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Les cultures intercalaires

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Cette application permet une alternance entre une culture et des rangées d’arbres, plus ou moins éloignées entre elles. Cette pratique permet aux plantes d’être protégés des intempéries par les arbres. Par exemple, lors de violents orages, la force des vents et les pluies latérales diluviennes sont ralenties par les arbres, ce qui diminue le risque de couchage au sol des cultures. Les racines des arbres permettent de retenir l’eau, d’offrir une meilleure structure au sol, de recycler les éléments enfouis profondément. L’eau des champs est évaporé plus lentement, la compétition pour la lumière, l’eau et les éléments nutritifs entraîne les espèces végétales à êtres plus agressives. Diminue le risque de gel, apporte parfois une faune qui crée une guerre biologique avec les insectes nuisibles. Notons également, de façon importante, les revenues créés par le bois d’oeuvre ou les PFNLs qu’ils peuvent procurer.

Les cultures intercalaires apportent leur lot de problématiques. La machinerie est vouée à plusieurs contraintes, des débris ligneux peuvent se retrouver dans les champs, présence de racines ou d’appareils de reproduction végétatives et les arbres demandent beaucoup d’entretien pour arriver à un bois de qualité.

Les cultures intercalaires sont méconnues dans les zones tempérées. Elles font l’objet de recherches dans des zones plus clémentes (sud du Québec, de l’Ontario, États-Unis, Europe). Les résultats sont concluent pour certaines associations arbres-culture. Il pourrait être intéressant d’expérimenter ce mode de gestion au Nouveau-Brunswick. Les cultures intercalaires améliorent considérablement la qualité visuelle d’une région et le nombre d’interactions biologiques d’un site.