière de diététiste en se spécialisant dans la nutrition du sport. Elle a obtenu un diplôme en nutrition sportive du Comité international olympique en 2014 et elle est certifiée comme Anthropométriste Niveau 1 de l’ISAK (International Society for the Advancement of Kinanthropometry). Elle figure parmi 301 diététistes au niveau mondial qui sont diplômés en nutrition sportive par le Comité international olympique.

Natasha travaille présentement à temps plein à Sportmed, une clinique de médecine sportive associée à l’Université de Moncton, en tant que diététiste de sport et de performance. Son implication en tant que diététiste au sein de la Clinique de commotions cérébrales de Sportmed lui permet aussi d’intervenir auprès de clientes et de clients afin d’améliorer leur vitesse de récupération par l’entremise de la nutrition et la supplémentation. Natasha est également diététiste contractuelle au sein du Centre canadien multisport atlantique et de Sport/Entraineur Nouveau-Brunswick et d’Entraineurs Canada, entre autres. Elle travaille avec les agences et les athlètes de la Ligue nationale de hockey (LNH), la Ligue américaine de hockey (LAH) ainsi qu'avec Cyclisme Canada. Natasha travaille aussi en tant que diététiste de performance avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC), les pompiers, les ambulanciers et l’armée et collabore présentement avec une équipe de recherche à l’École de kinésiologie et de loisir (ÉKL).

En plus de son travail à temps plein comme diététiste du sport, Natasha participe depuis quelques années à la formation des étudiantes et étudiants du Baccalauréat en nutrition. Elle est souvent invitée dans les cours afin de partager son expertise avec les étudiantes et étudiants et elle est aussi impliquée dans la supervision des étudiantes et étudiants stagiaires en nutrition. Finalement, Natasha collabore avec l’ÉSANÉF et l’ÉKL au développement du nouveau cours « Nutrition et activité physique » qui fera partie du curriculum des programmes reconfigurés du Baccalauréat en nutrition et du Baccalauréat en kinésiologie.

Une réception d’honneur pour les finissantes et finissants de la Faculté des sciences de la santé et des services communautaires (FSSSC) a eu lieu récemment au campus de Moncton. Cette activité avait pour but de reconnaître le succès et les réalisations des finissantes et des finissants de la Faculté.

Dans la photo, on peut voir, de gauche à droite, Horia-Daniel Iancu, directeur de l’École de kinésiologie et de loisir; Marie-Ève Brideau, Marie-Pierre Doiron, Suzan Bastarache, chargée d’enseignement clinique à l’École de science infirmière; David Michaud, directeur de la Banque Nationale; Brittany Brun, Mathieu Dumont, Mylène Lachance-Grzela, professeure à l’École de psychologie; Elizabeth Meloche, Jeanne Farrah, directrice des Anciens et amis; Maxime Goupil, Émilie Haché, Paul Bourque, doyen de la FSSSC; et Marie-Ève Laforest, chargée d’enseignement clinique à l’École de science infirmière.

Un atelier intitulé «Protégez vos idées : la propriété intellectuelle en affaires et en recherche» a eu lieu le mercredi 25 mars à la Faculté d’ingénierie. Organisée par le Centre Assomption de recherche et développement en entrepreneuriat (CARDE), en collaboration avec la Faculté d’ingénierie, cette activité a connu un franc succès.

Diplômé en génie mécanique de l’Université de Moncton et en droit de l’Université d’Ottawa, Pierre Robichaud est l’un des partenaires fondateurs du cabinet juridique Andrews Robichaud spécialisé en propriété intellectuelle et en droit des affaires. Pierre Robichaud a offert un aperçu des différents éléments de la propriété intellectuelle, tels que les brevets, les marques de commerce, le droit d’auteur et le secret industriel, puis il a partagé des stratégies gagnantes à considérer tout au long du développement d’une idée innovante et commerçable.

L’entrepreneur Luc Jalbert a quant à lui offert un témoignage à la fois informatif et divertissant sur l’importance d’intégrer la question de la propriété intellectuelle dès les débuts d’un nouveau produit, processus ou service. Cofondateur et vice-président de l’entreprise Prelam Enterprises Ltd, Luc Jalbert est natif de Montréal mais vit au Nouveau-Brunswick depuis 1986. Un produit clef chez Prelam est l’éliminateur d’odeur personnelle Just’a Drop, maintenant vendu dans les grandes chaînes de magasins tels que Wal-Mart, Loblaws et Shoppers Drug Mart ainsi que sur le marché international.

