Conférenciers et conférencières
Samira Mobina AHMED, J.D. – Avocate plaidante
Samira s’est jointe à JFCY pendant sa convention de stage et y est demeurée après son admission au Barreau de l’Ontario en 2012. Sa pratique est axée sur la représentation des jeunes très vulnérables ayant des problèmes juridiques entrecroisés, notamment à l’égard du système de justice pénale pour les adolescents, de la protection de l’enfance, de la santé mentale, de l’immigration, de l’éducation et des handicaps. Elle s’efforce d’offrir des solutions complètes en matière de services juridiques. Elle a comparu devant de nombreux tribunaux et comparait fréquemment devant la Cour de justice de l’Ontario dans différents territoires de la province. Samira est membre de longue date du Children’s Rights Academic Network du Landon Pearson Centre for Childhood and Children’s Rights. Elle est passionnée par le droit des enfants depuis sa propre enfance. Elle a fondé avec succès plusieurs programmes jeunesse dans sa ville natale d’Ottawa, notamment un programme qui donne une voix aux jeunes en politique municipale (Commission de la jeunesse d’Ottawa) et un média pour les jeunes par les jeunes (FYBY News). Elle a aussi reçu des prix nationaux et locaux pour son travail communautaire avec les enfants et les jeunes, notamment le prix de bénévole de l’année de YWCA Young Women of Distinction et de Flare. Elle a parlé de l’intimidation lors de conférences régionales et internationales. Samira est ancienne membre du conseil d’administration de la Coalition canadienne pour les droits des enfants et des jeunes d’Ottawa. |
Hélène ALBERT
Hélène Albert est professeure à l’École de travail social de l’Université de Moncton depuis 1998. Ses principaux champs d’enseignement sont les fondements de l’intervention, l’éthique du travail social et la protection de l’enfance. Avant d’entreprendre une carrière universitaire, elle a œuvré comme travailleuse sociale, principalement auprès des enfants et adolescents et leur famille. Elle est impliquée avec le comité organisateur du Cours d’été international sur les droits de l’enfant à Moncton depuis sa première édition de l’été 2012. |
Véronik BÉLANGER Détentrice d’une formation universitaire en animation, recherche culturelle, d’expériences professionnelles, et aussi humaines, Véronik œuvre depuis son jeune âge auprès des enfants. À l’étranger comme au Canada, elle est inspirée en premier lieu par la résilience, l’intelligence émotionnelle et la grande capacité d’aimer des enfants en situation précaire. Entre autres, elle accompagne et éduque des enfants travailleurs indigènes au Mexique au sein de l’organisme Melel Xojobal à la défense de leurs droits. Depuis son retour en sol québécois, en 2013, elle œuvre comme éducatrice au sein de la Fondation du Dr Gilles Julien, tant dans le quartier multiculturel de Côte-des-Neiges que celui d’Hochelaga Maisonneuve à Montréal. Elle co-construit et co-anime avec son équipe le Comité des droits des enfants dans lequel les enfants sont reconnus comme acteurs sociaux de changement. Ils apprennent, intègrent et participent au développement de leur identité propre et communautaire. |
Daniella BENDO Daniella Bendo est candidate doctorale au programme de droit et d’étude du droit à l’Université Carleton. Ses domaines de recherche comprennent la défense des droits des enfants et des jeunes, les droits des enfants, la Convention relative aux droits de l’enfant et la sociologie de l’enfance. Jusqu’à présent, les recherches de Daniella ont porté sur le positionnement actuel de la défense des droits des enfants et des jeunes en contextes national et international. De plus, ses recherches au niveau de la maîtrise portaient sur le Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes ainsi que sur les possibilités et les obstacles qu’il rencontre dans leur travail quotidien. En théorie, Daniella adopte une démarche fondée sur les droits afin de comprendre et de défier la conversation contemporaine sur l’enfance. En pratique, elle a travaillé dans les divers systèmes de livraison de services aux enfants à titre de travailleuse aux visites familiales, travailleuse aux visites surveillées, suppléante, directrice des loisirs et conseillère en emploi pour les jeunes. Daniella espère que ses recherches et son travail pratique dans le domaine changeront vraiment la vie des jeunes ici au Canada et au-delà de nos limites. |
Norman J. Bossé Norman J. Bossé, c.r, a été nommé défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick le 14 juin 2013. Il a mené pendant près de 30 ans une carrière juridique bien remplie, exerçant le droit au sein des cabinets Clark Drummie et McInnes Cooper. Il est devenu associé du cabinet Clark Drummie en 1995 et ensuite du cabinet McInnes Cooper, à la suite de la fusion de ces deux cabinets en 2010. Il a été nommé conseiller de la Reine en 2008. En 1993-1994, M. Bossé a représenté les victimes de mauvais traitements dans le cadre de l’enquête Miller, portant sur les mauvais traitements au centre de formation pour jeunes de Kingsclear. Il est membre de l’Association du barreau canadien et du Barreau du Nouveau-Brunswick, au sein duquel il a présidé le comité des plaintes de 2005 à 2013. Il a également été avocat à titre honorifique et président de la division du Nouveau-Brunswick de la Société canadienne du cancer, ainsi que membre du conseil d’administration national de la Société canadienne du cancer et de l’Institut national du cancer du Canada. La Société canadienne du cancer lui a décerné en 2001 le titre honorifique de membre à vie. Avant d’entamer sa carrière juridique, M. Bossé a été enseignant d’école intermédiaire à Sussex, au Nouveau Brunswick. Il détient un baccalauréat en droit de l’Université du Nouveau-Brunswick, ainsi qu’un baccalauréat en arts et un baccalauréat en éducation de l’Université St. Thomas. Il est aussi médiateur agréé du collège Lex Mundi College of Mediation et titulaire d’un certificat de mérite en techniques avancées de règlement des différends de la faculté de droit de l’Université de Windsor. Musicien passionné et amateur de sport, M. Bossé habite à Saint John avec son épouse, Moira. Ils ont quatre enfants et neuf petits-enfants. |
