L’Université de Moncton affiche le meilleur taux de rétention de ses diplômées et diplômés au Nouveau-Brunswick parmi les universités publiques de la province

Selon l’étude « Rétention des diplômés collégiaux et universitaires au Nouveau-Brunswick, 2010-2018 » menée par l’Institut de la recherche, des données et de la formation du Nouveau-Brunswick (IRDF-NB), le taux de rétention le plus élevé après un an parmi les diplômées et diplômés des universités publiques de la province est celui de l’Université de Moncton avec 84 %.

Ce taux peut s’expliquer par le fait qu’en plus d’avoir un rapport élevé d’étudiantes et étudiants locaux comparativement aux autres universités faisant partie de l’étude, l’Université de Moncton est une université francophone, et les francophones ont une plus faible probabilité d’émigration que leurs homologues anglophones.

« Il s’agit évidemment d’une excellente nouvelle pour notre université, témoigne le recteur et vice-chancelier, Dr Denis Prud’homme. Cette étude prouve qu’une forte majorité des diplômées et diplômés de notre université restent au Nouveau-Brunswick une fois leurs études terminées, et contribuent ainsi de façon active à son développement socioéconomique et démographique. Leur rétention est importante pour lutter contre le vieillissement de la population, revitaliser l’économie provinciale et créer un système de soutien social plus solide. »

Domaines liés à la santé

L’étude s’est par ailleurs penchée sur le taux de rétention des diplômées et diplômés des domaines liés à la santé au Nouveau-Brunswick, catégorie où notre université fait particulièrement bonne figure.

« La forte rétention qu’on peut constater auprès de nos diplômées et diplômés dans les domaines liés à la santé représente un avantage non négligeable pour notre province étant donné la pénurie d’infirmières et infirmiers qu’elle connaît, poursuit Dr Prud’homme. »

L’étude révèle que les diplômées et diplômés de l’Université de Moncton en sciences infirmières et dans les autres domaines liés à la santé ont fortement tendance à rester dans la province après l’obtention de leur diplôme, leur taux de rétention après un an étant de 92 % en sciences infirmières et de 87 % dans les autres domaines liés à la santé. Après trois ans, le taux de rétention chez ces mêmes groupes est de 87 % et de 82 %, respectivement.