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Jeudi 25 Septembre 2008

Jeudi 25 Septembre 2008

Colloque sur la justice familiale soulignera le 30e anniversaire de l'École de droit

Un colloque portant sur la justice familiale soulignera

le 30e anniversaire de l’École de droit de l’ U de M

À l'occasion du 30e anniversaire de la Faculté de droit de l’Université de Moncton, la Fédération des associations de juristes d'expression française de common law (FAJEF) et l’Association internationale francophone des intervenants auprès des familles séparées (AIFI) organisent un colloque portant sur la justice familiale, intitulé Du droit de l’enfant à l’intérêt de la famille séparée, les 7 et 8 novembre à l'hôtel Delta Beauséjour de Moncton.

Selon Louise Aucoin, présidente de la FAJEF, et Lorraine Filion, présidente de l’AIFI, de plus en plus de familles se voient confrontées à une rupture. Deux liens s’entremêlent et des droits s’entrechoquent : le lien conjugal se termine alors que le lien familial survit au-delà de la rupture du couple. L’enfant, objet de la dispute des parents sera pris dans un conflit de loyauté, parfois intenable, mettant en péril son développement.

«Au cours de la dernière décennie, nous avons assisté au développement fulgurant des modes pacifiques de résolution des conflits familiaux, mentionnent-elles, que ce soit le droit collaboratif, la conciliation judiciaire par un juge, l’accent mis sur le rôle de l’avocat en tant que négociateur et l’importance de poser des actes de médiation qu’on soit expert en matière de garde d’enfants ou intervenant en protection de la jeunesse. L’évolution et la reconnaissance des droits de l’enfant ont conduit les intervenants sociojudiciaires à inviter de plus en plus souvent l’enfant à s’exprimer lors d’un conflit le concernant. En lui offrant un avocat pour le représenter au même titre que ses parents, avec les mêmes règles, les mêmes procédures, on a fait la sacralisation de la parole de l’enfant. »

« Ne recoure-t-on pas trop souvent à l’enfant pour influencer la décision?, pensent-elles. Sous le prétexte de savoir la vérité, combien de fois doit-on interroger un enfant? Existe-t-il des solutions pour éviter ces dérapages? Comment intervenir pour soutenir et favoriser l’exercice des compétences parentales sans compromettre les responsabilités parentales? Comment les professionnels soucieux de « bientraitance » et respectueux des compétences des familles peuvent-ils remplir leur mission et donner une réelle cohérence à des interventions plurielles pour des familles plurielles, chacune étant unique? »

C’est dans cet esprit de travail et de réflexion que se tiendra ce premier colloque canadien en français. Il portera sur ces nouvelles pratiques en droit de la famille et les modes de justice participative auquel des juristes et des intervenants psychosociaux tant du Canada que de l’Europe y présenteront leurs expériences et réfléchiront ensemble aux solutions gagnantes à promouvoir dans l’intérêt des familles séparées et recomposées.

À la suite de la pré-inscription au colloque qui débutera le jeudi 6 novembre à compter de 18 heures au pavillon Adrien-J-Cormier du Campus de Moncton, les participants et participantes pourront entendre, à 19 heures, une conférence de Michel Bastarache, ancien juge à la Cour suprême du Canada, dans le local 142 de la Faculté de droit. Cette allocution de M. Bastarache s’inscrit dans le

Lors d’une plénière présentée le vendredi 7 novembre dès 9 h 15, on discutera de L’évolution de la place de l'enfant au sein du droit de la famille séparée, en compagnie de Jean-Louis Renchon, doyen de la Faculté de droit de l’Université Louvain la Neuve en Belgique et spécialiste du droit de la famille en Europe; Dominique Goubau, juriste et spécialiste du droit de la famille au Canada; Francine Cyr, psychologue clinicienne, professeure et chercheuse au Département de psychologie de l'Université de Montréal; et Teréz Rétfalvi, psychologue clinicienne, professeure de psychologie retraitée de l'Université de Moncton et praticienne en psychologie juridique.

En après-midi ainsi que pendant la journée du samedi, on vous proposera 12 ateliers.

Le premier, intitulé Les lignes directrices facultatives entre conjoints : état des lieux, regroupera Me Jocelyn Verdon, avocat au Bureau Garneau Verdon Michaud & Samson du Québec, et le professeur D.A. Rollie Thompson, de la Dalhousie University Law School.

Sur la question de la Mobilité interprovinciale et internationale du parent - Comment maintenir ou restaurer la relation enfant- parent à distance ?, les personnes ressources seront Lorraine Filion, médiatrice familiale et chef du Service de médiation et d’expertise du Centre Jeunesse de Montréal rattaché à la Cour supérieure de Montréal, et Me Marie-Claude Bélanger-Richard, avocate de Moncton associée au cabinet Stewart McKelvey.

