LIAISONS no 2 Février 2018 - page 5

L i a i s o n s
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Isabelle
B
artkowiak, bachelière en 2013, s’est pour sa part inscrite à l’Université du Québec
à Montréal au Diplôme d’études supérieures spécialisées en théâtre de marionnettes con-
temporain. Au terme d’un rigoureux processus de sélection, treize artistes de partout au pays
ont été sélectionnés. Chaque candidate a dû passer une audition qui consistait en un solo
de cinq minutes en manipulation de marionnette suivi d’une entrevue avec les membres du
jury. Une cohorte de treize femmes ont été retenues, une de l’Ontario, deux du Brésil, deux
de France, sept du Québec et une du Nouveau-Brunswick, soit Isabelle.
Avec ses collègues Ludger Beaulieu et Bianca Richard, elle a, au terme de ses études au
Département d’art dramatique, fondé La Cigogne, une compagnie théâtrale de création. Elle
a aussi poursuivi une formation en manipulation de marionnette à New York à l’été 2014.
Ludger
B
eaulieu, diplômé de 2013, s’est déjà imposé en tant que comédien et metteur en
scène. À ce titre, il a été invité par l’École nationale de théâtre du Canada à faire une résidence
d’un an en mise en scène au sein de cette prestigieuse institution, ce qui l’amènera à suivre
un programme taillé sur mesure qui l’aidera à parfaire ses connaissances en mise en scène
et en direction d’actrices et d’acteurs. Il est le seul candidat de la francophonie canadienne à
pouvoir bénéficier de ce type de résidence.
Il est à noter que les candidatures de ces trois diplômés avaient préalablement été retenues
pour des stages spécialisés offerts par l’Association des théâtres francophones du Canada
au prestigieux Banff Arts Center, en Alberta. Les trois ont également été récipiendaires de prix
de la Fondation du théâtre francophone du Canada.
Il est évident que nos diplômées et diplômés sont en voie de renouveler la pratique théâ-
trale et de lui donner un nouveau souffle. Nous sommes très heureux de cette tournure et
nous avons hâte de voir ce qu’ils produiront une fois qu’ils auront complété leurs formations
respectives et qu’ils seront revenus à leur pratique de création.
Marcia
B
abineau
Les finissantes et finissants du Département d’art dramatique
de l’Université deMoncton se distinguent sur la scène
Le Département d’art dramatique est sans doute un milieu qui permet de se familiariser avec diverses pratiques théâ-
trales, l’idée étant, par après, de poursuivre ces pratiques dans des institutions spécialisées. Dans cette perspective,
certains de ses finissantes et finissants ont récemment été choisis en vue de poursuivre et de parfaire leur formation.
C’est le cas notamment de Caroline Bélisle, Isabelle Bartkowiak et Ludger Beaulieu.
Caroline
B
élisle, diplômée de 2015, a été acceptée en écriture dramatique à l’École nationale
de théâtre du Canada, située à Montréal. Après avoir reçu une cinquantaine de soumissions
de textes de toutes les régions du Canada, l’École nationale de théâtre a organisé un stage
et une série d’entrevues avec les sept auteures et auteurs retenus, desquels deux ont été
choisis pour suivre une formation intensive de trois ans. Caroline Bélisle est une de ces deux
candidates retenues. C’est pendant son séjour au sein du Département d’art dramatique que
je l’ai encouragée à suivre un atelier d’écriture dramatique et de déposer sa candidature à
l’École nationale de théâtre du Canada.
Caroline s’est déjà distinguée comme auteure puisqu’elle a participé à deux éditions du
Festival à haute voix. Ses textes ont fait l’objet de lectures et de laboratoires de création.
Ses textes ont attiré l’attention des compagnies de théâtre acadiennes, et son tout récent
texte sera produit par l’une d’elles en 2019. Caroline s’est aussi illustrée comme poète, et il
est évident qu’il s’agit d’une jeune auteure en voie de faire sa marque sur la scène théâtrale.
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