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D’une planche à l’autre

Du 23 août au 17 octobre 2010

L’exposition « D’une planche à l’autre » souligne la persistance d’une tradition dans le domaine de la construction chez les Acadiens qui s’est transmise « d’une génération à l’autre ».

 

Un centenaire à commémorer : père Clément Cormier, c.s.c., 1910 – 2010

Du 15 janvier au 13 septembre 2010

Une exposition commémorant le 100e anniversaire de naissance du père Clément Cormier, c.s.c. recteur-fondateur de l'Université de Moncton en 1963.

Collaboration : Institut d'études acadiennes

 

Les Iroquoiens du Saint-Laurent au Musée acadien

Du 20 janvier 2010 au 11 avril 2010

Le Musée acadien de l'Université de Moncton présente Iroquoiens du Saint-Laurent, peuple du maïs, une exposition consacrée à cette population qui a habité les rives du Saint-Laurent jusqu'au 16e siècle. Quelque 130 artefacts provenant de sites archéologiques du Québec, de l'Ontario et de l'État de New-York font revivre ce peuple d'horticulteurs qui a introduit la culture du maïs dans la vallée du Saint-Laurent. Elle est présentée par Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal.

 

Exposition "Divines fenêtres...sacrées hookeuses"

du 13 novembre au 23 décembre 2009

Exposition majeure de tapis hookés du 12 novembre au 23 décembre 2009. L'exposition révèle les richesses du patrimoine religieux de dix-sept églises de la Péninsule acadienne.
Le groupe "Les Hookeuses du Bor'de'lo" est composé d'une vingtaine de femmes de la région de Shediac. 
Information : (506) 858-4088

 

Lancement d'un site Web : 50/50 – Le cinquantenaire de Willie O’Ree et d’Yvon Durelle

le 10 décembre 2009

Une exposition virtuelle rendant hommage à deux icônes sportives du Nouveau-Brunswick sera lancée par le Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick, en collaboration avec le Centre d'études acadiennes Anselme-Chiasson (CEAAC) et le Musée acadien de l'Université de Moncton (MAUM). L’exposition s’intitule 50/50 – Le cinquantenaire de Willie O’Ree et d’Yvon Durelle.

 

L’Acadie en 120 histoires

Du 19 juin au 4 décembre 2006

À l'occasion de son 120e anniversaire, le Musée acadien de l'Université de Moncton présente, du 19 juin au 4 décembre 2006, l'exposition temporaire L'Acadie en 120 histoires. L'exposition prend l'allure d'un cabinet de curiosités de certains musées du 19e siècle, où l'on pouvait admirer, entremêlés, un éventail d'objets. On y retrouve 120 objets historiques et contemporains qui ont marqué le parcours du Musée et qui sauront, chacun à sa manière, vous présenter des témoignages de son histoire et de celle de l'Acadie de l'Atlantique.

 

Du Grand Dérangement…

Du 20 juillet au 4 décembre 2005

À l'occasion du 250e anniversaire de la Déportation des Acadiens, le Musée acadien de l'Université de Moncton a présenté, du 20 juillet au 4 décembre 2005, l'exposition temporaire Du Grand Dérangement à la Déportation des Acadiens : vieilles connaissances, nouvelles histoires.

L'exposition offrait différentes lectures de cet événement historique et cherchait à illustrer ce moment fondateur dans l'histoire acadienne par des itinéraires familiaux de déportés acadiens et leurs différentes terres d'accueil (France, Louisiane, Québec et les États-Unis d'Amérique), par des objets historiques de la période, des œuvres d'artistes contemporains inspirés par cette tragédie et par des exemples de la culture matérielle contemporaine, qui a récupéré de façon assez particulière cette importante page d'histoire.

 

Camille Cormier

Dates variées

Camille Cormier, natif de Shédiac, est né en 1924, fils de Benoît Cormier du chemin de Scoudouc. En grandissant sur la ferme de son père, il s'intéresse dès sa jeunesse aux histoires qu'il entend raconter par les vieillards. La vie et les coutumes des anciens Acadiens l'intriguent d'une façon particulière, ce qui plus tard se révélera dans son talent de peintre.