Marjie BROWN Originaire du nord de la Colombie-Britannique, Marjie Brown est analyste principale des politiques au Commissariat aux langues officielles à Gatineau. À ce titre, elle est entre autres responsable des dossiers de la petite enfance, de l’éducation dans la langue de la minorité et de l’immigration. Avant de se joindre à l’équipe du Commissariat, Marjie a travaillé à la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada comme gestionnaire de l’immigration, de 2013 à 2016. |
Emily CHAN, B.A., LL. B. – Avocate responsable du développement communautaire Emily travaille pour JFCY depuis 2003. Elle a comparu devant tous les niveaux de tribunaux au nom de ses clients ainsi que comme partie à un litige d’intérêt public et intervenante de JFCY. En plus de travailler sur des cas, Emily est responsable du matériel d’éducation juridique populaire , participe à une variété d’initiatives de réforme communautaire et juridique et anime des ateliers d’éducation juridique dans les écoles et dans d’autres endroits pour les jeunes et les employés de première ligne qui travaillent avec les jeunes. Emily est membre des sections du droit constitutionnel, libertés civiles et droits de la personne et du droit des enfants et des jeunes de l’Association du Barreau de l’Ontario. Elle est aussi ancienne membre du conseil d’administration de la Coalition canadienne pour les droits des enfants. Emily est diplômée de l’école de droit de Queen’s, a été greffière à la Cour supérieure de justice de l’Ontario et a été admise au Barreau de l’Ontario en 2002. |
Dr. Fernand DE VARENNES - Doyen de la Faculté de droit de l'Université de Moncton Dr. Fernand de Varennes est doyen de la Faculté de droit de l’Université de Moncton et professeur honoraire (« Extraordinary Professor ») au Centre des droits de la personne de l’Université de Pretoria (Afrique du Sud). Il est reconnu comme un éminent spécialiste dans le domaine des droits humains des minorités, et en particulier de leurs droits linguistiques. Il a poursuivi ses études en droit et est titulaire d’un diplôme en droit du Canada (LLB, Moncton), du Royaume-Uni (LLM, London School of Economics and Political Science) et des Pays-Bas (Dr Juris, Maastricht). Reconnu expert en droits linguistiques et dans le domaine des droits de la personne, de la protection des minorités et des peuples autochtones, il a participé à maintes reprises à ce titre à des réunions de divers comités de l’ONU à Genève et du Parlement européen à Bruxelles, a travaillé avec le Haut-Commissaire de l’OSCE aux minorités nationales, a été impliqué dans un séminaire-dialogue sur les droits des minorités avec les juges de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que préparé divers rapports et études pour l’ONU (droits linguistiques des peuples autochtones et des minorités; prévention des conflits ethniques ; participation politique des minorités) et UNESCO (droits des migrants). Il a aussi rédigé un guide pratique sur les droits linguistiques pour le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l’ONU. |
Hélène DE VARENNES- Ministère de l'Éducation et du Développement de la petite enfance Hélène de Varennes est éducatrice, auteure et conceptrice de ressources pédagogiques pour la petite enfance et pour les Premières Nations. Elle a été enseignante, directrice d’école, directrice de l’éducation et agente pédagogique provinciale en littératie et francisation. Elle a aussi été une des trois rédactrices principales de la Politique d’aménagement linguistique et culturelle du N.-B. Elle a siégé sur le comité provincial de parents ayant-droits. Madame de Varennes a également assuré le développement de ressources pédagogiques et de formations pour le personnel enseignant et les parents dans le cadre d’une initiative en littératie qui a été déployée dans 33 communautés autochtones à travers le Canada. En parallèle avec ce travail, elle a rédigé un guide pour le personnel enseignant voulant explorer la collection Wabanaki, et réviser des textes et un guide pédagogique pour Apprentissages illimités (Manitoba), toujours en lien avec le dossier autochtone. Elle continue des études à University of New Brunswick afin de terminer un doctorat en éducation. Elle est présentement directrice du bureau des Perspectives des premières Nations pour le secteur francophone (N.-B.) et siège à la table ronde nationale pour l’éducation relativement au rapport Honorer la vérité, réconcilier pour l’avenir. |
Nelly DENNENE - directrice générale du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick Nelly Dennene est la directrice générale du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick. Diplômée en communication politique, Nelly Dennene détient une maîtrise de l’Université du Québec à Montréal en analyse et théorie politiques. Ses recherches ont notamment porté sur les discours féministes et antiféministes dans la politique étrangère du Canada. Nelly a commencé sa carrière en travaillant comme auxiliaire d’enseignement. Elle s’est ensuite tournée vers le mentorat universitaire avant de se concentrer sur la gestion de projets et la recherche mettant pleinement à profit son expertise multidisciplinaire. Elle a notamment développé des projets axés sur la sensibilisation appelant à l’action concertée comme la Semaine de conscientisation à l’égalité des genres. En tant que directrice générale du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick, elle croit que c’est en créant des liens de solidarité entre les différents secteurs que tous et toutes pourront travailler en faveur de la promotion et de la défense de l'égalité des genres. Passionnée, Nelly a également organisé et coordonné plusieurs colloques et forums au Québec sur divers enjeux sociaux. Militante féministe, Nelly est engagée dans sa communauté. Elle occupait un siège notamment au Conseil d’administration du Centre d’accueil et d’accompagnement des immigrants francophones du sud-est du Nouveau-Brunswick (CAFI). |
