35e Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs
Le comité organisateur du 35e Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs de l’Université de Moncton (CJCC) invite les personnes étudiantes de tous les cycles à soumettre une proposition de communication.
Le CJCC est une occasion unique de partager vos travaux de recherche, d’échanger avec la communauté universitaire et de développer vos compétences en communication scientifique. Peu importe votre discipline, nous vous encourageons à participer à cet événement enrichissant!
- Date limite de soumission : mercredi 26 février 2025 à minuit
- Soumettre votre proposition : https://forms.office.com/r/RdkfjbZBuw
L’événement en présentiel organisé par l’Université de Moncton aura lieu le 28 mars 2025.
À propos du CJCC
Le Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs (CJCC) est destiné aux personnes étudiantes de premier cycle et des cycles supérieurs des universités de l'Atlantique qui souhaitent présenter, en français, les résultats de leurs travaux de recherche dans le cadre d'un congrès étudiant.
Ce concours est une occasion unique pour les participants de présenter à un public universitaire mais majoritairement non spécialiste leurs travaux de recherche. Les personnes étudiantes de tous les cycles sont invités à participer. Des prix sont accordés dans chacune des catégories suivantes :
- Arts, création, sciences humaines, sciences sociales et santé - 1er cycle
- Arts, création, sciences humaines, sciences sociales et santé - 2e et 3e cycles
- Sciences naturelles, génie et santé - 1er cycle
- Sciences naturelles, génie et santé - 2e cycle
- Sciences naturelles, génie et santé - 3e cycle
Les soumissions sont évaluées selon la qualité de l’exposé et les supports visuels.
Détails de l'événement
Date : 28 mars 2025
Heure : 8h30 à 16h
Locaux : 206 et 214 du Pavillon des arts
En soirée, le Gala de remise des prix aura lieu à 16h30 au 136 A et B de Taillon animé par le Vice-doyen de la Faculté des études supérieures et de la recherche, Benoit Doyon-Gosselin.
Voici le déroulement de la soirée :
- Discours de bienvenue
- Discours du Vice-recteur adjoint à la recherche et Doyen de la FÉSR, Francis LeBlanc, PhD présentation récipiendaires des bourses Jeanne et Jean-Louis Lévesque
- L’annonce des lauréates et lauréats des prix au premier cycle
- L’annonce des lauréates et lauréats du Concours de photos « La Science en Action »
- L’annonce des lauréates et lauréats des prix aux cycles supérieurs
- Remerciements et mot de la fin du Vice-Doyen de la Faculté des études supérieures et de la recherche, Benoit Doyon-Gosselin
Le tout sera suivi d’un vin et fromages.
Des questions? Posez-les nous par courriel au cjcc@umoncton.ca
Critères d'évaluation
Les critères suivants seront utilisés par le comité organisateur du colloque lors de l’évaluation des résumés :
- La problématique est clairement définie et est pertinente
- Les objectifs de recherche sont clairs et appropriés
- La méthodologie et la contribution à l’avancement des connaissances sont présentées, y compris les résultats et leur signification
- Le texte est écrit dans un français de qualité et possède une suite logique
- La longueur du résumé: 350 mots maximum
Quelques conseils utiles pour vous aider dans la préparation de votre résumé
Comme son nom l’indique, un résumé est un condensé du travail de recherche. Il doit donc présenter les points les plus importants de votre communication, de l’introduction à la conclusion. Il doit former un tout avec une organisation fluide et logique des idées.
Le titre : Quoi ? Comment ?
Le titre doit présenter le sujet de façon descriptive et simple. Vous pouvez y inclure des éléments de description de l’action ou de la méthode et la conclusion principale.
La problématique/l’objectif :
Pourquoi et à quelle question/situation essayons-nous de répondre ? Quel est le problème qui a motivé notre travail ? Pourquoi est-ce important ? Quel est notre objectif ?
Attention ! La mise en contexte ne doit pas être la seule composante du résumé.
La méthodologie ou la description d’un programme ou d’une action :
Comment avons-nous procédé pour atteindre l’objectif de la recherche ? Comment avons-nous résolu ou essayé de résoudre le problème ?
