

Anik collabore dans plusieurs projets de recherche mixte en tant qu'experte chercheure dans l'approche méthodologique ethnographique, phénoménologique, et les études de cas. Sa spécialité demeure la recherche qualitative, la santé communautaire, la voix des participants, le contexte des communautés et la réalité des groupes. L'équité, la diversité et l'inclusion sont d’importants éléments de discussion à considérer lorsqu’on modèle des services de livraison en santé communautaire. Sa recherche demeure sensible aux principes de l'EDI, qui sont intégrés lors de l'élaboration du protocole de recherche - à travers les critères d'inclusion, le recrutement, le contexte communautaire, les notions d'éthique et le transfert des connaissances. La pertinence de ses travaux pour l’avancement des connaissances sur les enjeux des groupes sous-représentés est un élément important pour elle. La perspective et l'expérience des participants doivent être connues afin de modeler des services de santé communautaire qui répondent efficacement aux besoins de la population et au contexte de la communauté. Les publications, les présentations aux colloques en santé, les rencontres auprès des informateurs clés et le retour auprès des participants sont assurés dans toutes ses recherches. Elle est consciente que le stigma perçut et le stigma réel, ainsi que le facteur de la stigmatisation en société sont des obstacles à l’accès et au soutien en matière de santé pour plusieurs populations. Elle considère aussi la culture, le genre et l'identité comme des déterminants de santé importants dans l'atteinte d’une santé optimale.
« Mon intérêt comme chercheure au sein du programme en science infirmière demeure l'ouverture à l'équité, à la diversité et à l'inclusion pour toute la population. La santé est un droit pour tout, ainsi que l'accès, le respect, le choix et la qualité des soins. Le système de santé doit répondre et connaitre les différences, les obstacles, les idées et les choix afin de modeler des services et des programmes en matière de santé propice à la population et la communauté. La recherche est le début, le milieu et la conclusion sur l'opinion, le choix et la différence de la population. La recherche est un véhicule de discussion pour les différents secteurs de la société et la santé ».
Charles Gaucher est professeur titulaire à l’École de travail social de l’Université de Moncton. Détenteur du doctorat en anthropologie de l’Université Laval, il a œuvré avec plusieurs associations sourdes et de défense des droits des personnes ayant des incapacités. Ses travaux de recherche ont porté principalement sur l’interface entre l’identité sourde et les langues signées, mais également sur les communautés sourdes et le rôle des différents acteurs qui gravitent autour de celles-ci, dont les professionnels et les parents entendants qui ont un enfant sourd. Les recherches sur l’identité sourde, la parentalité et les interventions au regard de la surdité qu’il mène sont stimulantes pour lui parce qu’elles ont non seulement permis le développement d’une réflexion qui a trouvé écho dans le monde scientifique, mais surtout parce qu’elles lui ont permis de développer des outils concrets de soutien pour les personnes sourdes et les parents entendants.
Ses livres et ses articles ont permis de rendre visible et intelligible l’expérience des personnes qui se nomment elles-mêmes les Sourdes, c’est-à-dire des personnes sourdes qui communiquent principalement à l’aide d’une langue signée et qui se considèrent plutôt comme une minorité linguistique que comme un groupe de personne ayant des incapacités. L’identité qui découle de cette dynamique est souvent comprise comme une euphémisation de la condition sourde, occultant ainsi la dimension culturelle singulière que les Sourds essaient de mettre de l’avant. L’inclusion sociale de cette population pose ainsi souvent problème puisqu’elle se fait principalement sur la présupposition que la surdité est quelque chose à guérir. Les différents travaux du professeur Gaucher ont permis de réfléchir aux possibilités d’inclusion sociale qu’offrent les langues signées en tant que richesse collective. Les derniers travaux de recherche de Charles Gaucher ont aussi permis le développement d’ateliers de formation et la production d’un guide pratique qui ont donné une voix à des acteurs souvent ignorés ou négligés par le milieu de la recherche et le milieu de la surdité, soit les parents ayant un enfant sourd. Ces derniers sont souvent laissés à eux-mêmes quand vient le temps de composer avec les doutes et les inquiétudes qu’ils ont à propos de leur enfant. Surtout, ils n’ont qu’un accès partiel, et souvent partial, à des informations justes et de qualité concernant les cheminements et les options de communications possibles pour leur enfant. En donnant une voix à ces parents, le professeur Gaucher espère rendre les interventions dans le milieu de la surdité plus respectueuses du vécu particulier des parents ayant un enfant sourd.

