Le Courant - Janvier 2017 - page 8

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Université de Moncton, campus de Shippagan
PUBLICATIONS
La professeure Emmanuelle Tremblay publie un deuxième roman
Crédit photo : Patrick Lemay
Maurice Beaudin et Julie Guillemot aux Presses universitaires de Rennes
Unnouveauromandelaprofesseure
et auteure Emmanuelle Tremblay
est paru aux Éditions Leméac en
septembre dernier. Il s’agit de son
deuxième roman, intitulé
Comme
des sauvages.
À 29 ans, Viviane Santerre
accourt de San Francisco au chevet de sa grand-
maman, Rose. Pendant l’agonie de celle-ci ressurgissent
les souvenirs d’enfance de sa petite-fille, au bord d’une
mer pleine de silences qui recouvrent un passé trouble.
Viviane affronte alors ses origines tout en débusquant le
secret entourant la disparition de sa mère, Nicole. Entre
mémoire, mythe et réalité, de quelle énigme Viviane est-
elle la fille ?
La trame sociale de ce magnifique roman englobe
les années qui ont vu naitre la libération sexuelle, la
consommation effrénée et la pharmacopée visant à
calmer les ménagères. Emmanuelle Tremblay laisse libre
cours à la voix de cet héritage et à la violence du non-dit
chez trois générations de femmes issues d’un monde où
les destinées sont livrées au pouvoir de l’argent.
Emmanuelle Tremblay est née au Saguenay en 1966.
Après quelques migrations, elle partage maintenant sa
vie entre l’écriture et l’enseignement. Avec
Comme des
sauvages
, elle offre à lire un roman qui allie narration et
poésie. L’auteure a également publié un premier roman,
Je suis un thriller sentimental
, en 2013 aux Éditions du
Boréal.
Les
professeurs
Maurice Beaudin et
Julie Guillemot, de
l’UMCS, avec leurs
collègues du campus
de Moncton (Omer
Chouinard et Majella
Simard) et du campus
d’Edmundston (André
Leclerc), ont rédigé un
chapitre d’un ouvrage
collectif
récemment
publié aux Presses
universitairesdeRennes
(France). Intitulé
Au
cœur des territoires
créatifs
, l’ouvrage tente de cerner les dynamiques
territoriales, notamment les espaces ruraux et semi-
ruraux, dans leur dimension sociale/communautaire, et
ce, dans un contextemarchand. Comme le font remarquer
les éditeurs Éric Glon et Bernard Pecqueur, « le territoire
se forge au nom de pratiques, d’activités appropriées et
de vécus localisés par des individus et des groupes ». Le
territoire est donc intimement lié à la notion de proximité
géographique et sociale. La dynamique territoriale
repose ainsi sur des maillages d’acteurs qui œuvrent
dans des relations de proximité formelles ou informelles
à la créativité, à l’inventivité, au renouvellement
d’un territoire. L’organisation d’un festival, d’une
manifestation culturelle ou de toute activité nécessitant
la mobilisation des savoirs et des expériences est
possible grâce à ces maillages de proximité à l’échelle du
territoire. Le renforcement de la capacité communautaire
consiste dès lors à se donner les moyens tant matériels
(outils, infrastructures, investissements financiers)
qu’immatériels (leadership, réseautages, compétences)
pour influer positivement sur son développement.
Le chapitre de Beaudin et al. cible trois expériences
d’entrepreneuriat collectif au sein des trois espaces
de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, à savoir : la
Coopérative des travailleurs forestiers de McKendrick,
dans le nord-ouest de la province; laRécolte de chez nous,
dans le Sud-Est; et la Coopérative d’énergie renouvelable
de Lamèque. On y traite des défis entourant chacun de
ces projets, de leur portée communautaire et de leur
contribution au dynamisme communautaire. L’examen
de ces trois filières fait ressortir les forces vives du milieu,
soit le leadership, la capacité d’innover et de se concerter,
de même que la capacité d’apprentissage.
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