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« Ionesco, pot pourri »

« Ionesco, pot pourri »

d’Eugène Ionesco

Pièce présentée par les étudiant.e.s de 3e et 4e année du Département d’art dramatique en avril 2004. Cette pièce a aussi été accueillie avec force au Festival de théâtre à Sibiu en Roumanie en mai 2004. (Vous pouvez lire la traduction des deux critiques apparues dans le journal du Festival de théâtre de Sibiu concernant le spectacle à la suite de la description de la pièce).

Il s’agit d’un montage composé de scènes choisies dans plusieurs pièces du célèbre auteur français Eugène Ionesco sur un canevas principal constitué justement par « Les exercices……pour étudiants américains » et réalisé par l’étudiante de troisième année Mélanie Léger et le professeur Andréi Zaharia.

La dramaturgie d’Ionesco, perçue encore comme de l’avant-garde il y a vingt cinq ans, est devenue depuis « classique » mais aucunement moins percutante et il nous semble que le moment est venu pour mettre en évidence sa richesse au-delà du climat de scandale de ses débuts.

Ce fut donc une rencontre, nous l’espérons, très divertissante avec l’œuvre théâtrale la plus controversée, peut-être, du vingtième siècle.

Cet exercice public d’interprétation a été dirigé par le professeur Andréi Zaharia et interprété par les étudiantes et les étudiants de quatrième et troisième années du Baccalauréat spécialisé en art dramatique : Valérie Dubreuil (4e), Annie Laplante (4e), André Roy (4e), Lisa Blanchard (3e), Pierre Boudreau (3e), Marie-Thérèse François (3e), Maryse Frenette (3e), Émilie Labranche (3e), Mélanie Léger (3e), Caroline Lévesque (3e), et Janie Mallet (3e).

Critiques du journal du Festival de théâtre de Sibiu

Ionesco Can-Can

Mélanie Léger a 21 ans et elle est étudiante de l'Université de Moncton (Canada), la seule université francophone du Canada située hors Québec. Elle a lu Ionesco et en prenant comme base Exercices de conversation française pour étudiants américains elle a réalisé un montage avec quelques vingt scènes choisies dans les pièces de Ionesco sous la direction du professeur Andréi Zaharia qui signe aussi la mise en scène du spectacle. Monsieur Zaharia est l'un des finissants en mise en scène de l'Institut de théâtre et cinéma de Bucarest (1968, la série du célèbre Andréi Serban) ce qui explique la présence au festival des étudiants canadiens pour une troisième année consécutive.

La production présentée mercredi soir au Théâtre Gong a constitué l'exercice public de fin d'année universitaire pour les sept étudiants et étudiantes acteurs en 3ème et 4ème année (Pierre Boudreau, André Roy, Lisa Blanchard, Marie-Thérèse François, Mélanie Léger et Janie Mallet) accompagnés sur scène par Sonya Doucet, actrice, finissante plus ancienne du Département d'art dramatique et qui occupe maintenant les fonctions de régisseur départemental.

"Ce qui est passionnant avec Ionesco c'est qu'il peut être abordé de manières très différentes, ce qui laisse une grande liberté aux interprètes" expliquent nos collègues canadiens. Le spectacle a été répété à Sibiu dans des conditions inédites: "Nous avons répété dans nos chambres d'hôtel, dans les couloirs, nous faisions du texte dans la rue ou dans les parcs de la ville." Pour eux l'univers ionesquien est une page d'un cahier d'école où sont écrits des mots étranges; tu en change l'ordre et le non sens change lui aussi complètement; tu fais des corrections au crayon rouge sans jamais obtenir pour autant quelque chose qui a du bon sens. Les actions sur scène sont amples, avec des gestes brutaux et énergiques et provoquent un rire sarcastique douloureux. Tous semblent être en recherche, tous sont parfaitement impliqués dans l'absurde de l'instant dont la folie débute avec un charleston pour finir dans l'explosion finale d'un french can-can endiablé.

Signé: Ioana Moldovan

Critique en vers du même journal

Du Canada surgis par Claudiu Cicic

Une troupe d'un autre pays
Invitée ici pour jouer
A fait tout un drame
Comme si nous avions été
De mille aiguilles piqués.
Une incursion dedans
Ionesco et son venin,
Nous a fait nous rendre compte
Combien l'homme est mannequin.
Mais quelle synchronisation
Qui à côté du talent
Nous a porté vers l'enchantement!
Quoi dire de plus, un événement.

« Ionesco, pot pourri »
« Ionesco, pot pourri »
« Ionesco, pot pourri »
« Ionesco, pot pourri »
« Ionesco, pot pourri »
« Ionesco, pot pourri »