Leyla est professeur agrégé du département de sociologie et de criminologie à l’Université de Moncton. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur les dynamiques migratoires. Il s’intéresse principalement à l’immigration francophone et aux problématiques de l’intégration socioéconomique de la diversité ethno-raciale en Acadie du Nouveau-Brunswick et au sein des autres francophonies minoritaires canadiennes; devenues des communautés d’accueil d’immigrants.
Leyla Sall considère à tout point de vue que prendre en compte les questions de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) en milieu de recherche revêt une importance capitale. Cette démarche permettrait non seulement de poser des questions plus pertinentes, complètes à l’objet de recherche; mais également peut réduire, voire éliminer, les préjugés que peuvent avoir les groupes majoritaires privilégiés envers les groupes marginalisés. À travers ses nombreuses publications scientifiques, Leyla démontre aisément que mobiliser une diversité des points de vue et d’expériences est une nécessité. D’un point de vue éthique, il estime, d’ailleurs que le fait d’exclure les personnes des communautés marginalisées au sein des équipes des recherches et des participants peut causer des iniquités en termes de répartition des retombées positives de la recherche aussi bien en sciences sociales que dans les sciences naturelles et la recherche médicale.
En termes des stratégies pour créer et maintenir un environnement de recherche plus diversifié, inclusif et équitable, Leyla prône l’application effective des politiques d’équité en matière d’emploi ; l’action d’étendre le modèle de recherche partenariale avec les Premières Nations à tous les groupes désignés et l’intégration des principes EDI dans le milieu de recherche, en le considérant non pas comme un cadeau offert aux personnes de groupes désignés, mais un impératif à l’innovation et à l’excellence.
« Du point de vue épistémologique et méthodologique des équipes de chercheurs incluant des personnes jusqu’ici marginalisées, voire racisées, permet d’avoir un regard et des perspectives plus diversifiées sur l’objet de recherche. Cela est particulièrement vrai en sciences humaines et sociales où le regard et le point de vue des femmes et des noirs sur leurs propres réalités ont été marginalisés par des chercheurs qui étaient en majorité des hommes blancs. »
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« Mon intérêt comme chercheure au sein du programme en science infirmière demeure l'ouverture à l'équité, à la diversité et à l'inclusion pour toute la population. La santé est un droit pour tout, ainsi que l'accès, le respect, le choix et la qualité des soins. Le système de santé doit répondre et connaitre les différences, les obstacles, les idées et les choix afin de modeler des services et des programmes en matière de santé propice à la population et la communauté. La recherche est le début, le milieu et la conclusion sur l'opinion, le choix et la différence de la population. La recherche est un véhicule de discussion pour les différents secteurs de la société et la santé ».

Charles Gaucher est professeur titulaire à l’École de travail social de l’Université de Moncton. Détenteur du doctorat en anthropologie de l’Université Laval, il a œuvré avec plusieurs associations sourdes et de défense des droits des personnes ayant des incapacités. Ses travaux de recherche ont porté principalement sur l’interface entre l’identité sourde et les langues signées, mais également sur les communautés sourdes et le rôle des différents acteurs qui gravitent autour de celles-ci, dont les professionnels et les parents entendants qui ont un enfant sourd. Les recherches sur l’identité sourde, la parentalité et les interventions au regard de la surdité qu’il mène sont stimulantes pour lui parce qu’elles ont non seulement permis le développement d’une réflexion qui a trouvé écho dans le monde scientifique, mais surtout parce qu’elles lui ont permis de développer des outils concrets de soutien pour les personnes sourdes et les parents entendants.
