Surrounding Uncaring Skies
Surrounding Uncaring Skies de/from Jessica Arseneau sur/on Vimeo.
Image : Jessica Arseneau, Dawns, 2021, installation vidéo/video installation
FR
Surrounding Uncaring Skies nous transporte dans un monde sans sommeil et dans divers paysages dans une configuration qui fait écho à la science-fiction. Par la vidéo, ainsi que par une approche d’installation et d’ambiance sonore, l’exposition explore le tableau vivant dans une dialectique d’immobilité et de mouvement. Chacun des éléments de l’exposition forment ensemble l’image centrale qui aborde l’opposition entre le corps humain et l'activité continuelle de notre temps.
Si l’on considère l’exposition comme une brèche entre le rêve et l’éveil, l’atmosphère projetée est empreinte de luminosités qui montrent des temporalités. Elles rappellent les moments de la journée tels que l’aube ou la nuit que l’on voit disparaître de manière littérale et allégorique. Les images font appel à des codes en cinéma et en peinture et ne sont pas exemptes de critiques à l’égard de la construction de la subjectivité humaine par la modernité, du travail cadencé et de l’épuisement dans une ère post-futuriste. Le choix de la lenteur des vidéos fait office de césure pour contrer la vitesse à laquelle ce qui forme le quotidien se déroule, une accélération sans précédent. Pour former l’atmosphère poétique, l’artiste fait référence à d'autres oeuvres, telles que Solaris d'Andreï Tarkovski, et Home de Ursula Meier.
EN
Surrounding Uncaring Skies transports us in a sleepless world and in different landscapes in a configuration that echoes science-fiction. Through the use of video, an installation approach and soundscape, the exhibition explores tableau vivant in a dialectic of standstill and movement. Together, all of the elements of the exhibition form the central image that addresses the collision between the human body and the continuous activity of our time.
If we consider the exhibition as a breach between the states of dreaming and waking, the projected atmosphere also shows temporalities through luminosities. They bring to mind moments of the day such as dawn or night which we watch disappear in a literal and allegorical way. The images recall codes from cinema and painting and are not exempt of criticisms towards the construction of human subjectivity by modernity, the work rhythm, and exhaustion in a post-futuristic era. The slow pace of the videos serves as a caesura to counteract the speed at which what forms daily life takes place, an unprecedented acceleration. To create the poetic atmosphere, the artist references other works, such as Andrei Tarkovsky's Solaris, and Ursula Meier's Home.
BIO
Jessica Arseneau (née à Bathurst et ayant grandi à Tracadie-Sheila) a fait son baccalauréat en arts visuels à l’Université de Moncton en 2011 et une maîtrise en nouveaux médias à l’Académie des beaux-arts de Leipzig en 2020, complétés avec distinction. Son travail fut entre autres présenté à la Galerie Sans Nom, Moncton, à la Fonderie Darling, Montréal, à BronxArtSpace, New York, à Agora Collective, Berlin, à Traverse Vidéo, Toulouse, à D21 Kunstraum, Leipzig, et à la Friche la Belle de Mai, Marseille. Pour l'année 2021, elle fait une résidence de 12 mois à Urbane Künste Ruhr, en Allemagne.
Jessica Arseneau (born in Bathurst and raised in Tracadie-Sheila) did her Bachelor of Fine Arts at Université de Moncton in 2011 and a master's degree in new media at the Academy of Fine Arts Leipzig, both completed with distinction. Her work was presented, among other places, at the Galerie Sans Nom, Moncton, the Fonderie Darling, Montreal, BronxArtSpace, New York, Agora Collective, Berlin, Traverse Vidéo, Toulouse, D21 Kunstraum, Leipzig, and the Friche la Belle de Mai, Marseille. For the year 2021, she is doing a residency of 12 months at Urbane Künste Ruhr, in Germany.