Mercredi 13 Mars 2024
Mercredi 13 Mars 2024
Création et renouvellement de Chaires de recherche du Canada à l’Université de Moncton
L’Université de Moncton est fière d’annoncer la création de la Chaire de recherche du Canada en violence sexuelle, prévention et intervention (niveau 2) et le renouvellement de la Chaire de recherche du Canada en signalisation et physiopathologie mitochondriales (niveau 2).
Financée à hauteur de 500 000 $ sur cinq ans, soit 100 000 $ annuellement, la Chaire de recherche du Canada en violence sexuelle, prévention et intervention aura pour titulaire Madeline Lamboley, professeure au Département de sociologie et de criminologie. Comme il s’agit d’un premier mandat, une allocation de recherche annuelle de 20 000 $ sera versée à la titulaire, pour une somme additionnelle de 100 00$.
« Cette Chaire de recherche permettra de jeter un nouvel éclairage sur les violences sexuelles entre partenaires intimes selon une perspective féministe intersectionnelle, mais aussi en privilégiant les milieux minoritaires. Pour favoriser de nouvelles approches de prévention et d’intervention, les objectifs seront d’analyser différentes réalités et milieux particuliers pour coconstruire des outils centrés sur les expériences et les besoins des protagonistes avec la participation de différentes actrices et acteurs du terrain. Cette Chaire veut prendre en compte des voix négligées, en favorisant une plus grande créativité en décloisonnant la recherche, en valorisant le savoir expérientiel afin d’avoir des résultats de recherche utiles et appliqués. Enfin, il s’agira de développer des orientations s’adressant aux instances décisionnelles et politiques afin d’assurer une meilleure défense des droits pour un meilleur accès à la justice. », explique Madeline Lamboley, professeure au Département de sociologie et de criminologie.
La Chaire de recherche du Canada en signalisation et physiopathologie mitochondriales, dont le titulaire est Étienne Hébert Chatelain, professeur au Département de biologie, sera quant à elle renouvelée pour un deuxième mandat de cinq ans et recevra une contribution totale de 500 000 $. Cette chaire étudie le rôle des kinases mitochondriales dans le développement de différentes maladies, notamment les maladies neurodégénératives et le cancer, dans le but de mettre au point de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques.
Le Programme des chaires de recherche du Canada est une initiative fédérale qui permet aux établissements d’attirer et de retenir les chercheuses et chercheurs les plus accomplis et prometteurs au monde. Les chaires de niveau 1 sont détenues par des chercheuses et chercheurs exceptionnels reconnus par leurs pairs comme des chefs de file mondiaux dans leur domaine alors que les chaires de niveau 2 sont détenues par des chercheuses et chercheurs émergents exceptionnels considérés par leurs pairs comme étant susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine.
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