Conférenciers et conférencières
* À noter qu'il s'agit d'une liste préliminaire
Kamime ABDELHAK - Chargé de projet de promotion et protection des droits de l'enfant au Conseil national des droits de l'Homme
Né en 1964 à Salé, Maroc Abdelhak Kamime est titulaire d’un MBA en administration des affaires de l’Université Haut rivière du Canada. “Certificate rural schools development training program” à l’University Montana USA.
SPÉCIALISTE EDUCATION « Creative Associates International Project, Promise Pathways Project » supported by the US Department of Labor, the Promise Pathways program will support efforts to reduce child labor, assist youth of legal working age to secure decent work, and provide household members, age 18 and older, with opportunities for improved livelihoods in the Marrakech-Tensift-Al-Haouz region of Morocco.
RESPONSABLE RSE (Responsabilité Social de l'Entreprise) - chargé du sociétal MANAGEM ; Chargé de la mise en place et du suivi de la mise en œuvre du programme sociétal du Groupe MANAGEM et de ses filiales. Chargé de projet au sein du conseil national des droits de l’Homme responsable de la promotion et protection des droits de l’ENFANT - mars 2011 à avril 2014. Cadre au Ministère de l’éducation national 2009-2010, il a été chargé de la promotion, du suivi et de la mise en œuvre des projets de coopération et coordonateur du projet d’appui sectoriel de la Commission Européen CE au sein de la direction de l’éducation non formelle.
Spécialiste en éducation dans le cadre du projet : Advancing learning eduaction and formation (USAID/AED) 2005-2009, Responsable pour la gestion du projet au quotidien, du suivi général de la mise en œuvre opérationnelle et de l'évaluation permanente du programme « Encouragement de la scolarisation des filles ». Point focal régional au sein de programme UNICEF/Maroc pour la mise en place du plan de développement communal en faveur de l’Enfant PCDE.
Il a participé à la mise ne œuvre des projets d’éducation dans le cadre de partenariat USAID/Maroc ; TFD : Training for developement [contractant Amideast-USA] ; MEG: Morocco Education for girls [Creative associat for developement-USA] ; GEA : Girls Education activities [contractant MSI:management systems international-USA]
Samira Mobina AHMED
Samira Ahmed travaille à Justice for Children and Youth depuis son admission au Barreau.
Justice for Children and Youth offre de façon sélective de la représentation juridique aux enfants et aux adolescents à faible revenu de Toronto et de la région. Il s’agit d’une clinique juridique à but non lucratif qui se spécialise dans la protection des droits de ceux qui ont besoin d’aide avec le système juridique ou dans les domaines de l’éducation, des services sociaux ou de la santé mentale. En plus de l’aide juridique, celle-ci propose une approche communautaire et l’éducation juridique populaire.
Sa pratique est axée sur la représentation des jeunes très vulnérables ayant des problèmes juridiques entrecroisés, notamment à l’égard du système de justice pénale pour les adolescents, de la protection de l’enfance, de la santé mentale, de l’immigration, de l’éducation et des handicaps. Elle s’efforce d’offrir des solutions complètes en matière de services juridiques. Elle a comparu devant de nombreux tribunaux et comparait fréquemment devant la Cour de justice de l’Ontario dans différents territoires de la province. Elle a également pris part à l’intervention de JFCY à la Cour suprême du Canada dans la cause opposant Kanthasamy au Canada. Par ailleurs, elle a participé à titre de conférencière à divers événements de formation et d’éducation juridique populaire à l’intention des avocats, des fournisseurs de services et des jeunes.
Pascale ALLISSE - FRANCOPOL
Pascale Allisse est une policière française, affectée à la direction de la coopération internationale du ministère de l’intérieur français où elle est chargée en particulier des activités du réseau international francophone de formation policière (FRANCOPOL). Elle prend part aux réunions des instances au côté de son président, anime le réseau, s’assure de la coordination de ses activités, et de la promotion de ses valeurs auprès de ses partenaires extérieures. Elle est notamment coordonnatrice du comité technique sur le droit des enfants, formatrice, experte en ingénierie de formation, cheffe de projet.
Thierno Souleymane BARRY, LL.D./Ph.D.
Docteur en droit international de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke (Canada), Thierno Souleymane Barry, juriste de profession (professeur de droit et consultant). Il a soutenu une thèse intitulée : « La protection des droits de l’enfant face au travail : la nécessité d’un changement de perspective par l’extension du concept de travail décent et l’application de l’approche basée sur les droits de la personne »; thèse couronnée par le Prix Michel-Robert de la meilleure thèse en droit de l’Association du Barreau Canadien –Division Québec (ABC-Québec) en 2015. Il est également titulaire d’une Maitrise en droit public (Université de Conakry), d’un Diplôme d’études approfondies en droits de la personne et de la démocratie de la Chaire UNESCO du même nom de l’Université d’Abomey-Calavy (Bénin), du Diplôme de droit international et comparé des droits de l’homme de l’Institut international des droits de l’homme de Strasbourg (France) ainsi que de nombreuses autres formations (Belgique, Pays-Bas, Sénégal,…).
