Vol. 43, no 33
09 mai 2013
L’Université de Moncton décernera sept grades honorifiques lors des cérémonies de collation des diplômes en mai
L’Université de Moncton décernera cinq doctorats d’honneur à d’éminentes personnalités qui se sont distinguées grâce à un apport exceptionnel à leur domaine respectif et accordera l’éméritat à deux professeurs lors des cérémonies de collation des diplômes qui auront lieu aux trois campus en mai.

À la collation des diplômes du campus de Shippagan, qui aura lieu le vendredi 17 mai à compter de 14 heures au Pavillon sportif, le chancelier, Jean-Claude Savoie, remettra un doctorat d’honneur en éducation à la sénatrice Rose-Marie Losier-Cool, maintenant à la retraite, et un autre en ingénierie à l’homme d’affaires Léopold Thériault.

Au campus d’Edmundston, M. le chancelier remettra un doctorat d’honneur en éducation à Raymond Daigle, qui a fait carrière au sein de la fonction publique provinciale, et accordera l’éméritat en éducation à Jean-Guy Poitras, professeur pendant 40 ans au campus d’Edmundston. La cérémonie aura lieu le samedi 18 mai à 14 heures à la Cité des Jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston.

À la collation des diplômes du campus de Moncton, l’Université remettra un doctorat d’honneur ès arts au cinéaste Phil Comeau, et un deuxième en ingénierie à l’astronaute Julie Payette. L’éméritat en science infirmière sera accordé à Jeannette LeBlanc, qui a enseigné pendant 37 ans à l’École de science infirmière.
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Rose-Marie Losier-Cool, docteure d’honneur en éducation
Profondément engagée, c’est avec courage et conviction que l’honorable Rose-Marie Losier-Cool a défendu tout au long de sa brillante carrière les causes qui lui tiennent à cœur, comme l’avancement de l’éducation en français, l’élimination de la pauvreté, le développement du bilinguisme et une meilleure représentation des femmes dans toutes les sphères de la société.

Native de Tracadie-Sheila, elle a fait ses études à l’Académie Sainte-Famille, à l’École normale de Fredericton (brevet en éducation) et à l’Université de Moncton où elle a complété le baccalauréat en éducation.

Elle a d’abord œuvré pendant 33 ans comme enseignante dans les écoles du Nouveau-Brunswick. En plus de son dévouement légendaire en salle de classe, Mme Losier-Cool s’est généreusement investie dans l’avancement de sa profession et sa communauté. En 1983, elle est devenue la première femme présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants du Nouveau-Brunswick. Elle a siégé au conseil d’administration de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants et a été membre de l’Association canadienne d’éducation de langue française ainsi que la Commission de la langue française. Active au sein de sa communauté, elle a siégé à plusieurs conseils d’administration ou de fondations hospitalières et elle est aujourd’hui présidente honoraire de la Fondation du Collège de Bathurst.

Rose-Marie Losier-Cool a toujours eu la cause féminine à cœur. Elle a siégé à de nombreux comités pour l’avancement des femmes dans l’éducation et, en 1992, le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick lui a décerné le prix de l’Enseignante de l’année pour un enseignement non sexiste. Elle a aussi été vice-présidente du Conseil consultatif sur la condition de la femme de 1994 à 1995.

En 1995, elle a été nommée au Sénat par le premier ministre Jean Chrétien. À peine quatre ans plus tard, elle en est devenue la vice-présidente et la toute première femme whip du gouvernement. Elle a assuré la vice-présidence du Sénat pendant sept ans. Elle a également présidé le comité permanent des langues officielles et le comité permanent de sélection en plus de siéger aux comités permanents des Affaires étrangères et des Droits de la personne et au Comité des pêches et océans. Mais son travail de sénatrice ne s’est pas arrêté là. Elle a fondé et assuré la coprésidence de l’Association canadienne des parlementaires pour le développement et la population.

Très active au sein de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, elle a présidé le Réseau des femmes de l’organisme, un réseau qui participe à l’échelle internationale à la défense et la promotion des droits des filles et des femmes.

Elle a également été membre des associations parlementaires Canada-Afrique et Canada-France, ainsi que de l’Union interparlementaire.

Commandeur de l’Ordre de la Pléiade, elle a reçu en 2012 le Prix de mérite de l’Association des enseignantes et des enseignants du Nouveau-Brunswick. Elle a pris sa retraite en juin 2012.
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Léopold Thériault, docteur d’honneur en ingénierie
Homme d’affaires aguerri, Léopold Thériault est un bâtisseur, un philanthrope et un chef de file exceptionnel. Sa générosité légendaire, son engagement communautaire et son dévouement envers la jeunesse ont fait de lui un homme hautement respecté dans la Péninsule acadienne et dans l’ensemble du Nouveau-Brunswick. Il est considéré comme l’un des pionniers en Acadie dans la fabrication de structures d’acier.

Né à Trudel, il est le troisième d’une famille de 15 enfants et premier de classe. Il abandonne l’école à l’âge de 13 ans pour aider à subvenir aux besoins de sa famille. Il travaille d’abord comme bûcheron et vendeur de pommes de terre. À 17 ans, il s’initie au monde de la structure d’acier en décrochant un emploi comme monteur. Peu à peu, il se distingue. Il devient contremaître, puis superviseur. En 1982, il démarre sa carrière d’entrepreneur en fondant une entreprise avec deux collègues. Quelques années plus tard, il devient propriétaire et président de MQM Quality Manufacturing Ltd, une entreprise située à Tracadie-Sheila spécialisée dans la fabrication et l’installation de structures d’acier.

Sous sa direction, MQM Quality Manufacturing Ltd a connu une croissance soutenue, contribuant ainsi au développement économique de l’ensemble de la Péninsule acadienne. L’entreprise compte aujourd’hui environ 125 employés à temps complet dont plusieurs sont des diplômés de la Faculté d’ingénierie et de la Faculté d’administration de l’Université de Moncton. Malgré des conditions de marché difficiles au Canada et aux États-Unis depuis une vingtaine d’années, MQM Quality Manufacturing Ltd a su diversifier son offre et à tirer son épingle du jeu. L’entreprise s’est démarquée sur la scène nationale et internationale en décrochant de nombreux contrats.

Mais pour plusieurs, Léopold Thériault est bien plus qu’un entrepreneur habile, il est aussi un généreux bienfaiteur qui participe activement au développement économique et socioculturel de la communauté. Au cours des dix dernières années, il a accordé son soutien financier à plus d’une soixantaine d’organismes actifs dans les domaines de la santé, du sport et des loisirs, des arts, de la culture et de l’entraide communautaire.

Bien qu’il ait touché par ses contributions à tous les aspects de la vie communautaire, il a toujours eu un intérêt particulier pour les sports et la jeunesse. Il a longuement œuvré à titre de président du hockey mineur de Saint-Isidore, président du Centre récréatif de la localité, président fondateur du Relais sport et santé de Saint-Isidore et directeur de la loto-jeunesse. Il a également été entraîneur de plusieurs équipes sportives notamment au hockey.