La contribution à l’avancement des connaissances, y compris les résultats :
Qu’avons-nous appris ? Quelles sont les retombées ou les implications de la recherche ? Quelle sera la prochaine étape (si connue) ?
Évitez les résumés qui sont trop courts pour bien décrire le travail de recherche. Votre contribution à l’avancement des connaissances dans le domaine de recherche doit être évidente dans le résumé.
Exemples de résumés
Sciences naturelles et génie
TITRE : Formulation de nouveaux détergents capables d’éliminer toute tache de nourriture par synthèse de surfactants de type yxz
C’est bien connu, les enfants salissent souvent leurs vêtements lors de la prise de repas. Malheureusement, certaines taches ne peuvent être enlevées par les détergents disponibles sur le marché. On estime que les coûts de remplacement des vêtements tachés représentent annuellement 200 $ par famille en moyenne. L’objectif de ce travail de recherche était de formuler de nouveaux détergents capables d’éliminer les taches de nourriture, y compris les plus salissantes. Pour ce faire, des surfactants de type yxz, principaux agents nettoyants des détergents, ont été synthétisés à partir de gomme de sapin et de graisse de phoque et mélangés dans diverses proportions. La technique du reflux thermo-régulé a été employée. Diverses températures, entre 80 et 180 °C, ont été testées sous une pression de 5,0 bar afin de vérifier l’impact de ce paramètre sur le rendement. Les résultats préliminaires montrent un rendement de synthèse variant de 90 à 96 pour cent selon la température. Les rendements les plus élevés ont été obtenus à une température de 120 °C et avec 65 pour cent de graisse de phoque ou 35 pour cent de gomme de sapin. Les tests ont démontré que la plupart des détergents obtenus étaient capables d’éliminer toutes les taches de nourriture. Ces nouveaux détergents sont donc les meilleurs jamais formulés et permettront d’économiser temps, énergie et argent. Un projet pilote, à l’échelle industrielle, est actuellement en cours afin de déterminer la faisabilité de production et de mise en marché de ces nouveaux détergents.
Sciences humaines et sociales
Exemple no 1
TITRE : Les insultes dans la conversation au Cameroun
Comment fonctionne l’insulte dans l’éthos sociétal camerounais? Notre étude a pour objectif de relever les particularités du fonctionnement de l’insulte au Cameroun, un pays reconnu, dans les autres pays d’Afrique, comme un terreau particulièrement fertile pour l’insulte, peut-être en raison de son caractère multiethnique (plus de 250 langues et ethnies cohabitent dans un climat socioéconomique tendu). Les tensions sociales donnent lieu à une forme particulière d’échanges impolis normés, pour ne pas dire ritualisés. Il nous a donc paru intéressant d’étudier les spécificités de l’insulte dans les conversations quotidiennes spontanées au Cameroun. Aussi, nous avons choisi de les étudier à partir de deux corpus audiovisuels de conversations enregistrées sur le vif, par des témoins, dans des situations quotidiennes. Notre analyse de ce corpus se base sur les notions théoriques développées par Brown et Levinson (1987) et Kerbrat-Orrechioni (1992). Nous adoptons de plus, en les adaptant au contexte camerounais, les grilles de classification des insultes développée par Kanafani-Zahar (2004) et Wami (2012) pour décrire les insultes. Grâce à une méthode résolument empirique, l’analyse des données relevées, éléments à la fois verbaux, non verbaux et para verbaux, nous a permis de dresser une bonne image de l’utilisation des insultes au Cameroun. En nous basant sur la grille développée par Wami (2012), nous proposons une catégorisation des insultes (lexique, pragmatique, sémantique) dévoilant une culture diversifiée de la pratique de l’insulte ainsi que les traits distinctifs de leur usage au Cameroun. Le fonctionnement des insultes utilise ainsi plusieurs procédés stylistiques particuliers, parmi lesquels l’énumération et la comparaison. Le locuteur camerounais est de plus résolument tourné vers une volonté d’humiliation. Soulignons que l’insulte n’a jamais été étudiée dans un contexte camerounais.