Il a été chef du Département de droit public de l’Université de Conakry (aujourd’hui Université de Sonfonia, Guinée) où il enseigne les cours de Libertés publiques, de Droit constitutionnel, de Droit international humanitaire, entre autres. Il est co-chercheur principal du Projet Guinée-Mémoire du Réseau d’Études et de Recherche sur l’Afrique (RERA) de l’Université de Sherbrooke (Canada) ; projet subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).
Ses domaines d’enseignement, de consultation (Kolla Barry Conseils) et de recherche concernent : le droit constitutionnel, le droit international humanitaire, les droits de l’enfant, le droit pénal international, le droit international et comparé des droits de l’homme, les méthodes prévention et règlement des différends et les questions mémorielles en contexte transitionnel.
Pascale BERARDINO, (LL.B. MAP), Directrice de la protection et de la promotion des droits de la jeunesse.
Me Berardino est diplômée en droit de l’université de Montréal et possède une maîtrise en administration publique de l’École Nationale d’administration Publique du Québec. Depuis 15 ans, elle œuvre dans le domaine du droit de la jeunesse, développant ainsi une expertise tant au niveau de la protection de la jeunesse que de l’adoption, la tutelle et des jeunes contrevenants. Après avoir été membre du contentieux des Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw, elle a occupé le poste de directrice conseil aux affaires juridiques de l’Association des Centres jeunesse du Québec. De 2011 à 2015, elle est revenue aux Centres jeunesse Batshaw à titre de coordonnatrice du contentieux. Depuis juillet 2015, elle occupe la fonction de Directrice de la protection et de la promotion des droits de la jeunesse à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec.
Marv BERNSTEIN, B.A., J.D., LL.M. – Chef conseiller en politiques, UNICEF Canada
Marvin Bernstein est chef conseiller en politiques à UNICEF Canada. Il est également avocat et compte plus de 37 années de métier. Avant de travailler au sein d’UNICEF, Marvin Bernstein a été le second « protecteur des enfants » (Children’s Advocate) de la Saskatchewan entre 2005 et 2010. Dans ce rôle, il agissait comme officier indépendant à l’Assemblée législative de la Saskatchewan et avait pour mandat de défendre les causes individuelles et systémiques, en plus d’être responsable des enquêtes, des suivis, de l’éducation du public et de l’implication des jeunes et de la promotion des intérêts et du bien-être des enfants et de la jeunesse recevant des services du gouvernement de la Saskatchewan. Marvin Bernstein avait déjà 28 années d’expérience dans le domaine de l’aide à l’enfance en Ontario avant d’être nommé « protecteur des enfants » de la Saskatchewan. Il détient un baccalauréat en art, un doctorat en jurisprudence et une maîtrise en droit spécialisée en règlement extrajudiciaire des différends. Il a été admis au Barreau de l’Ontario et de la Saskatchewan et a également été représentant légal dans des cas de protection de l’enfance à tous les niveaux de justice, dont la Cour suprême du Canada. De 2001 à 2005, Marvin Bernstein a été directeur de l’élaboration des politiques et du soutien juridique de l’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance à Toronto. Durant les 20 années précédentes, il était chef conseiller de la Société catholique d’aide à l’enfance de Toronto. Pendant trois ans auparavant, il agissait à titre d’avocat-conseil à l’interne pour la Société d’aide à l’enfance de la région de York à Newmarket en Ontario. Marvin Bernstein a fait nombre de présentations aux assemblées législatives de l’Ontario et de la Saskatchewan, à la Chambre des communes et au Sénat, à Ottawa. Marvin Bernstein est un auteur prolifique : il a beaucoup publié sur les droits de l’enfance et la protection à l’enfance, l’adoption, la médiation, le châtiment corporel, la vie privée et l’accès à l’information dans le secteur de l’aide à l’enfance et la responsabilité liée aux enquêtes et aux travailleurs sociaux. Il a aussi siégé à la direction du Comité sur le droit des enfants de l’Association du Barreau canadien et au conseil d’administration de la Société d’aide à l’enfance de Toronto. Marvin Bernstein est lauréat de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et de la Médaille du centenaire de la Saskatchewan, en plus d’avoir reçu le Prix de contribution exceptionnelle de la Ligue pour le bien-être de l’enfance du Canada et le North American Council on Adoptable Children Activist Award.