Ses livres et ses articles ont permis de rendre visible et intelligible l’expérience des personnes qui se nomment elles-mêmes les Sourdes, c’est-à-dire des personnes sourdes qui communiquent principalement à l’aide d’une langue signée et qui se considèrent plutôt comme une minorité linguistique que comme un groupe de personne ayant des incapacités. L’identité qui découle de cette dynamique est souvent comprise comme une euphémisation de la condition sourde, occultant ainsi la dimension culturelle singulière que les Sourds essaient de mettre de l’avant. L’inclusion sociale de cette population pose ainsi souvent problème puisqu’elle se fait principalement sur la présupposition que la surdité est quelque chose à guérir. Les différents travaux du professeur Gaucher ont permis de réfléchir aux possibilités d’inclusion sociale qu’offrent les langues signées en tant que richesse collective. Les derniers travaux de recherche de Charles Gaucher ont aussi permis le développement d’ateliers de formation et la production d’un guide pratique qui ont donné une voix à des acteurs souvent ignorés ou négligés par le milieu de la recherche et le milieu de la surdité, soit les parents ayant un enfant sourd. Ces derniers sont souvent laissés à eux-mêmes quand vient le temps de composer avec les doutes et les inquiétudes qu’ils ont à propos de leur enfant. Surtout, ils n’ont qu’un accès partiel, et souvent partial, à des informations justes et de qualité concernant les cheminements et les options de communications possibles pour leur enfant. En donnant une voix à ces parents, le professeur Gaucher espère rendre les interventions dans le milieu de la surdité plus respectueuses du vécu particulier des parents ayant un enfant sourd.

Leyla est professeur agrégé du département de sociologie et de criminologie à l’Université de Moncton. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur les dynamiques migratoires. Il s’intéresse principalement à l’immigration francophone et aux problématiques de l’intégration socioéconomique de la diversité ethno-raciale en Acadie du Nouveau-Brunswick et au sein des autres francophonies minoritaires canadiennes; devenues des communautés d’accueil d’immigrants.
Leyla Sall considère à tout point de vue que prendre en compte les questions de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) en milieu de recherche revêt une importance capitale. Cette démarche permettrait non seulement de poser des questions plus pertinentes, complètes à l’objet de recherche; mais également peut réduire, voire éliminer, les préjugés que peuvent avoir les groupes majoritaires privilégiés envers les groupes marginalisés. À travers ses nombreuses publications scientifiques, Leyla démontre aisément que mobiliser une diversité des points de vue et d’expériences est une nécessité. D’un point de vue éthique, il estime, d’ailleurs que le fait d’exclure les personnes des communautés marginalisées au sein des équipes des recherches et des participants peut causer des iniquités en termes de répartition des retombées positives de la recherche aussi bien en sciences sociales que dans les sciences naturelles et la recherche médicale.
En termes des stratégies pour créer et maintenir un environnement de recherche plus diversifié, inclusif et équitable, Leyla prône l’application effective des politiques d’équité en matière d’emploi ; l’action d’étendre le modèle de recherche partenariale avec les Premières Nations à tous les groupes désignés et l’intégration des principes EDI dans le milieu de recherche, en le considérant non pas comme un cadeau offert aux personnes de groupes désignés, mais un impératif à l’innovation et à l’excellence.
« Du point de vue épistémologique et méthodologique des équipes de chercheurs incluant des personnes jusqu’ici marginalisées, voire racisées, permet d’avoir un regard et des perspectives plus diversifiées sur l’objet de recherche. Cela est particulièrement vrai en sciences humaines et sociales où le regard et le point de vue des femmes et des noirs sur leurs propres réalités ont été marginalisés par des chercheurs qui étaient en majorité des hommes blancs. »