Sarah DENNENE, Directrice adjointe du Cours d’été, Directrice de la recherche, de l’éducation et de la sensibilisation au Bureau du Défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick Sarah Dennene est avocate, membre du Barreau du Québec et directrice de la recherche, de l’éducation et de la sensibilisation au Bureau du Défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick. Dans ce cadre, elle est responsable du volet d’éducation et de sensibilisation du Bureau sur les plans provincial, national et international, ayant soutenu notamment le secrétariat du Groupe de travail relatif aux droits de l’enfant dans l’espace francophone. Sarah a amorcé sa carrière juridique en exerçant à titre d’auxiliaire juridique à la Cour fédérale du Canada. Elle s’est tournée ensuite vers la pratique privée avant de se consacrer à l’éducation juridique des jeunes. Animée par la mission de promotion des droits de l’enfant et de la participation des enfants et des jeunes, elle détient une maîtrise en droit international à l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur la participation de l’enfant au sens de l’article 12 de la Convention relative aux droits de l’enfant. Impliquée, elle siège, par ailleurs, sur au sous-comité voué à la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant de l’Association du Barreau canadien et préside la section droits de l’enfant de l’ABC au Nouveau-Brunswick. Sarah préside également le Comité directeur national de la Semaine d’éducation aux droits de l’enfant au Canada. Sarah agit également à titre d’avocate superviseure bénévole auprès de la clinique des réfugiés du Nouveau-Brunswick. |
Ramatoulaye Ndao DIOUF Madame Ramatoulaye Ndao Diouf est diplômée de l’Institut de la Communication et des Médias de l’Université Stendhal à Grenoble (France). Après sa maîtrise en communication et son diplôme d’ingénieur en multimédia, sa pratique professionnelle la conduit à la Présidence de la République du Sénégal où elle intègre l’équipe de communication de cette institution, en tant qu’attachée de presse. Pendant près de quatre années, elle participe activement à la définition et à la gestion de la politique de communication du Président de la République du Sénégal. En 2004, elle décide de compléter sa formation en allant faire un master en communication (option communication pour le développement) à l’UQAM, l’Université du Québec à Montréal. De retour au Sénégal à la fin de l’année 2006, elle réintègre la Présidence de la République, mais cette fois-ci pour travailler sur les questions relatives à la prise en charge des enfants vulnérables. En 2007, elle est nommée Conseillère Spéciale du Président de la République sur les questions relatives aux enfants et Coordonnatrice de la Cellule d’Appui à la Protection de l’Enfance (CAPE), créée en mars 2008 au sein de la Présidence de la République, afin de renforcer le système institutionnel de protection de l’enfance au Sénégal. Au cours de ses treize années d’expérience, Madame Diouf s’est beaucoup investie au Sénégal et en Afrique dans la lutte contre la vulnérabilité des enfants, le renforcement institutionnel des structures de protection des enfants, la prise en charge des enfants de la rue, ainsi que dans le plaidoyer et la promotion des droits des enfants. Madame Ramatoulaye NDAO DIOUF a beaucoup collaboré avec les agences des Nations Unies notamment l’UNICEF et la Banque Mondiale dans le cadre de la prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité. |
Talix DOCCY- Spécialiste en Andragogie / Chercheur en Coopération internationale
Originaire de Léogane (Ouest, Haïti), Talix Doccy est titulaire d’une maitrise en andragogie et d’un master professionnel en coopération internationale. Consultant indépendant, M. Doccy dispose de plusieurs années d’expériences dans les domaines de l’Ingénierie socio-éducative, de la gestion de projets et de la programmation axée sur les droits de l’enfant. Il a un parcours professionnel dans différents milieux socioculturels, notamment au Bénin (Cabinet Afrique Conseil, Commission Béninoise pour l’UNESCO), au Burundi (Agence Universitaire de la Francophonie) et en Haïti (UNICEF, Ministère de la Jeunesse, Heart to Heart International, etc.). Il a récemment contribué au renforcement des capacités d’un réseau d’agents communautaires polyvalents dans le cadre d’un programme de développement social dans les communautés de l’Arrondissement de Belle-Anse (zone frontalière haïtiano-dominicaine). Par ailleurs, M. Doccy est très impliqué dans les activités de la Francophonie. Ancien volontaire international de l’OIF (Burundi, 2012), il a représenté Haïti au sein du comité de rédaction de la déclaration des jeunes francophones (Paris, octobre 2016), et a été membre de la délégation officielle d’Haïti au XVIe sommet de la Francophonie (Madagascar, novembre 2016). Actuellement, il est le coordonnateur général d’une Association haïtienne dénommée "Trait d’Union", qui offre des formations et un appui-conseil sur les questions de la jeunesse, de l’éducation et du développement. |
Nesreen ELKORD Nesreen Elkord est candidate doctorale en sciences de l’éducation avec une spécialisation en contexte social, culturel et politique de l’éducation à l’Université de Windsor en Ontario. Elle possède une M.Ed. en programmes éducationnels de MSVU à Halifax en Nouvelle Écosse. Nesreen participe actuellement à plusieurs projets dans la ville de Windsor qui ciblent tous la création d’un environnement accueillant et favorable pour les nouveaux arrivants minoritaires au Canada. Elle est membre du Partenariat local d’immigration Windsor Essex. |