Mary BIRDSELL, B.A., LL.B. - Directrice générale, Justice for Children and Youth
Mary Birdsell, B.A., LL. B., est directrice générale de Justice for Children and Youth, une clinique juridique qui se spécialise dans la protection des droits des enfants et des jeunes de l’Ontario. Mary est représentante juridique et avocate responsable du développement communautaire à JFCY depuis qu’elle a été admise au Barreau de l’Ontario en 1996. Elle est active dans tous les domaines d’intervention de la clinique – représentation directe des jeunes, éducation juridique populaire, développement communautaire et travail systémique de réforme du droit. Elle a agi à titre d’avocate à tous les niveaux de tribunaux, y compris la Cour suprême du Canada. Elle a participé à la création des programmes de déjudiciarisation pour des motifs de santé mentale auprès du tribunal local de la jeunesse et a représenté l’Empowerment Council (le porte-parole des clients/survivants et anciens clients des services de santé mentale et de toxicomanie) dans le cadre de l’enquête sur le décès d’Ashley Smith.
Elle a joué un rôle de premier plan dans l’augmentation des services offerts directement aux jeunes par la clinique grâce à la création du programme SYLS (Street Youth Legal Services) de JFCY. Parmi ses interventions auprès des jeunes de la rue, citons une contestation constitutionnelle de la Loi sur la sécurité dans les rues de l’Ontario.
Mary Birdsell a acquis une vaste expérience en animation de formations et de cours juridiques populaires à propos de la loi et de ses conséquences sur les jeunes et les droits des enfants et des adolescents : dans les écoles et dans les milieux communautaire et institutionnel, y compris les établissements de détention; elle a également prononcé des discours dans le cadre d’événements locaux, nationaux et internationaux.
Au fil des ans, elle a fait partie de nombreux groupes de défense des droits des jeunes et de la justice sociale, et a collaboré avec d’innombrables organismes communautaires. Parmi ses travaux au sein de la communauté, citons l’éducation juridique; la résolution de conflits et la justice réparatrice; les services de police; l’itinérance chez les jeunes; l’incarcération des jeunes; l’aide à l’enfance et les questions de « chevauchement » des systèmes de protection de l’enfance, de santé mentale, d’éducation et de justice pénale auprès des jeunes.
Elle siège actuellement au conseil d’administration de la Coalition canadienne pour les droits des enfants et au conseil exécutif de la Section du droit des enfants et des jeunes de l’ABO, et est membre de l’Association canadienne pour une étude pratique de la loi dans le système éducatif.
Claire BRISSET
Après des études en sociologie à la Sorbone et à l'Institut d'Études Politiques de Paris, Claire Brisset est devenue journaliste, d'abord au Figaro puis au Monde et au Monde Diplomatique. Elle y couvrait les problèmes sociaux, en particulier les questions de santé, en France, en Europe et dans les pays du tiers monde. En 1989, elle entre à l'UNICEF comme responsable de l'information, d'abord à Genève puis à Paris. Elle voyage dans de très nombreux pays et se consacre essentiellement à la défense des droits de l'enfant. En 2000, elle est nommée défenseure des enfants pour six ans par le gouvernement français, fonction d'«ombudsperson» qui la conduit à traiter 12 000 situations individuelles et à proposer un certain nombre de modifications législatives, aujourd'hui consacrées par la loi. Au terme de son mandat en 2006, elle est nommée inspectrice générale de l'éducation nationale, fonction dont elle s'est détachée pour occuper la tâche de médiatrice de la ville de Paris jusqu'en 2014. Claire Brisset est aussi experte de l'Organisation internationale de la Francophonie sur les droits de l'enfant.
Fabrice CRÉGUT
Juriste et diplômé d’un Master en droit international et européen en France, Fabrice Crégut s’oriente dès le début de sa carrière vers l’aide humanitaire et le développement. Il débute dans le domaine de la prévention et la réponse aux désastres naturels en Inde, au Togo, dans l’Océan Indien et en Tanzanie. Il se spécialise ensuite dans la protection de l’enfance avec des missions d’urgence au Sud Soudan et en Afghanistan.
Passionné par la protection des droits de l’homme en général et de l’enfant en particulier, il rejoint Terre des hommes en 2010 pour une première mission dans le domaine de la justice pour enfants en Afghanistan. Depuis 2012, il est conseiller en justice juvénile au siège de la Fondation à Lausanne, où il définit la politique et la stratégie de la Fondation dans ce domaine. Il a effectué de nombreuses missions de conseil auprès des autorités et des acteurs du développement dans le domaine de la justice pour enfants dans plus de 20 pays en Afrique, Asie, Europe de l’Est, Moyen-Orient et Amérique Latine.
