Le Grand Dérangement tel que vécu en Acadie de 1749 à 1764
Présentation : Le Grand Dérangement tel que vécu en Acadie de 1749 à 1764
La conférence va porter sur les événements qui se sont déroulés en sol acadien depuis la fondation d'Halifax, en 1749, et les départs volontaires de familles acadiennes vers des territoires français, en 1764. Dès 1749, des familles acadiennes deviennent des réfugiés à l'Île-Royale. Ce mouvement migratoire vers cette colonie française – ainsi que vers la colonie-sœur de l'Île-Saint-Jean – va s'intensifier dès l’année suivante et encore davantage après 1755, alors que les familles fuient la déportation. Des réfugiés affluent aussi vers le Canada et l'Acadie française (l'actuelle province du Nouveau-Brunswick), où d'autres camps de réfugiés apparaissent et d’où sera menée une résistance armée contre les Britanniques. Après la bataille de la Ristigouche, en 1760, résistants et réfugiés se rendent aux autorités britanniques qui les gardent en captivité jusqu'en 1764, lorsqu'on leur permet de partir ou alors de demeurer en Acadie… à condition de prêter le serment d'allégeance, la principale cause de la déportation.
Originaire de Cap-Pelé, Ronnie-Gilles LeBlanc a fait des études postsecondaires à l'Université de Moncton (B.A. spécialisé et M.A., tous deux en histoire), ainsi qu'à l'université Laval où il a soutenu une thèse de doctorat sur le rôle de la famille à l’époque de la survivance acadienne. Il a œuvré comme archiviste au Centre d'études acadiennes Anselme-Chiasson durant près de vingt-cinq ans avant de travailler comme historien à Parcs Canada. Parmi ses nombreuses publications, mentionnons une importante histoire de Cap-Pelé, l’ouvrage collectif Du Grand Dérangement à la Déportation : nouvelles perspectives historiques, et une édition annotée du journal de voyage tenu par Edme Rameau de Saint-Père en Acadie en 1860.