Dr Monia FERCHIOU, Faculté de Médecine de Tunis, Université El Manar, Tunisie Dr Monia Ferchiou est Professeur en gynécologie obstétrique à la Faculté de Médecine de Tunis. Elle enseigne depuis 1989 et a été membre des commissions de la réforme des études médicales de 2005 à 2009. Elle est Représentante de la Faculté de Médecine au conseil d’administration du Centre hospitalo-universitaire Aziza Othmana à la Commission Réforme nationale de l’Enseignement supérieur de l’Université Tunis El Manar, et au Comité de Pilotage du Programme conjoint Santé maternelle et néonatale. Elle est experte consultante à la Commission du suivi des décès maternels depuis 1999. Depuis la révolution, qui a mis fin au régime dictatorial, elle s’est investie dans plusieurs ONG, dont l’Association du Droit à la Santé et dans la défense des droits de l’enfant. Elle est membre fondatrice de l’Association tunisienne de Défense des Droits de l’Enfant dont elle est la Secrétaire générale. Elle a pris en charge des petites filles et adolescentes en péril social et a assuré le relai des soins hospitaliers. Pour lutter contre l’impunité des agressions sexuelles à l’encontre des petites filles qui ont connu une nette recrudescence depuis la révolution, Dr Monia Ferchiou a initié et a participé à la création d’une unité médico-judiciaire pluridisciplinaire opérant 24 h/24 h à Tunis. En 2014, Dr Monia Ferchiou a dirigé l’organisation d’un séminaire-atelier ayant pour objectif l’élaboration de recommandations pour une école tunisienne résolument tournée vers l’acquisition du principe de citoyenneté par les enfants, avec l’appui du Ministère de l’Éducation. L’accès au droit à la culture et aux loisirs des enfants des régions défavorisées et des quartiers déshérités fait partie de ses engagements. Elle a contribué à l’élaboration de groupes de discussion et d’écoute auprès des élèves d’établissements de régions touchées par le suicide d’enfants dans le cadre d’une campagne organisée par le Ministère de l’Éducation. Durant les trois dernières années, elle a œuvré pour la mise en place de partenariat entre des troupes culturelles et des maisons de jeunes, afin de permettre de détourner les enfants des comportements à risques et violents et pour contrer leur recrutement par des courants extrémistes. Elle a également participé à l’enquête sur l’accueil des enfants migrants en Tunisie. |
Khalid HANEFIOUI, Chargé des droits de l’enfant au Conseil national des droits de l’Homme du Royaume du Maroc (CNDH) Ex-onusien (chargé de la culture à l’UNESCO, région du Maghreb), M. Khalid Hanefioui a mené des missions d’expert-conseil avec plusieurs organisations (la Banque mondiale, l’UNESCO, France Volontaires, OCP Skills, CNSS...). M. Hanefioui est chercheur en sciences sociales, il détient une Maitrise en psychologie, un DESS en management culturel et il a fait des études doctorales en sociologie. Il est également membre du groupe de recherche sur les mutations sociales de l’Université Hassan II, Mohammedia à Casablanca au Maroc. |
Annie KENNY, ps.éd. PhD Originaire du Nord du Québec où j’ai vécu en milieu minoritaire francophone, j’ai choisi de déménager en Nouvelle-Écosse en 1995 ; ma famille et moi y vivons, en français, depuis plus de deux décennies. J’ai commencé ma carrière à titre d’intervenante en psychoéducation auprès d’une clientèle de jeunes vulnérables (Protection de la Jeunesse et Jeunes Contrevenants). J’enseigne au niveau post-secondaire depuis presque 20 ans et tous les programmes dans lesquels j’ai eu le privilège de m’accomplir professionnellement sont du domaine de l’éducation (Petite enfance, Éducation Spécialisée et J’ai complété mes études de cycle supérieur à l’Université de Moncton (Doctorat en éducation, 2014). Le thème central de ma recherche doctorale est la construction identitaire professionnelle en enseignement et mon principal sujet de recherche actuel relève de ce même thème (Profil professionnel en enseignement initial à l’enseignement Collaboration avec B. LeBlanc, PhD et D. Sheehy, MSc.). |
Sophie LACROIX, Agente pédagogique provinciale, Ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick Sophie Lacroix agit à titre d’agente pédagogique provinciale pour le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick. Elle dirige la réalisation du projet de la Politique d’aménagement linguistique et culturel en éducation (PALC). Sophie collabore aussi sur le plan national à différents projets d’intégration des arts et de la culture en milieu scolaire ainsi que sur le plan international en tant que correspondante nationale pour la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN). Elle a présenté plusieurs conférences un peu partout au Canada, en Europe et en Asie. |
Rodrigue LANDRY, Phd Rodrigue Landry (PhD, University of Wisconsin) a été de 2002 à 2012 le premier directeur général de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques. Nommé professeur émérite en éducation en 2015, il a été, de 1975 à 2002, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation à l’Université de Moncton et doyen de cette faculté de 1992 à 2002. Ses recherches, ses modèles théoriques et ses publications portent sur les minorités de langue officielle au Canada, la vitalité linguistique des communautés, l’éducation en milieu minoritaire, la construction identitaire, le bilinguisme et l’apprentissage scolaire. Entre autres, il proposa le concept sociopolitique de l’autonomie culturelle comme cadre conceptuel pour guider les efforts de revitalisation langagière chez les groupes linguistiques minoritaires. Il a réalisé plus de 200 publications et prononcé plus de 450 conférences et communications scientifiques. Consultant auprès de nombreux organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux, il a servi à titre d’expert-conseil dans plusieurs causes ou procès liés à la revendication de droits linguistiques par les francophones du Canada. En 2012, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada lui décerna le Prix Boréal « en reconnaissance de son immense contribution à une meilleure compréhension de la réalité des francophones vivant en situation minoritaire». |
