Un nouveau site Internet pour faciliter l’insertion professionnelle des novices en enseignement a été conçu à la suite d'une étude de besoins réalisée auprès des jeunes enseignantes et enseignants des écoles francophones du Nouveau-Brunswick.

Le Groupe de recherche en insertion professionnelle (GRIP) de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton, composé de Jeanne d’Arc Gaudet, chercheuse principale, Jimmy Bourque, cochercheur, et Lamine Kamano, assistant de recherche, a travaillé en étroite collaboration avec l’équipe du Groupe des technologies de l’apprentissage de la Direction générale des technologies à la conception d’un site internet destiné à la formation continue des enseignantes et des enseignants novices.

Cette activité constitue la dernière phase d’un projet de recherche qui a commencé en 2007 pour lequel l’équipe de recherche de la Faculté a obtenu une subvention du programme du Fonds des leaders du Fonds canadien de l’innovation ainsi que des partenaires suivants : le Fonds d’innovation du Nouveau-Brunswick, le ministère provincial de l’Éducation et la Faculté des études supérieures et de la recherche de l’Université de Moncton. Parmi ses activités de recherche, une analyse des besoins a permis d’identifier certains défis et préoccupations chez les novices en enseignement. Les thématiques suivantes ont été retenues pour la création du site : la connaissance de la convention collective, la gestion de classe, la collaboration et les communications avec le personnel scolaire et les parents.

Pour répondre à certaines des préoccupations soulevées, l’équipe de recherche, grâce à ce site, veut offrir des outils pour accompagner les enseignantes et enseignants novices dans leur processus d’insertion professionnelle. Plusieurs activités, outils, contenus, témoignages, capsules vidéo et animations ont été élaborés dans le but de leur fournir des renseignements pertinents.

Le site Internet a été lancé le 20 mars au pavillon Jeanne-de-Valois de la Faculté des sciences de l’éducation au campus de Moncton. On en profite pour remercier les partenaires financiers d’avoir permis de réaliser ce projet.

L’adresse du site internet est http://web.umoncton.ca/umcm-reussirsaprofession.

L’Université de Moncton et la Chaire de recherche en études acadiennes vous invitent au lancement du livre La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption : Monument de la Reconnaissance, le lundi 2 avril de 16 h 30 à 18 h 30 à la chapelle Notre-Dame-d’Acadie au campus de Moncton.

Ce livre présente un récit historique de la cathédrale de Moncton écrit par l’écrivain et journaliste Robert Pichette. Il retrace à grands traits l’historique de la fondation de la paroisse et de l’archidiocèse afin de situer la cathédrale dans son contexte originel. En plus de la décrire dans toute sa beauté esthétique, il donne quelques repères chronologiques depuis sa construction, sans omettre les divers embellissements et changements qu’elle subit au cours des décennies.

Publié par la Chaire de recherche en études acadiennes, ce livre a été conçu et dirigé par Marie-Linda Lord, assistée d’Élizabeth Blanchard en collaboration avec une équipe très attentionnée et, tout particulièrement, Marc Blanchard et Maurice Fournier dont les centaines de photos illustrent la cathédrale et ses trésors dans une iconographie étonnante.

Cet ouvrage contient 288 pages grand format avec reliure cousue caisse, 350 photos anciennes et récentes (60 photos et documents d’archives en noir et blanc et 290 photos en couleur, la plupart inédites et exclusives à ce livre).

La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption est une profession de foi. Construite en un temps record de 1939 à 1940 après une période économique difficile et au début d’un conflit mondial, elle est le fruit de l’audace de visionnaires, de l’aumône du peuple et du travail ardu d’hommes et de femmes qui croyaient en l’avenir, en leur force collective, en un idéal… Telle que Notre-Dame de Paris sur les bords de la Seine et Notre-Dame de Montréal sur les bords du Saint-Laurent, Notre-Dame-de-l’Assomption domine majestueusement les bords de la Petitcodiac et la ligne d’horizon de Moncton depuis plus de 70 ans.

Consacrée Monument de la Reconnaissance, la cathédrale recèle de nombreux éléments architecturaux exceptionnels qui fusionnent passé et présent dans un style alliant élégamment le néo-gothique et l’Art déco. Son esthétisme unique se démarque par sa façade avant ornée géométriquement de sept sculptures de pierre taillée et surmontée d’une tour à la Manhattan. Son décor intérieur se distingue par une voute aux courbes classiques, dix vitraux doubles dans la nef jumelant Marie à des personnages féminins de la Bible, deux verrières du transept illustrant l’histoire de l’Acadie, des statues et des mosaïques de facture moderne, des chapiteaux sculptés glorifiant la culture locale avec pêcheurs en doris, laboureur, bûcheron, tailleur de pierre, locomotive, avion à hélices, gerbe de blé, fleur de trèfle, blé d’inde, homard, poisson, huîtres et palourdes, le tout dans un environnement de grès de Shédiac, de tuiles de Belgique, de marbre d’Italie et d’onyx du Brésil.

Oeuvre de résilience, la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption est à l’image de l’Acadie. Ce livre raconte son histoire, présente ses beautés d’une valeur historique, architecturale et patrimoniale inestimable, et veut bien modestement rendre hommage aux bâtisseurs et bâtisseuses de cathédrales.

Il sera en vente début avril à la Librairie acadienne du campus de Moncton.

Renseignements : 858-4455.