Le Département de comptabilité de la Faculté d’administration a remis des bourses d’une valeur de 500 $ chacune à des étudiantes et étudiants afin de souligner l’excellence de leur rendement académique.

La photo nous fait voir, de gauche à droite, Sébastien Deschênes, directeur du Département de comptabilité; les bénéficiaires Jean Freddy Bobo Mukinayi, Kim Collier, Mélissa Andrée Roy, Zacharie LeBlanc et Julie-Pier Bernard; et Gaston LeBlanc, doyen de la Faculté d’administration. Les bénéficiaires Aurélie Juste et Christamour Igdarel Moutou-Nkounkou étaient absents au moment où la photo fut prise.

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les cultures en contact (GRICC) de la Faculté des arts et des sciences sociales présente une conférence intitulée « L’Acadie et ses enjeux sociétaux », le vendredi 10 avril, de 13 h 30 à 16 heures dans la salle 050 du pavillon Jean-Cadieux au campus de Moncton.

Leyla Sall du Département de sociologie et Éric Thomas de l’Institut canadien de recherche en politiques et administration publiques feront d’abord une présentation intitulée « Quand les vieilles mains se retirent : Chômage qualitatif et dépendance de l’industrie de transformation des fruits de mer envers les travailleurs étrangers temporaires ».

Cette communication traitera des dimensions socioculturelles du taux de chômage élevé et du manque de travailleurs dans l’industrie de transformation des fruits de mer au Nouveau-Brunswick. Un tel phénomène engendre des tensions et des conflits de « définition de la situation » entre les acteurs locaux et le Gouvernement fédéral. En prétendant s’appuyer sur des données quantitatives, probantes et objectives, le Gouvernement impose sa perspective et ses solutions unilatérales dommageables à tout agir communicationnel ainsi qu’au développement de l’industrie locale.

Les dimensions qualitatives du chômage ainsi que le stigmate entourant les emplois dans ce secteur du marché secondaire du travail sont ainsi occultés au profit d’un discours « simpliste » et néolibéral considérant le recours à des travailleurs étrangers temporaires comme une aberration.

Pour sa part, Mathieu Wade du Département de sociologie fera une présentation intitulée « Où va la sociologie acadienne ? 40 ans de marginalisation ».

Exerce-t-on le métier de sociologue en Acadie comme on l’exerce ailleurs ? Si l’Acadie n’est pas une société, quel est cet objet des sciences sociales acadiennes ? Quel est le rôle de la sociologie dans la Cité ?

Depuis sa fondation au Collège Saint-Joseph dans les années 1930, jusqu’à son institutionnalisation tumultueuse à l’Université de Moncton, la sociologie a toujours entretenu des liens étroits avec le nationalisme acadien. Ces liens sont à la fois épistémologiques – la sociologie en Acadie est presque exclusivement une sociologie de l’Acadie – et normatifs – les sciences sociales et les concepts qu’elles mobilisent servent généralement à légitimer et à faire avancer l’aspiration de l’Acadie à s’autonomiser de la société anglophone.

M. Wade proposera une lecture critique des trois principaux courants sociologiques actuels : l’expertise (Rodrigue Landry), le néonationalisme (Joseph Yvon Thériault) et la critique néolibérale (Monica Heller). Il s’agira de démontrer comment ils reproduisent tous, malgré leurs divergences, une forme de nationalisme méthodologique qui circonscrit a priori l’horizon et la portée de leurs savoirs aux seuls espaces explicitement francophones. Il en découle que la sociologie ne propose qu’une lecture partielle de l’Acadie et de son intégration à la société néo-brunswickoise. Les effets de cette sociologie en silo sur notre compréhension de la société à laquelle nous participons sont nombreux et ils structurent largement le débat public dans notre province.

Il proposera quelques pistes de réflexion pour repenser le rôle de la sociologie en Acadie et au Nouveau-Brunswick et lui faire jouer un rôle plus central dans la sphère publique.

Finissante au programme régulier de traduction du Département de traduction et des langues de l’Université de Moncton, Élisabeth Marchand Proud a reçu le prix d'excellence en traduction de la Corporation des traducteurs, traductrices, terminologues et interprètes du Nouveau-Brunswick (CTINB).

