Le Courant - Janvier 2016 - page 17

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Nos profs sur la route
La professeure
Monica Mallowan présente
à la conférence Going Global
Monica Mallowan,
professeure agrégée
en gestion de
l’information, a
présenté, en juin
2015, à l’occasion
de la dernière conférence Going Global (Londres,
Royaume-Uni), une communication par affiche intitulée
« Towards a cultural shift through the implementation
of sustainable information, communication and
documentary practices ».
La contribution de la professeure Mallowan, réalisée
dans le cadre des recherches du GRICODD (Groupe
de recherche en information, communication et
documentation durables), abordait la question
des pratiques durables en matière d’information,
communication et documentation, pour traiter ensuite
des concepts de littératie, culture et intelligence de
l’information, de la transversalité de la connaissance
dans la bio-, socio- et éconosphère, pour conclure avec
la proposition d’un changement de paradigme par
l’approche transdisciplinaire.
Organisée par le British Council, institution
gouvernementale britannique dédiée à la promotion
de la culture et de l’éducation, la conférence Going
Global réunit chaque année des spécialistes du monde
entier qui, grâce à la formule des tables rondes, des
affiches et des ateliers de résolution de problèmes,
cherchent à trouver des solutions aux défis confrontant
les établissements d’enseignement, ainsi qu’à identifier
les tendances émergentes en matière de formation, de
recherche et d’innovation, entre autres.
Parmi les conclusions des travaux de Going Global 2015
qui réunissait au-delà de 1 300 participants, il mérite
de relever celles qui reconnaissaient l’impératif d’une
éducation interdisciplinaire pour la formation des leaders
de demain, ainsi que le rôle de l’information dans
l’avancement de la recherche, dans un environnement
socioéconomique de plus en plus compétitif.
Conférence au Michigan
sur la survie hivernale
des huitres
Elise Mayrand, professeure à l’UMCS, a
présenté une conférence sur la stratégie
de survie des huitres durant l’hiver.
La conférence portait sur les travaux
réalisés en collaboration avec Luc
Comeau (Pêches et Océans Canada)
et André Mallet (Mallet Research
Services Ltd.). Dans le nord du Nouveau-
Brunswick, les huitres vivent pendant près de cinq mois
dans de l’eau de mer à -1 °C. Les huitres restent alors
fermées la majorité du temps, ce qui implique qu’elles
doivent contracter leur muscle adducteur (qui tient la
coquille fermée) de façon prolongée. Elles doivent donc
fournir de l’énergie à ce muscle, malgré leur incapacité
à s’alimenter pendant la période hivernale. Nous avons
démontré que, de temps en temps, elles ouvrent très
légèrement leur coquille et que ces ouvertures sont
suffisantes pour permettre des échanges minimaux avec
l’eau de mer oxygénée. Les huitres sont ainsi capables
d’utiliser leurs réserves de lipides, riches en énergie,
mais accessibles seulement en présence d’oxygène.
Ces ouvertures occasionnelles leur permettent aussi
d’évacuer des déchets métaboliques et d’éviter ainsi
une accumulation de produits toxiques dans leurs tissus
qui pourraient leur être fatales. Nos résultats apportent
des éléments qui expliquent en partie comment les
huitres réussissent généralement à survivre à l’hiver à
un taux de 95 %. Ils soulèvent aussi des pistes quant aux
évènements environnementaux qui pourraient réduire la
capacité de survie hivernale des huitres.
Mayrand E, Comeau LA&Mallet A. How does
the Eastern oyster cope with living as an almost
closed system during winter? 81
e
colloque annuel de
l’American Malacological Society, 28 - 31 aout 2015,
Pellston, Michigan, É.-U.
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