Le syndicat qui représente les bibliothécaires, professeures et professeurs du campus de Moncton (ABPPUM) et le Conseil des gouverneurs ont tous deux ratifié l’entente de principe menant à une nouvelle convention collective de travail avec l'Université de Moncton.
Rétroactif au 1er juillet 2011, le nouveau contrat de travail sera en vigueur jusqu’au 30 juin 2014 et prévoit des augmentations salariales globales à l’échelle qui totaliseront six pour cent pour la durée de la convention.
La convention a également réglé certains enjeux par rapport à la charge d’enseignement et aux relations de travail.
« Entérinée à 95 pour cent par le syndicat et de façon unanime par le Conseil des gouverneurs, cette entente collective représente un important pas de l’avant pour les deux parties, » a déclaré le recteur, Yvon Fontaine.
Le président du syndicat, Michel Cardin s’est aussi dit heureux de ce dénouement. « Je félicite le comité de négociation de l’ABPPUM qui a réussi à négocier une entente ayant des éléments pour plaire à une forte majorité de nos membres, a-t-il déclaré. Elle comporte sur le plan financier des augmentations raisonnables qui nous permettent de rester compétitifs avec les autres universités de la province, une amélioration souhaitée depuis longtemps au Fonds de développement professionnel et une amélioration aux congés de maternité. »
Sur le plan normatif, M. Cardin estime que les modifications apportées à la gouvernance des écoles professionnelles et aux libellés sur la transparence et la collégialité contribueront à harmoniser les relations entre l'administration et le corps professoral.
Des améliorations ont également été apportées à la charge de travail dans le but de favoriser et reconnaître la recherche à l'Université de Moncton.
Avec cette ratification, l’Université a maintenant conclu une entente avec le corps professoral et les bibliothécaires des campus d’Edmundston et de Moncton. Les négociations se poursuivent au campus de Shippagan.

Dans le cadre de son programme d’excellence professionnelle, le Consortium national de formation en santé - volet Université d’Ottawa présente, en partenariat avec le CNFS - volet Université de Moncton, une série de conférences qui sont retransmises par vidéoconférence en direct de l’hôpital Montfort, à Ottawa. Ces conférences se veulent une activité de formation continue multidisciplinaire destinée aux personnes professionnelles de la santé.

La troisième vidéoconférence de ce semestre aura lieu le mardi 3 avril de 12 h 30 à 14 heures dans le local A-231 du pavillon Jeanne-de-Valois au campus de Moncton. La conférence, intitulée « Les boissons énergisantes », sera présentée par France Rioux, directrice de l’École de nutrition à l’Université d’Ottawa.

Les boissons énergisantes sont largement utilisées auprès des jeunes et des sportifs. Elles sont consommées dans le but d’améliorer la performance sportive et intellectuelle ou pour tout simplement favoriser l’éveil après une nuit beaucoup trop courte. Pour permettre au consommateur de faire un choix éclairé, Santé Canada a récemment annoncé de nouvelles mesures dans le but de mieux le renseigner sur ces boissons.

Quelle est la composition nutritionnelle de ces boissons ? Y a-t-il une différence entre les boissons destinées aux sportifs et les boissons énergisantes ? Quel est l’impact de la consommation de ces boissons dites énergisantes sur la performance de l’éveil ? Y a-t-il des avantages ou dangers reliés à l’utilisation de ces boissons ?
Cette présentation vise à démystifier les effets réels de la consommation de ces boissons de plus en plus populaires.

Pour s’inscrire ou obtenir plus de renseignements, prière de communiquer avec Melissa Richard ou Stéphanie Collin: cnfs@umoncton.ca / 858-4655. Les places sont limitées.

La programmation complète est disponible en naviguant sur le site Internet http://www.mavieestensante.ca.

La mission humanitaire Haïti 2012 de l’Université de Moncton a reçu un soutien important dans la promotion de son prochain voyage humanitaire qui aura lieu en mai alors que l’ancien ailier droit du Canadien de Montréal, Georges Laraque, a répondu à l’invitation du groupe et a passé deux jours à Moncton.

Il a participé à une réception-bénéfice au Café Osmose du campus de Moncton où le public a pu le rencontrer et assister à la présentation de cet athlète qui a joué dans la Ligue nationale de hockey pendant 13 saisons, dont deux avec les Canadiens de Montréal. La présentation a été suivie d’une période de questions. Des amuse-gueules ont été servis et de nombreux prix seront tirés au hasard.

M. Laraque a aussi participé à une séance de signature dans la salle multifonctionnelle du Centre étudiant. La Librairie acadienne était sur place pour vendre son livre.

Rappelons que du 28 avril au 10 mai, une quarantaine d’étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton et des professionnels de la communauté se rendront en Haïti pour venir en aide à des enfants. Ils offriront des ateliers et des jeux éducatifs dans plusieurs écoles de la région de Port-Salut. En plus d’apporter et de distribuer plus de deux tonnes d’équipement sportif et médical, le groupe participera à la construction d’un dispensaire à l’hôpital de référence communautaire de la région de Port-Salut.

À l’affiche bientôt aux Rendez-vous de l’ONF en Acadie, un film qui cherche à infléchir la vision pessimiste d’un homme. Dans « L’avenir, c’est maintenant », de Gary Burns et Jim Brown (2010, 92 minutes), une journaliste envoie « l’homme d’aujourd’hui » en voyage initiatique pour lui prouver l’importance de l’avenir. Il fait d’étonnantes rencontres avec des sommités des arts et des sciences. La journaliste parviendra-t-elle à transformer un cynique en optimiste ? Sa tentative en vaudra-t-elle la peine ? Que peut à lui seul l’individu ?

La présentation de ce film aura lieu le lundi 2 avril à 19 heures dans la salle de projection 163 du pavillon Jacqueline-Bouchard au campus de Moncton. L’entrée est libre.

L’avenir, c’est maintenant
Alors qu'elle interroge au hasard les gens de la rue sur leurs plus grandes peurs, une journaliste (Liane Balaban) croise un homme (Paul Ahmarani) ayant une perception du monde particulière. Citoyen sans crainte, allumé, responsable et s’adonnant au recyclage, il est néanmoins désengagé devant l’ensemble de la société. Un tel homme peut-il abandonner son fatalisme et envisager un monde d'espoir et de possibilités ?

Elle l’appelle simplement « l’homme d’aujourd’hui » et lui, séduit par cette muse journaliste, la qualifie de « femme de demain ». Elle lui propose une expérience afin de voir si elle pourra le faire renoncer à ses vues pessimistes en lui présentant des gens et des concepts nouveaux. Il accepte et devient le cobaye de la cause de l’optimisme. Il rencontrera une myriade de gens : la peintre Marlene Dumas, l’auteure Rivka Galchen, l’architecte Shigeru Ban, le militant Francis Dupuis-Déri, l’écrivain-philosophe Alain de Botton, les scientifiques Richard Dawkins et Craig Venter, et même le fantôme de l'existentialiste Jean-Paul Sartre.