Le troisième atelier portera sur Les enlèvements d'enfants : comment les prévenir et comment agir pour diminuer les souffrances des enfants victimes?, avec la participation de Catherine Berryman, de l’Autorité centrale du Nouveau-Brunswick; Christine Lorenzini, médiatrice familiale de France; et Anne-Marie Trahan, juge à la Cour supérieure du Québec à Montréal.

La convention relative aux droits de l’enfant sera également discutée en compagnie de Jean- François Noël, avocat au ministère fédéral de la Justice, et Nadja Polleart, directrice générale du Bureau international des droits de l'enfant.

Deux professeures de l’École de travail social de l’Université de Moncton discuteront du thème L'enfant témoin de violence conjugale : résultats de recherches et pistes de solutions pour concilier sécurité et liens parents-enfants. Il s’agit de Chantal Bourassa, également chercheuse associée au Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes, et Elda Savoie, également ancienne directrice générale du Centre de prévention de la violence familiale de Kent. L’animation de cet atelier sera faite par la directrice adjointe de l’École de travail social, Hélène Albert.

Lors du sixième atelier, deux spécialistes parleront des Moyens et formation pour l'éducation parentale: Séminaire sur la parentalité après la rupture: l'expérience canadienne, Harry Timmermans, psychologue en pratique privée à Montréal et animateur des Séminaires sur la coparentalité depuis 1995, et Ginette Petitpas-Taylor, travailleuse sociale, intervenante en situation de crise avec la GRC et animatrice de Pour l'amour des enfants au Nouveau-Brunswick depuis novembre 2000.

L'enfant qui ne veut pas voir un de ses parents, après la rupture sera le thème du septième atelier avec la participation de Me Violaine Belzile, avocate et médiatrice familiale en pratique privée à Montréal, et Teréz Rétfalvi, psychologue clinicienne, professeure retraitée de l'Université de Moncton et praticienne en psychologie juridique.

Lors du huitième atelier, Me Suzanne Moisan, avocate en pratique privée, présidente sortante de l’Association des avocats et avocates en droit familial du Québec et présidente du Comité de liaison avec la Cour supérieure en matière familiale, et Marianne Rivoalen, juge à la Cour du banc de la Reine du Manitoba, division de la famille, parleront du Parent qui se représente seul et le nouveau phénomène de la quérulence.

La journée de vendredi prendra fin avec un vin et fromage à compter de 17 h 30 au Musée acadien.

Le samedi 8 novembre à compter de 7 h 45, il y aura un petit déjeuner en compagnie de Bernard Lord, ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick.

Suivra une discussion portant sur La perspective des modes évolutifs de résolution de conflits selon les besoins des personnes. Vision psychosociale et juridique, avec la participation de Pierre Noreau, professeur titulaire à la Faculté de droit et chercheur au Centre de droit en droit public de l'Université de Montréal, pour la justice participative; Me Diane Chartrand, avocate, du Groupe de droit collaboratif du Québec, Canada, pour le droit collaboratif; et Raymond J. Guerette, juge surnuméraire à la Cour du banc de la Reine à Campbellton, pour la conférence de règlement à l'amiable. L’animatrice sera Louise Aucoin, professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université de Moncton et présidente de la FAJEF.

A compter de 10 h 45, vous pourrez participer à l’un des quatre derniers ateliers interactifs du colloque : Justice participative, avec Me Pierre Noreau; Droit collaboratif, avec Me Diane Chartrand; Conférence de règlement à l’amiable, avec le juge Raymond J. Guerette; et Droit de la famille en français, avec Me Josée Forest-Niesing, associée au Cabinet Lacroix Forest de Sudbury, et Me Neil Turcotte, associé au Cabinet MacPherson Tyerman & Tyerman de Saskatoon.

De 13 h 30 à 14 heures, vous pourrez assister à une lecture de la comédienne Viola Léger, qui sera suivie, à 14 heures, de la conférence de clôture en compagnie de Bernard Richard, travailleur social et juriste, ombudsman / Service du défenseur des droits des enfants à Fredericton.

Et à compter de 19 heures, ce sera le banquet du 30e anniversaire de la Faculté de droit de l'Université de Moncton à l’hôtel Delta Beauséjour.

Les frais d’inscription pour le colloque sont de 135 $ (185 $ s’ils sont reçus après le 30 septembre). Le tarif étudiant est de 60 $ (nombre de places limité - premier arrivé, premier servi). Ces frais comprennent les petits déjeuners et les dîners des 7 et 8 novembre.

Pour le banquet du 30e anniversaire de l’École de doit, les frais sont de 75 $ du billet.

Renseignements:


Louise Aucoin


Faculté de droit


863-2130




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