Lori Vitale COX
La Dre Lori Vitale Cox travaille dans le domaine de l’éducation à la Première Nation Elsipogtog. Elle a fondé et est coordonnatrice clinicienne de la clinique sur les troubles causés par l’alcoolisation fœtale Estearn Door qui se spécialise dans les diagnostics, la prévention et l’intervention en matière de troubles neurocomportementaux liés à l’exposition prénatale à des traumatismes, à la drogue et à l’alcool. Elle a tout d’abord travaillé avec les jeunes et leur famille, puis elle a fondé et dirigé le Nogemag Healing Lodge, une école alternative pour les enfants et les jeunes qui ont des démêlés avec la justice, sont suspendu de l’école ou exposés à des traumatismes graves. En participant pendant plusieurs années à la conception de l’outil de la roue médicinale en collaboration avec les aînés des Premières Nations, elle a su apporter sa contribution sur le plan de la recherche, du diagnostic et de l’intervention relativement au trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF) afin de fournir des outils culturellement adaptés pour le dépistage, le diagnostic et l’intervention qui tiennent aussi compte des répercussions des traumatismes intergénérationnels. Grâce à une démarche fondée sur la famille et le système combinée à l’élaboration d’interventions thérapeutiques innovatrices, telles que le jardinage communautaire où aînés et jeunes à risques collaborent, il appert que le taux de TSAF au sein de la communauté a nettement diminué et que plusieurs des jeunes atteints du trouble et faisant partie du programme ont réussi à terminer leurs études secondaires et sont aujourd’hui en mesure de mener une vie productive.
Lori Cox a voyagé partout en Amérique du Nord où elle a offert des ateliers de formations à divers groupes, qu’il s’agisse de médecins ou de juges provinciaux de Nouvelle Écosse et du Nouveau Brunswick, d’aînés Innus du Labrador, ou d’enseignants et de professionnels des services sociaux du Yukon. Au cours des dernières années, elle a donné à des conférences en Italie, aux États Unis et au Canada au cours desquelles elle était invitée à parler d’espoir et de guérison du TSAF. L’automne dernier, elle a présenté des discours-thèmes à la conférence Vancouver’s downtown eastside (DTES) et à la conférence Ansshinaneck G7 à Sault Ste. Marie. Il y a quelques années, des membres de la communauté crie de la Baie James au nord du Québec ont tenté de lui enseigner, sans succès, la façon de vider et d’arranger une perdrix; ainsi, bien qu’elle soit titulaire d’un Ph. D. obtenu en 1996 et d’une maîtrise obtenue en 1994 à l’Université de Dalhousie d’Halifax, elle doit humblement reconnaître qu’elle échoue toujours dans l’art de plumer les perdrix.
Sarah DENNENE, Directrice adjointe du Cours d’été, Directrice de la recherche, de l’éducation et de la sensibilisation - Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse
Sarah Dennene est avocate, membre du Barreau du Québec et directrice de la recherche, de l’éducation et de la sensibilisation au Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick. Dans ce cadre, elle est responsable du volet d’éducation et de sensibilisation du Bureau sur les plans provincial, national et international, soutenant notamment le secrétariat du Groupe de travail relatif aux droits de l’enfant dans l’espace francophone. Sarah a débuté sa carrière juridique en exerçant à titre d’auxiliaire juridique à la Cour fédérale du Canada. Elle s’est tournée ensuite vers la pratique privée avant de se consacrer à l’éducation juridique des jeunes. Animée par la mission de promotion des droits de l’enfant et de la participation des enfants et des jeunes, elle poursuit actuellement des études supérieures en droit international à l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur la participation de l’enfant au sens de l’article 12 de la Convention relative aux droits de l’enfant. Impliquée, elle siège, par ailleurs, sur le sous-comité voué à la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant de l’Association du Barreau canadien. Sarah préside également le Comité directeur national de la Semaine d’éducation aux droits de l’enfant au Canada.
Judy FINLAY, M.S.S., Ph. D., School of Child and Youth Care - Ryerson University
Professeure agréée à la Ryerson University, Judy Finlay agit actuellement à titre de chercheuse principale et de coprésidente du Cross-over Youth Project, programme financé par le ministère de la Justice du Canada. L’équipe de cet organisme intervient de plusieurs façons afin d’empêcher qu’un jeune qui est pris en charge par l’État finisse par entrer dans le système de justice pour adolescents.
Parmi les recherches qu’elle mène, citons Mamow Ki-ken-da-ma-win: Enhancing Social Determinates of Health Through a Partnership-Based Approach to Child, Family and Community Wellness in First Nations in Northern Ontario (Mamow Ki-ken-da-ma-win : Améliorer les déterminants sociaux en matière de santé au moyen d’une démarche de partenariat pour le bien-être des enfants, des familles et de la communauté chez les Premières Nations du Nord de l’Ontario). Ses autres champs de recherche se dirigent vers la violence entre les jeunes qui sont incarcérés, les droits de l’enfant et la citoyenneté, la tradition orale chez les aînés et les relations entre populations autochtones et les populations non autochtones.
Elle est aussi membre de la Commission de révision des services à l’enfance et à la famille et de la Commission de révision des placements sous garde qui font partie du regroupement des Tribunaux de justice sociale de l’Ontario.
Judy est parmi les premières à avoir œuvré pour la défense des droits des enfants au Canada, de même qu’elle a été intervenante au Bureau d’assistance à l’enfance et à la famille de l’Ontario de 1991 à 2007. Elle a travaillé pendant plus de trente ans dans les domaines de la protection et de la santé mentale de l’enfant. Elle a participé à l’élaboration de différents programmes touchant les droits de l’enfant, le renforcement des capacités des jeunes, et le leadership et le développement communautaire dans plusieurs pays, dont le Mexique, la Jamaïque, le Guatemala et la Sierra Leone.
