Les raisons qui motivent la décision de commettre une fraude ou de plagier varient et ne sont pas nécessairement les mêmes chez tous les apprenantes et les apprenants. De prime abord, plusieurs étudiantes et d’étudiants sont inconscients des bonnes pratiques en matière de citation des sources utilisées dans un travail lors de leur arrivée à l’université. Cette ignorance, qui mène au plagiat involontaire, s’avère tout de même un plagiat passible de sanctions. Pour remédier à ce manque de culture d’intégrité, l’ensemble des cours de première année liés au travail intellectuel ainsi que d’autres cours liés à la préparation de travaux universitaires abordent le sujet. Malgré cela, d’autres raisons figurent parmi les causes de la fraude et du plagiat, notamment :

• les nouvelles obligations et responsabilités de la vie universitaire peuvent mener au sentiment de dépassement causé par une charge de travail lourde et complexe, ce qui peut ouvrir la voie à des « raccoucis » lors de la préparation de travaux et d’examens;
• la mauvaise planification du temps, notamment la pratique malsaine de procrastiner et de « remettre à demain » le travail à soumettre;
• la crainte de l'échec et le désir de conserver des notes élevées pour alléger la pression de réussite provenant de soi-même, des amis ou des membres de la famille;
• le désir d’égaliser les chances de réussite auprès des pairs qui privilégient des pratiques malhonnêtes en les cachant ou en les dissimulant par la suite;
• le sentiment d’aliénation concernant la tâche ou le cours jugé trop difficile et pour lequel il existe un manque de motivation;
• la maitrise insuffisante de la langue française;
• les différences culturelles liées aux modes d’apprentissage et à la présentation des travaux universitaires.