En 2000, en guise de reconnaissance pour sa générosité et son engagement, la municipalité de Saint-Isidore a décidé de nommer son aréna et centre sportif, « Le Complexe sportif Léopold-Thériault ».

MQM Quality Manufacturing Ltd a reçu le Prix de l’entreprise de l’année des Lauréats de la PME en 2005, le Prix de l’entreprise de l’année du Conseil économique du Nouveau-Brunswick en 2003, et le Prix de l’entreprise de l’année de la région du Grand Tracadie de l’Association des gens d’affaires en 2001.
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Raymond Daigle, docteur d’honneur en éducation
Originaire d’Edmundston, Raymond Daigle possède le baccalauréat ès arts et le baccalauréat en éducation de l’Université de Moncton, la licence ès lettres (histoire) et la maîtrise ès arts (histoire) de l’Université Laval. Cumulant des postes clés au sein de la fonction publique provinciale et de diverses associations, il a laissé sa marque dans trois principaux secteurs : l’éducation, la francophonie et les arts et la culture. Sa contribution dépasse largement les frontières du Nouveau-Brunswick.

Après avoir enseigné quelques années à la Cité des Jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston, M. Daigle a occupé des postes d’une importance croissante au sein de la fonction publique provinciale. Il a été à tour de rôle conseiller en sciences humaines à la Direction du développement et de l’implantation des programmes d’études du ministère de l’Éducation (1976 à 1979); conseiller spécial du sous-ministre responsable de la Francophonie (1979 à 1983); directeur des relations internationales et de la coopération (1983 à 1984); directeur des programmes d’études au secteur francophone du ministère de l’Éducation (1984 à 1988); sous-ministre adjoint responsable des collèges communautaires (1988 à 1992); sous-ministre adjoint des services éducatifs francophones (1992 à 1997); et enfin sous-ministre de l’Éducation (1997 à 2002).

Raymond Daigle a toujours su s’investir dans sa profession et au sein de sa collectivité. Il a siégé à de nombreux conseils d’administration, notamment ceux de l’Association canadienne de l’éducation et de l’Association canadienne d’éducation de langue française. Il a d’ailleurs été nommé membre honoraire à vie de ces deux associations. M. Daigle a assuré la présidence du Comité interministériel et interinstitutionnel sur l’éducation à distance dont les travaux ont mené à l’établissement du Réseau d’éducation à distance du Nouveau-Brunswick. Il a été coprésident du comité consultatif national du réseau scolaire canadien, un chef de file mondial en matière d’accès et de réseautage Internet dans les écoles. Il a également agi comme représentant du Canada au conseil d’administration du Centre de la recherche et de l’innovation en éducation de l’OCDE. M. Daigle occupe la vice-présidence de la Commission de l’enseignement supérieur des provinces maritimes.

Depuis sa retraite en 2002, il a continué de s’illustrer, notamment au sein de la Francophonie. À la demande du Secrétaire général de la Francophonie, il a été mis à la disposition de l’OIF à Paris par le gouvernement du Nouveau-Brunswick à titre de conseiller à la Direction de la planification stratégique pour le secteur de l’éducation. De 2005 à 2012, il a été président du Comité tripartite chargé de donner suite aux recommandations du Sommet sur l’éducation de 2005 de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones. En 2010, il a été l’auteur de deux rapports relatifs à l’éducation postsecondaire, le premier traitant du développement du New Brunswick College of Craft and Design et l’autre portant sur une vision stratégique pour le Collège Acadie à l’Ile-du-Prince-Écouard.

Reconnu pour son amour des arts et de la culture, Raymond Daigle a participé au rayonnement de nombreux organismes dont la Fondation des arts du Nouveau-Brunswick, le Théâtre populaire d’Acadie et la Galerie d’art Beaverbrook.
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Jean-Guy Poitras, professeur émérite en éducation
Originaire d’Edmundston, Jean-Guy Poitras possède le baccalauréat ès arts (biologie et chimie) du Collège Saint-Louis, la maîtrise en sciences et le doctorat en éducation physique du Springfield College au Massachusetts. Pendant son parcours académique et communautaire, il a laissé sa marque comme professeur, chercheur, administrateur et entraîneur.

Jean-Guy Poitras est devenu professeur au campus d’Edmundston de l’Université de Moncton en 1970. Il y a enseigné pendant 40 ans avant de prendre sa retraite en 2009. Au cours de sa carrière, il a été responsable ou contribué directement à la mise sur pied de nombreux programmes au campus d’Edmundston. Soulignons à titre d’exemple les deux premières années du baccalauréat en éducation physique, le programme de techniques des loisirs et les deux premières années du baccalauréat en éducation. En cours de route, il a gagné l'estime de ses étudiants et de ses collègues pour l’excellence de son enseignement. À juste titre, il a acquis cette renommée d’un professeur dévoué qui a toujours eu à cœur le développement intellectuel et professionnel de ses étudiants et étudiantes.

Comme chercheur, M. Poitras est l’auteur de plusieurs publications scientifiques et de plusieurs livres traitant de l’histoire du sport et de l’éducation physique, du badminton et du conditionnement physique. Il a dirigé plusieurs étudiantes et étudiants dans la recherche et la rédaction de mémoires ou thèses de maîtrise. Il est également l’auteur de nombreuses publications dans le domaine de la généalogie. De plus, il a prononcé de nombreuses conférences scientifiques lors de symposiums nationaux et internationaux.

À l’Université de Moncton, il a aussi cumulé plusieurs fonctions administratives dont celles de directeur des services pédagogiques entre 1996 et 2001 et vice-recteur par intérim pendant quelques mois en 1997. Il a aussi agi à plusieurs reprises comme chef du Secteur des sciences de l’éducation au campus d’Edmundston.

En plus de son travail de professeur, de chercheur et d’administrateur à l’Université de Moncton, Jean-Guy Poitras s’est distingué comme entraîneur au campus d’Edmundston et au sein de sa communauté. Dans le domaine du badminton en particulier, plusieurs de ses athlètes ont fait leur marque tant au niveau régional que provincial et national. Parmi ses nombreuses contributions à ce sport, il a été président de Badminton Nouveau-Brunswick et directeur de Badminton Canada. Il est aussi un arbitre international dans cette discipline sportive et agit à titre de président du comité d’évaluation des arbitres de la Fédération internationale de badminton. Son expertise et sa renommée l’ont amené à agir comme arbitre à de nombreux championnats mondiaux, dont les Jeux olympiques de Sydney en 2000.