Michèle GOYETTE
Criminologue de formation, Mme Michèle Goyette a œuvré pendant plus de 35 ans en Centre Jeunesse, comme intervenante, conseillère clinique, cadre intermédiaire et cadre supérieure. Madame Goyette a notamment été DPJ-DP adjointe au Centre Jeunesse de la Montérégie de 2001 à 2007 et Directrice des Services spécialisés et des Services aux jeunes contrevenants au Centre Jeunesse de Montréal-Institut universitaire, de 2007 à 2014.
Depuis deux ans Mme Goyette agit comme consultante au sein de sa propre firme comme spécialiste de la protection de la jeunesse et de la délinquance juvénile. Elle a réalisé des mandats notamment pour l’Association des Centres Jeunesse du Québec, l’institut national d’excellence en Santé et Services sociaux du Québec, et divers Centres intégrés de santé et de services sociaux. Mme Goyette a aussi été chargée de cours à la Faculté d’éducation permanente de l’Université de Montréal pendant plus de 10 ans. Sa profonde connaissance de l’intervention et de l’organisation des services aux jeunes contrevenants l’ont amenée à œuvrer au niveau provincial, national et international.
Patricia Myriam ISIMAT-MIRIN
Mme Patricia Myriam Isimat-Mirin, à cheval sur plusieurs continents, est magistrate de formation. Après 15 ans de pratique judiciaire et d’activités associatives dédiées aux femmes, aux enfants et aux personnes en détention en Côte d’Ivoire, sa carrière a connu un autre développement grâce à un recrutement au Bureau international du Travail. Ce parcours de juriste spécialiste des Normes internationales du Travail durant 20 ans lui a permis de parcourir l’Afrique et de s’intéresser aux pratiques traditionnelles de règlement des conflits et de médiation dans toutes les parties du Continent.
Mme Patricia Myriam Isimat-Mirin met actuellement cette riche expérience au service du Médiateur de la République de Côte d’Ivoire dont elle est la conseillère spéciale, chargée notamment de la promotion de la défense des droits des enfants.
Katie LAVOIE
Katie Lavoie détient une maîtrise en criminologie à l’Université de Montréal. La recherche ayant permis d’obtenir ce grade abordait la question de la réforme à l’encadrement intensif du point de vue des intervenants œuvrant aux centres jeunesse de Montréal et de Laval. Cette étude qualitative et exploratoire mit en lumière certaines difficultés d’implantation de ce nouveau cadre légal tout en valorisant l’expertise clinique des praticiens. Les intervenants rencontrés ont aussi été questionnés sur les concepts mis de l’avant par la gestion clinique du risque. Brièvement, il en ressort que les défis organisationnels, de concertation et d’arrimage des services sont encore nombreux afin d’offrir aux jeunes les meilleurs soins au regard de leurs besoins.
Dominique LEGRAND
Me Dominique Legrand est magistrat depuis 1981. Elle a exercé des fonctions de juge des enfants, juge d'instruction et président de tribunal correctionnel (pour majeurs). Elle a aussi enseigné pendant 4 ans à l'École Nationale de la Magistrature. Depuis 2011, elle est détachée auprès du Contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Samanda LEROY - Juriste
Samanda Leroy est née en Haïti et a fait des études en sciences juridiques à l’Université Quisqueya. En 2013, elle effectua un stage en droit public au Sénat de la République d’Haïti, où elle rédigea une proposition de loi déposée en séance et discutée à la Commission Justice et Sécurité Publique. L’année suivante, elle travailla pour le Haitian International Legal firm où elle participa à titre d’assistante à la mise en œuvre des instruments juridiques de protection des droits de l’Enfant à l'intention des acteurs judiciaires et des travailleurs sociaux du pays. En Décembre 2014, elle devient la lauréate en Affaires Politiques, Juridiques et Gouvernementales pour la Jeune Chambre Internationale en partenariat avec l’Ambassade du Canada en Haïti. Au cours des années 2014-2015, elle fonda avec d’autres partenaires une organisation à but non lucratif, appelée VIPFemmes, qui a pour but de promouvoir l’émancipation intellectuelle et l'autonomisation financière de la femme pour la promotion de l’équité de genre et de la protection des enfants.
Mona PARÉ
Mona Paré est Professeure agrégée à la Faculté de droit, Section de droit civil, à l’Université d’Ottawa. Elle est membre fondatrice du Laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les droits de l’enfant (LRIDE). Avant de se joindre à l’Université d’Ottawa, elle travaillait dans le contexte du développement de la Convention relative aux droits des personnes handicapées aux Nations Unies, ainsi que pour des organisations des droits de l’enfant et des droits de la personne en Europe et en Asie. Elle enseigne le Droit de l’enfance et le Droit international des droits de la personne et s’intéresse particulièrement aux questions en lien avec l’éducation, la protection, la participation des enfants, les principes de non-discrimination et d’égalité, ainsi que les groupes en situation de vulnérabilité.