Amanda LEBLANC Amanda LeBlanc occupe le poste de directrice de l’exploitation du centre d’amitié Under One Sky Friendship Center et est chef adjointe du New Brunswick Aboriginal Peoples Council (NBAPC) depuis 2013. Avant d’obtenir un diplôme en administration des affaires avec une spécialisation en marketing, elle a occupé divers postes avec des tâches variées, comme l’organisation de collectes de fonds ou encore la création et la gestion de programmes, dans un organisme à but non lucratif du domaine de la santé. Elle est aussi membre de différents comités au sein de divers organismes autochtones à but non lucratif comme la Skigin-Elnoog Housing Corp. ainsi que l’Aboriginal Seafood Network, et est actuellement la présidente de Wabanaki Enterprises. Dernièrement, elle a siégé au comité de sélection pour le Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick. |
Patsy MCKINNEY Patsy McKinney est une Mi’kmaq du nord du Nouveau-Brunswick et occupe le poste de directrice générale du centre d’amitié Under One Sky Friendship Center à Fredericton, N.-B. Mme McKinney est titulaire d’un baccalauréat de philosophie en leadership interdisciplinaire. Elle a été présidente du Conseil national du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones pendant quatre ans. Elle est présentement membre du comité de direction du centre de recherche de l’Atlantique du Réseau de connaissances des Autochtones en milieu urbain (RCAU), d’UNB et du Réseau de connaissances des Autochtones en milieu urbain (RCAU). Elle siège sur le conseil d’administration de l’Association nationale des centres d’amitié (ANCA), est membre à vie du New Brunswick Aboriginal Peoples Council (NBAPC) et est membre du UNB Mi’kmaq-Wolastoqey Centre Council of Elders. Mme McKinney possède plus de 40 ans d’expérience de travail au compte d’organismes autochtones provinciaux ainsi que nationaux en milieu urbain et de collaboration avec ceux-ci. Elle apporte une solide perspective autochtone urbaine. Quand elle n’est pas rivée à un ordinateur, elle adore passer du temps avec sa famille, réaliser des projets créatifs et être dans la nature. |
Valerie MICHAELSON Valerie Michaelson est boursière de recherches postdoctorales à l’Université Queen’s à Kingston au Canada et travaille à l’école de religion ainsi qu’au département des sciences de la santé publique. Ses recherches rassemblent divers sujets sous la grande rubrique de la santé spirituelle des enfants et des expériences vécues dans la vie religieuse et spirituelle des enfants. La majorité de son financement est pour enquêter sur la santé spirituelle comme avantage potentiel de la santé mentale des adolescents canadiens. Veiller au bien-être et à la protection des enfants constitue une partie importante de l’enseignement des traditions religieuses. Toutefois, l’identification à des structures traditionnelles religieuses n’est plus une expérience normale pour les jeunes canadiens. À l’aide d’une variété de méthodes de science sociale, elle observe les jeunes dans leur environnement naturel : les espaces (y compris les espaces virtuels) dans lesquels ils apprennent qui ils sont, ils s’engagent auprès du monde qui les entoure et ils prennent des décisions au sujet de leur style de vie. Elle possède 20 ans d’expérience pratique à travailler avec les enfants dans des contextes religieux. |
Cameron MONTGOMERY Le professeur Montgomery enseigne à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. Il se spécialise dans l’enseignement et l’apprentissage du « Francophone Teacher Education Program ». Il est chercheur principal au Centre de recherche sur les services éducatifs et communautaires (CRSEC) et chercheur affilié à l’unité de recherche en santé mentale de l’Hôpital Montfort. M. Montgomery s’intéresse présentement au stress chez les adolescents en milieu scolaire. Il a mené un projet pilote sur l’évaluation de la santé mentale provinciale dans le cadre d’Habilo Médias (financé par Bell Canada). Il a obtenu une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) afin de mieux comprendre les effets du stress chez les étudiants en éducation et le lien entre le stress, la gestion du stress et l’épuisement professionnel. Il a également publié de nombreux articles dans des revues scientifiques nationales et internationales ainsi qu’effectué des recherches sur le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH). |
Alice Musimwa MUGISHO Alice Musimwa Mugisho est avocate et défenseure des droits de la personne. Depuis 2010, elle est avec l’East and Central African Association for Indigenous Rights (ECAAIR). Elle y occupe le poste de coordinatrice d’une équipe de six défenseurs des droits de la personne et avocats qui défendent les droits de femmes et enfants vulnérables, surtout les filles victimes des événements traumatiques dans la partie est de la République démocratique du Congo. Pendant la présente année financière, Alice et son équipe de défenseurs ont offert des conseils juridiques et ont défendu plus de 500 cas de viol, de violence sexuelle et d’atteintes aux droits des enfants dans divers tribunaux au pays. ECAAIR est un organisme à but non lucratif, non gouvernemental, apolitique, non religieux et officiellement enregistré. Ses membres travaillent avec des communautés du Canada, de la République démocratique du Congo (RDC) et de l’Ouganda depuis 2003 pour faire avancer la santé et le mieux-être ainsi que la paix et les droits de la personne au moyen de l’éducation en plus d’activités soulageant la pauvreté et encourageant les personnes les plus vulnérables. ECAAIR Canada s’occupe de la coordination de l’ensemble de nos activités dans les trois pays susmentionnés. En RDC, nos programmes comptent 56 employés. Les programmes d’ECAAIR ont une étendue régionale et nationale. |