Parmi les prix et les honneurs qu’il a reçus, mentionnons le Meritorious Service Award décerné en 2008 par la Fédération internationale de badminton pour les nombreux services rendus à ce sport au cours des 25 dernières années; admis au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick en 2006; prix Hommage remis par le groupe des intervenants en loisirs du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick pour les services rendus aux sports dans la région au cours d’une carrière en 2006; prix canadien Fox 40 Kitch MacPherson en 2005 décerné annuellement à un official qui s’est illustré sur les scènes nationale et internationale et la même année, prix d’excellence de l’Université de Moncton remis lors du Gala sportif à Moncton; premier prix en 2003 de la Société généalogique canadienne-française pour le meilleur outil de recherche en généalogie sur la scène nationale et internationale; officiel de l’année en 2000 de Sport Nouveau-Brunswick tous sports confondus; officiel de l’année en 1997; et premier prix de la Société généalogique canadienne-française en 1996 pour le meilleur outil de recherche en généalogie sur la scène nationale et internationale.
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Phil Comeau, docteur d’honneur ès arts
Phil Comeau compte parmi les cinéastes les plus prolifiques de l’Acadie. Comme réalisateur, il compte plus de 100 films et émissions de télévision à son actif. Ses réalisations ont été diffusées sur une cinquantaine de réseaux de télévision partout dans le monde et ont remporté plus de 30 prix dans des festivals cinématographiques nationaux et internationaux. Plusieurs de ses oeuvres traduisent son profond attachement à son Acadie natale.

Né à la Baie-Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, Phil Comeau a étudié au Département d’art dramatique de l’Université de Moncton de 1974 à 1977. Il a fait de nombreux stages de formation au Canada, aux États-Unis et en France auprès de cinéastes de renom dont François Truffaut et Claude Sautet. Il habite Montréal depuis 1982.

Il a contribué à donner au cinéma acadien ses lettres de noblesse. Il est à l’origine de plusieurs « premières » en Acadie. En 1978, il a réalisé le premier film acadien de comédie, « Les gossipeuses », dont le succès populaire a été retentissant. En 1994, il a réalisé le premier long métrage acadien indépendant, « Le secret de Jérôme », primé une quinzaine de fois dans des festivals du film au Canada et à l’étranger. Le film a d’ailleurs fait l’objet d’une présentation spéciale à l’UNESCO à Paris. En 2006 pour Radio-Canada, il a réalisé 12 épisodes de « La Sagouine », la première télésérie faite par une équipe technique entièrement acadienne.

Fait à noter, plusieurs des films et séries de Phil Comeau servent de matériel didactique dans les écoles et les universités. C’est le cas notamment du « Tapis de Grand-Pré », « Les couleurs de mon accent » et de la série « Archéologie ».

En 2012, son documentaire « Frédérick Back : grandeur nature » a remporté le Prix du public ARTV à l’issue du 30e Festival international du film sur l’art de Montréal. Tout récemment, la télévision de Radio-Canada a diffusé « Les Acadiens du Québec », une série qu’il a réalisée et qui met en vedette le conteur-musicien-scénariste Fred Pellerin.

Si on connaît Phil Comeau comme réalisateur, on sait peut-être moins qu’il est également l’auteur des scénarios de plus de la moitié de ses œuvres cinématographiques. Il est aussi poète et auteur à ses heures. Entre 1975 et 1980, il a publié de nombreux poèmes, notamment dans la revue Éloizes. En 1979, ses meilleurs poèmes ont été publiés dans le recueil « Plumes d’icittes ». En 1974 il a publié un dictionnaire de plus de 1 000 mots acadiens dans le journal provincial Le Courrier.

Phil Comeau oeuvre aussi activement à l’avancement du cinéma et de la télévision en participant à de nombreuses associations professionnelles tant à l’échelle nationale qu’internationale. Au Canada comme à l’étranger, il est souvent choisi pour faire partie du jury lors de festivals de films et de prix nationaux tels que ceux que décerne le Conseil des arts du Canada.

Parmi les prix et honneurs qu’il a reçus, mentionnons l’Ordre du Canada, l’Ordre des francophones d’Amérique de l’Assemblée nationale du Québec, doctorat d’honneur de l’Université Sainte-Anne (Nouvelle-Écosse), l’Ordre des arts et des lettres du ministère de la Culture (France), Who’s Who in Canada (Toronto), Prix Méritas de la Fédération acadienne du Québec et Prix Grand-Pré du ministère de la Culture (Nouvelle-Écosse).
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Julie Payette, docteure d’honneur en ingénierie
Née en 1963 à Montréal, Julie Payette complète le baccalauréat international (1982) à l’Atlantic College au Pays de Galles au Royaume-Uni, le baccalauréat en génie électrique à l’Université McGill et la maîtrise en sciences appliquées (génie informatique) à l’University of Toronto.

Après de brillantes études, elle commence sa carrière comme ingénieure de systèmes chez IBM Canada (1986-1988). Elle devient par la suite assistante de recherche à l’University of Toronto (1988-1990), scientifique invitée au IBM Research Laboratory en Suisse (1991) et ingénieure de recherche chez BNR/Nortel à Montréal (1992).

En 1992, alors âgée de 29 ans, elle est choisie par l’Agence spatiale canadienne parmi 5 330 candidates et candidats pour faire partie du groupe de quatre nouveaux astronautes canadiens. Elle commence alors sa formation de base et travaille comme conseillère technique pour le système d’entretien mobile, un système robotique perfectionné qui constitue la contribution canadienne à la Station spatiale internationale.

En 1996, elle entame son expérience à la NASA. Après avoir complété son entraînement, elle prend part à la mission STS-96 à bord de la navette spatiale Discovery en 1999. Lors de ce premier vol, elle occupa les fonctions de spécialiste de mission et fut responsable des systèmes de la station. Elle supervisa une sortie dans l’espace et elle a manœuvré le bras robotique Canadarm.

Lors de cette mission, Mme Payette est devenue la première canadienne à participer à une mission de construction de la Station spatiale internationale et à monter à bord du laboratoire orbital. En 2009, elle participe à son deuxième vol en tant qu’ingénieure de vol au sein de l’équipage de la mission STS-127 à bord de la navette Endeavour. Elle a alors fait fonctionner les trois bras robotiques spatiaux.

Entre 2003 et 2011 Julie Payette a occupé le poste de CAPsule COMmunicator au Centre de contrôle des missions à Houston (Texas). Depuis 2011, elle est déléguée scientifique du Québec à Washington et relève du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec.

Ayant reçu de nombreuses bourses, distinctions honorifiques et 15 grades honoris causa, Julie Payette est un modèle de succès indéniable pour les générations à venir. Multilingue, elle parle couramment le français et l’anglais et peut converser en espagnol, en italien, en russe et en allemand. Elle possède la licence de pilote professionnel avec qualification sur hydravion, un brevet de plongée en eaux profondes et le grade de capitaine pour un entraînement de pilote militaire sur le réacté CT-114.

