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La recherche
Le parc éolien au cœur des
activités du jour de la Terre
Dans le cadre du jour de la Terre, célébré le 22 avril, la
Coopérative d’énergie renouvelable et le parc éolien
de Lamèque invitaient la population à assister à la
présentation des principaux résultats d’une recherche
portant sur les partenariats et la concertation dans le cas
de la réalisation de son parc.
Cette recherche a été dirigée par des professeurs
des trois campus de l’Université de Moncton, en
l’occurrence Omer Chouinard (Moncton),
André Leclerc (Edmundston) et Julie Guillemot
(Shippagan).
Ce projet de parc éolien, qui a pris 12 ans avant de
se concrétiser, est original à plusieurs égards mais un
des éléments les plus spécifiques est le rôle joué par la
coopérative d’énergie renouvelable. Lors de l’activité,
il a été question du rôle joué par cet organisme et par
les leaders locaux menant à la réalisation de ce projet
et de l’importante contribution de la démarche au
développement durable de la Péninsule acadienne. Ce
projet est un bel exemple de mise en œuvre du concept
de développement durable à l’échelle de la Péninsule
acadienne et il en existe d’autres qui restent à être
documentés ou à faire émerger. Plusieurs chercheurs
et une nouvelle génération d’étudiants, grâce au
baccalauréat en développement durable et zone côtière
(anciennement gestion intégrée et zone côtière), se
penchent déjà sur ces questions.
Paul Lanteigne (directeur général de La Coopérative
régionale de la Baie de Tracadie-Sheila/succ.
Tabusintac) et Réginald Paulin (maire de Lamèque)
ont initié la discussion en présentant l’origine du projet.
SidAhmed Selouani (doyen des études de l’UMCS)
et Melvin Doiron (CDR-Acadie) ont évoqué les
liens entre le développement durable, la recherche et
l’enseignement, et le mouvement coopératif.
Cette activité était l’occasion de discuter du rôle du
mouvement coopératif et des instituts de recherche et de
formation pour promouvoir un développement durable
des territoires.
Julie Guillemot, professeure en développement durable et
zone côtière à l’UMCS.
En février 2014, des chercheuses et chercheurs provenant de
partout au pays se sont rencontrés à Ottawa dans le cadre de
l’Initiative de recherche sur la prévention et le bien-être menée
par le Consortium national de formation en santé (CNFS). La
photo nous fait voir les participantes et participants à ces journées
de travail dont, entre autres, quatre chercheuses de l’Université
de Moncton, soit Nathalie Boivin (UMCS) et Suzanne Harrison,
Carole Tranchant et Selma Zaiane-Ghalia (UMCM).
L’atelier visait la création d’équipes de recherche pour soutenir le
dépôt de demandes de financement auprès de bailleurs de fonds
pour des projets de recherche sur la prévention et le bien-être.
Nathalie Boivin à Ottawa