Fredrick Wangabo MWENENGABO Ambassadeur FREDRICK WANGABO MWENENGABO est un défenseur de la paix et des droits de la personne de la République démocratique du Congo (RDC) et vit en exil au Canada depuis juillet 2009. Il est le fondateur et directeur général de l’East and Central African Association for Indigenous Rights (ECAAIR). ECAAIR est un organisme à but non lucratif, non gouvernemental, apolitique, non religieux et officiellement enregistré. Ses membres travaillent avec des communautés du Canada, de la République démocratique du Congo (RDC) et de l’Ouganda depuis 2003 pour faire avancer la santé et le mieux-être ainsi que la paix et les droits de la personne au moyen de l’éducation en plus d’activités soulageant la pauvreté et encourageant les personnes les plus vulnérables. L’ambassadeur Mwenengabo représente plus de 15 organisations de la société civile œuvrant pour la démocratie, la paix et le développement aux Nations Unies, dans l’Union européenne et dans l’Union africaine. Fredrick est un défenseur qui a été arrêté, enlevé et torturé pour ses efforts concernant les droits de la personne et sa dénonciation de l’injustice dans son pays natal et ailleurs. Le 5 mars 2012, l’ambassadeur Mwenengabo a entrepris une grève de la faim de 48 jours pour sensibiliser les gens aux enjeux des droits de la personne en République démocratique du Congo, menant le gouvernement du Canada et d’autres nations de la francophonie à prendre un rôle de premier plan dans le processus de la paix au Congo. Depuis 2010, il a été chargé de cours à temps partiel à la faculté d’anthropologie et de développement international à l’Université du Nouveau Brunswick. Il est le directeur général de l’East and Central African Association for Indigenous Rights (ECAAIR). Depuis son arrivée au Canada en 2009, et jusqu’en avril 2012, il a occupé divers postes au sein de l’Association multiculturelle de Fredericton Inc. Depuis 2009, Fredrick a siégé à de nombreux conseils d’administration, groupes de travail et comités, y compris au Comité exécutif du Conseil canadien pour les réfugiés, au Conseil d’administration du Conseil atlantique pour la coopération internationale et au Comité consultatif sur la diversité culturelle de la Force policière de Fredericton. Il a également œuvré pour d’autres organismes comme le Human rights Solidarity Network initiated, les Nations Unies, la Catholic Commission for Peace and Justice et Caritas International. Il est titulaire d’un diplôme en enseignement universitaire de l’Université du Nouveau-Brunswick, d’un diplôme en droits de la personne de l’Université de Nairobi, d’un certificat en santé mentale des adolescents de l’Université Dalhousie et d’une maîtrise en anthropologie de l’Université de Kisangani. |
André-Yanne PARENT D’origine Mi’gmaq et Acadienne, André-Yanne Parent est titulaire d’une maîtrise en anthropologie de l’Université de Montréal. Élue sur plusieurs conseils d’administrations d’organismes autochtones, elle est un des membres fondateurs de DestiNATIONS, une ambassade culturelle et artistique des Premières Nations, Inuit et Métis à Montréal. Elle récemment été désignée et sélectionnée comme représentante du Québec par le Centre d’Excellence pour les Jeunes Leaders Autochtones. André-Yanne a fait partie du Top 30 des moins de 30 ans du journal La Presse et a été nommée dans le Top 40 des femmes diplômées de l’Université de Montréal. Elle est directrice de la programmation éducative pour les communauté Inuites et des Premières Nations pour Fusion Jeunesse. |
Landon PEARSON – Présidente du Landon Pearson Resource Centre for the Study of Childhood and Children’s Rights, Carleton University L’honorable Landon Pearson, O.C., militante de longue date pour les enfants et ancienne sénatrice, est la présidente actuelle du Landon Pearson Resource Centre for the Study of Childhood and Children’s Rights de la Carleton University. Avant d’être nommée sénatrice, Mme Pearson avait été longtemps engagée dans de nombreuses activités et causes liées aux jeunes et aux enfants. Avec feu son époux Geoffrey, un diplomate émérite, elle a représenté le Canada en France, au Mexique, en Inde et dans l’ancienne l’URSS. Lorsqu’autorisée à le faire, elle a travaillé auprès d’enfants locaux. Geoffrey désirait renforcer l’architecture politico-institutionnelle pour la paix et la sécurité en passant par des négociations réfléchies et constructives. Mme Landon a progressivement orienté son travail à jeter les bases humaines de cet idéal par la protection, la promotion et le respect des droits des enfants. Au Sénat, elle s’est rapidement fait connaître comme la sénatrice des enfants. Son rôle de conseillère auprès de ministres des Affaires étrangères successifs, de même que celui de représentante personnelle du premier ministre Jean Chrétien lors de la Session extraordinaire de l’ONU consacrée aux enfants (2002), lui ont permis de poursuivre son travail sur des enjeux internationaux en rapport avec les enfants. Elle s’est également penchée sur les problèmes des jeunes Canadiens durant les 10 années où elle a siégé au Comité sénatorial permanent sur les affaires juridiques et constitutionnelles, où on lui a demandé de parrainer plusieurs projets de loi touchant la vie des enfants, notamment la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Elle a de plus coprésidé le Comité des peuples autochtones et a contribué au rapport du Comité des droits de la personne intitulé « Qui dirige, ici? », portant sur la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU. Depuis sa retraite du Sénat, Mme Landon s’est employée à permettre aux jeunes d’exercer leurs droits à « avoir une voix » et à construire une communauté d’universitaires intéressés aux droits de l’enfant et qui s’engagent à écouter ces derniers. Mme Landon a publié deux livres, en a coécrit deux autres et a rédigé une foule d’articles et de rapports. Elle détient une maîtrise en psychologie de l’éducation et six doctorats honorifiques. Elle est mère de 5 enfants (dont un décédé) et a 12 petits-enfants. |