Elle pratique la course à pied, le ski, les sports de raquette et la plongée sous-marine. Elle est également pianiste. Elle s’est notamment produite avec l’Orchestre symphonique de Montréal, le Piacere Vocal de Bâle en Suisse et le Tafelmusik Baroque Orchestra Choir à Toronto. Elle est membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec et de l’Académie canadienne de génie. Elle a été nommée chevalier de l’Ordre de la Pléiade de la Francophonie (2001) et est membre de l’Ordre national du Québec (2002). Mariée, elle est mère de deux enfants.
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Jeannette LeBlanc, professeure émérite en science infirmière
Grande ambassadrice de la science infirmière, Jeannette LeBlanc a fait rayonner sa profession tout au long de sa carrière soit comme professeure, gestionnaire ou bénévole au service de sa communauté. Elle a amorcé ses études de baccalauréat en science infirmière à l’Université de Moncton en 1967. Après avoir complété le diplôme de premier cycle en 1972, elle a aussitôt commencé sa carrière de professeure à l’Université de Moncton. Quelques années plus tard, elle a obtenu la maîtrise en nursing à Dalhousie University. De plus, elle a complété le programme de maîtrise en science infirmière - infirmière praticienne de l’Université de Moncton en 2006.

Pendant 37 ans comme professeure à l’École de science infirmière de l’Université de Moncton, Mme LeBlanc s’est spécialisée dans le domaine du soin infirmier de l’enfant et de sa famille. Son enseignement théorique et clinique a donc été dirigé principalement dans ces secteurs. Elle a notamment développé les premiers cours de soins de l’enfant et de sa famille, la personne et l’autosanté, et soins contemporains. Toujours à l’affût de nouvelles approches, elle a développé les premiers cours en ligne à l’École de science infirmière.

Parmi les principaux jalons de sa carrière, soulignons qu’elle a dirigé l’École de science infirmière à deux reprises, de 1987 et 1993 et de 1998 à 1999. Ses mandats ont été marqués par de grandes réalisations dont l’intégration des trois écoles de sciences infirmières diplômées à l’Université de Moncton, le développement du programme de maîtrise en science infirmière, volet thèse, et l’implantation, le perfectionnement et l’accès aux programmes de certification de soins critiques et celui de la santé mentale et des soins psychiatriques.

Au cours des années 1990, Mme LeBlanc a aussi été au premier plan dans la grande réforme visant à hausser l’exigence académique de la profession infirmière au Nouveau-Brunswick. Elle a négocié et coordonné avec succès l’établissement du programme à temps partiel, en collaboration avec les autorités universitaires et gouvernementales, les associations professionnelles et le syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick.

Rappelons que c’est également sous sa direction que le nom de l’édifice « École des sciences hospitalières » a changé à « Jacqueline-Bouchard ». On a ainsi voulu rendre hommage à la fondatrice de l’École de science infirmière. De plus, le nom de l’École des sciences infirmières a été renommé « École de science infirmière » (pluriel au singulier) pour souligner l’importance de la recherche infirmière et confirmer le caractère scientifique de la discipline.

Tout au long de sa carrière, Jeannette LeBlanc a donné généreusement de son temps à sa profession et à sa collectivité. Parmi ses nombreuses contributions, soulignons la présidence de l’Association des collèges et écoles en science infirmière (région de l’Atlantique), et membre du conseil d’administration de la Commission de la santé mentale du Canada.

En 2055, elle a reçu le certificat de mérite en formation de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick.
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Portes ouvertes samedi pour souligner le 50e anniversaire de fondation de l’Université de Moncton
À l’occasion de son 50e anniversaire de fondation, l’Université de Moncton vous invite à visiter l’un de ses campus à Edmundston, Moncton ou Shippagan, ce samedi 11 mai en après-midi. Vous pourrez ainsi voir les installations sportives, les laboratoires et les attraits qui font la fierté de notre institution. Cette activité se veut aussi une occasion de rencontrer les gens qui sont au cœur de la vie universitaire.

Les membres de la communauté universitaire sont invités à y prendre part en se joignant à la fête ou en devenant bénévole lors de cette journée.

Au campus d’Edmundston, l’accueil se fera à midi au pavillon Simon-Larouche où un goûter sera servi dans une atmosphère festive. Des visites guidées du campus seront offerts à compter de 12 h 45. Cette activité de portes ouvertes suivra la journée de préinscription qui aura lieu en avant-midi pour les futurs étudiants et étudiantes.

Au campus de Moncton, l’accueil se fera au pavillon Rémi-Rossignol à midi où un barbecue et de l’animation pour toute la famille attendront les visiteurs. À compter de 13 heures, les participantes et participants seront invités à faire l’un des circuits proposés, que ce soit celui de la culture, de la découverte, de la santé, des Aigles ou encore le circuit pot-pourri.

Au campus de Shippagan, les personnes intéressées à participer aux portes ouvertes sont attendues à 13 heures. La conférence du scientifique Claude Villeneuve sera prononcée à compter de 13 h 30 dans l’amphithéâtre Gisèle-McGraw. Il s’agit d’une conférence d’intérêt pour toute la famille. Des circuits seront ensuite proposés à compter de 15 h 30. La journée se terminera avec un cocktail au Carrefour de l’apprentissage à 17 heures.

Pour en connaître davantage au sujet des portes ouvertes, il faut visiter le site www.umoncton.ca/50e/node/147.

Renseignements :
Campus de Moncton : ghislaine.arsenault@umoncton.ca / 858-4466
Adresse Web de la nouvelle : https://www.umoncton.ca/nouvelles/info.php?id=12500
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La photo, prise lors de la remise des prix aux lauréats du Concours de mathématiques Poincaré, édition 2013, qui a eu lieu au Centre communautaire Sainte-Anne à Fredericton, nous fait voir, de gauche à droite: Donald Violette, professeur au Département de mathématiques et de statistique de l’Université de Moncton et fondateur du Concours de mathématiqus Poincaré; Marie-Linda Lord, vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales de l’Université de Moncton; Christian Richard, élève de l’école Sainte-Anne de Fredericton, récipiendaire du 3e prix du Concours de mathématiques Poincaré; Yannick Castonguay Page, élève de l’école L’Odyssée de Moncton, récipiendaire du 2e prix; Alex Poitras, élève de l’école Sainte-Anne, récipiendaire du 1er prix; Antonio Molina, élève de l’école Sainte-Anne, invité d’honneur à la 2e édition des Camps mathématiques de l’Acadie; Hélène Morin-Ouellette, enseignante à l’école Sainte-Anne; et Vincent Thébeau, directeur de l’école Sainte-Anne.
Bourses d’accueil de l’Université de Moncton pour les gagnants du Concours de mathématiques Poincaré, édition 2013
L’Université de Moncton a offert des bourses d’accueil de plus de 30 000 $ lors de la cérémonie de remise des prix du Concours de mathématiques Poincaré, édition 2013, qui s’est déroulée au Centre communautaire Sainte-Anne à Fredericton le 29 avril dernier.

Alex Poitras, élève de 11e année à l’école Sainte-Anne de Fredericton, a remporté la médaille d’or du Concours de mathématiques Poincaré, édition 2013. En plus d’une bourse d’accueil de 2 000 $ de l’Université de Moncton, il reçoit un certificat d’excellence et le Prix de la Société mathématiques du Canada d’une valeur de 500 $.