Les réalisateurs Gary Burns et Jim Brown
Avec ce long métrage documentaire, Gary Burns et Jim Brown, réalisateurs du documentaire primé « La cité radieuse », signent un mélange cinématographique de narration fictive et de rencontres véritables.

Inspiré du documentaire de Nicole Védrès « La vie commence demain » (1949), « L'avenir, c'est maintenant » cherche les aspects favorables d’un monde écrasé par le terrorisme mondial, les catastrophes environnementales et le consumérisme outrancier, et met le public au défi de réviser sa propre perception de l’avenir. Le film met en vedette Liane Balaban et Paul Ahmarani.

Prochainement à l’affiche
Le dernier film de la saison d’hiver sera à l’affiche pendant la semaine du 8 avril. Les cinéphiles pourront voir l’excellent « Trente tableaux », de Paule Baillargeon, nouveauté de 2011 qui a déjà pris l’affiche au Festival international du cinéma francophone en Acadie.

En 30 tableaux, Paul Baillargeon, femme, cinéaste, mère, féministe, artiste et comédienne, se raconte. Un conte authentique qui brosse un portrait d’une vie rebelle et douce à la fois.

En première partie, un bijou de l’animation, le court métrage « The Lost Town of Świteź », basé sur un poème du 19e siècle du grand écrivain polonais Adam Mickiewicz.

Pour obtenir la liste complète des films au programme et tous les détails, visitez le site onf.ca/rendez-vous.

Dans le cadre des Journées des études supérieures et de la recherche qui ont eu lieu du 19 au 23 mars, le professeur Ruben Sandapen, du Département de physique et d’astronomie de la Faculté des sciences, a prononcé la Conférence de la FESR, intitulée « Les neutrinos ont-ils vraiment défié Einstein? ».

En septembre dernier, les chercheurs de la collaboration internationale OPERA ont annoncé une anomalie dans la mesure de la vitesse de propagation des neutrinos, des particules élémentaires qui sont produits au CERN à la frontière franco-suisse et détectés 732 km plus loin au laboratoire Gran Sasso, en Italie. Ces neutrinos auraient une vitesse qui surpasserait d’environ 7,4 km/s celle de la lumière dans le vide. Pendant l’effervescence médiatique suivant la communication d’OPERA, des conclusions ont rapidement été tirées, la plupart remettant en question la relativité d’Einstein qui, nous dit-on, ne permet à aucun objet d’aller plus vite que la lumière. La conférence du professeur Sandapen a permis d’explorer et de préciser dans quelle mesure cette remise en question d’Einstein est légitime.

Professeur au Département de physique et d’astronomie depuis 2004, M. Sandapen est chercheur en physique des particules élémentaires. Il enseigne notamment la relativité d’Einstein au campus de Moncton.

Le Prix Vo-Van de la meilleure thèse de l'année 2011 à l’Université de Moncton a été attribué à Raymond Blanchard pour sa thèse de maîtrise en histoire, intitulée « D'allié à ennemi : stéréotypes et représentations des combattants russes dans les magazines illustrés français de la Première Guerre mondiale (1914-1919) ».

M. Blanchard a complété cette thèse sous la direction de la professeure Joceline Chabot. Elle a été financée grâce à une bourse du CRSH et a obtenu la mention unanime « excellence » du jury. Elle se distingue notamment par l'utilisation originale des sources et de l'analyse.

Renseignements : FESR, au 858-4310.

La Faculté des études supérieures et de la recherche encourage tous les chercheurs et chercheuses en santé à assister à une importante rencontre en compagnie d’Alain Beaudet, président des Instituts de recherche en santé du Canada, le mardi 3 avril de 15 h 30 à 17 h 30 dans la salle 142 du pavillon Adrien-J.-Cormier au campus de Moncton.

Les IRSC entament un processus de consultation concernant les changements proposés à sa série de programmes ouverts ainsi que son approche quant à l’évaluation par les pairs.

Dévoilé le 9 février dernier, le « Document de travail conceptuel : Proposition de changements à la série de programmes ouverts des IRSC et d’améliorations au processus d’évaluation par les pairs » (http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/documents/design_discussion_doc-fr.pdf) a été préparé pour recueillir les commentaires du milieu de la recherche. La visite du Dr. Beaudet est l’occasion pour la communauté de recherche en santé du Nouveau-Brunswick de faire part de ses suggestions, inquiétudes ou questions concernant les changements proposés.

La Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick encourage tous les membres de la communauté de recherche en santé d’assister à cette séance et de faire connaître leurs commentaires aux IRSC par l’entremise des mécanismes de rétroaction disponibles sur son site http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/44761.html ou http://www.cihr-irsc.gc.ca/e/44761.html

Pour plus de renseignements, prière de communiquer avec la FESR, au 858-4310.

Le vendredi 23 mars, l’équipe des Services aux étudiantes et étudiants du campus de Moncton a invité la communauté universitaire à visiter ses nouvelles installations dans le local C-101 du Centre étudiant, aménagées pour mieux répondre aux besoins de la clientèle étudiante.

Ce secteur offre les services suivants : Service des bourses et de l’aide financière, Service d'orientation, Service de psychologie, Service de santé, Services aux étudiantes et étudiants internationaux, Service de recherche de travail et Service de mobilité étudiante. Il y a d'autres services associés aux Services aux étudiantes et étudiants mais ils sont situés ailleurs dans l’édifice.

L’exercice pédagogique public des étudiantes et étudiants en art dramatique aura lieu du 10 au 14 avril à 20 heures au studio-théâtre La Grange du campus de Moncton. Sous la direction du professeur Andréi Zaharia, ils présentent cette fois les célèbres « Cinq NÔ modernes », de l’auteur japonais Yukio Mishima, dans une traduction de Marguerite Yourcenar avec la collaboration de Jun Shiragi.

Yukio Mishima est né en janvier 1925 sous le nom de Kimitake Hirahoa d’un père d’origine paysanne et d’une mère issue d’une famille d’éducateurs confucéens.

Pris en charge et élevé dès l’âge de deux mois par sa grand-mère, personne maladive, capricieuse et tyrannique qui l’obligeait parfois à s’habiller en fille, son enfance aurait eu une grande influence sur le caractère et le destin de l’écrivain. Il parait que cette grand-mère descendait de la lignée shogunale des Tokugawa qui régna pendant près de 300 ans sur le Japon.

