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D’Edmundston à Moncton, Sabah-Izayah Cyr, docteure en psychologie!
D’Edmundston à Moncton, Sabah-Izayah Cyr, docteure en psychologie!
Jeudi 04 Juillet 2024

Dix ans après l’obtention de son diplôme d’études secondaires à la Cité des jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston, Sabah-Izayah Cyr est aujourd’hui titulaire d’un doctorat professionnel en psychologie de l’Université de Moncton! Ce long chemin parcouru, elle le doit à son amour pour les études, ponctué d’une bonne dose de persévérance et d’une résilience à toute épreuve. Originaire de Sainte-Anne-de-Madawaska, cette jeune femme de 28 ans n’a jamais ménagé ses efforts qui ont été récompensés le 31 mai dernier au campus de Moncton quand elle est montée sur l’estrade du ceps Louis-J.-Robichaud afin de recevoir son parchemin amplement mérité. Sa route n’était pourtant pas tracée d’avance. Elle a amorcé ses études universitaires en s’inscrivant au baccalauréat en administration des affaires lors de la rentrée de septembre 2014 au campus d’Edmundston (UMCE). « Quand j’ai amorcé ma deuxième année, en septembre 2015, je pensais déjà changer de programme. J’ai assisté à tous mes cours lors de la première journée de la rentrée, puis j’ai consulté le conseiller en orientation de l’UMCE et c’est là que nous avons déterminé que la psychologie était vraiment mon domaine », a-t-elle raconté. L’adaptation à son nouveau programme en psychologie s’est faite progressivement, si bien qu’elle figurait au tableau d’honneur du décanat des études dès la session d’hiver 2016. Elle a poursuivi ses études au campus de Moncton en septembre 2016 pour y décrocher son diplôme de baccalauréat ès arts (spécialisation en psychologie) en mai 2019. Un point tournant de ses études a été la production en 2019 de son mémoire de recherche intitulé « Les processus perceptuels et attentionnels dans la confusion entre le dégout et la colère ». Elle a présenté ses travaux au 41e congrès annuel de la Société québécoise pour la recherche en psychologie à Mont-Tremblant, puis au 30e Colloque des jeunes chercheurs et chercheuses de l’Université de Moncton. Ce même mémoire deviendra un article qui sera publié en 2023 en partenariat avec d’autres jeunes chercheurs (Exploration of visual factors in the disgust-anger confusion: The importance of the mouth.  Hendel, E., Gallant, A., Mazerolle, M.-P., Cyr, S.-I., & Roy-Charland, A. (2023). « Lors de ma dernière année de baccalauréat, j’ai pris la décision ambitieuse de faire ma demande dans le programme de doctorat professionnel en psychologie afin de devenir psychologue. Cependant, ce programme est contingenté et, à l’époque, seulement huit étudiants étaient acceptés par année. Mon profil n’était pas tout à fait comme les autres étudiants. Les autorités professorales examinent plusieurs composantes, notamment les notes et l’implication dans les laboratoires de recherche. Moi, je n’avais pas fait autant de recherche que les autres. J’avais en revanche un grand bagage d’expérience en implication communautaire. J’étais engagée dans tout! J’ai fait beaucoup de bénévolat, par exemple avec le Tournoi de golf des célébrités Roch-Voisine, le Relais pour la vie, l’expo-sciences à titre de juge, dans les laboratoires cognitifs de l’Université, avec le recrutement de l’Université de Moncton et d’autres organismes de la région. J’ai aussi été membre du conseil d’administration de l’Escale MadaVic, de la SANB et secrétaire du comité organisateur et administratif de l’A.