Yannick Castonguay Page, élève de 11e année de l’école L’Odyssée de Moncton, remporte la médaille d’argent et une bourse d’accueil de 1 500 $ de l’Université de Moncton. Il reçoit également un certificat d’excellence et le prix du Département de mathématiques et de statistique de l’Université de Moncton d’une valeur de 350 $.

La troisième place revient à Christian Richard, élève de 12e année de l’école Sainte-Anne de Fredericton. En plus d’une médaille de bronze et d’un certificat d’excellence, il obtient aussi une bourse d’accueil de l’Université de Moncton d’une valeur de 1 000 $, de même que la bourse de mérite Poincaré d’une valeur de 1 000 $ à condition qu’il s’inscrive cet automne à la Faculté des sciences de l’Université de Moncton. Il reçoit également un prix de 150 $.

La 3e édition du Concours de mathématiques Poincaré, organisée par son fondateur, le professeur Donald Violette, du Département de mathématiques et de statistique de l’Université de Moncton, a connu cette année encore un grand succès. Une cinquantaine de concurrents et de concurrentes provenant d’une quinzaine d’écoles secondaires francophones y ont pris part. Les dix meilleurs concurrents participeront à titre gracieux à la 2e édition des Camps de mathématiques de l’Acadie, qui se tiendra du 5 au 7 juillet à la polyvalente A.-J.-Savoie de Saint-Quentin.

Antonio Molina, prodige des mathématiques et gagnant du Concours de mathématiques Poincaré en 2011 et 2012, sera l'invité d'honneur à ces camps. Il a passé le Concours cette année même si officiellement il n'était plus admissible car il suit des cours de mathématiques de niveau universitaire (et il n'est qu'en 11e année). Il a obtenu une note parfaite.

« Antonio est un génie des mathématiques et nous espérons le voir s'inscrire au Département de mathématiques et de statistique de l'Université de Moncton en 2014 » mentionne le professeur Donald Violette. Dans cette optique, la vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, Marie-Linda Lord, lui a offert au nom de l’Université une bourse de mérite académique renouvelable équivalent aux droits de scolarité de l’Université de Moncton.

De son côté, le professeur Violette lui a remis, en plus de la lettre d’invitation aux Camps mathématiques de l’Acadie, un certificat d’honneur pour son rendement exceptionnel au Concours de mathématiques Poincaré depuis sa fondation.

Voici la liste des dix meilleurs concurrents du concours qui participeront à titre gracieux à la 2e édition des Camps mathématiques de l’Acadie :

Les trois premiers prix :
1er prix : Alex Poitras, école Sainte-Anne de Fredericton.
2e prix : Yannick Castonguay Page, école L’Odyssée de Moncton.
3e prix : Christian Richard, école Sainte-Anne de Fredericton.

Autres gagnants invités aux Camps de mathématique de l’Acadie:
4e place : Danny Lavigne, école Népisiguit de Bathurst.
5e place : Patric Page, école Grande-Rivière de Saint-Léonard.
6e place (ex aequo): Jean-François Laplante et Brandon Feeney, école Mathieu-Martin de Dieppe; et Josée Vienneau, polyvalente Louis-J.-Robichaud de Shédiac.
9e place : Nicky Ward, polyvalente Louis-Mailloux de Caraquet.
10e place : Everett Patterson, école L’Odyssée de Moncton.
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Deux articles du professeur Donatien Avelé sont acceptés à l’International Conference of Critical Accounting
Deux articles de Donatien Avelé, professeur au Département de comptabilité de la Faculté d’administration, ont été acceptés et présentés à l’International Conference of Critical Accounting», qui a eu lieu les 25 et 26 avril à New York.

Le premier article, intitulé « Positive Accounting Theory: Theoretical and Critical Perspectives », présente l’évolution de la théorie comptable depuis les travaux fondateurs de Littleton en 1953. De la pratique raisonnée à la théorie normative de Chambers (1966) en passant par la TPC initiée par Watts et Zimmerman (1978, 1979), l’article met en exergue la lutte acharnée à travers de nombreuses critiques portées sur les principales approches qui ont marqué les recherches en comptabilité ces dernières décennies.

L’étude procède ensuite à une analyse comparative des deux théories (normative et positive) qui ont fait l’objet de nombreuses critiques. En outre, l’un des objectifs principaux de cette étude est aussi d’examiner la possibilité de réconcilier la TPC et la théorie de l’agence dans l’attribution des coûts indirects de fabrication. Enfin, on retient au terme de cet article que la TPC est celle qui a été la plus controversée dans l’histoire de la théorie comptable.

Le deuxième article du professeur Avelé s’intitule « The Problematic of Imputing Joint Costs in Management Accounting for Organizations: Reviewing State of the Art Practices ».

En effet, cet article avait pour objectif de recentrer le débat sur la problématique de répartition des coûts conjoints entre les coproduits dans les organisations. À partir d’une synthèse des outils d’analyses théoriques existant sur le sujet, on a tenté de réengager la préoccupation des gestionnaires en organisation en ce qui a trait à l’imputation des coûts conjoints.

Une relecture à partir d’un état de l’art a permis de distinguer deux logiques de répartition des coûts conjoints aux coproduits - une première logique basée sur les données du marché et une seconde logique orientée plutôt sur les données physiques ou mesures matérielles.

Compte tenu des objectifs assignés à l’attribution des coûts conjoints de fabrication, on a, à partir des exemples numériques, examiné les différentes méthodes de répartition des coûts conjoints tout en montrant les particularités de chacune d’entre elles. Toutefois, la complexité et la subjectivité de répartition des coûts conjoints aux coproduits laissent croire qu’il est important de choisir une méthode tout en tenant compte des objectifs d’attribution assignés aux coûts conjoints et d’y rester assez prudent avant toute prise de décision nécessaire à l’évaluation de la performance dans des situations qui induisent l’imputation des coûts communs de fabrication.

Les deux articles seront publiés respectivement dans International Journal of Critical Accounting et dans International Journal of Economics and Accounting.

Le professeur Avelé est évidemment très heureux de ces nouvelles réalisations et compte ainsi davantage participer au rayonnement de l’Université de Moncton à l’échelle internationale de façon générale et plus particulièrement de la Faculté d’administration.

Renseignements : 858-4224
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La photo nous fait voir quelques bénéficiaires du Fonds de bourses Clément-Cormier pour 2012-2013. Il s’agit, de gauche à droite, première rangée : André Carroll, Mélanie Basque, Émilie Cyr, Angéla Cyr et Bertille Adjoglo; et Jeanne Farrah, directrice du Bureau des anciens et amis; 2e rangée : Stéphane Robichaud, président de l’AAAUM; Myriam Paquet, Jean-Philippe Lang, Jessica Haché et Annick Montreuil.
Quarante et un étudiants et étudiantes sont les bénéficiaires du Fonds de bourses Clément-Cormier
En 2012-2013, le Fonds de bourses Clément-Cormier, le plus important de l’Université de Moncton, a épaulé 41 étudiants et étudiantes en leur remettant des bourses d'entrée, de mérite académique ou d'aide financière pour un montant global de 37 600 $.