En collaborant à la revue de son école (l’École des pairs, réservée à l’aristocratie) Mishima publie dès 1937 « Six poèmes sur l’automne » et en 1941 sa première nouvelle « La forêt en fleur »; il adopte à ce moment-là le pseudonyme littéraire avec lequel il connaîtra la célébrité. Suivent à compter de 1949 les très célèbres romans « Confession d’un masque » (roman autobiographique, 1945-1949), « Soif d’amour » et « Couleurs interdites » sur l’homosexualité à Tokyo.

En 1952 la compagnie de théâtre Bungaku-za, spécialisé dans le théâtre moderne, monte ses «Cinq NÔ modernes». En 1954 il publie le roman « Le tumulte des flots » et en 1956 le plus célèbre d’entre eux, « Le Pavillon d’or ».

En 1965 l’auteur commence le premier volume de sa tétralogie théâtrale « La mère de la fertilité » suivi en 1968-1969 par « Les chevaux échappés » et « Le temple de l’aube ». En 1970, l’année de sa mort, le dernier volume « L’ange en décomposition » est publié.

Les thèmes dominants de toute son œuvre sont la beauté, l’érotisme et la mort. La mort est la seule porte vers la beauté et l’amour et en tant que telle, elle doit être conçue comme une œuvre d’art. Conséquent avec lui-même, Mishima met en scène sa propre mort publique, par «seppuku» ou harakiri en 1970.

Grand admirateur du classicisme littéraire japonais et européen, après son voyage en Grèce en 1951, il éprouve une telle admiration pour la culture classique grecque qu’il définit le romantisme japonais comme étant « une maladie de l’enfance ».

Le lien étroit qui existe cependant entre son esprit et les racines de la culture nationale et traditionnelle est à l’origine des «Cinq NÔ modernes». Les débuts du théâtre NÔ classique se retrouvent au 14e siècle.

Les NÔ de Mishima gardent certains aspects de ce théâtre traditionnel et rituel, à commencer par le nombre de cinq pièces qui composent la séance et par l’intrigue qui est toujours la rencontre du monde d’aujourd’hui avec le monde du passé, des fantômes et des songes.
Ils restent cependant des textes modernes par la forme et les sujets, illustrant le Japon de l’après-guerre en pleine crise morale, sociale et nationale. Ce théâtre interroge sans ménagements les valeurs du monde actuel dans un climat de tension dramatique très spécifique, ce qui donne l’occasion au public de vivre une expérience théâtrale très particulière.

On vous invite à participer en grand nombre. Vous verrez sur scène le finissant de 4e année, Ludger Beaulieu, protagoniste de la production « Cul de sac », de Daniel McIvor, en décembre 2011, et les étudiantes et étudiants de 3e année Isabelle Bartkowiak, Carole Belliveau, Stéphan Bénard, Marilyn Bouchard, Solange LeBlanc, Sébastien Leclerc, Xavier Lord-Giroux, Bianca Richard, Joannie Thomas et Myriam Vaudry.

Les billets sont en vente à la Librairie acadienne et à l’entrée du théâtre avant les représentations, 10 $ tarif ordinaire et 5 $ pour les étudiantes et étudiants.

Renseignements : 858-4444.

Le Département d’histoire et de géographie vous invite à assister à la soutenance de thèse de maîtrise ès arts en histoire de Julie Williston, intitulée L’émigration des femmes acadiennes célibataires vers la Nouvelle-Angleterre (1906-1924) », le mercredi 4 avril à 10 heures dans le local A-244 du pavillon Jeanne-de-Valois au campus de Moncton.

La composition du jury est la suivante : de l’Université de Moncton : Jeremy Hayhoe, professeur agrégé au Département d’histoire et de géographie, président; Phyllis E. LeBlanc, professeure titulaire au Département d’histoire et de géographie, directrice de la thèse; et Gregory Kennedy, professeur adjoint au Département d’histoire et de géographie, évaluateur interne; et Yves Frenette, professeur titulaire à l’Université d’Ottawa et directeur de l’Institut d’études canadiennes, évaluateur externe. Bienvenue à tous et à toutes.

Renseignements : 858-4052.

Le 23e Concours des jeunes chercheuses et chercheurs de la Faculté des études supérieures et de la recherche de l’Université de Moncton a eu lieu le 21 mars au campus de Moncton.

Ce concours annuel est destiné aux étudiantes et étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs des universités de l’Atlantique qui souhaitent présenter en français les résultats de leurs travaux de recherche dans le cadre d’un congrès étudiant.

Voici la liste des gagnants et des gagnantes du premier cycle:

Sciences naturelles et génie : 1er cycle
1er prix - Vincent Basque (physique et astronomie)
2e prix - Monic Thibault (biologie)
3e prix - Ambre Ribardière (biologie)

Sciences humaines et sociales : 1er cycle
1er prix - Basile Roussel (études françaises)
2e prix - Francesca Turgeon (psychologie)
3e Prix - Sébastien Lagacé (psychologie)

Dans le cadre des programmes des langues officielles dans l’enseignement LOE, neuf bourses de 1 000 $ chacune ont été octroyées aux étudiants Serge Cormier, Justin Goguen, Zied Youssfi, Mehdi Laâouissi, Mohamed Tha Maarous, Simon Boivin, Pape Ousmane, Kevin Yves Zongo et Danic Robichaud.

L’entreprise DirecSys Inc. a également accordé deux bourses de 1 000 $ chacune à Catherine Stymiest et Hatim Ouhbi. Ces étudiants et étudiantes poursuivent leurs études dans le programme de gestion des opérations à la Faculté d’administration de l’Université de Moncton depuis une année ou plus. Le principal critère utilisé pour l’attribution de ces bourses porte sur les résultats académiques.

Questionné sur l’objectif de ces bourses, le professeur Salem Y. Lakhal, président du Comité pédagogique de gestion des opérations et gestionnaire des fonds de LOE consacrés au programme du GOP, rappelle qu’en plus des bourses du programme de LOE qui en est à sa deuxième année, « nous avons cette année deux autres bourses octroyées par l’entreprise Direcsys Inc. (http://www.direcsys.com) qui assiste les entreprises dans le domaine de l’amélioration du processus opérationnel. L’objectif de ces bourses est de permettre à des étudiants de faire des études en français en gestion des opérations et de la chaîne logistique, un domaine qui évolue constamment pour l’atteinte d’un niveau de compétence permettant aux entreprises de viser les marchés mondiaux ».