Agnes SAMLER
Agnes Samler est membre fondatrice et présidente de l’organisme Défense des enfants – international-Canada. Au Canada, elle a donné plusieurs présentations selon le point de vue de l’enfant aux gouvernements fédéral et provinciaux et au sujet de la question de la justice chez les jeunes. Sur la scène internationale, elle a participé à certains projets qui viennent en aide aux jeunes de nombreux pays africains qui sont éprouvés par la guerre.
Elle a aussi travaillé en première ligne dans un centre de détention pour jeunes contrevenants, comme agente de probation, et comme administratrice du Centre régional Thistletown, un grand centre de santé mentale pour enfants et adolescents. En tant que directrice au sein du gouvernement de l’Ontario, elle était responsable de plusieurs établissements pour les jeunes contrevenants. Son travail a permis de fermer plusieurs de ces établissements, d’abord en travaillant sur le plan des politiques, puis sur le terrain pour mener à la mise sur pied de foyers communautaires de petite échelle qui bénéficient de soutien local.
Elle a aussi coiffé le titre de directrice générale de Community Living Toronto, une importante association caritative qui vient en aide aux enfants et aux adultes qui vivent avec une déficience intellectuelle.
En 2007, Agnes a été nommée comme première défenseuse indépendante des enfants et de la jeunesse de l’Ontario, étant directement responsable devant l’Assemblée législative. Elle a occupé ce poste intérimaire jusqu’à ce que l’Assemblée nomme un nouveau défenseur provincial à la suite d’un processus réunissant tous les partis.
Elle est titulaire d’un baccalauréat en psychologie et d’une maîtrise en sociologie, tous deux obtenus à l’Université de Toronto.
Sheena SCOTT
Sheena Scott est avocate depuis 1998. Sa pratique est tournée vers les litiges systémiques dans les domaines des droits de l’enfant, du racisme anti-noir et du droit de la personne. En plus d’avoir été directrice et codirectrice de deux cliniques d’aide juridique, elle a aussi travaillé à la Commission ontarienne des droits de la personne. Elle a agi à titre de conseillère juridique pour UNICEF Canada en ce qui concerne l’application de la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant au Canada.
Jusqu’à tout récemment et pendant sept ans, elle a été arbitre à la Commission de révision des services à l’enfance et à la famille et à la Commission de révision des placements sous garde et s’est occupée de dossiers concernant le placement d’enfants et les plaintes. Elle occupe depuis l’automne 2015 le poste de directrice du Cross over Youth Project de la Ryerson University, projet qui a pour objectif d’éviter aux jeunes des services de protection de la jeunesse d’entrer dans le système de justice pour les adolescents, de coordonner les ressources et de contribuer au changement systémique pour le bien de cette clientèle.
Rick SHAW– Inspecteur de la GRC et président d’ACCÈS NB
L’Inspecteur Rick Shaw, originaire du Cap Breton, a rejoint les rangs de la GRC à Halifax, Nouvelle Écosse, en 1990. Il a servi pendant douze ans en Colombie Britannique où il a reçu cinq affectations, dont trois en tant que commandant de détachement. Au cours des sept dernières années, tant à l’échelle nationale que provinciale, il s’est engagé en faveur d’un changement culturel au sein de la GRC, en repensant la façon dont la police intervient avec la jeunesse et en positionnant la Division J du Nouveau-Brunswick en tant que leader national dans la prévention du crime chez les jeunes. De 2006 à 2009, il a occupé le poste d’officier responsable des Services nationaux à la jeunesse et celui d’officier responsable des Services nationaux de la prévention du crime à la Direction générale de la GRC à Ottawa où il a dirigé la recherche et l’élaboration du Programme de déjudiciarisation et d’intervention auprès des jeunes de la GRC. Il a mis le programme en œuvre partout dans les Provinces de l’Atlantique, en commençant au Nouveau Brunswick en tant qu’officier responsable de la réduction du crime pour la Division J, et ensuite en tant qu’officier responsable du Programme de déjudiciarisation et d’intervention auprès des jeunes en Atlantique. Il s’agit de la première mise en place à grande échelle du programme au pays, ce dernier a permis de réduire le taux de criminalité au Nouveau Brunswick de 33 %. L’inspecteur Shaw est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université du Cap Breton, d’une maîtrise en leadership et formation de l’Université Royal Roads, et il a récemment été investi dans l’Ordre du mérite des corps policiers. Il vit à Fredericton avec sa femme et leurs deux enfants.
Hélène (Sioui) TRUDEL, B.A., LL.L
Avocate médiatrice accréditée, conseillère juridique principale et directrice à la Fondation Dr Julien, fondatrice du Garage à Musique, Alliance Droit Santé et FER.
