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L'Acadie réarticulée : des déportations à la «renaissance», 1764-1864

L'Acadie réarticulée : des déportations à la «renaissance», 1764-1864

Série de conférences

L'Acadie réarticulée : des déportations à la « renaissance », 1764-1864

L’Institut d’études acadiennes ainsi que la Société historique acadienne sont heureux de s’associer au département d’histoire et de géographie de l’Université de Moncton pour présenter une série de conférences intitulée L'Acadie réarticulée : des déportations à la « renaissance », 1764-1864. Cette série, mise sur pied par le professeur Joel Belliveau, sera présentée dans le cadre du cours HIST4100 – Séminaire en histoire coloniale acadienne. L’Institut d’études acadiennes (IEA), en tant que partenaire, se chargera de la promotion des conférences via son bulletin de nouvelles et les réseaux sociaux.

Les conférences, qui seront ouvertes au grand public, auront lieu tous les lundis du semestre d’hiver, de 16h45 à 17h45, sauf le 17 février et le 3 mars. Le calendrier de ces rencontres se retrouve ci-dessous. On peut assister à celles-ci en présentiel au local 114 du pavillon des Arts ou par Teams en cliquant sur ce lien : https://tinyurl.com/4j5jamxw. Bienvenue à tous et toutes!

Description de la série de conférences

La période s’écoulant entre les dernières déportations (1762) et les premiers signes de la renaissance d’une vie collective acadienne (durant les années 1860) représente, sans aucun doute, l’époque pour laquelle les connaissances historiques sur les Acadiens et Acadiennes sont les plus lacunaires.

Les grandes lignes de cette histoire sont certes connues. Aussi, des études sérieuses ont été menées sur plusieurs aspects de la vie des communautés acadiennes pendant cette période. Toutefois, ces études ont tendance à être des premières approches portant sur des thématiques précises. Un travail de synthèse est de mise.

Un exercice d’interprétation s’impose aussi. En effet, les seules lectures globales de cette période sont les expressions « l’enracinement dans le silence », proposée par l’historien Léon Thériault et « Cent ans dans les bois », titre d’un roman d’Antonine Maillet. Or, nous savons maintenant suffisamment sur cette période pour réfuter ces idées : les Acadiens et Acadiennes n’étaient pas coupés du monde à l’époque. Pourtant, aucune image n’a remplacé ces idées reçues.

C’est précisément à un tel travail de synthèse et d’interprétation que s’attaqueront les étudiantes, étudiants, conférenciers et conférencières participant au séminaire auquel cette série de conférences est rattachée.  

Questionné à savoir s’il y aura des suites à ce projet, le professeur Belliveau répond :

Avec les conférencières et les conférenciers, nous discutons de rassembler toutes les conférences pour les publier. Un tel livre remplirait vraiment un vide, car on n’a pas d’ouvrage qui fait vraiment le tour de cette période. Aussi, ces personnes sont parmi les plus grands experts de chacun des sujets abordés! Je suis emballé qu’ils et elles aient tous accepté de venir à notre rencontre. Quant aux étudiantes et étudiants, ils et elles étudieront des récits de voyage du 19e siècle qui mentionnent les communautés acadiennes. La Société historique acadienne (SHA) a accepté de publier leurs travaux de session dans un numéro de ses Cahiers, si les étudiants sont prêts à se prêter au jeu.

 

Calendrier des conférences :

Présentés les lundis à 16h45 à 17h45, au local 114 du pavillon des Arts                                                        

Le « Grand Dérangement » et les communautés qui en sont ressorties

Survie et reproduction matérielle de nouvelles communautés au sein des colonies maritimes : 1764-1864

Quelle organisation sociale et politique pour un peuple vaincu? 1764-1864

L’Acadie dés/ré/articulée vue par ses « Autres »

  • Lundi 14 avril - Présentation des étudiantes et étudiants