Les compétences douces, la nouvelle monnaie courante des employées et employés

Les compétences douces, la nouvelle monnaie courante des employées et employés

Les compétences douces, la nouvelle monnaie courante des employées et employés

Résilience, adaptation, polyvalence ne sont que quelques-unes des compétences que la majorité des gens ont dû posséder en milieu de travail pour traverser la tempête sans précédent de la pandémie. Plus que jamais, la question d’acquisition de compétences par les employées et employés représente un élément essentiel pour les entreprises qui désirent se démarquer.

« Les compétences sont la nouvelle monnaie », souligne Bonita Roussel, conseillère en formation chez UNI Coopération financière. « Les technologies sont venues bouleverser notre vie personnelle et professionnelle. Les milieux de travail doivent donc outiller les employés pour qu’ils puissent faire face à tous les changements qui vont continuer de se produire. » Des domaines en émergence comme l’intelligence artificielle, l’information nuagique ou encore les mégadonnées créent de nouveaux pôles d’expertise qui auront des effets sur les entreprises. « Et autour de ça, nous avons des compétences douces que les gens doivent perfectionner pour accepter le changement, faire preuve de résilience et de pensée critique, ou encore résoudre des problèmes », souligne-t-elle.

La pandémie, un précurseur de grands changements

La pandémie de COVID-19 n’est peut-être que le premier grand bouleversement à changer la donne à l’échelle planétaire. La révolution numérique se poursuit à un rythme exponentiel et plusieurs expertes et experts prévoient la création de millions de nouveaux emplois dans des domaines inexistants aujourd’hui. Les changements climatiques entraîneront eux aussi de nombreuses transformations dans les habitudes de vie qui se refléteront également sur les milieux de travail. 

« Les organisations auront besoin non seulement d’offrir des formations, mais aussi de garder en tête ces changements qui vont venir », avance-t-elle. 

La formation, un élément clé pour les entreprises

Cette spécialiste croit donc fermement au caractère essentiel de la formation en entreprise pour connaître le succès, pour se démarquer et pour assurer la pérennité même de la compagnie. « L’Université de Moncton est un partenaire important dans le développement de nos communautés. C’est une institution qui peut certes contribuer à changer le visage de nos communautés et nos organisations, lesquelles doivent constamment évoluer et s’adapter aux multiples bouleversements provoqués par un important virage numérique, mais aussi par tous les autres changements qui s’opèrent à l’échelle planétaire », ajoute-t-elle.

Une importante source de motivation

De plus, des entreprises comme UNI considèrent la formation continue de ses employées et employés comme une importante source de motivation. Quand une entreprise investit dans le perfectionnement d’une personne, celle-ci se sent valorisée et désire en faire davantage. « Les gens deviennent motivés et prennent justement part à leur travail. Ils veulent sentir qu’ils changent les choses dans leur milieu de travail, surtout la nouvelle génération d’aujourd’hui qui veut faire partie intégrante des développements et qui veut avoir une incidence », ajoute-t-elle.

Mme Roussel croit donc que la formation doit s’intégrer à la culture de l’entreprise et doit se retrouver dans la planification stratégique et les objectifs d’affaires organisationnels.

 

Les besoins de l’apprenante et l’apprenant moderne

Elle rappelle également que les besoins des apprenantes et des apprenants ont beaucoup évolué et ne sont plus les mêmes qu’il y a cinq ans. Par exemple, la génération des millénaires est pratiquement née avec les technologies au bout des doigts et s’attend à la même chose dans le milieu de travail. L’apprentissage par expérience a la cote, tout comme le partage avec les pairs. 

« Les gens sont saturés de renseignements et nous devons adapter les formations à leurs besoins. Ce ne sont donc plus des formations de cinq à sept heures par jour, mais plutôt des formations plus courtes en petites bouchées », précise-t-elle.

Bonita Roussel recommande ainsi aux organisations de non seulement offrir des formations à leurs employées et employés, mais aussi de considérer tous ces changements dans leur planification. Elles en ressortiront gagnantes ! 

BONITA ROUSSEL Conseillère en  formation chez UNI Coopération financière