Me Hélène (Sioui) Trudel collabore officiellement avec la Fondation du Dr Julien depuis mai 2006. Diplômé en criminologie de l'Université Simon Fraser, en droit de l’Université d’Ottawa et membre du Barreau du Québec, elle a apporté, au cours de sa carrière, une contribution particulière dans des dossiers d’envergure en matière de santé et services sociaux des peuples autochtones, d'équité salariale, de droits constitutionnels, de revendications territoriales, d’environnement et de droits de la personne. Elle se consacre à la promotion, au développement et à la pratique de règlements alternatifs de différends qui mettent en jeu le respect des droits fondamentaux de l’enfant énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant. Elle a établi le volet Alliance Droit Santé de la Fondation et développe des outils de mobilisation comme le Cercle de l'enfant et le Garage à musique. Elle est co-auteure du livre Tous responsables de nos enfants paru aux éditions Bayard Canada en mai 2009. Elle est récipiendaire du Prix de la Justice du Québec 2013.
La Fondation du Dr Julien a pour mission de permettre à chaque enfant de développer son plein potentiel, dans le respect de la Convention relative aux droits de l'enfant. Elle assure le développement de la pédiatrie sociale en communauté pour le bien-être du plus grand nombre d'enfants possible. Elle regroupe actuellement 3 centres mentors et 10 centres certifiés au Québec.
Benoît VAN KEIRSBILCK - Président de Défense des enfants - International et directeur de Défense des enfants –Belgique
Benoit Van Keirsbilck est Président de Défense des enfants - International qui réalise un plaidoyer international et met en place des programmes concrets pour un meilleur respect des droits de l’enfant, par le biais d’une cinquantaine de sections nationales et se son Secrétariat International basé à Genève. DEI agit prioritairement dans le domaine des enfants et la justice (justice juvénile, mineurs en conflit ou en contact avec la loi, mineurs privés de liberté,...). Il est Directeur de la section belge de DEI qui sensibilise et éduque aux droits de l’enfant, interpelle les autorités chargées de mettre en œuvre les droits de l’enfant en Belgique et dénonce les violations importantes de ces droits. Auparavant, il a assuré la direction du Service droit des jeunes de Bruxelles pendant 25 ans. Ce service d'aide aux jeunes et aux familles vise à garantir un meilleur accès à la justice. Il a collaboré à la mise sur pied et est co-directeur du Centre interdisciplinaire des droits de l’enfant (qui réunit 4 universités francophones belges et 2 ONG). Ce centre organise des formations interdisciplinaires de niveau universitaire et réalise des recherches en droit de l’enfant. Il est également le Rédacteur en chef de l’édition belge du Journal du Droit des jeunes et donne de nombreuses formations et conférences en droit de l’enfant au niveau national et international et participe à de nombreux groupes de travail sur les droits de l’enfant, la justice des mineurs, la protection de l’enfance, le rôle des ONG, etc.
Voyez : www.defensedesenfants.be; www.defenseforchildren.org; www.lecide.be; www.jdj.be
Rita VENKATASAWMY
Rita Venkatasawmy est la défenseure des droits de l’enfant depuis le 9 décembre 2015. Elle détient le diplôme d’éducatrice spécialisée (France) et une maitrise en “International child Welfare” (Angleterre). Pendant 32 ans elle a milité pour promouvoir les droits des enfants en situation d’handicap et ceux victimes d’abus divers. Elle est l’ex directrice du CEDEM où elle a initié plusieurs projets en faveur des enfants les plus vulnérables de Maurice. Entre autres :
• Des écoles spécialisées, des centres d’accueil pour les enfants victimes d’abus
• une unité d’animation de rue
• un service d’éveil pour les enfants handicapés en bas âge.
• un service conseil famille.
Rita Venkatasawmy est une conteuse professionnelle et a publié plusieurs contes pour les enfants entre autres :
• La petite Yukime aux Nations Unies
• Les poupées magiques de tante Elda
• L’éducation un trésor racontée aux enfants
Elle a travaillé comme formatrice au ministère de l’égalité des genres et des droits des enfants à Maurice à l’Université de Maurice et au « Mauritius Institute of Education». Soulignons que Rita Venkatasawmy a animé l’an dernier des activités thérapeutiques à l’intention des femmes détenues à la prison de Beau-Bassin.
Christian WHALEN, Adjoint et conseiller juridique principal
Originaire de Fredericton, M. Whalen est titulaire d'un baccalauréat ès arts (1987) de la Carleton University; un baccalauréat en droit (1989) de l'Université du Nouveau-Brunswick; et un diplôme d'études approfondies (1993) de l'Université Robert Schuman à Strasbourg, en France. Membre du barreau de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, M. Whalen a travaillé comme avocat en pratique privée et à titre de conseiller juridique à la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick, avant de se joindre au Bureau de l'Ombudsman en 2005 comme conseiller juridique. Il a été responsable des enquêtes systémiques et a agi à titre d'enquêteur principal pour plusieurs rapports du Bureau de l'ombudsman et du Bureau du défenseur de l'enfance et de la jeunesse, y compris Connexions et déconnexion, Main dans la main et Maintenir les connexions. Il a également été le chef de projet pour la publication des rapports annuels sur l'état des enfants et des jeunes du Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse. Il a occupé la fonction de Défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau Brunswick par intérim, le du 1 avril 2011 au 1er août 2013. Il est le Secrétaire fondateur du Groupe de travail relatif aux droits de l’enfant dans l’espace francophone et président fondateur du Comité national droit des enfants de l’Association du barreau canadien. En 2014 il a été reconnu comme champion des droits de l’enfant par la Coalition canadienne pour les droits des enfants, puis en 2015 il a reçu le prix John Tait pour ses contributions méritoires comme avocat du secteur public décerné par l’Association du barreau canadien.