Grâce à l’appui de nombreux donateurs et donatrices, ce fonds est un soutien inestimable pour les étudiants et étudiantes. Créé en 1977 par l'Association des anciens, anciennes et amis de l'Université de Moncton, campus de Moncton, il possède un capital de près de trois millions de dollars.

L’AAAUM a choisi de nommer son fonds de bourses en l’honneur de Clément Cormier afin de rendre hommage au recteur-fondateur de l'Université de Moncton qui a lutté pour que les Acadiens et Acadiennes entreprennent des études à l’Université de Moncton et bénéficient de bourses d’aide financière. Elle compte sur la collaboration de ses diplômées et diplômés pour le faire progresser et de lui permettre d’attribuer un plus grand nombre de bourses chaque année.

L'Association a comme mission de favoriser la promotion, le développement et le rayonnement de l'Université de Moncton et par le fait même, de ses diplômées et diplômés.
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Les finissantes et finissant en arts visuels exposent à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen
Jusqu’au 26 mai, les finissantes et finissant en arts visuels présentent leurs travaux de fin d’études à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen au campus de Moncton.

Adèle Boudreau (Isle Madame) explore le lien entre la réalité et le monde onirique dans son travail en céramique. Tant en peinture qu’en estampe, Noémie DesRoches (Tracadie-Sheila) s’intéresse à la mémoire et comment elle est implicitement liée à la construction de l’histoire personnelle de chacun. Kate Hull (Truro) travaille en estampe et propose des commentaires sociaux issus de l’actualité, de l’histoire, de la science et de la politique. Josette Martin (Saint-Ignace) suscite l’intrigue par l’interprétation photographique d’objets disposés dans des environnements intimes. Travaillant en céramique et en photographie, François McLaughlin (Petit-Rocher) s’inspire d’anecdotes et de souvenirs pour explorer les effets du passage du temps. En peinture, Angie Richard (Cap-Pelé) s’intéresse à la formation de l’individualité et ouvre un dialogue entre l’identité personnelle et l’identité «attribuée» dans ses photographies. M.L. Josée Robichaud (Sackville) articule en peinture et en estampe comment les souvenirs peuvent être organisés, analysés, transformés et manipulés par le subconscient. Et Melissa Rogers (Moncton) aborde le désir et les relations affectives en peinture et les problématiques liées à l’image de soi dans ses photographies.

La Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen est ouverte de 13 heures à 16 h 30 du mardi au vendredi, et de 13 heures à 16 heures le samedi et le dimanche. L’entrée est libre.

Renseignements : 858-4088 ou galrc@umoncton.ca
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Michel Deschênes participe au spectacle du Duo Cantilena
Michel Deschênes, professeur au Département de musique, participera au spectacle du Duo Cantilena, le jeudi 23 mai à 19 h 30 Théâtre Capitol.

Combinant les talents de Sally Wright, première flûte de Symphonie Nouveau-Brunswick, et Steven Peacock, guitariste de Fredericton, le Duo Cantilena a tendu l’invitation au percussionniste Michel Deschênes afin de former le Trio Sambucca. Ensemble, ils proposent un répertoire impressionnant de styles de musique, allant de la flûte et la guitare classique au marimba, vibraphone et divers tambours de plusieurs traditions culturelles. Le tout résulte en une combinaison instrumentale judicieuse et parfois mystérieuse.

Le Duo Cantilena est déjà bien connu du public canadien avec son album « The Green Bushes: Dances, Airs & Lullabies », lancé en 2010 et nommé aux Prix ECMA. L’album présente des arrangements originaux sur une trame de fond plutôt folk, dans une variété de traditions espagnoles et maritimes. Avec l’ajout de Michel Deschênes, un ton international s’ajoute aux couleurs et à la texture de la musique. Le résultat est un spectacle puissant et unique.

Les billets, au coût de 17 $ à 23 $ (frais compris), sont présentement en vente à la billetterie du Théâtre Capitol au 811, rue Main; par téléphone au 856-4379 ou en ligne à www.capitol.nb.ca.

Renseignements : 383-6711 / communications@capitol.nb.ca
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La numérisation et la gestion documentaire : un pas vers l’efficacité et un virage vert institutionnel
Premier de trois textes
Nous le voyons tous les jours; le papier est maître et roi chez nous. Nous imprimons, photocopions et écrivons sur du papier pour une foule de choses à tel point qu’on croirait ne jamais en voir la fin. Mais il y a une lueur au bout du tunnel.

En fait, nous avons déjà amorcé ce virage vert vers le numérique en remplaçant en partie le courrier par le courriel, les journaux par les sites Web de nouvelles, les cassettes et les disques par le téléchargement de musique et de films, les ardoises et les projecteurs à acétates par les projecteurs numériques et les tableaux interactifs, etc. À l’Université de Moncton, un virage important a eu lieu avec l’arrivée de Socrate et de Clic par lesquels nous avons numérisé une grande partie du dossier étudiant et des contenus livrés aux étudiantes et aux étudiants.

L’Université de Moncton, comme tout autre organisme responsable, se doit de réduire son empreinte écologique à sa plus simple expression, sans pour autant perdre au change. Heureusement, la technologie nous offre aujourd’hui des outils simples, puissants et sécuritaires qui permettent de dire au revoir au papier sans se sentir orphelin. Le Comité multidisciplinaire des systèmes de gestion de l’UdeM, composé des directions de services des trois campus, a identifié en 2010 une importante occasion de gains d’efficacité dans le fonctionnement et la prestation des services. Les secteurs du Registrariat, des finances, des ressources humaines et de la Direction générale des technologies des trois campus ont participé à l’identification des besoins, à l’évaluation des solutions et à la préparation d’un cas d’affaires.

L’Équipe de direction a entériné ce projet en janvier 2012 et c’est ainsi que la DGT a monté un projet de numérisation des documents, projet pour lequel le Registrariat a été le cobaye. Le projet est présentement en déploiement chez celles et ceux qui interviennent dans le processus d’admission et se livre donc en étroite collaboration avec les campus d’Edmundston et de Shippagan et les facultés, écoles et départements. Une fois rodé et peaufiné, il s’élargira à tout le dossier étudiant pour ensuite passer aux autres secteurs de l’Université, notamment le Service des ressources humaines et le Service des finances, qui sont les prochains en liste.

Les responsables de dossiers étudiants verront bientôt s’ajouter des outils et fonctions permettant la visualisation, l’indexation et l’entreposage de documents électroniques. On pourra alors retracer tout document en un clic, l’annoter, le valider, l’acheminer tout en demeurant dans un environnement purement numérique. Ces nouvelles fonctions lient les flux décisionnels aux documents en les transférant automatiquement à la prochaine instance qui sera informée qu’un document est en attente d’une décision. Nous pourrons dorénavant produire des rapports statistiques pour mieux comprendre le cursus des documents et analyser nos processus décisionnels.

