Le Congrès mondial sur la francophonie remporte un grand succès

La photo montre des participantes et participants en présentiel au Congrès mondial sur la francophonie organisé par l’Université de Moncton, campus d’Edmundston, en collaboration avec la Shanghai International Studies University.

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Le comité d’organisation du Congrès mondial sur la francophonie : expérience sino-canadienne en enseignement et en recherche à l’horizon de 2030, qui s’est déroulé en présentiel à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE), et en distanciel les 7, 8 et 9 octobre derniers, dresse un bilan des plus positifs.

Les congressistes provenaient de 14 pays et de l’UNESCO. De plus, des représentantes et représentants de 33 universités dont neuf canadiennes ont pris aux échanges. L’évènement était organisé en collaboration avec la Shanghai International Studies University (SISU).

Quelque 60 communications étaient au programme, entrecoupées de conférences plénières, d’un après-midi littéraire et d’une table ronde sur la francophonie canadienne axée sur la diversité culturelle et ethnique. Les congressistes ont également su apprécier la prestation d’un slam-poésie, la projection d’un film autochtone et l'exposition de magnifiques toiles de l'artiste Michel Beaucage.

La présidente des comités organisateur et scientifique, Samira Belyazid, évoque la nature particulière de la tenue de l’évènement.

« Ce congrès a été l’occasion de célébrer plusieurs évènements, a-t-elle souligné. D’abord, le 52e anniversaire de l’amitié sino-canadienne, née à l’issue de la reconnaissance de la République populaire de Chine par le Canada (le 13 octobre 1970); le 49e anniversaire de la première visite d’une délégation francophone en République populaire de Chine (le 7 octobre 1973), durant laquelle les pourparlers ainsi que les documents officiels étaient rédigés à la fois en chinois, en anglais et en français; et le 53e anniversaire de la dualité linguistique, devenue officielle en 1969, au Canada et au Nouveau-Brunswick. Il se voulait, également, un carrefour d’échanges entre les professeures et professeurs établis, les étudiantes et étudiants chercheurs, les artistes, les praticiennes et praticiens canadiens francophones et leurs collègues francophones et francophiles. »

« Nous avons toutes et tous gagné le pari en faisant de ce congrès un espace où la francophonie mondiale rime avec inclusion, décolonisation, désethnicisation, déracialisation, équité et fraternité. Nous avons confirmé le rôle des universités comme établissements inclusifs "ouverts sur l’univers et le bienêtre des humains" », a analysé Mme Belyazid qui ne tarissait pas d’éloges à l’égard de ses collègues du comité d’organisation qui ont su faire de ce congrès une si belle réussite.

Sid Ahmed Bara, enseignant chercheur de psycholinguistique et directeur de l’école doctorale d’orthophonie à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou en Algérie, a tenu à vanter la qualité des échanges lors de la dernière fin de semaine.

« Ce congrès a sensationnellement réussi à regrouper une multitude de réflexions allant du Canada jusqu’aux fanfares de l’Asie autour d’une même thématique, brisant courageusement le décloisonnement entre les cultures, les frontières et les individus. Depuis que je participe à des congrès scientifiques, c’est la première fois que j’ai le sentiment d’une merveilleuse alliance entre science et émotion », a-t-il analysé.

Maintenant que la voie est tracée, la SISU n’écarte pas la possibilité d’organiser le prochain congrès mondial sur la francophonie, s’inspirant de la même thématique sino-canadienne.

Source
Hugues Chiasson, coordonnateur des communications à l'UMCE (506 737-5034 - b)