Laura WRIGHT, Coordonnatrice de la protection de l’enfant auprès de l’organisation internationale Right to Play à Toronto
Laura Wright agit à titre de déléguée à la protection de l’enfance pour Right To Play International, un organisme mondial qui œuvre dans 20 pays et qui a 7 bureaux nationaux, 4 régionaux et un siège social, et dont l’objectif est d’éduquer et d’outiller les enfants qui font face à l’adversité au moyen du pouvoir transformateur du jeu. Depuis 2010, Laura travaille avec l’équipe internationale à la mise en place de politiques pour la protection de l’enfance, à la conception de ressources d’apprentissages basées sur le jeu, à la formation et au développement des capacités, à la création de partenariats, à l’élaboration de programme de qualité, et au renforcement de la participation réelle des enfants. Elle est titulaire d’une maîtrise en éducation de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario de l’Université de Toronto et complète actuellement le programme de cycles supérieurs Global Leadership axé sur la formation Child Protection in Development de l’Université Royal Roads. Elle est membre du comité de direction et dirige le groupe de travail sur la participation des enfants de l’International Child Protection Network of Canada (Réseau canadien de la protection internationale de l’enfance), et elle est aussi membre fondatrice de l’International Safeguarding Standards for Sport Working Group (groupe de travail sur les normes de protection internationales dans les sports), basé au Royaume-Uni. Ses études de cycles supérieurs ont pour objet principal la participation des enfants à une éducation non formelle sécuritaire et adaptée au contexte en Afrique de l’Est. Tant dans sa vie personnelle, professionnelle qu’universitaire, Laura s’intéresse avant tout à la participation significative des enfants à leur protection et à leur développement.
Pat YUZWENKO
Pat Yuzwenko exerce le droit depuis 1993. Elle travaille au bureau de défense des jeunes contrevenants (Youth Criminal Defence Office) de l’aide juridique de l’Alberta depuis 1995 et occupe aujourd’hui le poste d’avocate principale responsable de la gestion pour les bureaux d’Edmonton et de Calgary, en plus d’être membre de l’équipe de la haute direction de l’aide juridique de l’Alberta.
Le YCDO est un bureau d’avocats unique en son genre qui se consacre à la représentation de jeunes accusés ayant commis des infractions pénales. En outre, le bureau emploie de jeunes travailleurs qui interviennent auprès des jeunes afin de résoudre les problèmes sous-jacents qui peuvent mener à des accusations criminelles. Le YCDO s’engage dans des actions de défense individuelle et systémique, et a donné lieu ou contribué à de nombreux programmes novateurs en Alberta, notamment le « Youth Restorative Action Project » (le seul comité sanctionné de justice pour la jeunesse au Canada exploité par des jeunes pour les jeunes), et le « Family Functional Therapy » (pour les jeunes impliqués dans la violence conjugale). Elle a participé au Réseau national des jeunes pris en charge et à l’Association for Youth in Care (Edmonton), et a joué le rôle de conseillère juridique auprès de programmes axés sur les jeunes, tels que « High Risk Youth Uncensored » à l’Université de l’Alberta. Elle a été membre du sous-comité juridique et du groupe de travail juridique pour le congrès « Legal Issues of FASD Consensus Development » organisé par l’Institute of Health and Economics en 2013, en plus de donner une présentation dans le cadre du congrès. Elle est membre fondatrice du « FASD Youth Justice Support Project » (offrant des services de planification de causes pour les adolescents atteints de l’ETCAF et ayant des démêlés avec la justice). Elle a participé à des conférences nationales et internationales, où elle a prononcé des allocutions sur les problématiques de l’ETCAF et du système judiciaire, ainsi que sur les meilleures pratiques pour représenter les jeunes en cour pénale. Elle a effectué des présentations à des intervenants de première ligne auprès des jeunes, à des membres de comités de justice pour la jeunesse et à des groupes de jeunes.
Pat Yuzwenko a agi à titre d’avocate à tous les niveaux de tribunaux de l’Alberta, de même qu’à la Cour suprême du Canada. Elle est membre du Comité sur le droit des enfants de l’Association du Barreau canadien. Outre son rôle de gestionnaire et de défense des intérêts publics, elle continue de représenter les jeunes au tribunal pénal d’Edmonton.