Bulletin de l'alUMni - page 11

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DOSSIER
En 2014-2015, les membres du
corps professoral des
trois campus détenaient plus
d’une trentaine de subventions
de recherche actives à titre
de candidate ou candidat
principal, dont les versements
s’élevaient à plus de
600 000 $, appuyant des
projets en lien avec l’axe
environnement. Ces fonds
sont notamment utilisés pour
couvrir les salaires étudiants,
l’achat d’équipement et de
matériel, les déplacements aux
fins de la recherche et de la
diffusion des résultats, et la
mobilisation des connaissances
auprès des utilisatrices et
utilisateurs des connaissances.
Les projets de recherche
en environnement menés à
l’Université de Moncton sont
trop nombreux pour en faire
une énumération exhaustive.
Les recherches concernent
des sujets aussi divers que
l’étude des contaminants
dans le sol, la microbiologie
environnementale, la statistique
appliquée aux événements
climatiques extrêmes, la
biologie végétale, l’éducation
relative à l’environnement, la
matière organique dans les
milieux marins, le marketing
et le développement durable,
les mouvements sociaux
environnementaux, la
conservation des paysages,
l’économie de l’environnement,
les énergies renouvelables,
l’hydrologie, la gestion des
déchets, la physiologie des
poissons, l’écologie des
insectes, les écosystèmes marins
et l’art environnemental.
Nous présentons ici un
échantillon des projets
en cours pour illustrer
l’importante contribution
de l’Université de Moncton
dans la compréhension et
la résolution des problèmes
environnementaux.
Grâce à son positionnement
géographique, le campus de
Shippagan est idéalement
placé pour répondre aux
préoccupations grandissantes
liées aux défis des zones
côtières. Alain Patoine,
professeur au programme
de développement durable
et zone côtière du campus
de Shippagan, s’intéresse
à l’influence à la fois des
facteurs naturels comme les
changements climatiques, et
des activités humaines telles
que l’exploitation de ressources
naturelles et les activités de
développement économique,
sur le fonctionnement des
écosystèmes aquatiques. Grâce
entre autres à l’appui financier
du Conseil de recherches en
sciences naturelles et en génie,
le professeur Patoine et ses
étudiantes et étudiants, à l’aide
de méthodes cartographiques
et d’analyses biologiques sur
le terrain et en laboratoire,
mesurent la qualité des eaux
qui ruissellent sur les bassins
versants du nord-est de la
province et alimentent les zones
côtières. Les résultats issus
de ces recherches aideront les
intervenants et les décideurs
régionaux et provinciaux à
mettre en place des pratiques
de gestion durables des milieux
terrestres et aquatiques adaptés
aux milieux côtiers.
Pas moins de 85 % du territoire
du Nouveau-Brunswick est
boisé, ce qui fait de
l’École de foresterie du campus
d’Edmundston un acteur clé
en recherche et en formation
en matière de ressources
forestières. L’École de foresterie
se distingue par son approche
collaborative et partenariale.
Les membres de son corps
professoral travaillent de près
avec les entreprises, organismes
et intervenants du secteur
forestier, surtout à l’échelle
régionale, et contribuent aux
actions de développement
durable, que ce soit dans
la résolution de problèmes
concrets d’aménagement
forestier ou la mise en valeur
des ressources naturelles.
L’École gère une forêt
expérimentale de
830 hectares, située à
40 kilomètres
d’Edmundston – un laboratoire
naturel utilisé pour les travaux
pratiques, la recherche, et
les activités récréatives et
éducatives. La foresterie, c’est
plus que la compréhension
des phénomènes physiques et
des processus physiologiques.
Par exemple, le professeur
Stephen Wyatt s’intéresse à
la gestion durable des forêts,
notamment avec la perspective
des Premières Nations, et à
la gouvernance des boisés
privés. Soutenus par les
plus prestigieux organismes
subventionnaires nationaux,
les travaux du chercheur
contribuent à outiller les
collectivités locales avec
lesquelles il collabore et à
informer les décideurs publics
et privés en matière de gestion
de la forêt et de ses ressources.
Ses recherches se situent à la
jonction de plusieurs
disciplines : la foresterie,
l’anthropologie, la sociologie,
la géographie et l’écologie.
Changer les choses, un projet à la fois
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