Le Courant - Janvier 2018 - page 18

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Université de Moncton, campus de Shippagan
LA RECHERCHE
Les matériaux composites biodégradables : une alternative avantageuse aux traitements
plus traditionnels comme la greffe de tissus ou l’utilisation de prothèses
Le Colloque COSSI 2018 lance son appel à communications
Lesmaladies, les blessures et les traumatismes peuvent causer
des dommages et la dégénérescence des tissus humains, qui
nécessitent alors d’être traités pour en faciliter la réparation
ou la régénération. Conséquemment, la science des matériaux
est confrontée depuis des décennies au défi de développer
des biomatériaux avancés et multifonctionnels capables de
substituer, de façon permanente ou temporaire, les parties
endommagées. Dans le cas de l’ingénierie des tissus osseux,
de tels matériaux sont nécessaires lorsqu’une section d’os est
manquante et que l’espace doit être rempli, par exemple à la
suite d’un accident ou après l’ablation d’une tumeur.
Justement, un nouvel axe de recherche au « Laboratoire de
recherche en matériaux et micro-spectroscopies Raman et
FTIR » porte sur le développement de matériaux composites
biodégradables et leurs utilisations pour la reconstruction
osseuse. Ces matériaux constituent une alternative
avantageuse aux traitements plus traditionnels comme la
greffe de tissus ou l’utilisation de prothèses.
Durant l’été 2017, les professeurs Jacques Robichaud,
Marie-Hélène Thibault et Yahia Djaoued ont dirigé les
travaux de recherche des étudiants Chloé Comeau, Audrey
Dans l’ordre habituel : Chloé Comeau, Guillaume Vienneau
et Audrey Isabel Chiasson. Debout : Marie-Hélène Thibault,
Yahia Djaoued et Jacques Robichaud.
Isabel Chiasson et Guillaume Vienneau qui ont travaillé
au développement de nouveaux matériaux composites
biodégradables de Bioglass® et de chitosane fonctionnalisé
aux acides boroniques en utilisant différentes techniques
telles que la lyophilisation, l’électrodéposition, des particules
colloïdales sphériques, etc.
Monica Mallowan, professeure en sciences de
l’information à l’UMCS, et ses collègues, les professeurs
Vincent Liquète, de l’Université de Bordeaux, et Christian
Marcon, de l’Université de Poitiers, en France, membres
du Groupe de recherche en information, communication
et documentation durables (GRICODD), lancent l’
appel à
communications
pourleprochaincolloque
Communication,
organisation, société du savoir et information
(COSSI).
Les travaux sont prévus se tenir du 24 au 25 mai 2018, sous
la thématique du
« Processus de normalisation et durabilité
de l’information »
.
La problématique de la normalisation de l’information
a nourri le champ des sciences de l’information et de la
communication, et au-delà, celui des sciences humaines
et sociales, ou des sciences et techniques depuis déjà
quelques décennies. Vue comme centrale dans la société
contemporaine et foncièrement pluridisciplinaire, la norme
ne concerne pas uniquement l’industrie et l’informatique,
mais également les domaines, entre autres, du droit, de la
sociologie, de la psychologie, des sciences de l’information et
de la communication, de l’éducation, de la science politique
ou encore de l’économie.
Les contributions au COSSI 2018 sont appelées à traiter de la
normalisation et de la standardisation face à l’intégration des
normes dans la gestion de l’information, face à la formation et
à la capitalisation des savoirs, à l’identification et à l’analyse
des structures, des logiques et des acteurs d’influence dans
la production des normes et des standards, ainsi qu’à l’état
de l’adoption des normes et des standards dans les différents
domaines d’activité et les milieux organisationnels.
Les détails de l’appel à communications du COSSI 2018 sont
disponibles à l’URL :
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