Mercredi 31 Janvier 2007
Mercredi 31 Janvier 2007
31 jan. - Dix-sept ans après une éclaircie précommerciale en peuplement feuillu à Napadogan
Les deux photos ont été prises dans des parcelles ayant subi un traitement d’éclaircie en 1988. On peut y observer des marques à hauteur de poitrine ainsi que la numérotation des arbres pour le suivi à long terme. Les arbres apparaissant en avant-plan sur les photos sont des érables à sucre. Les bouleaux jaunes, dominants dans le peuplement, sont visibles en arrière-plan.
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le mercredi 31 janvier 2007
Dix-sept ans après une éclaircie précommerciale en peuplement feuillu à Napadogan
EDMUNDSTON, N.-B. - Le professeur Martin Béland, de la Faculté de foresterie de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston (UMCE), est heureux de dévoiler les résultats des travaux de recherche réalisés pour le compte de l'usine néo-brunswickoise St. Anne Nackawick Pulp Company Ltd, maintenant connue sous le nom de AV Nackawick.
En 1988, la St. Anne Nackawick Pulp Company Ltd. avait pour objectif de maximiser la production de pâte à papier pour son usine de Florenceville. C'est pourquoi elle a mis en place un dispositif expérimental dans un peuplement de feuillus tolérants de 13 ans de Napadogan afin de comparer différents scénarios d'éclaircie. Ceci en fait un des plus vieux dispositifs du genre au Nouveau-Brunswick.
Le dispositif, suivi depuis tous les cinq ans, était composé de six réplicats de quatre espacements variant entre 2,8 et 2,1 mètres entre les arbres. Mais les temps ont changé, et des objectifs d'augmentation de la qualité du bois sont maintenant à l'ordre du jour. Ainsi, en 2005, à l’initiative de M. Béland, la qualité des tiges a également été décrite et trois parcelles témoins ont été ajoutées au dispositif.
Les analyses de l'équipe de M. Béland montrent qu'au fur et à mesure que l’espacement s’accroît, une diminution de la fréquence de tiges de qualité et une augmentation de la réponse en croissance du bouleau jaune sont graduellement observées. Aucun des espacements testés ne constituent donc un optimum absolu. Cependant, les espacements de 2,1 et 2,3 mètres fournissent assez de tiges d’avenir (400/ha) en prévision de la prochaine éclaircie. L’érable à sucre, une composante secondaire du peuplement n’a pas vu sa croissance améliorée après éclaircie et a subi des pertes de qualité. Le traitement était un peu hâtif pour cette espèce. Les parcelles témoins montrent une grande proportion de peuplier faux-tremble ce qui indique que l’éclaircie a permis de contrôler la composition à la faveur des espèces de plus grande valeur.
L’analyse plus poussée de la compétition, la croissance et la qualité à l’échelle de l’arbre permettront de vérifier si les tiges d’avenir, susceptibles de produire du bois de qualité supérieure, ont été dégagées de façon appropriée. Ces résultats serviront à vérifier l’avantage d’une éclaircie visant spécifiquement les tiges d’avenir plutôt qu’un espacement moyen.
Dans le cadre de ce projet, un étudiant de la maîtrise en sciences forestière, M. Issifi Boureima, effectue présentement sa thèse sous la supervision de Martin Béland et la co-supervision de M. Edwin Swift, du Centre de foresterie de l’Atlantique du Service canadien des forêts.
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Renseignements : Martin Béland, professeur, Faculté de foresterie, Université de Moncton, campus d'Edmundston (506-737-5249; mbeland@umce.ca)
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