Catherine PÉTERS Catherine Péters travaille pour la Commission nationale pour les droits de l’enfant de Belgique. À ce titre, elle a coécrit le projet et la publication de la Commission sur les indicatifs des droits nationaux en matière de droits des enfants « Make them count ». Elle travaillait auparavant comme agente de contrôle et d’évaluation pour l’Agence belge de développement au Rwanda. Mlle Péters est diplômée en science et en science politique avec une spécialisation en droits de la personne. Elle a aussi obtenu des certificats supplémentaires en droits des enfants et en science des données. |
Melissa REDMOND, Ph. D., M.S.S., professeure adjointe – École de service social, Université Carleton Melissa Redmond est professeure adjointe à l’école de service social de l’Université Carleton en Ontario au Canada. Elle travaille comme travailleuse sociale, chercheuse et défenseure dans différents contextes pédagogiques, communautaires et organisationnels. Melissa Redmond possède un baccalauréat en psychologie et en civilisation et culture occidentale de l’Université Concordia, une M.S.S. de l’école de service social de l’Université McGill, un baccalauréat en droit civil, un baccalauréat en droit de l’école de droit et une maîtrise en service social de l’école de service social de McGill ainsi qu’un doctorat de la faculté de service social Factor-Inwentash à l’Université de Toronto. En plus des pratiques et politiques de protection de l’enfance, les intérêts de recherche de Mme Redmond comprennent l’accès aux programmes de service social au sein de populations marginalisées, les initiatives de droits des enfants, les stratégies de réduction de la pauvreté et les questions sur le genre. Mme Redmond a écrit et coécrit des articles qui ont été publiés entre autres dans The Gerontologist, le Race and Social Problems et le Canadian Social Work Review. Mme Redmond espère partager ses connaissances dans le cadre des possibilités d’apprentissage du cours d’été. |
Bernard RICHARD Bernard Richard œuvre dans les domaines des droits de la personne, des droits de l'enfant, de la justice sociale et des inégalités qui existent dans la société canadienne. Il s'intéresse surtout à la promotion des droits de l’enfant, à la santé mentale des enfants (Access Canada – Esprits ouverts, Alliance pro jeunesse, Connexions NB), à la situation des enfants dans les pays du tiers-monde (Plan International Canada) et au mieux-être des enfants autochtones (Fonds pour l’avenir des enfants des Premières nations; Groupe de travail pour améliorer le sort des enfants autochtones en protection). M. Richard a été le sixième Ombudsman et le premier Défenseur des enfants du Nouveau-Brunswick. Il est maintenant le Représentant des enfants et des jeunes de la Colombie-Britannique. Avocat de carrière, il a été Secrétaire général de la Société Nationale de l’Acadie, député et ministre, consultant, chroniqueur, réviseur indépendant et médiateur dans une variété de dossiers. Ses contributions ont été largement reconnues. |
Zivi RICHARD Zivi Richard est une féministe LGBTQ habitant en milieu rural d'Acadieville, Nouveau-Brunswick. Ze travaille en tant qu'agente en développement communautaire aux deux écoles et de la municipalité de Rogersville. Après sa poursuite d'études féministes à l'Université d'Ottawa, Zivi a complété une maîtrise en travail social à l'Université York à Toronto. Ses intérêt de recherche se penchent sur les questions des jeunes LGBTQ, particulièrement dans le context du Canada rural. L'approche théorique de la vie et des études de Zivi sont le féminisme intersectionel et les théories anti-oppressives. |
Brian SMITH Brian Smith est avocat principal de la division des services juridiques de la Commission canadienne des droits de la personne. Membre du barreau en Ontario, M. Smith s’est joint à la Commission en 2009 après avoir passé sept ans comme avocat pour la Commission ontarienne des droits de la personne ainsi que plusieurs années en litiges privés avec des cabinets à Toronto et à Victoria. Il apparaît souvent devant des tribunaux sur les droits de la personne au niveau fédéral et en Ontario, défendant l’intérêt public afin de prévenir et éliminer la discrimination ainsi que de promouvoir une société inclusive. Il représente notamment actuellement la Commission dans un bon nombre de cas liés à l’offre de services spéciaux d’éducation, de santé et d’aide à la vie autonome aux enfants des Premières Nations habitant dans des réserves. M. Smith est apparu devant tous les niveaux des tribunaux, y compris la Cour suprême du Canada. |
Mylène THÉRIAULT Mylène Thériault est la représentante du commissaire pour les provinces de l'Atlantique. Originaire du Nouveau-Brunswick, Mylène Thériault est titulaire d'un baccalauréat en science politique de l'Université d'Ottawa et d'un baccalauréat en droit de l'Université de Moncton. Elle détient également une maîtrise en administration publique de l'Université Carleton. Avant de revenir au NB, Mme Thériault travaillait au Commissariat aux langues officielles à Ottawa, et y a occupé des postes au sein des directions politiques et juridiques. |
Dominik TREMBLAY-PERRON Diplômée en droit de l’Université de Montréal en 2013, Me Tremblay-Perron est membre du Barreau du Québec depuis 2014. Elle s’est jointe à l’équipe de la Fondation du Dr Gilles Julien en 2014 tout d’abord à titre de stagiaire et ensuite à titre d’avocate. Elle s’affaire à protéger les droits des enfants les plus vulnérables des quartiers Hochelaga-Maisonneuve et de Côte-des-Neiges par des modes de prévention et de règlement des différends exclusivement. Depuis 2015, elle est accréditée en médiation civile et commerciale et y anime des médiations civiles en pédiatrie sociale en communauté, dont les cercles de l’enfant. En 2014, avec l’équipe de la Fondation du Dr Julien, elle remet sur pied le comité des droits qui regroupe des jeunes de 8 à 12 ans. Dans le cadre de ce dernier, les jeunes apprennent leurs droits, les intègrent, deviennent des ambassadeurs de leurs droits et participent au développement de leur identité propre et communautaire. En parallèle, elle complète en ce moment un diplôme de 2e cycle en prévention et règlement des différends à l’Université de Sherbrooke. |
