« Ce qui m'a vraiment impressionné, c'est le fait que ces inuit, ces canadiens, peuvent prendre un morceau de pierre à l'état brut - et il n'y a rien de beau dans une roche à l'état brut - et de façonner une sculpture qui présente une image, raconte une histoire. C'est si particulier, si rare. C'était impossible de ne pas aimer ces objets. Ce sont ces caractéristiques qui m'ont fait tomber en amour avec ces objets si uniques. »
Extrait: « Il s'agit d'une collection privée offerte à l'Université par Isadore Fine et son épouse, Esther, éminents citoyens de la ville de Moncton. [...]
Les 242 pièces d'art ont été collectionnées de 1962 à 1975 et datent de l'époque classique de l'art inuit des années 1930 à 1975. [...] Au-delà de 150 artistes sont représentés, dont les plus célèbres Etungat, Pauloosie, Seenalak, Kananginak, Kenojuak et Pudlo. La collection se démarque par la variété étonnante de matériaux utilisés, notamment la pierre, la stéatite (pierre à savon), les os fossilisés, le granit, le bronze et l'argent. On y retrouve également une pièce de tissage et de nombreuses sérigraphies.
Les Fine ont fait don de leur collection à l'Université dans le but de permettre à la communauté universitaire ainsi qu'aux citoyens de Moncton et d'ailleurs de découvrir l'une des plus belles collections privées en Atlantique. Les donateurs posaient toutefois comme condition qu'elle soit exposée dans son entièreté dans un même lieu et qu'elle soit accessible gratuitement à la communauté. »
Tiré de l'Hebdo-Campus (Université de Moncton), 5 octobre 1995, p. 1-2.