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Une partie de la délégation étudiante qui représentera l’Université de Moncton aux JDLC2018.
Les « Jeux » nationaux –
l’Université deMoncton a-t-elle sa place?
Natalie
M
elanson
B
reau
Plusieurs programmes de l’Université de Moncton participent à des rassemblements annuels de compétitions pratiques,
souvent dénommés des « Jeux ». On peut penser aux Jeux du commerce, aux Jeux de biologie, aux Jeux de la traduction,
ou encore aux Jeux de la communication. Ici, les étudiantes et étudiants mettent leurs compétences à l’épreuve et se
mesurent aux autres universités et collègues, qu’ils considèrent souvent comme les grands.
Les 22
es
Jeux de la communication (JDLC) auront lieu à l’Université Laval, du 7 au 11 mars 2018, et réuniront sept universi-
tés francophones (six du Québec et l’Université de Moncton) et une université bilingue (Université d’Ottawa). L’Université
de Moncton sort du lot, étant une institution plus petite que les autres. En fait, la délégation n’a pas participé à chacune
des éditions, pour des raisons de recrutement et de financement. Il s’agit donc d’un retour après trois années d’absence.
Justement, est-ce que l’Université de Moncton a sa place à ces jeux? Les étudiantes et étudiants s’interrogent : « Nous
sommes une petite université, en région, comment nous mesurer face à de grandes universités comme Montréal et
Ottawa? ».
Il est vrai que les autres universités procèdent par auditions afin de sélectionner les étudiantes et étudiants les plus « quali-
fiés » pour les épreuves. La réalité n’est peut-être pas la même à l’Université de Moncton, mais une vingtaine d’étudiantes
et d’étudiants sont prêts à relever le défi et à faire face aux évaluateurs, des communicateurs de renommée nationale.
Malgré le syndrome de l’imposteur qui l’habite souvent, l’Université de Moncton a raflé des premières positions lors d’édi-
tions précédentes, y compris dans les épreuves d’entrevue journalistique, de vidéo et du show culturel. L’Université de
Moncton a même organisé les Jeux de la communication en 2010. Elle a certainement sa place dans la cour des grands,
et c’est donc à elle de la prendre, et aux professeures et professeurs d’encourager la participation et l’encadrement pour
que les étudiantes et étudiants puissent exceller. Il s’agit d’expériences qu’on ne peut reproduire en salle de classe univer-
sitaire.
300 étudiantes et étudiants universitaires francophones, 13 épreuves
L i a i s o n s
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