Claude DesRochers, directeur de Département d’administration, tient à remercier l’entreprise Direcsys Inc. pour son implication dans les études universitaires et qui était représentée par Marc-André Alary, membre de la direction et copropriétaire. Ces bourses attirent déjà d’excellents étudiants et étudiantes pour un programme d’étude qui se base sur les méthodes quantitatives. »

Questionné sur la raison de son implication dans ce programme de bourses, Marc-André Alary mentionne que c’est important pour Direcsys Inc. qui assiste les entreprises pour améliorer leurs processus de production et de gestion de la chaine logistique.

Renseignements : 858-4601 / Salem.Lakhal@umoncton.ca

Le Service de l’activité physique et sportive a choisi le hockeyeur Éric Faille, de Lachine, au Québec comme athlète Antonio’s Pizza de la semaine pour la période du 19 au 25 mars à l’Université de Moncton.

Éric s’est distingué lors des deux parties des Aigles Bleus jouées lors du Championnat de hockey masculin de Sport interuniversitaire canadien la semaine dernière à Fredericton. Il a marqué deux buts en plus d’ajouter une passe dans une victoire de 5 à 1 vendredi aux dépens des Huskies de l’University of Saskatchewan, et une autre passe lors d’une défaite de 6 à 3 jeudi contre les Redmen de l’Université McGill.

Il a été nommé joueur du match jeudi. En plus de son travail régulier, il a joué lors des avantages et des désavantages numériques. Il est étudiant en arts, baccalauréat général.

L’Université de Sherbrooke a accueilli huit autres équipes lors des 7es Jeux de la traduction qui ont eu lieu du 16 au 18 mars. Il s’agit de l’Université d’Ottawa, l’Université du Québec en Outaouais, l’Université de Montréal, l’Université Concordia, l’Université Laval, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université McGill et bien sûr l’Université de Moncton.

Pour la 7e édition, deux universités n’ont pas délégué d’équipe, l’Université de Saint-Boniface et l’Université York (Collège Glendon), mais l’Université du Québec à Trois-Rivières a envoyé une équipe et deux observateurs de l’Université de Hearst sont « venus pour apprendre ». Particularité du programme cette année, les concours de version et de thème ont été tenus en même temps, les équipes étant divisées en deux groupes pour l’occasion. Le texte anglais de l’équipe de l’Université de Moncton a été classé premier. Bravo à Nicole Drouin qui a surpassé tous les concurrents inscrits à l’épreuve.

Les neuf équipes, au total 54 participantes et participants, se sont soumises à des épreuves de traduction pragmatique, littéraire, spécialisée et technique, vers l’anglais et vers le français. Il y avait également des activités complémentaires dont les incontournables sorties dans les bars, les conférences et le jeu questionnaire.

L’équipe de l’Université de Moncton était composée de François Martin, d’Edmundston, capitaine; Mélanie Cécyre, de Saint-Félicien; Étienne Godin, de Saint-Léolin; Nicole Drouin, de Summerside; Karine McLaren, de Nantes; et Delaney Clarke, d’Ottawa. Alain Otis, chargé de cours au Département de traduction et des langues, agissait comme accompagnateur.

Le cocktail d’ouverture et la présentation des équipes ont lieu le vendredi soir 16 mars. Le lendemain matin, les Jeux commencent par les concours de traduction vers le français et vers l’anglais. Cette année, deux textes littéraires attendent les participants : un extrait d’un texte de Margaret Atwood à mettre en français et, pour les anglotropes, un extrait de Philippe Delerme. Examen crayon papier, sans dictionnaire bilingue, d’une durée d’une heure et demie. L’épreuve est suivie d’une conférence de Jean-François Doré portant sur la sémiotique. Non, non, il y a des liens avec la traduction.
Après le dîner, les épreuves en groupe commencent : traduction avec contraintes, doublage/sous-titrage, publicités et chansons. Tout se fait en 60 minutes, par équipe de deux ou de trois. L’épreuve avec contraintes consiste à traduire un tweet et à adapter un texte ayant des niveaux de langue différents. Quatre chansons et quatre publicités, deux vers le français et deux vers l’anglais, sont aussi au programme. Une courte pause, puis c’est le tour de la traduction spécialisée : cette année, un extrait d’une décision d’un tribunal administratif albertain. Ensuite, c’est le tour de l’épreuve de simulation professionnelle, qui consiste à fournir un texte livrable en faisant appel aux ressources de tous les membres de l’équipe pour l’exécution des trois grandes fonctions de la traduction, soit la traduction, la recherche terminologique et la révision.

Après le souper de samedi, tout le monde prend le chemin du bar Le Saloon pour une activité de développement personnel, euphémisme pour désigner le bon vieux « party » étudiant, et le jeu questionnaire où, traditionnellement, les participants de Moncton se tirent plutôt bien d’affaire.

La traduction reprend tous ses droits le lendemain dès 9 heures avec l’épreuve de révision vers l’anglais et vers le français. À ce point de la compétition, le manque de sommeil fait ses effets sur les participants. Coup de chance, le texte anglais porte sur le manque de sommeil… et le texte français, sur le pardon. Les organisateurs auraient-ils des choses à se faire pardonner ? Après le dîner, une dernière épreuve, le retour aux sources où les membres des équipes cherchent, à tour de rôle, à retrouver le sens initial derrière la traduction machine d’un proverbe, d’une maxime, d’un titre de film ou d’une phrase. On présente des traductions très incertaines et on entend des propositions plutôt étonnantes!

Cette année, l’équipe de Moncton prend le chemin du retour après la remise des prix, ce qui ne s’est produit que deux fois depuis les premiers jeux, distance oblige. L’équipe championne des 7es Jeux de la traduction est celle de l’Université du Québec en Outaouais. L’Université de Moncton prend la deuxième place, suivie de l’Université de Montréal. L’Université du Québec en Outaouais reçoit en même temps le prix Gerry-Boulet, remis à l’équipe qui a porté avec le plus de succès l’esprit des Jeux de la traduction.