Évidemment, tout ceci se fait dans un environnement très sécuritaire. Tous les documents numérisés seront entreposés sur un réseau de stockage et des systèmes de sauvegarde et d’archivage sûrs.

En bref :
• Moins de papier;
• Fini les délais du courrier, donc une gestion plus fluide pour l’Université et un service plus rapide pour l’étudiante ou l’étudiant;
• Distribution, partage et contrôle des documents électroniques de l’admission et du dossier étudiant;
• Récupération instantanée et facile de renseignements et de documents;
• Plus de classement de documents papier et de classeurs, donc une économie de temps et d’espace;
• Augmentation de la sécurité des documents et diminution des risques d’erreurs associés;
• Augmentation de l’efficacité des processus internes;
• Gestion des processus décisionnels en environnement virtuel; et
• Nouvelles données sur le flux des documents.
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La photo nous fait voir, de gauche à droite, Gaétan Moreau, directeur adjoint du Département de biologie; Manon Proulx, conjointe de Jacques Nuckle; Francis LeBlanc, doyen de la Faculté des sciences; Jacques Nuckle, directeur du Département de biologie; et Louise Girard, vice-doyenne de la Faculté des sciences.
Le professeur Jacques Nuckle partira à la retraite le 30 juin
Après 29 ans d’enseignement et de recherche au Département de biologie du campus de Moncton, le professeur Jacques Nuckle prendra sa retraite le 30 juin prochain.

M. Nuckle a commencé sa carrière à l’Université de Moncton en 1984 après avoir obtenu le baccalauréat en sciences de l’UQAM et la maîtrise et le doctorat en biologie de l’Université de Sherbrooke.

Il a été directeur du Département de biologie pendant 13 ans et a toujours accompli ce travail avec beaucoup de rigueur. Il a aussi participé activement à la vie universitaire en s’investissant au sein de plusieurs comités départementaux, facultaires et universitaires.

La grande qualité de l’enseignement du professeur Nuckle a été bien appréciée par ses étudiants et étudiantes. Il a aussi été actif en recherche pendant toute sa carrière en plus d’être membre du Centre de recherche en sciences de l’environnement. Son expertise en recherche a été plutôt bénéfique pour notre société alors qu’il a souvent agi comme une personne ressource, notamment lors de l’aménagement de pistes dans la ville de Dieppe ou lors de l’identification de matériel végétal pour la Gendarmerie royale du Canada.
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Bourses de l’Agence universitaire de la Francophonie
Le Bureau des Amériques de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) a fait connaître le programme de bourses de stages crédités à l’international pour la communauté étudiante de l’Université de Moncton. Les stages, au nombre de deux, peuvent avoir lieu dans une ou plusieurs universités des pays francophones du Sud des régions d’Afrique, d’Asie, de la Caraïbe, du Moyen-Orient, de l’Océan Indien ou d’Europe centrale et orientale.

Ces bourses d’un montant de 3000 $ seront octroyées pour des stages crédités d’une durée de deux à quatre mois consécutifs dans les régions susmentionnées.

Les candidats et candidates doivent être de citoyenneté canadienne ou résidents permanents et étudiants inscrits à un programme régulier de l’Université de Moncton, être inscrit à temps complet à l’Université de Moncton, avoir complété au moins 30 crédits de cours si inscrit au premier cycle et au moins 15 crédits de cours si inscrit au deuxième cycle, maintenir une moyenne de 2,5 au premier cycle et au moins 3,0 aux cycles supérieurs, soumettre un formulaire d’intérêt dûment complété et approuvé par votre faculté, soumettre un CV à jour, fournir deux lettres de recommandation de votre faculté, une lettre de motivation et un relevé de notes officiel, obtenir l’approbation de la faculté pour l’accréditation du stage, choisir un lieu de stage dans les pays admissibles à la bourse AUF, et fournir une preuve attestant des compétences linguistiques suffisantes pour faire un stage en français.

La période des stages s’étend de mai 2013 à avril 2014. Postulez dès maintenant.

Renseignements : 863-2052 / smi@umoncton.ca
Pour plus de renseignements, cliquez sur ce lien.

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La photo nous fait voir, de gauche à droite, Tim Bell, Vincent Auffrey, Rachelle Gagnon, directrice des Ressources humaines chez Assomption Vie; Craig Corbin et Marc Lapointe, directeur du Développement philanthropique.
Bénéficiaires de bourses d’Assomption Vie
Assomption Vie et l’Université de Moncton sont des partenaires de longue date et les généreux dons de la compagnie d’assurance basée à Moncton ont servi à créer des fonds de bourses importants pour les étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton.

Des étudiants sont les bénéficiaires de bourses grâce à trois fonds qui sont financés par Assomption Vie. Craig Corbin obtient la Bourse Thibodeau qui est offerte aux étudiants et étudiantes de la Faculté d’ingénierie. Timothy Bell reçoit l’une des bourses offertes par le Fonds de bourses Assomption Vie, créé en 2011 pour récompenser ceux et celles qui font preuve de leadership dans les activités para-académiques lors de leur séjour à l’Université de Moncton. Cette année, cinq étudiants ont bénéficié de cette bourse. En plus de M. Bell, les quatre autres sont Martin Rioux, Ashley Dubé, Jessica Haché et Marco LeBlanc.

Vincent Auffrey est le bénéficiaire de la bourse Gilbert et Jeannine-Finn/Assomption Vie, destinée aux étudiants et étudiantes francophones des provinces atlantiques qui font preuve de besoins financiers et qui ont un excellent rendement académique.

L’Université de Moncton est très reconnaissante envers ses donatrices, donateurs et entreprises comme Assomption Vie pour leurs généreux dons qui permettent aux étudiants et étudiantes de poursuivre leurs études.

Renseignements : 858-4130 / 1-888-362-1144 / developpement@umoncton.ca
Adresse Web de la nouvelle : https://www.umoncton.ca/nouvelles/info.php?id=12514
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GROUPE AU CAMPUS DE MONCTON - La photo, prise au campus de Moncton, nous fait voir, de gauche à droite, à l’avant : Pier Bouchard, professeure et directrice du Département d’administration publique; Michelina Mancuso, directrice exécutive de l’évaluation du rendement au Conseil de santé du Nouveau-Brunswick; les étudiantes Amy Lynn Gauthier et Karine Bujold; et Jenny Robinson, coordonnatrice de projets; à l’arrière : les étudiants Geneviève Dostaler, Richard Louis et Geneviève Savoie; et Suzanne Robichaud, vice-présidente aux soins de santé primaires au Réseau de santé Vitalité.
Un groupe d’étudiants de la maîtrise en gestion des services de santé propose des pistes prometteuses pour renforcer les soins de santé primaires au Réseau de santé Vitalité
À l’issue du cours Projet d’intégration, un groupe de dix étudiantes et étudiants de la maîtrise en gestion des services de santé a présenté les résultats de ses travaux à divers intervenants du milieu de la santé.

