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Vendredi 08 Janvier 2021

Vendredi 08 Janvier 2021

La recherche et la création en temps de pandémie


Les équipes de recherche de l'UMCS poursuivent leur travail malgré les défis en temps de pandémie. Ici, on peut voir le professeur Sid Ahmed Selouani et le chercheur postdoctoral Mohammed Sidi Yakoub au laboratoire LARIHS.


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Bien que les projets de recherche et de création des chercheurs de l’Université de Moncton, campus de Shippagan (UMCS), aient subi des ralentissements durant la pandémie et que certaines activités, telles que les collectes de données, impliquant des rencontres en présentiel, ont dû être annulées ou réorganisées en mode virtuel, les scientifiques et créateurs ont fait preuve de créativité pour passer à travers cette phase.

« Le télétravail, de plus en plus répandu en raison de la pandémie du coronavirus, a accéléré la prise de conscience d’organiser le partage de l’information pour faciliter la circulation et la conservation des documents, ce qui entraine une forte demande de conseils dans mon domaine », précise Florence Ott, professeure en gestion de l’information et experte en gestion documentaire et archivage. La pandémie a également un impact direct sur les projets de la professeure Ott. À titre d’exemple, l’impression de son dernier ouvrage La gestion documentaire dans les processus d’affaires, dont la sortie prévue à l’automne 2020 par ISTE Editions de Londres a été retardée, alors que d’autres projets de publication sont reportés mais la demande d’expertise en ligne pour les documents numériques est en forte hausse.

« Avec les mesures de distanciation physique et la récession économique, la demande pour les déplacements et le transport partagé a diminué considérablement », mentionne Yves Bourgeois, économiste et doyen des études à l’UMCS, dont le projet de recherche porte sur le transport communautaire. Selon lui, le télétravail et les compétences numériques aiguisées développées durant la pandémie auront un impact certain sur les habitudes de déplacement des gens dans la Péninsule acadienne. « La pandémie a différé la mise en chantier du réseau communautaire qui devra maintenant privilégier davantage les technologies d’information dans sa planification et la gestion des services offerts », affirme M. Bourgeois.

Pour Alain Deneault, professeur de philosophie et sociologie à l’UMCS, la pandémie a amené son éditeur à différer la sortie du quatrième titre L’Économie psychique d’une série d’opuscules qu’il a amorcée sous les auspices du Collège international de philosophie à Paris. Cette recherche vise à sonder la polysémie du terme économie, hormis ce qu’en ont fait les sciences dites économiques qu’il associe plutôt au strict champ de l’intendance. « La pandémie m’a aussi amené à intervenir publiquement non pas tant sur la dimension épidémiologique qui la concerne, mais sur des enjeux sociologiques plus larges. Ce nouveau rôle, combiné à mes tâches de recherche et d’enseignement à temps complet depuis peu à l’UMCS, ont eu pour effet d’augmenter considérablement ma cadence de travail », ajoute M. Deneault.

La pandémie a inévitablement imposé une réorganisation des activités du laboratoire LARIHS en l’absence de trois stagiaires français qui devaient venir de Poitiers et de Dijon et de la suspension de la mobilité professorale. La virtualisation des activités a été privilégiée. De plus, deux doctorantes de l’Université USTHB d’Alger, Zhor Benhafid et Mounira Chaiani ont dû prolonger leur séjour à Shippagan à cause de la restriction concernant les frontières du pays d’origine. Le professeur Sid Ahmed Selouani et le chercheur postdoctoral Mohammed Sidi Yakoub ainsi que leur équipe ont néanmoins réussi des avancées importantes dans le domaine de l’interaction humain-système utilisant les algorithmes bio-inspirés et l’intelligence artificielle (IA). L’équipe de recherche du LARIHS compte présentement 11 membres, incluant trois doctorantes, une étudiante en maitrise, deux assistante et assistant de recherche qui travaillent à Shippagan et Moncton et trois doctorants à l’international. Les membres de l’équipe ont été très actives et actifs en diffusant leurs recherches dans des revues avec haut facteur d’impact publiées par des éditeurs de renommée tels que IEEE, Elsevier et Springer. Les articles ont eu pour thématiques la reconnaissance des émotions humaines par des systèmes IA, l’élaboration de systèmes interactifs alternatifs pour les personnes dysarthriques, les systèmes de dialogues humain-machine évolutifs en multicontexte qui visent à intégrer plus de naturel grâce à des analyseurs sémantico-pragmatiques plus efficaces comparativement aux agents communicants connus tels que Siri, Alexa, Bixby ou autre. 

Les thématiques de recherche ont également été adaptées à la pandémie. L’accent a été mis sur des systèmes d’interaction sans contact dans le but de minimiser la propagation du virus de la COVID-19. À titre d’exemple, un effort a été investi dans l’amélioration de l’interaction Humain-Robot multimodale pour l’identification biométrique. En effet, identifier un être humain grâce à un robot mobile qui reconnait l’empreinte vocale, l’iris et l’empreinte digitale évite la proximité entre les personnes. Le système d’identification des locuteurs conçu au LARIHS par la doctorante Zhor est l’un des plus performants de sa catégorie. Les résultats très compétitifs en milieux bruités ont été obtenus grâce à une nouvelle architecture de réseaux de neurones convolutionnels différentiels conçue par la chercheuse. Actuellement, la méthode a été proposée à la communauté scientifique afin de confirmer la reproductibilité des résultats. Un autre système sans contact développé par M. Sidi Yakoub vise l’échange d’information ad hoc (carte professionnelle, par exemple) entre personnes en utilisant la technologie NFC (Communication par champ rapprochée).        

La collaboration avec le Réseau de santé Horizon au Nouveau-Brunswick a également été renforcée en impliquant des praticiens du Centre de réhabilitation Stan-Cassidy de Fredericton pour évaluer sur le terrain l’outil IADS : Intelligibility Assessment tool of Dysarthric Speech. Cet outil permet de faire un suivi très efficace de la rééducation des personnes dont la parole a été affectée par des accidents cérébraux ou neurologiques. La commercialisation de ce produit est visée pour l’année 2021.

 




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