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Pôle de recherche interdisciplinaire sur les diversités et l’équité (LGBTQ2+)

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Université de Moncton

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Activités prévues par l’équipe de direction

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Annie Roy-Charland a développé un programme de recherche éclectique portant sur la cognition sociale. Elle s’intéresse, entre autres, à la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles, la compréhension des émotions chez les enfants, la lecture chez l’adulte et l’enfant ainsi que sur les biais attentionnels. Dans cette gamme de travaux, elle travaille sur les biais de traitement des schémas cognitifs associés à l’orientation sexuelle et au genre ainsi que ceux associés aux rôles sociaux de genre. Ses travaux révèlent que lorsqu’un individu lit un texte qui comprend des personnes dans un contexte incongruent aux stéréotypes sociaux (ex. : un couple gai), un ralentissement se produit dans le traitement de l’information tant sur le plan des mesures comportementales comme le temps de lecture ou des mesures biophysiques comme les potentiels cérébraux évoqués. Ses études montrent également que l’effet n’est pas équivalent entre les genres; c’est-à-dire que l’impact d’un rôle incongruent (ex. : un homme dans une profession typiquement féminine) est plus marqué pour des personnages masculins. Ses travaux interprétés dans une perspective sociale se poursuivront au cours de la prochaine année. Elle explorera également les schémas cognitifs associés aux rôles distinctifs des parents (père vs mère) dans des rôles typiques et atypiques. Plusieurs manuscrits sur ces thèmes seront soumis au cours de la prochaine année. Bien que les travaux d’Annie s’orientent principalement vers la psychologie fondamentale, elle s’intéresse aussi avec un étudiant au Ph.D., Élias Daigle, à l’évaluation du climat institutionnel pour les communautés LGBTQ2+ à l’Université de Moncton et  au projet portant sur les besoins des personnes âgées LGBTQ2+ auxquels se sont joints Roger G. LeBlanc et une étudiante à la maitrise en psychologie. Annie est également psychologue clinicienne et maintient une pratique privée à l’École de danse Danse Chaos Dance. Elle fait, en outre, des présentations dans divers milieux communautaires sur les stratégies pour rendre les milieux plus inclusifs pour les personnes LGBTQ2+.

Roger G. LeBlanc s’intéresse surtout au mieux-être de la population LGBTQ2+ au N.-B. Même si ses plus importantes contributions en RDC reposent sur le mieux-être et l’activité physique de la population en général, la santé de la population LGBTQ2+ au N.-B. l’interpelle en particulier et demeure pour lui le phare de sa motivation et de sa passion académique et universitaire. Son désir premier, en matière de recherche, a toujours été d’étudier l’homophobie dans le sport en général et dans la communauté francophone et acadienne en particulier. Ainsi, il a contribué à la mise en œuvre du premier Sommet provincial LGBTQ2+ axé sur le mieux-être des jeunes personnes francophones lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, Queer ou en questionnement, des personnes deux-esprits (two spirited – 2) et plus (+) de la province du Nouveau-Brunswick. Cette initiative a permis de réunir plus de dix-huit écoles secondaires (sur les vingt-deux francophones de la province et d’implanter des AGH (Alliances gaies hétéros) afin de combattre l’homophobie auprès de la jeunesse acadienne au mois d’octobre 2018. Comme suite, il s’intéresse de plus en plus au mieux-être des personnes aînées LGBTQ2+ en Acadie. Pour donner suite à ses dernières contributions en RDC, la demande de reconnaissance de ce pôle de recherche lui permettra de soumettre diverses demandes de subvention. De plus, une étude qualitative exploratoire sur les besoins des personnes aînées des communautés LGBTQ2+ francophones en milieu rural fut réalisée à Caraquet, Nouveau-Brunswick en collaboration avec des collègues du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick. Un manuscrit est en préparation pour la Revue Reflets. Une assistante à la recherche s’emploie à la rédaction d’une demande de fonds supplémentaires afin de poursuivre ce projet dans la région du Grand Moncton. Une collaboration avec le Centre de recherche du vieillissement a permis d’embaucher une étudiante afin de créer une base de données des chercheurs et d’effectuer une revue de littérature exhaustive sur le sujet. Avec Annie Roy Charland, il co-supervise actuellement une étudiante de 2e cycle à l’École de psychologie, dont le sujet porte sur les personnes aînées LGBTQ2+ en Acadie. Un projet-documentaire de capsules vidéo est prévue an collaboration étroite avec Julie Forgues.  Un projet similaire du coté anglophone existe à l’Université de Guelph.