Mme Marchand Proud est aussi bénéficiaire de la bourse Christel Gallant. Cette bourse reconnaît l’excellence académique d’une étudiante ou d’un étudiant inscrit en troisième ou quatrième année du programme régulier ou coop en traduction ou encore en deuxième année du programme accéléré. Cette bourse d’une valeur de 750 $ cette année porte le nom de Christel Gallant, directrice-fondatrice du Département de traduction et des langues, qui est à la retraite depuis 1997.

Un article du professeur Patrice Nicolas, du Département de musique de l’Université de Moncton, paraîtra prochainement dans le Grove Music Online, la version électronique du prestigieux New Grove Dictionnary of Music and Musicians (prochaine mise à jour du site web prévue pour l’été 2015).

Intitulé « Jacotin », cet article part de la problématique suivante : Nombre de musiciens de la Renaissance, prisonniers de l’ombre médiatique des grandes figures que nous ont rapportées les historiens de la musique, restent à ce jour relativement méconnus. C’est le cas par exemple de Jacotin, personnage mystérieux dont l’œuvre, tant religieuse que profane, fut suffisamment appréciée des éditeurs et des copistes du XVIe siècle pour être largement diffusée dans les manuscrits et les imprimés, et disséminée à travers toute l’Europe entre 1516 et 1556. Dissimulée sous ce diminutif amical du prénom Jacques, courant à la Renaissance, l’identité du ou des compositeurs demeure toutefois incertaine. Qui plus est, les témoignages contemporains ne faisant allusion à Jacotin qu’au moyen de ce sobriquet, ceux-ci ne sont pas, pour la plupart, d’un grand secours dans le processus d’identification. Un voile de mystère entoure donc le personnage et sa biographie vexe les historiens de la musique depuis plus de deux siècles.

À l’heure où l’un des besoins les plus urgents de la musicologie et de l’étude de la musique ancienne est de connaître dans son intégralité l’œuvre encore (partiellement) inédite de plusieurs « petits maîtres » de la Renaissance, cet article propose des éléments de réponse aux questions suivantes : Qui était Jacotin? Quels sont encore les mystères de sa biographie? Quelle a été sa contribution au panorama musical de la Renaissance? Et pourquoi le connaît-on si mal, lui dont l’œuvre – dans son ensemble stylisée et élégante – semble avoir connu de son temps un succès considérable?

Chaque année, le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada rend hommage aux meilleurs chercheurs et chercheuses en sciences humaines du pays en décernant les prix Impacts. Ces prix prestigieux récompensent les plus brillants chercheurs et chercheuses canadiens dont les travaux de recherche et les connaissances permettent de jeter un nouvel éclairage sur leurs domaines d’étude.

En plus de la Médaille d’or, d’une valeur de 100 000 $ et représentant le plus important prix décerné par le CRSH, quatre autres prix Impacts de 50 000 $ chacun sont décernés dans les catégories correspondant aux volets de financement du CRSH, soit les prix Talent, Savoir, Connexion et Partenariat.

Il est possible de poser sa candidature d’ici au 8 avril pour les Prix Impacts de 2015 à l’adresse http://www.sshrc-crsh.gc.ca/funding-financement/awards-prix/index-fra.aspx

Le deuxième numéro du bulletin Comprendre, réalisé conjointement par le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB) et le Bureau d’appui à la recherche (BAR) du Réseau de santé Vitalité, est maintenant disponible.

Ce bulletin présente des aspects moins connus de la recherche dans nos milieux, des profils de chercheuses et chercheurs, et met en valeur des projets de recherche en cours au Nouveau-Brunswick.

On peut accéder au deuxième numéro du bulletin Comprendre à l’adresse
http://www.umoncton.ca/medecine/files/medecine/wf/cfmnb_revuemars2015-vs5.pdf

Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) lance son 37e appel à candidatures pour l’Ordre des francophones d’Amérique et le Prix du 3 Juillet 1608. Vous avez jusqu’au 7 avril 2015 pour faire parvenir un dossier de candidature.

L’Ordre des francophones d’Amérique reconnaît le mérite de femmes et d’hommes, issus de différents milieux, qui se sont consacrés ou qui se consacrent au maintien et à l’épanouissement de la langue française en Amérique, ou qui ont accordé leur soutien à l’essor de la vie française sur le continent américain. Jusqu’à sept nouveaux membres en provenance de plusieurs régions du monde sont reçus annuellement, dont un de l’Acadie des provinces de l’Atlantique.