Dr Ziba VAGHRI Ziba Vaghri est professeure adjointe à l’Université de Victoria et directrice du programme de recherche GlobalChild financé par les IRSC. Elle possède plus de 20 ans d’expérience en recherche approfondie sur la santé mondiale et de l’expérience internationale dans les domaines du développement de la petite enfance et des droits des enfants. Elle est l’une des principales universitaires à créer des liens en ces deux domaines au Canada. Son programme de recherche actuel adopte une démarche fondée sur les droits dans la promotion de la santé et du développement des enfants en créant des outils et des plateformes de contrôle des droits des enfants qui facilitent la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Mme Vaghri est aussi auteure principale du « Manual of the Indicators of General Comment 7 » et scientifique principale derrière l’idée des indicateurs des droits de la petite enfance (IDPE), qui est publiée dans la version numérique du manuel. Comme chercheuse en santé mondiale dans le domaine de la santé et du développement des enfants, Mme Vaghri a travaillé diverses agences de développement international et de l’ONU, notamment le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, l’Organisation mondiale de la santé, l’UNESCO et UNICEF. Elle est actuellement coprésidente et secrétaire du Global Network of Research and Development Institutions (GNRDI), composant des universitaires et institutions éminents des droits des enfants des quatre coins du monde qui travaillent sous l’égide du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies. En 2014, Mme Vaghri a reçu une bourse de recherche de 5 ans de la Michael Smith Foundation for Health Research. |
Carrie VAN DER KROON Carrie van der Kroon (Amterdam, 1988) se spécialise en droit international des enfants, elle est anthropologue judiciaire et entraîneuse indépendante et elle favorise le développement international, surtout en matière d’enfants et de jeunes. En 2015, elle a publié son premier livre : « I write with the right », au sujet d’enfants indigènes immigrants du Panama aux plantations de café du Costa Rica. Au cours des deux dernières années, Carrie travaille sur la question des droits des filles en Afrique et en Asie pour Défense des enfants International – ECPAT Pays-Bas. Au sein de ce même organisme, elle fait actuellement la transition vers des programmes sur l’élimination de l’exploitation sexuelle commerciale des enfants en Asie et en Amérique latine. Carrie aime bien entretenir des conversations d’adulte avec des enfants au sujet de leur vie, de leurs expériences et de leurs réflexions sur leurs droits. |
Karen VAN LAETHEM Karen Van Laethem est présidente de la Commission nationale pour les droits de l’enfant de Belgique. Elle travaillait auparavant au bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et pour la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti. Mlle Van Laethem a aussi effectué des recherches sur les droits de la personne pour la Research Foundation – Flandre à l’Université libre de Bruxelles. Elle a aussi coécrit un manuel sur le droit international en matière de droits de la personne. |
Rita VENKATASAWMY Rita Venkatasawmy est la défenseure des droits de l’enfant depuis le 9 décembre 2015. Elle détient le diplôme d’éducatrice spécialisée (France) et une maitrise en “International child Welfare” (Angleterre). Pendant 32 ans elle a milité pour promouvoir les droits des enfants en situation d’handicap et ceux victimes d’abus divers. Elle est l’ex directrice du CEDEM où elle a initié plusieurs projets en faveur des enfants les plus vulnérables de Maurice. Entre autres : • La petite Yukime aux Nations Unies Elle a travaillé comme formatrice au ministère de l’égalité des genres et des droits des enfants à Maurice à l’Université de Maurice et au « Mauritius Institute of Education». Soulignons que Rita Venkatasawmy a animé l’an dernier des activités thérapeutiques à l’intention des femmes détenues à la prison de Beau-Bassin. |
Christian WHALEN, Adjoint et conseiller juridique principal, Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick Originaire de Fredericton, M. Whalen est titulaire d’un baccalauréat ès arts (1987) de la Carleton University; un baccalauréat en droit (1989) de l’Université du Nouveau-Brunswick; et un diplôme d’études approfondies (1993) de l’Université Robert Schuman à Strasbourg, en France. Membre du barreau de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, M. Whalen a travaillé comme avocat en pratique privée et à titre de conseiller juridique à la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick, avant de se joindre au Bureau de l’Ombudsman en 2005 comme conseiller juridique. Il a été responsable des enquêtes systémiques et a agi à titre d’enquêteur principal pour plusieurs rapports du Bureau de l’ombudsman et du Bureau du défenseur de l’enfance et de la jeunesse, y compris Connexions et déconnexion, Main dans la main et Maintenir les connexions. Il a également été le chef de projet pour la publication des rapports annuels sur l’état des enfants et des jeunes du Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse. Il a occupé la fonction de Défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick par intérim, le du 1er avril 2011 au 1er août 2013. Il est le Secrétaire fondateur du Groupe de travail relatif aux droits de l’enfant dans l’espace francophone et président fondateur du Comité national droit des enfants de l’Association du barreau canadien. En 2014 il a été reconnu comme champion des droits de l’enfant par la Coalition canadienne pour les droits des enfants, puis en 2015 il a reçu le prix John Tait pour ses contributions méritoires comme avocat du secteur public décerné par l’Association du barreau canadien. |