Les 8es Jeux de la traduction auront lieu en mars 2013; l’université qui les accueillera n’a pas encore été choisie. Qui sait, peut-être auront-ils lieu à Moncton…

Dans le but d’amasser des dons pour l’organisation Right To Play, les étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton organisent pour une 6e année consécutive le tournoi d’Ultimate Frisbee, le vendredi 30 mars de 11 heures à 16 h 30 dans le stade du Ceps Louis-J.-Robichaud au campus de Moncton.

« Le principal but de ce tournoi est de sensibiliser les participants et la communauté aux enjeux que vivent certains enfants dans le monde, rappelle Brunia Doiron, membre du club Right To Play du campus de Moncton. Le tout se fait à la fois dans une atmosphère amicale et ludique. L’année dernière, j’ai rencontré des personnes à mobilité réduite qui ont participé au tournoi, ce qui démontre bien le coté inclusif de cette activité. »

Trente-deux équipes seront présentes lors du tournoi dont certaines en provenance de UNB, St. Thomas, des CCNB, de MAGMA et pour la première fois, une équipe constituée de professeurs et membres du personnel de l’Université de Moncton, Les Stylos rouges. L’objectif souhaité cette année est de récolter une somme de 10 000 $ pour Right To Play lors de ce tournoi qui est également destiné au public.

C’est donc plus de 600 participants et bénévoles qui seront rassemblés pour cette journée. Différent des tournois conventionnels d’Ultimate Frisbee, celui du campus de Moncton privilégie les femmes, ne comporte aucun arbitre et sera animé par DJ Oli et DJ Soleil. Chaque équipe est invitée à se costumer pour se distinguer des autres. Le tournoi se terminera avec la fête du «Ballon Rouge» où le prix le plus convoité, celui du meilleur esprit d’équipe, sera remis à une équipe du tournoi à compter de 23 heures au Club Oxygène de Moncton.

Right To Play est un organisme qui tend à améliorer la vie des enfants des zones les plus défavorisées du monde en utilisant la puissance du sport et des jeux pour le développement durable et intègre des communautés, de la santé et de la paix.

Renseignements : 858-4967 / roger.g.leblanc@umoncton.ca

Chaque année universitaire, la Chaire Roméo-LeBlanc en journalisme accueille des journalistes d’expérience et/ou des professeurs et chercheurs en journalisme pour qu’ils partagent leur expérience et leurs connaissances avec les étudiants et étudiantes en journalisme du Programme d’information-communication de l’Université de Moncton.

Après la visite en février de Dominique Payette, ex-journaliste-animatrice et professeure de journalisme à l’Université Laval, c’était au tour de Frédéric Antoine, professeur de journalisme et de communication de l’Université de Louvain, en Belgique, et membre actif du Réseau Théophraste qui regroupe près d’une vingtaine d’écoles de journalisme d’Europe, d’Afrique et du Canada, dont le Programme d’information-communication de l’Université de Moncton.

Pendant son séjour de deux semaines en mars, M. Antoine a participé à de nombreuses classes de journalisme, y abordant des thèmes variés dont l’importance des médias dans la communication sociale, du récit médiatique, de l’enquête documentaire et de la représentation médiatique du Canada en Europe de l’Ouest, en plus de conseiller les étudiants et étudiantes sur leurs productions de reportages tant en radio qu’en télévision.

M. Antoine a aussi présenté une conférence publique portant sur la stratégie médiatique de l’Église catholique, pendant laquelle il s’est dit sceptique quant à l’efficacité des messages que cette institution livre dans les médias, notant la prépondérance d’une communication dirigée avant tout vers des fidèles fervents, ce qu’il appelle le « cercle du chœur des églises», et y voyant le risque d’une approche sectaire où le petit nombre de pratiquants est privilégié tandis que la masse des peu ou pas pratiquants, ceux qui composent le « vaste monde du parvis », est délaissée.

Un premier sondage étudiant en ligne est en cours ces jours-ci à l’Université de Moncton.

Il s’agit d’une enquête portant sur les finissants et finissantes ainsi que sur les personnes diplômées du premier cycle de l’année universitaire 2011-2012. Les personnes ciblées ont déjà reçu un courriel les invitant à participer au sondage en ligne. Si tel est le cas, elles seront automatiquement inscrites au tirage d’un nouveau iPad et d’un des cinq prix de 100 $.

Cette enquête aborde différents thèmes de l’expérience universitaire : le cheminement dans un programme, la croissance et le développement, la satisfaction par rapport à l’expérience universitaire, le financement des études et l’endettement, et les projets après les études.

Les résultats fourniront une première vue d’ensemble des réalités étudiantes à l’Université de Moncton. Ils pourront également être comparés à ceux d’autres universités canadiennes similaires. En effet, plus d’une trentaine d’universités canadiennes participent à ce sondage annuel qui identifie les tendances et les changements affectant les étudiants et étudiantes au Canada.

Pour des questions relatives à cette enquête, communiquez avec Dominique Pépin-Filion, chercheur institutionnel à l’adresse dominique.pepin-filion@umoncton.ca ou par téléphone au 858-4696.

Une conférence portant sur l’œuvre de l’artiste Jacques Hurtubise a été présentée par Sarah Fillmore, commissaire en chef au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen.

Jacques Hurtubise est né à Montréal en 1939. Il a reçu son diplôme de l’École des beaux-arts de Montréal en 1960 et obtenu la bourse Max-Beckmann pour étudier à New York en 1961.

L’artiste jouit aujourd’hui d’une reconnaissance qu’attestent les prix prestigieux qui ont honoré ses productions (Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des arts du Canada en 1993 et Prix Paul-Émile-Borduas en 2000), ainsi que les expositions que les grands musées ont plus d’une fois accordé à ses œuvres (Musée des beaux-arts de Montréal, Musée du Québec et Musée d’art contemporain de Montréal).

Le travail de l’artiste a également été exposé dans plusieurs grandes villes dont Paris, Londres et Sao Paulo. Une rétrospective de plus de 50 ans de peinture a été présentée à Montréal, Halifax et Rimouski en 2011 et 2012.

Une publication importante (Éditions Gooselane) accompagne cette exposition avec des textes signés par Sarah Fillmore et Bernard Lamarche.

