Des gens de tous les horizons poursuivent leurs études postsecondaires par l’entremise de la Formation continue de l’Université de Moncton dans une variété de formats d’étude qui correspond à leurs besoins particuliers. Le magazine MaximUM poursuit dans ce numéro sa série d’articles de profils des différentes clientèles de la Formation continue en s’attardant cette fois-ci aux études de premier cycle à temps partiel.
Pierrette Fortin, qui était doyenne des études de l’Université de Moncton et directrice par intérim de la Formation continue jusqu'au 30 juin 2023, campus d’Edmundston, explique tout d’abord que la clientèle de la Formation continue s’avère très variée. Elle comprend notamment un grand nombre de personnes adultes qui ont déjà complété un premier baccalauréat et qui désirent parfaire leur connaissance tout en conservant leur emploi. Étudier à temps partiel vient donc facilement répondre à leurs besoins et à leur emploi du temps. «En fait, la grande majorité des programmes de l’Université de Moncton peuvent être suivis à temps partiel, sauf quelques exceptions. Par contre, nous avons aussi certains programmes qui ne sont offerts qu’à temps partiel», précise-t-elle. La distinction entre les études à temps partiel et celles à temps plein réside dans le nombre de crédits suivis par semestre. Si la personne suit des cours pour un total de huit crédits ou moins, elle est inscrite à temps partiel puisqu’un horaire de neuf crédits et plus est considéré des études à temps plein.
«Le grand avantage d’étudier à temps partiel pour les personnes sur le marché du travail est de jumeler la formation postsecondaire à son projet de carrière. Dans le cas de certaines personnes étudiantes, elles choisissent les études à temps partiel pour des raisons financières, car elles doivent travailler à temps plein. Pour beaucoup de gens sur le marché de l’emploi, les études à temps partiel leur permettent de continuer à développer leurs connaissances et leurs compétences», ajoute-t-elle.
L’exemple de Marie-Renée
Marie-Renée Duguay de Moncton s’est tout d’abord intéressée aux études en ligne pour le plaisir pendant la pandémie. Une annonce de la Formation continue sur le certificat en gestion des ressources humaines a piqué son intérêt et elle a décidé de s’y inscrire à temps partiel. «J’ai toujours travaillé en gestion culturelle. Comme directrice d’organismes, j’ai souvent travaillé en ressources humaines, mais je n’avais pas de formation formelle dans ce domaine. Je travaille à temps plein et j’ai une carrière que je ne voulais pas interrompre», explique-t-elle. Un cours du soir en ligne par semestre lui permettait donc de facilement concilier sa carrière avec cette occasion d’apprentissage. Chaque semaine, elle termine son travail à l’heure habituelle, elle prépare son souper, puis elle s’installe devant son ordinateur pour assister à un cours de trois heures. «Je trouve ça vraiment stimulant. Beaucoup de travaux monopolisent beaucoup de mon temps, mais je trouve ça vraiment intéressant. J’aime que les cours soient offerts le soir à distance. Il y a beaucoup d’autres gens sur le marché du travail qui suivent les cours, alors il y a beaucoup de partages d’expertises et d’échanges», ajoute-t-elle. Après près de 30 ans dans le secteur culturel, Marie-Renée Duguay songe à utiliser ses nouvelles compétences pour un projet de retraite. «J’aimerais me mettre à mon compte comme consultante en ressources humaines pour le secteur culturel. Je pourrais soit accompagner les gens qui veulent travailler dans ce domaine ou qui veulent changer de secteur, soit aider les entreprises culturelles dans leur embauche. Je me rends compte que le secteur a beaucoup de besoins en ressources humaines. Je pense que ce certificat me donnera une bonne base pour me lancer», avance-t-elle avec enthousiasme.
L’exemple de François
Charpentier de formation, François Rouleau d’Edmundston enseignait cette matière au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, en plus de gérer une petite entreprise de location de chapiteau. «Je voulais m’ouvrir des portes pour accéder à des postes de gestion. Je me suis donc inscrit au certificat en management avec la Formation continue», explique-t-il. Dès son premier cours à l’automne 2022, il a appris de nouvelles connaissances qu’il a pu appliquer en salle de classe. «Il est facile d’utiliser des stratégies de motivation pour enseigner et gérer une salle de classe est un peu comme gérer des ressources humaines», souligne-t-il en riant. Choisir d’étudier à temps partiel lui permet certainement de concilier son emploi, sa vie familiale et sa petite entreprise. Malgré un emploi du temps chargé, il a trouvé les études universitaires moins difficiles qu’il l’anticipait. «Quand on a de l’expérience de vie, quand on a vu des situations ou appris à l’école de la vie, c’est plus facile de réussir et de faire de bonnes notes», avance-t-il. Au moment de l’entrevue ce printemps, François Rouleau a confié que son retour en classe s’est déjà traduit par un nouvel emploi. En effet, il venait tout juste d’accepter un poste de coordonnateur des bâtiments et propriétés pour la ville d’Edmundston. «Ça ne m’a certainement pas nuit d’avoir ce cours dans mon CV! Je vais être le coordinateur d’une équipe de sept personnes et je pourrais appliquer encore plus de choses que j’ai apprises dans le cadre de ce programme», souligne-t-il. Il n’hésite donc pas à recommander aux gens de retourner aux études à temps partiel pour atteindre de nouveaux objectifs de carrière comme il l’a fait lui-même.
Comment s’inscrire
Les personnes intéressées à poursuivre des études de premier cycle à temps partiel n’ont qu’à remplir une demande d’admission au programme d’étude visé par l’entremise du site Web www.umoncton.ca/formation-continue
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter les bureaux de la Formation continue sur les trois campus de l’Université de Moncton.