Plus d’un quart de siècle d’expériences de stages à l’international
à l’École de travail social
Hélène Albert, Marie-Lyne Caron et Isabel Lanteigne
École de travail social
Cet automne, sept étudiantes ont été sélec-
tionnées pour effectuer un stage à l’interna-
tional d’une durée de douze semaines en
Belgique (2), en Suisse (2) et au Maroc (3).
L’offre des stages est l’œuvre du professeur
Nasser Baccouche qui, en 1988, a officialisé la
première entente avec l’Institut national du
travail et des études sociales (INTES), à Tunis,
en Tunisie. Depuis, plus d’une centaine de
stagiaires ont eu le privilège d’être des ambas-
sadrices de l’École de travail social à l’étranger.
Dans un souci de réciprocité, l’École de travail
social a également accueilli, au cours des
années, des stagiaires et des professeures et
professeurs provenant de plusieurs pays
(Suisse, Espagne, Finlande, Allemagne,
Belgique, France, Tunisie, p. ex.). Aussi, les
quelques occasions où les professeures et
professeurs d’ici et d’ailleurs se sont réunis ont
permis de partager des stratégies utilisées
pour la promotion, la sélection, la préparation,
le séjour et le débreffage au retour du stage
international.
Pour les étudiantes et étudiants en travail
social, un tel stage s’avère pertinent dans la
mesure où il les plonge dans des contextes
différents imposant un regard réflexif tout en
leur permettant de s’adapter à des pratiques
sociales et professionnelles d’ailleurs. Cette
ouverture à l’Autre constitue un apprentissage
transférable pour la pratique en contexte cana-
dien.
Depuis environ cinq ans, un encadrement plus
serré est offert à l’aide d’outils pédagogiques
qui favorisent les apprentissages et la réflexion
critique des stagiaires, tels que le recours à
des fiches d’incident critique. L’encadrement
des stagiaires à l’international comporte deux
dimensions, soit l’
accompagnement
et la
supervision
. L’
accompagnement
offre un sou-
tien lors de situations personnelles et profes-
sionnelles difficiles et un appui pédagogique
permettant de faire des liens théorie-pratique
adaptés au contexte international. La
supervi-
sion
, quant à elle, vise l’atteinte des objectifs
d’apprentissage par l’entremise des diverses
modalités d’évaluation spécifiques au stage
international.
Au-delà de la contribution soutenue du Bureau
de la coordination des stages, l’offre des
stages à l’international n’est possible que si ce
dernier peut compter sur l’engagement de
toute l’équipe de l’École. Il doit aussi compter
sur le soutien engagé de son institution, nota-
mment de sa Faculté et du Service de mobilité
internationale, ainsi que sur la collaboration de
ses homologues des pays partenaires, et ce,
dans une volonté de réciprocité.
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