Le groupe a été dirigé tout au long de l’année par Pier Bouchard, professeure au Département d’administration publique, et Suzanne Robichaud, vice-présidente aux soins de santé primaires pour le Réseau de santé Vitalité.

Les équipes ont tenté d’apporter des éléments de réponse à la question suivante : Comment doit-on s’y prendre pour accélérer le changement vers une meilleure offre de soins de santé primaires ? Ce fut une belle occasion pour eux d’étudier les principaux défis de gestion et tendances en matière de soins de santé primaires.

Parmi les réalisations du groupe, notons l’étude de pratiques innovatrices au Nouveau-Brunswick, en Ontario et dans certains pays reconnus en ce domaine; la formulation de recommandations à l’intention des gestionnaires du Réseau de santé Vitalité; la mobilisation d’un groupe de professeurs et d’étudiants afin de réfléchir à la mise en place de formations sur la collaboration interprofessionnelle en santé et ainsi, de lutter contre le cloisonnement entre les disciplines qui forment les futures personnes professionnelles de la santé.

Le professeure responsable, Pier Bouchard, estime que ce cours constitue en soi une innovation puisqu’il a permis un rapprochement entre l’Université de Moncton et le Réseau de santé Vitalité. Elle tient à remercier tout particulièrement Suzanne Robichaud, vice-présidente aux soins de santé primaires pour le Réseau de santé Vitalité, Jenny Robinson, coordonnatrice de projets, et Éric Thomas pour son travail à titre d’assistant de recherche.

Une cinquantaine de personnes a assisté à cette activité.
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Groupe au campus d'Edmundston
La photo, prise à Edmundston, nous fait voir, de gauche à droite, à l’avant : les étudiants et étudiantes Chantale Ayotte et Mario St-Pierre, et, à l’arrière, Jérôme Thibault, Manon L. Michaud et Nicole Labrie.
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Les élèves de la maternelle de l'école Donat-Robichaud ont bien voulu se faire photographier avec les athlètes, la mascotte et Mathieu Richard.
Lire et bouger avec les Aigles Bleus
L'école Donat-Robichaud de Cap-Pelé a adopté le programme Lire et bouger avec les Aigles Bleus dans le but d'encourager les élèves à lire et à être actifs dans leur vie de tous les jours.

L'agent communautaire du district scolaire francophone-sud, Mathieu Richard, un ancien membre des Aigles Bleus, se dit heureux de constater que les jeunes ont pris cet engagement de lire davantage tout en restant actifs.

Des prix de participation aux différentes activités et défis du programme sont donnés chaque semaine à l'école. Des athlètes de l'Université de Moncton et la mascotte Super Bleue ont récemment visité les classes pour faire la promotion du programme tout en faisant réaliser aux élèves que les étudiantes et étudiants/athlètes de l'Université de Moncton font de la lecture tout en participant aux compétitions sportives de haut niveau.
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Conférence portant sur le 50e anniversaire de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme
L’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques et l’Observatoire international des droits linguistiques organisent une conférence pour souligner le 50e anniversaire de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, le vendredi 14 juin de 9 heures à midi dans le local 142 du pavillon Adrien-J.-Cormier au campus de Moncton de l’Université de Moncton.

C’est une initiative prise conjointement entre l’Université d’Ottawa et le Commissariat aux langues officielles du Canada. En plus de Moncton, des conférences auront lieu à Ottawa, Toronto, Edmonton, Winnipeg et Montréal.

La Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme a été mise sur pied en 1963 et elle a rendu son rapport en 1969. Les conclusions auxquelles sont arrivés les deux présidents de la Commission, André Laurendeau, rédacteur en chef du quotidien Le Devoir, et Davidson Dunton, recteur de l’Université Carleton, ont eu des conséquences tangibles sur le paysage linguistique du Canada que l’on connaît et qu’on tient parfois pour acquis aujourd’hui. Cette conférence nous donnera la chance d’en apprécier son héritage.

Vous pouvez vous inscrire par courriel à info@droitslinguistiques.ca ou par téléphone au 858-4491. Cette conférence d’intérêt général s’adresse à tous et l’entrée est libre.

Pour consulter le programme de cette conférence : icrml.ca ou www.droitslinguistiques.ca

Renseignements : Éric Forgues, au 858-4491.
Pour plus de renseignements, cliquez sur ce lien.

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Alphabétisme en matière de santé : pour une offre de services sécuritaires et de qualité
Un séminaire de recherche en santé est présenté ce vendredi 10 mai de 12 h 30 à 13 h 30 dans l'amphithéâtre de l'Auberge Mgr-Henri-Cormier du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont de Moncton.

La conférence, intitulée « Alphabétisme en matière de santé : pour une offre de services sécuritaires et de qualité », sera prononcée par Nathalie Boivin, professeure de science infirmière au campus de Shippagan.

Cet exposé aborde le concept de l’alphabétisme en matière de santé (littératie en santé) en vue de sensibiliser et de conscientiser les intervenants du secteur de la santé et de les outiller pour travailler avec une clientèle présentant des défis liés à l’alphabétisme.

Selon le Conseil canadien de l’apprentissage (2008), 60 pour cent des adultes canadiens sont incapables d’obtenir des renseignements et des services de santé, de les comprendre, d’agir en conséquence et de prendre eux-mêmes les décisions appropriées relatives à leur santé. D’une part, ces compétences insuffisantes brouillent les possibilités de prise en charge de sa santé et, d’autre part, elles représentent des défis pour les intervenants du secteur de la santé.

Un sondage autoadministré, mené de mai 2010 à février 2011 auprès de 858 professionnels de la santé, d’étudiants dans ce domaine et de leurs formateurs au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard (secteurs francophones), a révélé que la plupart des répondants sous-estimaient la prévalence de défis liés à l’alphabétisme chez leurs clients, n’avaient jamais suivi de formation pour travailler avec une clientèle présentant des défis liés à leur niveau d’alphabétisme ou encore, pour dépister ces clients.

À la lumière de ces résultats, une formation sur l’alphabétisme en matière de santé a été conçue afin de sensibiliser, de conscientiser et d’outiller les intervenants (www.alphabetismeensante.ca). Les premières évaluations de la formation lancée en 2011 indiquent qu’elle permet à ses utilisateurs de communiquer plus clairement et de se sentir plus compétents dans leur offre de services. Les utilisateurs indiquent une intention très forte d’adopter des pratiques facilitant l’appropriation de l’information par le client. Ceci donne lieu à une offre de services améliorés et sécuritaires favorisant une prise en charge accrue de sa santé.

Renseignements : brigitte.sonier-ferguson@vitalitenb.ca / 506-758-5951
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