É.A.P.N.B. depuis 2018. » Sabah-Izayah Cyr est bien connue dans le Nord-Ouest au sein de la distribution de l’ancien spectacle de L’Acadie des terres et forêts en fête. Elle y a joué plusieurs rôles durant dix ans, dont de nombreuses saisons en incarnant la sympathique tante Blanche. Pour les gens qui la connaissent, Sabah-Izayah adore socialiser, faire rayonner sa bonne humeur et offrir son soutien à d’autres personnes dans le besoin. Elle relate ses merveilleuses expériences de travail avec les psychologues de la région, notamment Claude Beaulieu, avec qui elle obtient son premier travail dans un centre de psychologie, et Hélène Ouellet, avec qui elle effectue son tout premier stage de son doctorat professionnel en psychologie. « Un stage qui m’a particulièrement marquée est celui qui était orienté vers les soins aux adultes et les soins avancés au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont à Moncton où j’ai travaillé dans les cliniques obstétriques, en oncologie et avec des gens aux prises avec des douleurs chroniques. C’était l’époque de la COVID-19. Les familles n’avaient pas le droit de visiter leurs proches malades. Cela a été une des expériences les plus difficiles, mais aussi l’une des plus belles de ma vie. Les personnes que j’ai rencontrées et que j’ai eu la chance de soutenir durant ce chamboulement planétaire m’ont également ouvert les yeux sur comment la vie humaine est belle, unique et fragile. » Elle fait actuellement sa résidence avec le Réseau de santé Vitalité sous la supervision d’Hélène Ouellet. « J’ai accepté un nouveau poste avec Vitalité, a-t-elle précisé. J’offre mes services aux employés du réseau de la province. Mes rencontres se font en partie virtuellement et je suis également appelée à me déplacer dans la province où mes services sont nécessaires ». « Si tout se passe bien, je deviendrai psychologue accréditée dans un an. J’ai un gros examen écrit EPPP (examen de la pratique professionnelle en psychologie) et un examen oral d’éthique avec le Collège des psychologues du Nouveau-Brunswick », a-t-elle expliqué en sachant qu’elle devra y mettre les bouchées doubles. Et que retient Sabah-Izayah Cyr de ses années à l’Université de Moncton? « J’ai rencontré tellement de belles personnes tout au long de mon parcours universitaire, lâche-t-elle sans hésiter. Je me suis attachée autant aux autres étudiants que je considère maintenant des amis, mais également aux professeurs de l’Université. Quand je suis arrivée à Moncton, j’ai rencontré une professeure originaire de Saint-Basile, Annie Roy-Charland. Elle est devenue ma superviseure de thèse pour mon mémoire de baccalauréat et pour ma thèse de doctorat. Elle a changé le cours de mon histoire le jour où elle m’a incluse au sein de son laboratoire cognitif. Je suis du type à m’impliquer dans ma région et les discours que j’ai entendus m’ont convaincue que je peux faire une différence près de chez moi. ». Voilà une autre histoire à succès, celle de Sabah-Izayah Cyr.

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Soutenance de thèse d’Adeline Tefoue Nguimfack
Soutenance de thèse d’Adeline Tefoue Nguimfack
Jeudi 27 Juin 2024

Adeline Tefoue Nguimfack, professeure au Secteur science infirmière de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE), a soutenue avec succès sa thèse de maitrise en science infirmière du campus de Moncton, le mercredi 26 juin dernier. Sa thèse s’intitulait « Attente des résultats d’épreuves diagnostiques d’un cancer : impact sur la résilience de femmes d’origine immigrante ». Le jury était composé de la présidente, Tina Emond, professeure et chef du Secteur science infirmière au campus d’Edmundston; de la directrice de thèse, Suzanne Harrison, professeure à l’École de science infirmière au campus de Moncton; de l’examinatrice interne, Anik Dubé, professeure à l’École de science infirmière au campus de Moncton; et de l’évaluateur externe Idrissa Beogo, professeur à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa. Le cancer affecte de plus en plus de femmes dans le monde et au Canada. Les personnes en attente des résultats d’épreuves diagnostiques d’un cancer vivent beaucoup d’émotions négatives et de stress. Bien que plusieurs études aient été faites sur le cancer, celles touchant les femmes explorent peu les aspects psychologiques positifs, surtout en lien avec la résilience requise pour les aider à y faire face. Malgré la population croissante de femmes d’origine immigrante au Canada, aucune étude n’a été répertoriée chez celles-ci en lien avec la résilience, spécifiquement durant la période d’attente des résultats d’épreuves diagnostiques d’un cancer. Les études réalisées chez elles portent