Le Courant - Juin 2017 - page 16

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Université de Moncton, campus de Shippagan
RECHERCHE
Alain Patoine reçoit des chercheurs de
l’ISMER et de l’UQAR
Professeur-chercheur à l’UMCS au sein du programme
de baccalauréat en développement durable et zone côtière
(BDDZC), Alain Patoine a accueilli André Rochon,
professeur en géologie marine à l’Institut des sciences de
la mer de Rimouski (ISMER), et Iliana Aguilar, candidate
à la maitrise en océanographie à l’Université du Québec à
Rimouski (UQAR), du 15 au 19 mai 2017 au campus de
Shippagan. Aidés d’Alexandre Flynn, stagiaire du Cégep
de Sainte-Foy en techniques de bioécologie et futur étudiant
Le professeur Nicolas Landry se
joint à un groupe de recherche
Le professeur d’histoire Nicolas Landry se
joint au groupe de recherche sur la présence
basque à Terre-Neuve durant les 16
e
, 17
e
et 18
e
siècles. Ce groupe est dirigé par le
professeur Brad Loewen, de l’Université
de Montréal. En plus de préparer un numéro spécial
de la revue
Newfoundland and Labrador Studies
, le groupe
s’intéresse aussi aux fouilles archéologiques qu’effectuera
la professeure Catherine Losier, de la Memorial University,
à Saint-Pierre et Miquelon. Le professeur Landry collabore
avec la professeure Losier en partageant ses résultats de
recherche sur l’histoire de cet archipel durant la deuxième
moitié du 18
e
siècle.
Véhicule aérien léger, science et érosion :
imagerie aérienne et GPS haute résolution
dans la mesure du trait de côte à Cap-Bateau
Un travail de collaboration entre l’UMCS, le ministère du
Développement de l’énergie et des ressources du Nouveau-
Brunswick et le Groupe RégeNord inc., financé par le Fonds
en fiducie pour l’environnement du Nouveau-Brunswick
(FFENB) a permis de tester une nouvelle méthode de
positionnement du trait de côte dans le but de mieux mesurer
l’érosion. Il s’agit de la première phase d’un projet qui devrait
durer cinq ans.
Depuis quelques années, André Robichaud, professeur de
géographie et de développement durable en zone côtière de
l’UMCS, expérimente différentes façons de mesurer le recul
côtier avec comme objectif de pouvoir prendre des mesures
très précises du trait de côte chaque année aux mêmes endroits.
au BDDZC, ils ont procédé au carottage des sédiments de la
rivière Pokemouche. Dans le cadre de ses travaux de maitrise,
Iliana procèdera, entre autres, à l’analyse taxonomique
des grains de pollen et des kystes de dinoflagellés (algues
unicellulaires) dans les différentes strates de sédiments
représentant diverses époques remontant à la fin du XIX
e
siècle. Il lui sera ainsi possible de voir comment la flore
terrestre de la région et comment la qualité de l’eau ont
changé au cours du dernier siècle. En comparant ces
données avec des données climatiques et des données sur les
transformations du territoire (développement agricole, urbain,
industriel), elle évaluera l’importance relative des facteurs
climatiques (difficilement gérables) et ceux anthropiques
(gérables) sur la biodiversité et la productivité biologique de
l’écosystème de la rivière Pokemouche, tant du côté terrestre
qu’aquatique. Spécialiste des paléoenvironnements marins,
André a pu constater dans la rivière Pokemouche la présence
de formes peu étudiées de kystes de dinoflagellés, reflet du
caractère hybride « océanique-continental » des estuaires de
la région.André cosupervisera les travaux d’Iliana avecAlain
qui a déjà fait un suivi de la qualité des eaux de plusieurs
rivières de la péninsule Acadienne. À terme, ces travaux de
recherche indiqueront si l’écosystème de la Pokemouche est
plutôt sensible ou plutôt résistant aux facteurs de changement
naturels et humains qui agissent à long terme. L’échange
a été rendu possible grâce au Programme de coopération
universitaire en enseignement supérieur et recherche Québec/
Nouveau-Brunswick.
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