Renseignements : 858-4687 / nisk.imbeault@umoncton.ca

À l’Université de Moncton, l’École de travail social offre plusieurs cours qui servent à « former des personnes capables de comprendre les problèmes sociaux, notamment les processus d’appauvrissement et de précarité des individus, des groupes et des communautés, pour mieux intervenir » (mission du programme, site Web).

La professeure Danielle Nolin met l’art dramatique à contribution dans son cours Art et Intervention. L’objectif est de permettre aux étudiants et étudiantes en travail social de développer une approche en intervention avec les arts et plus précisément avec le théâtre. Influencé notamment par les écoles de pensée de Paolo Freire, Jonathan Fox et Augusto Boal, cette approche sensibilise les personnes participantes aux phénomènes sociaux et, du même coup, produit une expérience cathartique tant chez les spectateurs que les étudiants devenus acteurs. Aristote nomme cet effet une « purgation des passions » et en psychanalyse, on parle de libération émotionnelle liée à l’extériorisation de sentiments refoulés d’évènements troublants.

De cet apprentissage d’un moyen d’intervention, de cette exploration et confrontation à soi, les étudiants - nommé pour l’occasion les ts en action - ont choisi de monter une pièce de théâtre qui saura certainement rejoindre les gens de tous âges et de tous horizons par son approche directe et révélatrice. Cette pièce est un espace privilégié et intime dans lequel tous et toutes peuvent se retrouver; on y trouve un éventail de moments marquants du passage de l’enfance à la vie adulte. « Sous ma peau » lève le voile à la fois sur les défis et la complexité qui font parfois trébucher, parfois chavirer, au long de notre parcours.

« Sous ma peau » sera présentée le vendredi 13 avril à 20 heures dans la salle multiculturelle, gracieuseté du conseil étudiant. L’entrée est de 5 $ pour les étudiants et 10 $ pour les autres. Tous les fonds amassés seront versés au Centre de jeunes QUEST.

Le Centre de jeunes QUEST est un programme communautaire de Foyers de la jeunesse de Moncton inc. Il vient en aide aux jeunes sans-abri âgés de 16 à 24 ans de la grande région de Moncton. La halte-accueil du Centre a ouvert ses portes en 2006 et depuis, il offre plusieurs services (douches, buanderie, formations professionnelles, préparatoires à l’emploi, rattrapage scolaire, plans d’orientation individuels et programmes artistiques et récréatifs).

Renseignements : Danielle Nolin (858-4014 ou danielle.nolin@umoncton.ca)

La Soirée des mérites de la Faculté des sciences de la santé et des services communautaires (FSSSC) souligne le travail des étudiantes et étudiants qui se sont distingués grâce à leur rendement académique et leur implication auprès de la communauté étudiante, que ce soit dans le domaine des sports ou comme personne bénévole.

Voici les récipiendaires qui ne sont pas dans la photo :

Meilleur rendement académique selon leur programme de 1re année :
Chantal Sorin (récréologie); Danielle Carron (kinésiologie); Alexandre Vienneau (éducation physique); Amélie Jeannotte (nutrition); Valérie Mallard (psychologie); Carole Yongoua-Younwou (science infirmière); et Heidi Godbout (médecine).

Meilleur rendement académique selon leur programme de 2e année :
Naomie Maltais (kinésiologie); Sabrina Duguay (nutrition); Danielle Thériault (psychologie); Shany Gallant (science infirmière); Marie-Claude Lavigne-Albert (médecine); Stéphanie Ouellette (récréologie); et Josée Noël (éducation physique).

Meilleur rendement académique selon leur programme de 3e année :
Karine Lang (éducation physique); Marc-André Leblond (kinésiologie); Émilie Leblanc (nutrition); Pascale D’Astous (majeure psychologie); Samantha Burns (spécialisation psychologie); Tina Blanchard (science infirmière); et Josée MacBeath (médecine)

Meilleur rendement académique selon leur programme de 4e année :
Kevin Moreau (kinésiologie); Annie-Pier Desaulniers (nutrition); Myriam Binot (majeure psychologie); Josée Lanteigne (spécialisation psychologie); Catherine Dugas (science infirmière); Jean-Philippe Lepage (médecine); Dominique Landry (intervention touristique); et Mélanie Basque (récréologie).

Meilleur rendement académique selon le programme de 5e année :
Joanie Mallet (nutrition).

Meilleur rendement académique au 2e cycle :
Mélanie Martin [maîtrise ès sciences (nutrition-alimentation)]; Kaylee Eady [maîtrise ès arts (psychologie)]; Julie Plourde (maîtrise en science infirmière infirmier -infirmière praticienne); et Sylvette Guitard (maîtrise en science infirmière).

Meilleur rendement académique au 3e cycle :
Josée LeBlanc (doctorat en psychologie); et Mathieu Murgatroyd (Doctorat en psychologie – profil professionnel).

Étudiant à l’École de science infirmière le plus impliqué dans la vie étudiante à la FSSSC et/ou dans la communauté :
Serge Landry.

Étudiant au Centre de formation médicale du N.-B. le plus impliqué dans la vie étudiante et/ou dans la communauté :
Maxime Belzile.

Ancienne de l’année de la FSSSC :
Janice Lizotte Duguay.

Le public a la chance de rencontrer et discuter avec le poète et dramaturge acadien de renom Herménégilde Chiasson, ce jeudi 29 mars à 19 heures au théâtre l’Escaouette (170, rue Botsford). L’auteur est invité dans le cadre de la série de conférences Pop et Frye et donnera un aperçu de sa plus récente pièce, « La vieille femme près de la voie ferrée », qui sera présentée en grande première lors du Festival Frye les 25, 26 et 27 avril.
L’entretien avec M. Chiasson sera animé par David Lonergan et portera sur les dessous de l’écriture dramatique de l’auteur acadien et figurera une mise en lecture d’extraits de la nouvelle œuvre. L’activité est « payez ce que vous pouvez ».
La soirée est présentée conjointement par le Festival Frye et le théâtre l’Escaouette qui célèbre cette année ses 35 ans. Le théâtre d’Herménégilde Chiasson est intimement lié à l’Escaouette. Présent dès les débuts de la compagnie, il a écrit depuis 1980 pour les trois publics auxquels le théâtre s’est adressé au cours des 35 ans de son histoire. Ce 27e texte pour la scène et 22e produit à l’Escaouette, « La vieille femme près de la voie ferrée » est une fable qui recoupe les thèmes de l’écologie, de la terre, de notre relation à la grande et la petite histoire de même qu’au temps.