surtout, sur la prévalence et l’incidence du cancer ainsi que les barrières d’accessibilité au dépistage. D’autres études faites chez les personnes immigrantes révèlent tout de même que celles-ci vivent de nombreuses situations de stress telles que le déracinement de leur réseau, la barrière linguistique, le choc culturel, les pertes antérieures et certaines croyances culturelles, qui peuvent avoir non seulement un impact psychologique important, mais aussi retarder le diagnostic et rallonger ainsi la durée de l’attente. Ces stresseurs nécessitent que les personnes immigrantes mettent en place des stratégies pour y faire face. L’infirmière, dans son rôle de tuteur de résilience, doit pouvoir explorer les facteurs qui aident les personnes à rester résilientes afin de mieux les accompagner. De plus, avec la montée croissante de l’immigration, le personnel soignant est appelé à avoir une compétence culturelle, afin d’offrir des soins qui tiennent compte de la culture des bénéficiaires. De ce fait, une étude qualitative, inspirée du modèle de la « casita » de la résilience de Vanistendael et Lecomte (2000) a été choisie dans le but de comprendre l’expérience vécue des femmes d’origine immigrante qui attendent les résultats d’épreuves diagnostiques d’un cancer d’une part, et d’autre part, d'identifier l’impact que ce vécu a eu sur leur résilience. Des entrevues semi-dirigées ont été effectuées auprès de sept femmes d’origine immigrante qui ont déjà eu à attendre des résultats d’épreuves diagnostiques d’un cancer. À la suite de l’analyse des données selon l’approche interprétative préconisée par Benner (1994), quatre grands thèmes, seize thèmes et plusieurs sous-thèmes ont été mis en évidence. Les résultats révèlent que les femmes ont eu une première alerte qui a généré un tourbillon d’émotions et de pensées négatives. En effet, les multiples peurs de l'inconnu, des changements au niveau physique, dans la vie personnelle, professionnelle et financière, ainsi que l’impact sur la famille ont engendré de nombreuses émotions. Cependant, ces femmes ont été propulsées par une certaine proactivité en allant consulter ou en validant leurs craintes avec leurs proches. Elles ont eu à traverser de nombreuses périodes d’attente, toutes vécues différemment les unes des autres. Bien que certaines aient trouvé l’attente raisonnable, même si celle-ci ne durait parfois que quelques jours ou quelques semaines, l’incertitude en lien avec l’anticipation d’un mauvais résultat rendait la perception de l’attente comme très longue et interminable chez certaines femmes. L’annonce du diagnostic est donc un moment qui a marqué la majorité des participantes, qui ont eu des réactions différentes selon leur perception de la situation avant le diagnostic. À la suite des différentes émotions ressenties avant et après le diagnostic, les participantes ont eu recours à diverses stratégies pour rester résilientes et avancer. Les facteurs internes qui ont favorisé la résilience chez ces femmes sont : la spiritualité religieuse et non religieuse, le fait d’occuper son esprit par la détente, se changer les idées, l’universalité, l’instillation de l’espoir, l’esprit positif et les expériences antérieurement vécues et favorablement résolues. En ce qui concerne les facteurs externes, on y retrouve le réseau de soutien familial élargi au soutien des amis, ainsi que le soutien du personnel soignant. Le recours à certaines valeurs et croyances culturelles, la proactivité comme la recherche d’informations ont également joué un rôle important dans la résilience des participantes. Bien que le but principal de l’étude fût de mettre l’accent sur les facteurs positifs englobant le concept de la résilience, quelques facteurs de vulnérabilité pouvant constituer une entrave à la solidification de la « casita » de la résilience des participantes ont été identifiés. On y retrouve les défis de communication et d’accessibilité aux soins, le manque de contact physique, et parfois d’empathie, ainsi que certains défis liés à la condition de la femme immigrante à l’instar de la solitude et le stress financier.

