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Bulletin
Automne 2013
Point de mire
L’entrepreneur acadien Jean-Claude Savoie est
devenu en avril dernier le huitième chancelier
de l’Université de Moncton pour un mandat de
cinq ans. Originaire de Saint-Quentin,
M. Savoie est très bien connu dans le monde
des affaires. Il est président du conseil de
direction de Groupe Savoie Inc., une compagnie
qu’il a fondée avec son père en 1978 et qui est
devenue un fleuron de l’industrie forestière au
Nouveau-Brunswick. L’entreprise, qui compte
aujourd’hui plus de 550 employés, se situe
parmi les chefs de file dans la transformation de
bois dur, en plus d’être un joueur important au
sein de l’industrie forestière du Canada.
M. Savoie possède un baccalauréat ès sciences de
l’Université Laurentienne et un baccalauréat en
éducation de l’Université de Moncton.
En 2004, l’Université de Moncton lui a décerné
un doctorat honorifique en administration des
affaires. Il a siégé au sein de plusieurs conseils
d’administration, d’organismes professionnels
régionaux et nationaux. Il a été membre des
conseils d’administration du Conseil économique
du Nouveau-Brunswick, d’Assomption Vie, du
Conseil d’entreprises du Nouveau-Brunswick, de
l’Association des produits forestiers du Nouveau-
Brunswick et de la National Hardwood Lumber
Association, en plus de présider les destinées de
Sovebec Inc.
Jean-Claude Savoie et le Groupe Savoie Inc. ont
reçu de nombreux prix au cours des années.
Parmi ceux-ci, notons le prix Entreprise
de l’année du Restigouche (1993), le prix
Entreprise de l’année du Conseil économique du
Nouveau-Brunswick (1993), le Prix d’excellence
>
Rencontre avec le
nouveau chancelier de
l’Université de Moncton,
Jean-Claude Savoie
B.Ed. 1973
à l’exportation canadienne du ministère des
Affaires étrangères et du Commerce international
(2000), la Médaille du jubilé de la reine (2002),
l’Ordre du Nouveau-Brunswick (2006), une
intronisation dans le Panthéon des affaires
jeunes entreprises Nouveau-Brunswick (2010) et
tout dernièrement, le prix de l’Entrepreneur de
l’année pour la région de l’Atlantique –
Prix Ernst and Young (2013).
Votre nomination comme chancelier a semblé être
pour vous une grande surprise? Vous ne vous doutiez
pas que vous étiez pressenti pour ce poste?
J’avoue que cette nomination a suscité beaucoup
d’émotions. Je ne m’attendais pas du tout à
accéder un jour à ce poste prestigieux. En fait,
lorsque le processus de sélection pour trouver
un successeur au chancelier Louis Comeau a été
lancé, j’ai même soumis quelques suggestions au
comité de sélection. J’étais en Floride lorsque
j’ai reçu l’appel me demandant si j’acceptais
d’occuper cette fonction. J’ai failli tomber à la
renverse. C’est un grand honneur pour moi et je
me sens privilégié.
Comment voyez-vous cette fonction et que souhaitez-
vous y apporter?
Lorsqu’on m’a demandé si j’acceptais d’occuper le
poste de chancelier de l’Université de Moncton,
j’ai d’abord fait un peu de recherche pour
comprendre en quoi consistait cette fonction.
En examinant le tout, j’ai eu l’impression qu’il
s’agissait d’une fonction qui offrait beaucoup
de latitude et qu’il était possible pour moi de
« Je vois mon
rôle un peu
comme celui d’un
ambassadeur
et j’ai bien
l’intention de faire
la promotion de
l’Université de
Moncton chaque
fois que j’en aurai
l’occasion. »