La vieille femme près de la voie ferrée
Le texte gravite autour d’une terre « grande comme une ville » que l’on doit vendre à défaut de se voir exproprier. Trois personnages se retrouvent confrontés à des options pour lesquelles il n’y a pas de solutions idéales. L’Histoire, comme dimension impossible à ignorer ou à évacuer, constitue l’un des thèmes de prédilection du théâtre de Chiasson pour qui la société acadienne a toujours été une source d’inspiration, de conflit et de renouvellement. Il est certain que ce spectacle en sera un qui marquera le 35e du théâtre l’Escaouette et le théâtre acadien.
Le texte qui a été lu à haute voix lors du dernier Festival a aussi fait l’objet d’une autre lecture aux Zones Théâtrales en 2011 qui regroupaient à Ottawa les meilleures productions théâtrales du Canada français.

Série Pop et Frye
La série Pop & Frye s’adresse à tous ceux et celles qui cherchent à en savoir plus sur la culture populaire dans la littérature et la vie de tous les jours. Des rencontres intéressantes et inspirantes qui ont lieu dans un contexte qui se veut plutôt informel.
Le Festival Frye est le plus important événement littéraire en Atlantique et le seul festival littéraire international bilingue au Canada. La 13e édition aura lieu du 23 au 29 avril dans la grande région de Moncton. (www.frye.ca)

Nathalie Des Rosiers, avocate générale et directrice exécutive de l’Association canadienne des libertés civiles depuis juillet 2009, prononcera une conférence, intitulée «Projet de loi sur la cybersurveillance », le vendredi 30 mars à midi dans le local 142 du pavillon Adrien-J.-Cormier au campus de Moncton. Avant d’occuper ce poste, elle était vice-rectrice – gouvernance à l’Université d’Ottawa.

Mme Des Rosiers a été doyenne de la Faculté de droit, section de droit civil, de l’Université d’Ottawa de 2004 à 2008 et présidente de la Commission du droit du Canada de 2000 à 2004. Elle possède la licence en droit de l’Université de Montréal et la maîtrise en droit de Harvard University.

L’Association canadienne des libertés civiles est un organisme à but non lucratif fondé en 1964 afin de promouvoir le respect des droits de la personne et des libertés civiles. Le travail, qui comprend des représentations auprès des médias, des dirigeants, devant les tribunaux et les législatures, ainsi que la formation dans les écoles et les universités, vise à défendre et à promouvoir la reconnaissance de ces droits et libertés.

C’est une conférence d’intérêt général. Bienvenue à tous et à toutes.

Renseignements : 858-4560 / suzanne.leger@umoncton.ca

Salaheddine El Adlouni, professeur au Département de mathématiques et de statistique de l’Université de Moncton, prononcera une conférence, intitulée « Méthode de Monte Carlo par Chaînes de Markov : fondements théoriques et lien avec les approches Bayésiennes », le mercredi 4 avril à midi dans le local A-002 du pavillon Rémi-Rossignol au campus de Moncton.

Les algorithmes de Monte Carlo sont des méthodes de calcul numérique d’intégrales basées sur l’aléatoire. Elles permettent de résoudre des problèmes d’intégration sur des domaines complexes, le calcul de fonctionnelles de processus stochastiques ou l’exploration de densités de probabilité complexes. En plus du fait que les algorithmes classiques de Monte Carlo (Acceptation-Rejet, Échantillonnage d’Importance, Approche d’Inversion) nécessitent une bonne connaissance des propriétés des fonctions étudiées, leur convergence dépend des paramètres d’implémentation (lois instrumentales, paramètres initiaux).

Les méthodes de Monte Carlo par Chaînes de Markov (MCMC) ont été développées pour généraliser les approches classiques et trouver des solutions dans le cas de fonctions très complexes et/ou de dimensions élevées. Introduites pour la première fois dans le cas de la distribution de Boltzmann (en physique statistique), les méthodes MCMC sont très utilisées dans plusieurs domaines de la modélisation statistique.

Lors de cette conférence, on présentera les fondements théoriques des approches MCMC à travers le théorème ergodique, ainsi que leur importance dans la théorie Bayésienne pour la combinaison de l’information a priori et celle tirée d’un échantillon statistique.
Bienvenue à tous et à toutes.

Renseignements : 858-4253.

Serge Bourgeois, entraîneur-chef au hockey masculin à l’Université de Moncton, a été nommé entraîneur de l'année de Sport interuniversitaire canadien (SIC) lors de la soirée de remise des prix, tenue en marge du championnat national à Fredericton. Rappelons qu’il a aussi décroché le titre d’entraîneur de l’année de Sport universitaire de l’Atlantique (SUA).

Serge Bourgeois a mené son équipe à la troisième position du classement général et à la finale du SUA, permettant aux siens de prendre part au championnat national. Le récipiendaire du trophée Father George Kehoe Memorial s’est dit très heureux de cet honneur qui lui a été rendu.

« Il s’agit d’une belle récompense qui couronne aussi le travail qui a été fait par les joueurs et mes adjoints, dit-il. Nous avions un important défi à relever cette saison qui s’est terminée avec une participation au championnat national. Je remercie sincèrement les gens de l’Université de Moncton qui appuient l’équipe et l’entourage des Aigles Bleus. »

Serge Bourgeois, le 12e entraîneur-chef des Aigles Bleus, est à la barre de l’équipe depuis 2009. Il a occupé auparavant l’un des postes d’entraîneur adjoint pendant trois ans. Originaire de Saint-Paul-de-Kent, il est aussi un ancien joueur qui a évolué au sein de l’équipe de 1996 à 1999; il a agi comme capitaine adjoint pendant deux ans.

Les autres entraîneurs de l’Université de Moncton au hockey masculin à recevoir cet honneur au niveau national sont Robert Mongrain (2006-2007), Léonard Doucet (1998-1999) et Jean Perron (1982-1982).