Le Prix du 3 Juillet 1608 rend quant à lui hommage à une organisation œuvrant en Amérique du Nord qui, avec persévérance, vitalité et dynamisme, rend ou a rendu des services exceptionnels à une collectivité de langue française et à l’ensemble de la francophonie nord-américaine. Renseignements : http://www.cslf.gouv.qc.ca.

Le Comité mieux-être universitaire (CMU) encourage les membres de la communauté universitaire à participer aux diverses activités récréatives offertes gratuitement à chaque semaine au campus de Moncton.

Une classe de spinning aura lieu le jeudi 9 avril, de midi à 13 heures, au Ceps Louis-J.-Robichaud, au campus de Moncton. Comme les places sont limitées, il faut s’inscrire à l’adresse http://doodle.com/cq5ykip3pa8yis9h.

Une causerie-midi portant sur la ménopause aura lieu le mardi 21 avril, de midi à 13 heures, dans le local 164 du pavillon Jacqueline-Bouchard. La professeure Gemma Gallant, coauteure du livre « La ménopause au jour le jour » animera la causerie à laquelle il faut s’inscrire à l’adresse http://doodle.com/zg3k4bp42u7pmdfd. Il y aura deux livres offerts en tirage.

Le concert de la classe de musique de chambre du professeur Richard Boulanger, du Département de musique de l’Université de Moncton, aura lieu ce jeudi 2 avril à 19 heures dans la salle Neil-Michaud du pavillon des Beaux-arts, au campus de Moncton.

Des duos, trios et quatuors interprèteront des œuvres romantiques et contemporaines de Franz Danzi, Jens Schliecker, Nils Rohwer, Nathan Shirley, Ludwig van Beethoven, Nino Rota et David Maslanka.

Par ailleurs, le récital de fin de baccalauréat du saxophoniste Pascal Bard sera présenté ce vendredi 3 avril à 19 heures au même endroit.

À cette occasion, Pascal mettra en évidence sa passion de la musique contemporaine en proposant un programme principalement axé sur la musique de saxophone du 20e siècle, notamment des œuvres de Roger Boutry, Ryo Noda, Alfred Desenclos, Yoko Kanno, Georg Philipp Telemann et Jonathan Roy.

Auteur-compositeur-interprète, Raphaël Butler fera le lancement de son premier mini-album J’feel comme une machine le mercredi 8 avril de 17 heures à 19 heures au café-bar étudiant Le Coude, situé dans le Centre étudiant du campus de Moncton. L’entrée est libre.

Originaire de Dieppe, Raphaël Butler fait partie de la relève musicale en Acadie. Sa plume, qu’il qualifie de simple et authentique, grave sur papier ce qui l’entoure, ce qui l’habite et ce qu’il connaît. Avec des mélodies qui accrochent, il propose un son folk pop et une énergie bien ressentie. Son premier mini-album, J’feel comme une machine, a été réalisé par Pascal Lejeune et a été enregistré à Saint-Thomas, au Nouveau-Brunswick, en novembre 2014. Raphaël est un ancien de l’École nationale de la chanson de Granby.

L’humoriste québécoise Francine Lareau fera un arrêt à Moncton pour présenter son premier one-woman show Chus pas connue (encore!) le mercredi 29 avril à 20 heures dans la salle de spectacle du pavillon Jeanne-de-Valois au campus de Moncton.

Francine Lareau prend la route des Provinces maritimes avec son premier one woman show dont elle signe les textes avec une mise en scène Joseph Saint-Gelais. Ce premier spectacle solo s’est révélé l’un des coups de cœur du Zoofest Juste pour rire. À l’image des Yvon Deschamps, Clémence Desrochers et Dominique Michel, Francine Lareau utilise avec bonheur et drôlerie l’actrice en elle, formée au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Qu’ils aient une touche philosophique, politique, sociale ou simplement banale, ses propos sont toujours livrés avec énergie, intelligence et sont d’une candeur rafraîchissante. Animée par une fougue unique, Francine transporte son public par sa folie communicative.

L’entrée est de 10 $ pour les étudiantes et les étudiants et de 18 $ pour les autres personnes. La billetterie est située au Centre étudiant du campus de Moncton.