DE MONTRÉAL À MONCTON
À l'automne 1995, l'Université de Moncton a choisi de faire confiance à l'étudiant qui tentait de terminer sa thèse de doctorat sur les Noirs américains de Gary, Indiana. Comme ces protagonistes fascinants qui avaient quitté le Sud, j'ai quitté mon lieu de naissance à la fin de l'été 1996 après avoir déposé le fruit de mes recherches. La carrière que je mène depuis au sein du Département d'histoire et de géographie est centrée sur mes intérêts pour l'histoire sociale des États-Unis, mais elle s'est à ce point élargie qu'il est parfois difficile de faire comprendre - simplement - ce que je fais.
À l'été 2003, ma collègue Nicole Lang du campus d'Edmundston m'invitait à joindre le groupe de recherche en devenir sur l'histoire du travail au Nouveau-Brunswick. Flatté par cet appel et l'intérêt de travailler de près avec des historiens de renom, j'ai accepté immédiatement. Les activités de recherche et de liaisons avec des partenaires communautaires réalisées depuis l'obtention, en 2005, d'une subvention du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada furent déterminantes pour l'historien que j'étais et que je suis devenu. Le site web (www.lhtnb.ca) de notre équipe vous donnera un aperçu du caractère ambitieux de ce travail collectif.
DE LA CLASSE À LA TOILE
Mes premiers pas comme enseignant ont été marqués par des efforts visant à faire comprendre les bénéfices de l'intégration disciplinée des nouvelles technologies dans un domaine comme l'histoire. L'inventaire des projets élaborés depuis quinze ans auprès des étudiantes et des étudiants est trop long (et banal) pour se mériter une place dans cette modeste page. C'est quand même par les réussites et les échecs inhérents au quotidien de l'universitaire en action que j'ai appris - je pense - à contrôler des outils non seulement capables de faire perdre l'art de vivre, mais aussi l'art du travail. Seuls les résultats des prochaines années prouveront si j'ai raison ou tort de penser ainsi.
Les limites des composantes classiques du travail en milieu universitaire (recherche, enseignement et services à la collectivité) sont repoussées à une vitesse folle par les progrès technologiques, mais aussi par les formes qu'ils donnent aux voies de la communication sur Internet. J'ai résisté aux pressions de joindre les réseaux sociaux, mais pas à la tentation d'apprivoiser les outils technologiques les plus simples à intégrer au quotidien de l'universitaire. Bien modestes depuis leur création, ces outils de communication incluent un blogue, Twitter et YouTube. Ils aideront bientôt à élargir et consolider mes liens intellectuels avec les étudiantes et les étudiants, notamment celles et ceux qui portent un intérêt pour l'histoire des États-Unis. Pour une approche plus traditionnelle, consultez les autres sections de mon site personnel ou, encore mieux, inscrivez-vous à mes cours!
© 2011, Nelson Ouellet. Tous droits réservés.