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Université de Moncton, campus de Shippagan
LA RECHERCHE
Liredansvospensées:cen’estpeut-êtrepasde
lafictionàl’UMCS
François-GuillaumeLandry, étudiant en stage.
Suite logicielle DILan : Développement
de l’industrie langagière - deux
nouveaux membres intègrent l’équipe
de recherche
Mostafa Rahmoune et Vincent Dugas, deux diplômés
en programmation et applications mobiles du Collège
communautaire du Nouveau-Brunswick – campus de
Bathurst, ont intégré l’équipe du laboratoire de recherche en
interaction Humain-Système (LARIHS) de l’UMCS, afin
de travailler au projet DILan (Développement de l’industrie
langagière). Vincent et Mustafa ont tout d’abord effectué
le stage de fin d’études au LARIHS avant leur recrutement
comme assistants de recherche avec pour mission la
contribution à la réalisation de la suite logicielle DILan
sous la supervision du professeur Sid Ahmed Selouani.
Cette suite logicielle est composée de plusieurs modules,
soit
DILan partage
,
DILan ressource
,
DILan ergo
et
DILan
VocTrad
, qui visent l’amélioration des services de traduction
en offrant des fonctionnalités avancées qui optimisent le
processus interactif et cognitif des traducteurs et traductrices.
Notons que Vincent s’est inscrit au baccalauréat en gestion
de l’information (BGI) offert à l’UMCS tout en continuant à
travailler comme assistant de recherche au LARIHS dans le
cadre du projet DILan.
Dans la photo, Mostafa Rahmoune et Vincent Dugas, assistants
de recherche au LARIHS-UMCS.
François-Guillaume Landry, étudiant en ingénierie à
l’Université de Moncton, a effectué son stage au laboratoire
LARIHS au campus de Shippagan sous la supervision du
professeur Sid Ahmed Selouani. Son objectif consiste à
trouver le moyen d’accéder aux signaux responsables de la
parole pour pouvoir les transcrire sur un ordinateur sans que
l’utilisateur parle. L’utilisateur doit se concentrer sur le son à
prononcer. Des capteurs installés sur le scalp vont collecter
les ondes pertinentes du signal électroencéphalographique
(EEG) et les traduire en probabilité de texte qui sera affiché
sur une console. Ce domaine de recherche est en pleine
expansion et vise la conception de systèmes interactifs
Cerveau-Machine évolués qui permettent de recevoir des
signaux directement du cerveau pour effectuer des actions.
Les applications potentielles sont nombreuses, notamment
pour aider à communiquer avec les personnes qui sont dans
l’impossibilité de bouger ou de parler. Le marché des jeux
compte déjà quelques applications.
Ce projet était en partie financé par la prestigieuse bourse
d’excellence du Conseil de recherche en sciences naturelles
et génie du Canada décrochée par François-Guillaume.
Notons que le campus de Shippagan a lancé, en septembre
2016, sa première année d’ingénierie et invite les jeunes
diplômées et diplômésdusecondaireà s’inscrireet àbénéficier
d’un programme de bourse d’accueil et de bienvenue très
intéressant.
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