Le consentement

Le consentement

Le consentement

Le consentement sexuel est l’accord qu’une personne donne à une autre au moment de participer à une activité sexuelle. Ce consentement doit être donné de façon volontaire, c’est-à-dire qu’il doit s’agir d’un choix libre et éclairé. Le consentement n’est valable que s’il a été donné librement et de façon renouvelée. La personne doit être apte à consentir et être en possession de ses moyens. Par conséquent, ses facultés ne doivent pas être affaiblies par quoi que ce soit, notamment par l’alcool, par les sédatifs ou par l’usage de toute autre drogue.

Il est essentiel de bien comprendre ce qui suit :

  • Le silence et la non-communication ne doivent, en aucun cas, être interprétés comme un consentement.
  • Une personne ayant les facultés affaiblies ne peut pas donner son consentement. Il est jugé non valide.
  • Une personne ne peut pas donner son consentement si elle dort, est inconsciente ou est incapable, pour d’autres raisons, de communiquer.
  • La personne qui a subi de l’intimidation, du chantage, des menaces ou qui est contrainte à prendre part à un acte sexuel n’y consent pas librement.
  • Le fait d’avoir consenti par le passé à une relation sexuelle ou à une fréquentation ne suppose pas que le consentement est donné pour toute activité sexuelle ou relation subséquente. Par exemple, embrasser ou caresser quelqu’un ne signifie pas que l’on consent à d’autres actes sexuels.
  • Une personne peut changer d’avis et dire non à tout moment, même au cours d’une activité sexuelle.
  • Une personne ne peut pas donner un consentement libre et éclairé à une personne qui abuse de sa position de pouvoir, de confiance ou d’autorité (professeure, professeur, entraîneuse, entraîneur, employeur, etc.). Son consentement est jugé non valide.
  • La seule personne responsable de la violence à caractère sexuel est la personne qui la commet.