Laboratoire de recherche en interaction Humain-Système & RFID

Laboratoire de recherche en interaction Humain-Système & RFID

Laboratoire de recherche en interaction Humain-Système & RFID

Une accessibilité robuste, intuitive et sans exclusive à l'information est le fil conducteur des travaux de recherche initiés au LARIHS : Laboratoire de Recherche en Interaction Humain-Système, fondé en 2004 par le professeur Sid-Ahmed Selouani, professeur en Gestion de l'information à l'UMCS. La problématique de l'interaction Humain-Système y est abordée sous tous ses aspects : formels, applicatifs, cognitifs, etc. Cette infrastructure a permis la concrétisation de projets novateurs subventionnés par des institutions publiques provinciales et fédérales et par des organismes privés.

LaboratoireLes thèmes de recherche initiés grâce à cette acquisition couvrent des domaines de pointe tels que le génie logiciel, le traitement des signaux (au sens large, non seulement biologiques, mais aussi ceux issus des sciences humaines : économie, finance), les réseaux de neurones de nouvelle génération, les systèmes bio-informatiques (ou bio-inspirés), le traitement du langage naturel, la formalisation de dialogues Homme-Machine et d’ontologies adaptées, les interfaces et plateformes de recherche d’information sous-tendues par des algorithmes auto adaptatifs d’apprentissage et de profilage non supervisés, la diffusion et la structuration du patrimoine linguistique francophone du Nouveau-Brunswick, l’aide aux personnes ayant des difficultés d’élocution et d’interaction, etc.

Le laboratoire dispose sur le plan matériel de quatre stations de travail Haute performance offrant une grande puissance de calcul, d’une chaîne optique (et sans fil) d’acquisition de ressources audio, d’une baie de stockage et de diffusion sur divers supports, de deux dispositifs mobiles d’enregistrements de corpus linguistiques. Sur le plan logiciel, il est à noter la disponibilité de plusieurs plateformes de développement telles que IBM Viavoice SDK, pour la synthèse et la reconnaissance vocales, plateforme de développement d’applications VoiceXML, de lexiques et de grammaires pour formaliser les dialogues Personne-Système, Matlab et quelques-unes de ses boîtes à outils les plus importantes, un environnement de développement complet Visual Studio, les bases de données pour la conception de systèmes d’aide à la communication au profit de personnes atteintes de divers troubles de la parole et d'autres bases de données de la parole dans différentes langues incluant le Français acadien.

Une extension de cette infrastructure de recherche s'est opéré en 2008 permettant d'élargir le champs de recherche de l'interaction Humain-Système en abordant dans le sens large l'interaction Humain-Objet. Ainsi, l'accessibilité à de l'information spécifique sur des objets et produits manufacturés, via Internet (Internet des objets), est envisagée grâce à de l'équipement de pointe utilisant la technologie d'identification radiofréquence (RFID) acquis récemment, par le LARIHS, grâce à un financement conjoint de la Fondation Canadienne pour l'Innovation, la Fondation de l'Innovation du Nouveau-Brunswick, la compagnie Jiffy Products Ltd. de Shippagan et l'UMCS.

Le laboratoire est situé au cinquième étage (locaux 510-511) du pavillon Irène-Léger de l’UMCS. Actuellement, vous pourrez y découvrir des prototypes inédits et fonctionnels à l’exemple de NetVoiceSearch, une version « plus humaine » du moteur de recherche Google, le nouvel algorithme de tatouage électronique permettant de détecter tout téléchargement illégal de fichiers audio sur les réseaux point-à point, présenté à la communauté scientifique et aux industriels au Congrès de l'IEEE qui s'est déroulé en avril 2009 à Taipei (Taiwan). On y verra le nouveau codeur-décodeur (codec) destiné aux applications multimédia sur les dispositifs de communications mobiles qui a été conçu pour intégrer l'ensemble des applications propres aux nouvelles technologies large-bande, communément appelées Réseaux de nouvelle génération (NGN: Next Generation Networks). Cette nouvelle architecture repose sur un réseau principal partagé mettant en œuvre des technologies d'interaction sur réseau cellulaire adaptables au profil de l'utilisateur. Le codec développé est compatible pour intégrer le projet de partenariat des communications mobiles de troisième génération (3GPPTM), qu'il soit celui relatif aux réseaux 3GPP élaboré sur GSMTM (européens), ou 3GPP2 élaboré sur CDMA (Nord-Américains). De ce fait, ce codec s'inscrit dans une perspective mondiale, qui préfigure le monde du multimédia mobile de demain. Il offre des caractéristiques fondamentalement avancées en termes d'interactivité avec les utilisateurs. Il est plus performant que les codecs actuels utilisés par les réseaux GSM. De plus, il utilise moins de paramètres acoustiques offrant ainsi un meilleur débit de transmission et diminuant par conséquent les coûts d'exploitation. Les résultats ont été présentés à la communauté scientifique et aux experts internationaux lors des conférences et salons technologiques (IEEE-ASRU à Kyoto au Japon, au salon IIT de Dubai et à la 21ème conférence PDCCS à la Nouvelle-Orléans, USA) et ont fait l'objet d'un article paru dans la revue internationale "Speech Technology" de Springer eds. Une autre facette de la recherche menée au LARIHS est celle relative aux nouveaux services Web basées sur des modèles d'interaction à la fois cognitifs et formels utilisant des ontologies spécifiques, exploitables dans des applications d'apprentissage et de commerce électroniques. Ces systèmes permettent de gérer, d'exploiter, d'identifier puis formaliser l'information implicite afin d'accroître à la fois l'accessibilité à l'information et la qualité de service offerte aux utilisateurs.