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Rentrée 2024 : Une tournée musicale sur les campus de l'Université de Moncton présentée par UNI Coopération financière
Mercredi 26 Juin 2024

En collaboration avec l'Université de Moncton, Codiac FM est fier d'annoncer une tournée musicale sur ces trois campus. Les Spectacles de la rentrée 2024 seront présentés par UNI Coopération financière.   Programmation des spectacles : Campus d’Edmundston : Le campus vibrera au son de P'tit Belliveau, vendredi 6 septembre 2024. Campus de Moncton : Les personnes étudiantes et le public auront la chance d'assister aux performances de P'tit Belliveau et des Hay Babies, samedi 7 septembre 2024. Campus de Shippagan : P'tit Belliveau enflammera la scène pour clôturer la tournée musicale, dimanche 8 septembre 2024   Déclarations Alain Lavoie, président des Médias acadiens universitaires inc., organisme qui gère la radio Codiac FM, exprime son engouement : « Nous sommes très enthousiastes à l’idée de lancer cette tournée de spectacles qui mettra en vedette des artistes acadiens et francophones jouant sur nos ondes. Cette tournée est le fruit d'une collaboration entre des institutions d’ici qui contribuent à l’enrichissement de la vie culturelle de nos campus et de nos communautés. C’est aussi une occasion unique d’unir les trois campus de l’Université de Moncton et la communauté pour célébrer la rentrée 2024. » Rémi Goupil, responsable de la Vie étudiante de l'Université de Moncton, Campus de Moncton, souligne l'importance de cet événement pour la communauté étudiante : « Nous sommes heureux d'accueillir cette nouveauté. Les spectacles de la rentrée offrent une opportunité unique pour nos personnes étudiantes de se rencontrer, de se divertir et de débuter l'année académique sur une note positive. » Camille H. Thériault, président et chef de la direction d’UNI Coopération financière, estime que l’épanouissement de la jeunesse acadienne fait partie de l’engagement du mouvement coopératif : « Appuyer cette tournée, c’est bien plus qu’être un contributeur financier, c’est de permettre aux étudiants de nos institutions francophones et à nos communautés acadiennes de voir briller les artistes de chez nous. Et ça, pour nous, c’est un choix qui compte ! » À propos des Hay Babies Acadiennes d’origine néo-brunswickoise, Julie Aubé, Katrine Noël et Vivianne Roy avancent leur folk-rock pluriel et pétillant depuis plus d’une décennie, renouvelant leur proposition musicale à chaque apparition. Découvertes via l’EP indie-folk / country Folio en 2012, puis deux ans plus tard avec Mon homesick heart, un premier album aux sonorités folk-rock contemporaines. Le rock 60s / 70s et les ballades 80s de La 4ièmedimension (version longue) suivent en 2016, puis la pop / disco 70s de Boîte aux lettres en 2020. Un quatrième album, celui-ci inspiré du roots rock des jukeboxes louisianais, suivra en 2024. À propos de P’tit Belliveau P’tit Belliveau, c’est le projet temps plein de l’expérimentaliste pop et prime alien Acadien, Jonah Guimond, qui est déjà fort de deux albums célébrés, Greatest Hits Vol.1 et Un homme et son piano, desquels sont issus des hymnes générationnels tels que « Income Tax », « Les bateaux dans la baie », « J’aimerais d’avoir un John Deere » et « Demain ». Avec P’tit Belliveau, son troisième à paraître en 2024, on s’enligne sur l’oracle du « [...] gros poster [au] Centre Bell sold-out [...] ».    

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