Le Courant - Janvier 2017 - page 14

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Université de Moncton, campus de Shippagan
LA RECHERCHE
Projet DILAN : un modèle de partenariat public-privé-université gagnant en recherche et
développement dans le domaine des technologies langagières
Dans la photo, dans l’ordre habituel, Judy Ross, vice-
présidente par intérim des services organisationnels à Service
Nouveau-Brunswick, Nathalie Levesque, directrice générale de
Transmed, Anne Rae, gestionnaire des applications à Service
Nouveau-Brunswick, Rachel Arseneau-Ferguson, présidente de
Transmed, Pascale Bergeron, directrice duBureau de traduction
du Nouveau-Brunswick et Sid Ahmed Selouani, responsable du
laboratoire LARIHS de l’Université de Moncton, campus de
Shippagan, lors de la rencontre d’évaluation du projet DILAN
le 28 juillet 2016.
Les collaborateurs du projet « Développement de l’industrie
langagière (DILAN) » se sont rencontrés en juillet 2016
pour faire le point sur les derniers avancements. DILAN est
un projet qui découle d’une volonté provinciale d’occuper
une plus grande part du marché dans le développement
de l’industrie langagière canadienne. Ce projet respecte
également la volonté de mise en valeur d’une grappe
d’expertises, dans l’industrie de la langue, dans la province.
Dans ce contexte et pour répondre aux besoins sans cesse
grandissants dans le domaine de la traduction, un modèle de
partenariat novateur a étémis en place grâce à la collaboration
technique très rapprochée entre le Bureau de traduction du
Gouvernement du Nouveau-Brunswick, de l’entreprise
Transmed de Campbellton œuvrant dans le domaine de
la traduction et du laboratoire de recherche d’interaction
Humain-Système (LARIHS) de l’Université de Moncton,
campus de Shippagan (UMCS). Ainsi, en optimisant les
ressources et en mettant à profit l’expertise déjà existante
à l’UMCS, par le biais du LARIHS, il a été possible
d’accentuer les activités de recherche d’avant-garde menant
au développement de produits novateurs en technologies
langagières aux fins de commercialisation.
Œuvrant en étroite collaboration avec l’industrie, ce
partenariat vise à assurer le transfert de technologie aux
cabinets de traduction afin d’optimiser leurs processus de
traitement et d’augmenter ainsi leur productivité. Dans le
cadre d’un partenariat, des ententes bilatérales ont été signées
afin, d’une part, de garantir un volume suffisant de documents
à traduire à la compagnie Transmed provenant du bureau
de traduction NB et, d’autre part, de permettre à Transmed
de mettre à la disposition des chercheurs de l’UMCS les
ressources linguistiques et humaines requises. Grâce à ces
ententes, Transmed a pu recruter du personnel pour travailler
directement auprès des chercheurs à l’intérieur des murs de
l’UMCS. Ce modèle de partenariat a l’avantage de permettre
aux chercheurs d’avoir une emprise sur la réalité du monde
de la traduction et de pouvoir appliquer et valider ainsi leurs
techniques directement sur des cas réels. Cela représente un
cas de figure inespéré pour les chercheurs qui trouvent un
terrain d’application réaliste de leurs travaux.
Les prototypes issus de la recherche et du développement
sont conçus, testés et validés sur la base des commentaires
et évaluations des professionnels de la traduction. Lors de
la rencontre du 28 juillet, la suite logicielle DILAN, conçue
dans le cadre de ce projet et qui est composée de plusieurs
modules, soit DILAN partage, DILAN ressource, DILAN
Ergo et DILAN VocTrad, a été présentée. DILAN partage
optimise les échanges électroniques des documents entre
le client et le personnel impliqué dans la traduction afin
d’assurer une fiabilité et une efficacité accrues. DILAN
ressource permet un accès personnalisé et intelligent aux
ressources disponibles induisant un gain de temps et un
confort appréciable au personnel de traduction. DILAN ergo
permet de mesurer un ensemble de paramètres évaluant la
charge cognitive de la personne responsable de la traduction
en fonction des différentes tâches effectuées. Quant à DILAN
voctrad, il exploite les technologies vocales développées au
LARIHS pour améliorer l’interaction du traducteur humain
avec la machine en éliminant au maximum le recours au
clavier, et ce, dans un milieu bruyant et quel que soit l’accent
de la personne. Des versions améliorées de ces modules
sont en cours de développement dans une perspective de
commercialisation.
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