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Le sylvopastoralisme

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Cette pratique consiste à combiner des animaux d’élevage avec les arbres ou les forêts. Cette une pratique commune à plusieurs endroits dans le monde, généralement dans les pays sudistes. On l’utilise pour prévenir les feux de forêts puisque la végétation herbacée est broutée, ce qui réduit considérablement les combustibles d’allumage disponibles pendant la saison sèche. Le feuillage des arbres peut également servir comme source de nourriture au bétail. De cette façon, les éleveurs profitent d’une source continue de nourriture et peuvent bénéficier d’une rotation des pâturages à l’année. Pendant les périodes sèches, les animaux sont en forêts, bénéficiant de l’ombrage et de la diversité floristique, empêchant la propagation de feux de brousses. Pendant la saison humide, les troupeaux sont dans les friches, profitant de graminées à profusion.

En régions tempérées, le sylvopastoralisme est plus ou moins intéressant car nos forêts ne sont pas assez riches en végétations herbacée ou bien nous ne sommes pas enthousiastes à l’idée d’envoyer un troupeau saccager une érablière (piétinement, broutage de la régénération, de l’ail des bois, etc.)

Il est possible de planter des arbres dans les pacages, pour que les animaux puissent bénéficier de l’ombrage en périodes de chaleur. Cependant, il faut axer sur des espèces à croissance rapide et apporter beaucoup de soins à la protection des arbres à l’état juvénile.

Une solution envisageable, dans le contexte du Nouveau-Brunswick, serait d’utiliser les animaux dans le contrôle des mauvais herbes. Prendre des troupeaux de petit bétail comme des chèvres ou des moutons pour contrôler la végétation herbacée dans les plantations de sapins de noël serait un exemple d’application possible. Cependant, très peu d’études ont étés effectués sur les dommages que peuvent causer la présence de ces animaux sur la qualité des arbres ou des espèces en production.