Avec une habileté naturelle pour la peinture, le jeune Camille fait son premier tableau sur une vieille nappe de table : une paire de bœufs qui halent une charrue. Il soumet la peinture à un concours provincial en Nouvelle-Écosse — sa famille demeure à Stellarton de 1937 à 1938 — et gagne le premier prix. La chose se répète l'année suivante, ce qui lui permet d'obtenir une bourse pour étudier la peinture à Boston. Cependant, sa mère n'approuve pas un déplacement si loin et la chance à une formation académique dans ce domaine ne se réalisera pas.

De retour au Nouveau-Brunswick, il fait des études en moteurs électriques à Moncton. Cette carrière le mène à travailler dans plusieurs endroits du pays : Sept-Îles, Kitchener, Bathurst et Saint-Jean. Durant ces années, Camille se plaît à faire de la peinture dans son temps libre. Il aime reproduire des photos que les gens lui apportent pour le défi que cela présente. Camille s'établit enfin à Haute-Aboujagane en 1978, où il poursuit son talent de peintre.

En 1985, il commence à exécuter une série de tableaux sur la vie des Acadiens d'antan. Inspiré par l'histoire, la tradition populaire et ses propres souvenirs d'enfance, il produit des scènes de la ferme, de l'habitation, de la pêche, des divers métiers et du folklore. Depuis quelques années, Camille a également produit un grand nombre de tableaux pour la ville de Shédiac, et du folklore. Depuis quelques années, Camille a également produit un grand nombre de tableaux pour la ville de Shédiac, œuvres qui illustrent la petite histoire de cette ville portuaire.

Cette exposition regroupait des œuvres récentes de l'artiste ainsi que des tableaux réalisés depuis quelques années. Ensemble, ces peintures témoignent du talent de Camille Cormier et de son importante contribution au patrimoine acadien.

 

Évangéline

Du 6 juillet au 21 décembre 1997

L'année 1997 marquait le 150e anniversaire de la parution du poème Evangeline, A Tale of Acadie. Afin de souligner cet anniversaire, le Musée acadien présentait du 6 juillet au 21 décembre 1997 une exposition itinérante sur le thème de notre héroïne intitulée L'Odyssée d'Évangéline / Evangeline's Odyssey.

Le poème, qui est l'œuvre du célèbre auteur américain Henry Wadsworth Longfellow, a été publié en 1847 et a fait connaître au monde entier la tragique histoire de la Déportation des Acadiens. L'exposition illustrera l'impact du poème sur la société acadienne ainsi que sur le monde des arts et du commerce.

Les objets d'art, les arts populaires, la musique, le cinéma, le théâtre, le tourisme, les produits commerciaux ont tous eu un rôle à jouer dans la diffusion de ce poème épique. Le poème a eu des effets retentissants non seulement en Acadie et en Louisiane, mais également à travers l'Amérique du Nord et l'Europe.

Evangeline, A Tale of Acadie, de l'Américain Henry Wadsworth Longfellow fut publié en 1847. Cette exposition commémore le 150e anniversaire de ce poème qui a profondément touché la vie des Acadiens du Nord et du Sud. Depuis sa création, ce personnage littéraire jouit d'une influence énorme. Évangéline a inspiré d'innombrables artistes. Elle est devenue vedette du grand écran. Elle a prêté son nom à une quantité infinie de produits commerciaux. Elle attire encore les touristes en Acadie et en Louisiane.

*Référez-vous à la section « Évangéline : histoire d'une collection » pour d'autres informations sur Évangéline.*  

La musique

Du 22 novembre 1997 au 14 avril 1998

Le Musée acadien de l'Université de Moncton a présenté du 22 novembre 1997 au 14 avril 1998 une exposition ayant pour thème la musique.

Cette exposition, organisée et montée par le Musée acadien, se donnait pour but de fournir au public intéressé l'unique occasion de voir l'ensemble complet des artefacts de sa collection d'objets reliés au monde merveilleux de la musique.