Exemple no 2
TITRE : Planifier pour un avenir écodurable : développer la compétence de la planification écodurable dans une classe de 6e année
Nos activités de surconsommation engendrent de nombreux problèmes environnementaux qui menacent notre sécurité. Que ce soit pour solutionner ces divers problèmes ou pour nous adapter aux séquelles de ceux-ci, nous aurons à mettre à profit certaines compétences humaines. Parmi celles-ci, la planification nous semble particulièrement importante. Nous estimons qu’enseigner des compétences environnementales comme la planification écodurable contribue à former des citoyens mieux outillés pour résoudre les problèmes environnementaux locaux. L’étude cherche à mieux comprendre le développement de la compétence de planification dans un contexte environnemental chez des élèves d’une classe de 6e année (N = 14) ayant vécu un scénario pédagogique en Éducation Relative à l’Environnement (ERE) visant le renforcement de cette compétence. En suivant une démarche méthodologique qualitative, nous avons mené des entretiens semi-structurés avec nos participants avant et après que ces derniers aient vécu une intervention pédagogique en ERE. Parmi nos résultats, nous rapportons que le niveau de compétence en planification chez nos participants s’est amélioré pour l’ensemble des cinq indicateurs thématiques tirés de la littérature scientifique et choisis pour cette étude. Les élèves ont donc été plus aptes à planifier de façon écodurable (d’après leurs compétences environnementales démontrées) en fonction de l’objet de planification (le quoi), des obstacles ou des aides à considérer, des moyens (le comment) nécessaires à la réalisation du plan, du matériel nécessaire et des lieux impliqués dans la planification (le où). À noter que l’amélioration de l’indicateur « compétences en durabilité » a été la plus substantielle en comparaison des quatre autres. Il est ainsi possible d’améliorer la capacité de planifier chez un groupe d’élèves, à la suite d’une intervention pédagogique conçue à cet effet.
Arts et création
TITRE : L’entrelacement des dispositifs théoriques et pratiques pour épauler le processus créateur d’un projet artistique par le photographique.
Dans le cadre de ce colloque, je présenterai les dispositifs théoriques et pratiques qui se sont entrecroisés dans mon processus créateur pour réaliser l’œuvre intitulée « cause effet i/naturelle » : cette dernière explore, par le photographique, les dynamiques géohumanistes des éléments naturels dans un espace urbain en engageant un questionnement chez le spectateur par le biais de représentations photographiques d’éléments naturels dans un milieu urbain. Je détaillerai les différentes étapes : comment « théorie et pratique » se sont chevauchées pour mener à terme une nouvelle organisation visuelle, laquelle n’était pas présente aux premières explorations thématiques du projet. De ce fait, je soulignerai comment, dans mon processus créateur, les notions conceptuelles provenant de la géographie humaine et du pouvoir des images ont entrelacé les aspects visuels spécifiquement liés à la sphère du photographique (par exemple, le choix de l’appareil photographique, les différentes approches au cadrage des représentations photographiques, la juxtaposition des images en couleur avec celle du noir et blanc, la séquence finale des diptyques et l’intégration d’éléments autres que photographiques dans la présentation finale du projet). Ce travail, qui sera exposé en avril 2016 lors de l’Exposition des finissantes et finissants du Département des arts visuels, s’appuie donc sur le métissage du mécanisme de la recherche/création permettant de rehausser le processus créateur et d’approfondir ma réflexion sur la thématique même du projet.
Le comité organisateur
André Gallant, Département de génie mécanique
Audrey Dupuis, Faculté d’éducation
Anne Beinchet, Département de traduction et des langues
Basile Roussel, Secteur Administration, Arts et Sciences humaines (Shippagan)
Bassel Abdel Samad, Département de physique et astronomie
Francis LeBlanc, Faculté des études supérieures et de la recherche
Ismaila Baldé, Département de mathématiques et de statistique
Kenza Benjelloun Dakhama, Faculté des études supérieures et de la recherche
Michelle Nowlan, Faculté des études supérieures et de la recherche
Octave Keutiben, École des hautes études publiques
Pénélope Cormier, Sciences humaines (Edmundston)
Si Amar Dahoumane, Département de chimie
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