Le Courant - Janvier 2016 - page 16

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Université de Moncton, campus de Shippagan
Nos profs sur la route
La professeure Claudine Auger au COSSI 2015
Nathalie Boivin invitée par l’Université d’Ottawa
Madame ClaudineAuger, professeure d’anglais
à l’UMCS a présenté sa classe inversée sous
l’angle interdisciplinaire à l’occasion du colloque
Communication, organisation, société du savoir et
information (COSSI) qui se déroulait à l’Université de
Montréal, en juin dernier. De nombreux participantes et
participants de la communauté de la recherche et de la
pratique de plusieurs domaines étaient présents à cette
communication. Ainsi, plusieurs échanges en lien avec
cette nouvelle approche pédagogique ont pu avoir lieu.
Titre :
« La classe inversée : stratégie pédagogique pour
des apprentissages plus durables »
Résumé
: Le manque de temps généralisé en salle
de classe magistrale traditionnelle ainsi que plusieurs
autres défis qui en découlent ont été à l’origine de
l’expérimentation de la classe inversée comme stratégie
pour favoriser un meilleur transfert des connaissances
dans le but ultime d’une plus grande durabilité des
apprentissages, et ce, sans compromettre le futur des
apprenantes et apprenants. La classe inversée, méthode
d’enseignement active et novatrice, inverse la structure
traditionnelle d’enseignement magistral. La théorie
est désormais introduite à la maison en utilisant les
technologies et le temps en classe récupéré est réservé
à l’approfondissement de la matière. L’implantation
de cette stratégie pendant deux sessions universitaires
dans le cours d’anglais langue secondeANGL1021 a
servi à expérimenter la réorganisation des savoirs en
mettant la communication et l’information au service
de ces savoirs. À la lumière des résultats positifs de
cette implantation, cette communication témoigne du
bienfait de la classe inversée comme stratégie active
d’enseignement et appelle à plusieurs changements
comme le renouvèlement des pratiques pédagogiques et
l’interdisciplinarité.
Nathalie Boivin, chef du Secteur science infirmière
et chercheuse de l’UMCS, a présenté une
vidéoconférence sur la « Littératie en santé : pour
un service de santé sécuritaire et de qualité »,
en octobre 2015, dans le cadre du Programme
d’excellence professionnelle du Consortium
national de formation en santé (CNFS) – volet
Université d’Ottawa.
Le Conseil canadien de l’apprentissage estime que
« 60 % des adultes canadiens sont incapables d’obtenir
des renseignements et des services de santé, de les
comprendre et d’agir en conséquence, et de prendre
eux-mêmes les décisions appropriées relatives à leur
santé » (2008, p. 5). Cela limite leur capacité de
prendre en charge leur santé. De plus, les intervenants-
santé surestiment souvent les capacités de littératie
de leurs clients (Boivin, Arsenault et Gaucher, 2011;
PEILA, 2008; ACSP, 2007). Ce faisant, ils contribuent
à communiquer de l’information à leurs clients d’une
façon qui limite sa pleine appropriation. Cet atelier
présente des techniques éprouvées permettant d’assurer
que l’intervenant-santé communique d’une façon
optimale avec son client, et ce, peu importe son niveau
de littératie en santé. Un intervenant sensibilisé et outillé
à intervenir adéquatement contribuera à offrir un service
facilitant l’accès à l’information, ce qui devient un outil
d’
empowerment
pour la clientèle.
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