LIAISONS no 2 Février 2018 - page 23

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École de travail social
PLEINS FEUX SUR LES NOUVELLES RECRUES DE LA FACULTÉ
Marie-Pier Rivest est titulaire d’un
doctorat en service social de l’Univer-
sité d’Ottawa. Dans le cadre de sa
thèse, intitulée « Être “patiente”
aujourd’hui : entre assujettissement
normatif et résistances à l’imposition
d’une carrière. Regards croisés sur
des expériences au sein d’institutions
contemporaines en santé mentale »,
Marie-Pier s’est intéressée aux impli-
cations des transformations institu-
tionnelles dans le champ de la santé
mentale quant aux conceptions actu-
elles des « patientes ». Ses recherches
qualitatives se déclinent en deux axes. Le
premier axe porte sur les liens entre l’inter-
vention en santé mentale et les normes
sociales contemporaines, tandis que le
second concerne l’accès aux services
sociaux et de santé mentale en contexte
francophone minoritaire. Elle est membre
du Groupe de recherche interdisciplinaire
sur la santé mentale des enfants et des
jeunes (GRISMEJ) ainsi que du Groupe de
recherche en sciences sociales sur les
interventions en santé (GRESSIS).
Marie-Pier
R
ivest
Mario
P
aris
En 2006, Mario Paris a obtenu un
baccalauréat en sociologie à l’Univer-
sité de Moncton. Il a, par la suite,
continué ses études en gérontologie à
l’Université de Sherbrooke, où il a
obtenu une maîtrise (2008) et un
doctorat (2015). Par sa thèse de
doctorat, il a cherché à mieux com-
prendre les formes de participation
sociale des personnages âgées, et ce,
comme intermédiaires de reconnais-
sance sociale (inspirée des travaux
d’Axel Honneth).
Depuis quelques années, Mario mène
des recherches sur le développement
des collectivités et le vieillissement de
la population. En particulier, il est
cochercheur aux travaux de
l’Équipe
de recherche Ville amie des aînés
du
Centre de recherche sur le vieillisse-
ment (Sherbrooke, Québec). Il travaille
actuellement sur la programmation et
l’évaluation des villes et communautés
amies des personnes âgées au Québec, de
même que sur la scène nationale et inter-
nationale. Il est aussi cochercheur pour un
projet financé par le Secrétariat aux aînés
du Québec sur l’habitation communautaire
pour les personnes âgées, ainsi qu’un
projet sur l’intervention de proximité en
travail social. Pour terminer, afin de
rapprocher l’université des citoyens, il
participe aux travaux d’un nouveau groupe
de recherche qui rassemble des cher-
cheurs et chercheuses ainsi que des
personnes âgées : le Groupe de recherche
intergénérationnel sur le vieillissement de
l’Estrie (GRIVE). Le but du GRIVE est de
valoriser et démystifier le vieillissement afin
de garder la place des personnes âgées
dans la société.
Robes rouges à l’Université de Moncton : pour honorer la vie
des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées
Le 4 octobre dernier, le Conseil étudiant de l’école de travail social (CÉÉTS) a suspendu une trentaine de robes rouges
sur le campus de l’Université de Moncton afin de souligner la journée de veille annuelle de Sœurs par l’esprit/
Sisters in
spirit
. Ce geste posé pour la première fois à l’Université de Moncton avait pour objectif de sensibiliser la communauté
universitaire du campus de Moncton quant à l’enjeu des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées.
Des affichettes explicatives accompagnaient les robes suspendues sur le campus et de l’information au sujet du mou-
vement social des veilles des Sœurs par l’esprit/
Sisters in spirit
fut partagée sur les médias sociaux. Le CÉÉTS s’unit
ainsi à d’autres groupes au Nouveau-Brunswick et au Canada pour exiger des actions concrètes à propos d’un
problème canadien qui affecte toutes les citoyennes et tous les citoyens.
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