Lundi 04 Novembre 2019
Les Vendredis midis de l’IEA avec Nicolas Landry
Résumé de la présentation :
Nul n’a besoin d’insister sur le fait que la guerre de course et les corsaires n’ont pas marqué l’historiographie militaire de la Nouvelle-France. Du moins, pas au même titre que les troupes régulières de la marine, la milice et les alliances amérindiennes. Une possible explication à ce phénomène réside sans doute dans le fait que cette activité se concentrait très majoritairement dans les colonies françaises de l’actuel Canada atlantique, soit Port-Royal et la Rivière Saint-Jean en Acadie, Plaisance à Terre-Neuve et finalement à Louisbourg sur l’île Royale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes puisqu’au final, sur un total de 332 prises déclarées en Nouvelle-France entre 1689 et 1759, 89 % le sont dans les postes mentionnés plus haut.
Cette présentation s’inscrit dans un nouveau chantier de recherche portant sur la course et les corsaires œuvrant à partir des postes français de Port-Royal/Rivière Saint-Jean, Plaisance et Louisbourg durant les quatre conflits coloniaux que furent la Guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697), de la Succession d’Espagne (1702-1713), de la Succession d’Autriche (1744-1748) et de Sept-Ans (1755-1763). Aujourd’hui, on tentera de mieux mesurer l’ampleur des activités de course française à Terre-Neuve durant la Guerre d’Augsbourg. Pour y arriver, on privilégiera l’usage de données provenant surtout des documents générés par le Conseil des Prises, rassemblés dans la sous-série G5.
Bienvenue à toutes et à tous !
Retourner aux nouvelles