Conférence-causerie avec Alain Deneault 23 Février 2021
Fruit d’une première collaboration réussie entre le Centre de commercialisation internationale (CCI) de l’Université de Moncton et l’Institut de recherche sur les PME (InRPME) logé à l’Université du Québec à Trois-Rivières, la Conférence-causerie tenue le mardi 23 Février 2021 avec comme invité le Professeur de Philosophie Alain Deneault a favorisé les échanges et les réflexions sur la thématique : « LE DÉVELOPPEMENT DURABLE VU SOUS LA LOUPE DE « L’ÉCONOMIE DE LA NATURE »: RÉFLEXION D’ADAPTATION POUR LES PME ».
La Conférence a été ouverte par la directrice du CCI, la Professeure Brigitte Prud’homme, suivi d’un mot de bienvenue du recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, Dr. Denis Prud’homme. Ensuite, la directrice de l’INRPME, Professeure Cécile Fonrouge, a présenté les particularités de cet Institut de recherche.
Près de cent vingt personnes se sont inscrites à cette conférence. Elles provenaient de divers horizons, notamment du Québec, de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Ouest, du Brésil, de la France et du Maghreb. Professeurs, chercheurs, étudiants, gestionnaires d’entreprise et agents de développement économique étaient réunis lors de cette rencontre virtuelle.
D’entrée de jeu, le Professeur Deneault a présenté le concept de « l’Économie de la Nature ». Ensuite, face à l’urgence climatique et aux inégalités qui se sont accentuées pendant la COVID-19, il a insisté sur l’importance de revoir nos paradigmes économiques et la nécessité de repenser nos modes de fonctionnement, en termes de « pensée générale de ce qui est bon dans une organisation relationnelle d’objets qui ne sont pas nécessairement faits pour aller ensemble ». Ce changement nécessaire appellerait à la fin de la croissance, de l’obsolescence programmée et de la quête à tout prix de profit. Mettre plutôt l’emphase sur l’entrepreneuriat et la redécouverte de nos savoir-faire, sur la pertinence réelle de ce qu’on produit.
En seconde partie, la Professeure-chercheure Marie Marchand de l’INRPME a gracieusement animé la causerie qui a suivie. Les échanges ont débuté avec le rappel par un participant de la pertinence des sciences économiques qui discutent « des choix à faire avec des ressources limitées, afin de répondre à des besoins illimités ». Mais n’y a-t-il pas lieu d’évaluer les besoins sous un aspect vital pour éviter la surconsommation des pays développés?
Parmi les pistes de solutions proposées par le Professeur Deneault, on note la régionalisation, le développement de PME tournées vers le Low tech permettant de préserver certains savoirs artisanaux ancestraux propres aux différentes régions, ainsi que la déconstruction du rapport idéologique qui lie croissance et décroissance avec augmentation ou diminution du capital. Les participants ont aussi relevé la nécessité d’intégrer dans les programmes de formation universitaire des contenus liés aux enjeux environnementaux et sociaux de notre siècle, pour former des dirigeants et citoyens responsables. La conférence dite « décoiffante » a créé un espace de réflexion indéniable à laquelle une suite pourrait être envisagée!
À ce titre, le CCI a déjà planifié d’apporter une aide pour outiller les PME, les organisations publiques et les étudiants de premier cycle et des cycles d’études supérieures en organisant:
« L’École d’été-2021: Gestion des gaz à effet de serre (GES) »
Virtuelle et en français
du 5 au 9 Juillet 2021
Plus d'informations à venir sous l'onglet École d'été
Avant de terminer, après la conférence, le tirage au sort du livre Bande de colons de notre conférencier Alain Deneault, a eu lieu électroniquement à partir de la liste téléchargée des participants. L’heureux gagnant est M. Crispin Enagogo, doctorant en administration à l’UQTR.
Tous nos remerciements à vous qui avez contribué au succès de cette Conférence-causerie, ainsi qu’à notre conférencier d’Alain Deneault pour nos échanges fructueux, une reconnaissance spéciale pour la générosité de Mme Marie Marchand qui a su si bien animée et à notre précieux soutien technique d’Esther Ibang et d’André Léger.