Il s'agit de la septième exposition thématique organisée dans le cadre du 100e anniversaire du Musée acadien (fondée en 1886). Cette série d'expositions a pour but de montrer au public éventuellement sa collection entière qui se chiffre à plus de 35 000 objets acquis par le Musée au cours de son siècle d'existence.

Les visiteurs de l'exposition de musique pourront voir plus de 500 objets datant des 19e et 20e siècles : violons, harmoniums, phonographes, disques, rouleaux perforés, anciennes radios et autres.
La pièce d'importance singulière est un « orgue de Barbarie » (à droite, Collection permanente du Musée acadien) dont l'origine française remonte au 17e siècle. Cet orgue fut utilisé dans des églises acadiennes - notamment à Richibouctou Village et Cocagne - au siècle dernier.

L'exposition La musique relève aussi l'importance de grands noms acadiens tels que le violoniste Arthur LeBlanc et les cantatrices Anna Malenfant et Laura Gaudet.

S'ajoute également à l'exposition une importante collection d'affiches annonçant les divers spectacles musicaux des années 1960 aux années 1990. Celle-ci fournit aux visiteurs un impressionnant survol de la scène musicale en Acadie par l'entremise d'un vaste panorama de styles graphiques tant professionnels qu'amateurs.

Il devient donc possible, par exemple, de suivre la carrière d'Edith Butler ou de 1755 en faisant l'étude des différentes affiches utilisées par ces musiciens durant leurs carrières.

 

À la une du Devoir

Du 20 juin au 3 septembre 1995

L'exposition À la une du Devoir : une société en évolution fait le point sur 85 ans de journalisme indépendant. Elle a été présentée au Musée acadien du 20 juin au 3 septembre 1995.

Extrait d'un article de Marc Thibodeau :

Afin de souligner de façon particulière le 85e anniversaire du quotidien, le Musée David M. Stewart (Montréal) a mis sur pied, en collaboration avec la Fondation du Devoir, une exposition itinérante intitulée À la une du Devoir : une société en évolution qui vient faire le point sur près d'un siècle de journalisme indépendant.

Les débuts du Devoir et son évolution à travers les années sont explorés par plus de 25 thèmes distincts, qui couvrent l'histoire du journal de ses origines jusqu'à aujourd'hui. Plusieurs événements importants survenus au sein des communautés québécoise et canadienne depuis 1910 ont été retenus et viennent illustrer les grandes causes pour lesquelles le quotidien a livré bataille.

L'exposition, qui se veut chronologique, consacre sa première partie aux réalisations d'Henri Bourassa, qui a veillé sur les destinées du Devoir depuis sa création jusqu'en 1932. Convaincu que « le réalisations d'Henri Bourassa, qui a veillé sur les destinées du Devoir depuis sa création jusqu'en 1932. Convaincu que « le journal est devenu, pour le bien comme pour le mal, l'agent le plus efficace de pénétration des idées », cet homme politique s'entoure d'associés pour fonder La Publicité inc., la première compagnie éditrice du Devoir. C'est le 10 janvier 1910 qu'est publié le premier numéro.

Le journal se distingue par sa volonté d'indépendance idéologique, à une époque où la vaste majorité des quotidiens au Canada sont liés à des partis politiques. Sous la gouverne d'Henri Bourassa, Le Devoir s'affiche résolument pour l'indépendance du Canada face à l'empire britannique et défend la conception selon laquelle les deux peuples fondateurs doivent vivre en harmonie dans le respect mutuelle de leur langue et de leur foi. Quelques thèmes de l'exposition, comme le Congrès eucharistique de 1910, les percées du Devoir en dehors du Québec et la Première Guerre mondiale, viennent mettre ces conceptions en relief. Un autre volet est consacré au droit de vote des femmes.

Au total, ce ne sont pas moins de 700 éléments provenant de 38 collections institutionnelles et privées qui sont utilisés afin de faire revivre l'histoire du Devoir. Aux photographies, documents, coupures de presses et vidéos viennent s'ajouter plusieurs objets qui évoquent des moments précis de l'histoire.